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L’économie numérique pèse plus de 10% du PIB vietnamien

Les entreprises de technologie numérique au Vietnam sont actuellement au nombre d’environ 67.300 et l’économie numérique représente environ 10% du PIB, selon le ministère de l’Information et de la Communication.

Lors de la réunion du Comité national sur la transformation numérique, le ministère a indiqué que la part de l’économie numérique dans le PIB à la fin des 6 premiers mois de 2022 était estimée à 10,41%, contre 9,6% en 2021. Le gouvernement s’est fixé un objectif de 20% d’ici 2025.

Actuellement, les entreprises du numérique sont au nombre de 67.300, soit une augmentation de près de 3.500 par rapport à décembre 2021, atteignant le taux de 0,69 entreprise pour 1.000 habitants.

Le taux d’entreprises payant des impôts par voie électronique atteint 99%; le pourcentage d’entreprises actives utilisant des factures électroniques est de 100%.

Au cours des 5 premiers mois de l’année seulement, les transactions de paiement autres qu’en espèces ont augmenté de 76 % en quantité et de 30,6 % en valeur par rapport à la même période en 2021. Les revenus de la cybersécurité ont atteint 1.418 milliards de dôngs.

De plus, les entreprises de télécommunications mobiles ont couvert 477 des 832 villages en ondes basses. Le nombre d’abonnés utilisant le service Mobile Money a quadruplé par rapport au début de l’année.

La vitesse d’accès au réseau haut débit fixe a augmenté à 71,79 Mbps, en hausse de 32,7% par rapport à la même période de 2021.

La vitesse d’accès au réseau haut débit mobile a atteint 35,29 Mbps, en augmentation de 4,7%.

Selon un rapport du ministère, le pourcentage de services publics éligibles fournis en ligne au niveau 4 est de 97,3%. Certains services publics en ligne sont efficaces, tels que l’inscription à l’examen de fin d’études secondaires, l’enregistrement et la délivrance de plaques d’immatriculation pour motos, la délivrance de passeports ordinaires.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh, également président du Comité national de la transformation numérique, a souligné que la transformation numérique doit se faire rapidement, efficacement et de manière substantielle, en mettant en œuvre des mesures globales et synchrones bien réfléchies.

Agence Vietnamienne d’Information – 12 août 2022

#economie #pib #technologie-de-l-information #viet-nam

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Thaïlande : des militants pro-démocratie ciblés par Pegasus

Plus d’une vingtaine de militants pro-démocratie impliqués dans les manifestations de 2020 et 2021 contre le gouvernement thaïlandais, ont été pris pour cible par le logiciel d’espionnage.

Plus d’une vingtaine de militants pro-démocratie impliqués dans les manifestations de 2020 et 2021 contre le gouvernement thaïlandais, ont été pris pour cible par le logiciel d’espionnage controversé Pegasus, a indiqué lundi une ONG locale de défense des droits de l’homme.

Leurs téléphones ont été piratés entre “le 21 octobre 2020 et le 19 novembre 2021”, selon le rapport d’iLaw, co-rédigé avec DigitalReach et Citizen Lab, durant une période de forte agitation politique dans le royaume.

A l’initiative d’étudiants, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à Bangkok pour demander la démission du Premier ministre Prayut Chan-O-Cha et une réforme en profondeur de la toute-puissante monarchie, un sujet tabou jusque-là.

Le mouvement contestataire a faibli par la suite en raison de la pandémie de coronavirus et de l’arrestation par les autorités de la plupart de ses principaux dirigeants.

Développé par le groupe israélien NSO, Pegasus, qui permet d’activer à distance les caméras et les micros d’un smartphone, est au coeur de la controverse depuis que plusieurs médias ont rapporté l’an dernier que des gouvernements du monde entier l’avaient utilisé pour espionner des opposants.

Panusaya “Rung” Sithijirawattanakul et Jatupat “Pai” Boonpattararaksa, deux figures des manifestations, poursuivies par la justice qui les accuse d’avoir insulté la monarchie, font partie des 24 activistes dont les téléphones ont été piratés. Trois avocats et trois personnes travaillant pour des ONG sont également concernés.

“Bien qu’aucune information officielle ne soit accessible pour découvrir les personnes derrière cette opération, il est clair que c’est le gouvernement thaïlandais qui en tire le plus de bénéfices”, a lancé l’ONG.

La justice thaïlandaise doit “mener une enquête approfondie”, a appelé Amnesty International, à la suite de la publication du rapport.

Le groupe NSO est visé par une information judiciaire en France portant sur l’espionnage de journalistes français, dont les téléphones auraient été infiltrés pour le compte de l’Etat marocain, selon un consortium de 17 médias internationaux.

Ce groupement avait aussi révélé que Pegasus aurait permis d’espionner les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise de différents pays.

L’affaire a suscité de très nombreuses procédures judiciaires partout dans le monde. Apple a par exemple annoncé en novembre avoir déposé une plainte aux Etats-Unis, car Pegasus aurait servi à cibler des utilisateurs d’iPhone.

Agence France Presse – 18 juillet 2022

#police #politique #technologie-de-l-information #thailande

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Les Etats Unis accusent la Chine d’espionner le Cambodge

L’affaire a été révélée par l’agence de presse Reuters qui a fait état le 22 juillet de l’acte d’accusation et a cité des sources anonymes qui ont affirmé que les pirates avaient volé des données du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. La Chine dément.

Des espions chinois auraient piraté une conférence internationale sur le Mékong

Selon l’acte d’accusation du procureur déposé auprès du tribunal du district sud de Californie, les quatre pirates avaient infiltré le réseau d’un ministère du gouvernement cambodgien en janvier 2018 et volé des données relatives à des discussions entre le gouvernement chinois et le Cambodge sur l’utilisation du fleuve Mékong.

Selon le Phnom Penh Post le document indique : “Le ou vers le 10 janvier 2018, le jour même où la République populaire de Chine était engagée dans des discussions avec de multiples pays, dont le Cambodge, concernant l’utilisation du fleuve Mékong, les membres de la conspiration ont volé des données d’un système exploité par le ministère du gouvernement cambodgien concernant ces discussions, et ont stocké ces données, où elles étaient protégées par le mot de passe “goodperson”.

Le 10 janvier 2018, le Cambodge avait accueilli la deuxième réunion de la coopération Mékong-Lancang (LMC) à Phnom Penh, sous le thème “Notre fleuve de paix et de développement durable”. La Commission du Mékong MRC a déclaré qu’elle était informée de la situation par des articles de presse, mais qu’elle ne disposait pas d’autres informations, le piratage ne visant pas le secrétariat de la MRC.

“Le type de données volées par les pirates n’est pas clair dans l’immédiat, et nous ne savons pas pourquoi ils ont fait cette tentative. Mais il doit y avoir quelque chose d’intéressant ou d’important qui les a motivés à le faire”, a déclaré le Secrétariat. Il a poursuivi, toujours selon le Phnom Penh Post que la plupart des données du MRC sont accessibles au public et hébergées sur un portail de données.

Le portail représente un entrepôt de données où au moins 10 333 ensembles de données sont actuellement disponibles. Les ensembles de données comprennent des séries chronologiques actuelles et historiques sur l’hydrométéorologie et le climat, des cartes spatiales, des atlas, des photographies et des ensembles de données sectorielles qui sont tous facilement accessibles. Bien que les ensembles de données soient importants, rien n’est confidentiel sur notre plateforme qui est destinée à tous ceux qui s’intéressent au développement et à la situation du Mékong”

La Chine dément toute affaire d’espionnage

L’ambassade de Chine au Cambodge a rejeté ces allégations et a retourné la situation contre les États-Unis, les qualifiant de plus grande source de cyberattaques au monde. Le 22 juillet, l’ambassade de Chine à Phnom Penh a fermement démenti l’accusation selon laquelle quatre pirates informatiques chinois du ministère de la Sécurité d’État avaient piraté et volé des données sur le Mékong à un ministère cambodgien.

On peut lire sur le Facebook de l’ambassade de Chine au Cambodge : La Chine s’oppose fermement aux cyberattaques sous toutes leurs formes. Elle n’a jamais encouragé, soutenu ou toléré les cyberattaques, et ne le fera jamais. En fait, les États-Unis sont la principale source de cyberattaques dans le monde. Les écoutes et la surveillance américaines ne connaissent aucune limite, pas même pour leurs « alliés”.

Sur la question de la cybersécurité, les États-Unis ont perdu depuis longtemps la dernière parcelle de crédibilité. Les accusations à l’emporte-pièce, la projection de la mauvaise conscience sur les autres, les discordes semées partout ne sont rien d’autre que “la nouvelle robe de l’empereur”, qui n’a d’autre valeur que la désinformation et la tromperie. L’article de Reuters, qui repose entièrement sur la fabrication et le mensonge des États-Unis, est truffé d’incohérences factuelles et logiques. Parmi celles-ci, il est dit que l’ambassade de Chine au Cambodge n’a pas répondu à une demande de commentaire. Cela est en désaccord avec les faits. L’ambassade de Chine n’a jamais reçu de demande de commentaire de la part de Reuters concernant cette affaire, et ne manquera aucune occasion de démentir la désinformation et les informations erronées.

Réaction du gouvernement cambodgien

Le ministère cambodgien des Affaires étrangères a également rejeté les rapports comme étant sans fondement et a déclaré qu’il ne s’occuperait d’aucune sorte d’enquête. “J’ai vu le rapport, affirmant que des données ont été volées, mais jusqu’à présent, le ministère n’a aucun problème avec cela”, a déclaré le porte-parole du ministère, Koy Kuong, à CamboJAnews. “Il n’est pas nécessaire d’avoir une réponse au rapport ou de faire une enquête… Nous ne nous en soucions pas, ils peuvent rapporter ce qu’ils veulent.”

Le Cambodge sur la ligne des tensions sino – américaines.

Cette affaire est le dernier coup dur pour les relations entre le Cambodge et les États-Unis, qui sont de plus en plus tendues à mesure que le Cambodge se rapproche de Pékin. Lors d’une visite en juin, la secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman a fait part au Premier ministre Hun Sen de ses préoccupations concernant la démocratie au Cambodge et la présence militaire chinoise à la base navale de Ream, le long de la côte cambodgienne.

Les États-Unis ont déclaré qu’une base militaire chinoise au Cambodge – interdite par la constitution du pays – “porterait atteinte à sa souveraineté, menacerait la sécurité régionale et aurait un impact négatif sur les relations entre les États-Unis et le Cambodge“. Le mois dernier les Etat Unis ont mis fin au programme de formation des officiers cambodgiens dans leur écoles militaires. Le Cambodge va bientôt assumer la présidence tournante de l’ASEAN à l’heure où la Chine réitère ses visées sur Taiwan et sur la Mer de Chine, le plaçant de facto sur la ligne de tension nouvelle entre les Etats Unis et la Chine.

Par Raphaël Ferry – Lepetitjournal.com – 27 juillet 2021

#cambodge #chine #etats-unis #technologie-de-l-information

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