#extrait

petitpain@diaspora.psyco.fr

Le couple Pinçon et le réalisateur Basile
Les promenades sociologiques, un truc que nous avons inventé Michel et moi, c’est génial à vivre et à faire vivre ! Si on se retrouve seul confronté à la violence symbolique, sans accompagnement, c’est négatif. Tandis que là c’est une colère qui est partagée, et qui du coup devient extrêmement positive. Après, on ne connait pas toujours la suite de l’histoire…
A demain mon amour, extrait, une promenade sociologique dans le Triangle d’Or à Paris avec des lycéens... 4'40"
https://vimeo.com/687989459

ITV (d'où est pris l'extrait) : Lutter dans la joie et l’amour, par Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et Basile Carré-Agostini

Ce jour-là, les Gilets Jaunes n’ont pas fui le trottoir du restaurant l’Avenue. Ils les regardent dans les yeux, les regardent manger, leur souhaitent « bon appétit » en rigolant, tout en réclamant le rétablissement de l’ISF.
Sans violence physique, ils leur ont fait fermer les rideaux du restaurant et un Gilet Jaune leur dit à travers la vitre : « Et oui, c’est ça, il ne faut pas voir la misère ». Lui aussi venait d’être stupéfié par le prix d’une bouteille de champagne à 1500 euros, 400 euros de plus que son salaire. Comme les lycéens du début du film.

#film #itv #extrait #societe #sociologie #grande-bourgeoisie #lutte-des-classes #Monique-Pinçon-Charlot #Michel-Pinçon #Basile-Carré-Agostini #manif #Lyceen #GJ

leshoshin@pod.dapor.net

#quebec #soviet #histoire #extrait #texte

Côté nord du diptyque mural "Manifeste à Paul-Émile Borduas", réalisé par Thomas Csano
Sur la face nord, on peut lire les phrases suivantes, reprises du Manifeste :

Des perles incontrôlables suintent hors des murs.

Les frontières de nos rêves ne sont plus les mêmes.

Nous entrevoyons l'homme libéré de ses chaines inutiles

Nous poursuivrons dans la joie notre sauvage besoin de libération.

Place a la magie! Place aux mystères objectifs!

Place a l'amour!

Nous l'imprévisible passion

À nous le risque total dans le refus global.

leshoshin@pod.dapor.net

#texte #extrait #droite #gauche #quebec #soviet

Sous le soleil de la pitié de Jean-Paul Desbiens

La gauche systématique comme la droite systématique se définissent, partout dans le monde, par le refus.

Le dialogue qu'ils poursuivent est un dialogue de déracinés, parce que c'est un dialogue d'hommes sans amour.

Ils n'aiment rien.

Parce qu'ils ont été gavés de curés et de culture littéraire, ils croient être pour Marx et pour l'économique.

Ils se prennent au sérieux, mais ils ne sont pas sérieux.

Quand on veut s'occuper d'économique, on ne fait pas de dissertation économique. on investit 10 ans dans l'étude.

Ils ont été formés à faire des dissertations. Des dissertations littéraires. Ils continuent à faire des dissertations : des dissertations économiques et des dissertation marxistes.

Ils ont seulement changé de chanoines : au lieu de réciter les encycliques, ils récitent Jacques Berque.

À cause de leur formation, ils prêchent, là où il faudrait étudier.

Étudier la réalité canadienne-française, étudier les maîtres, mais les maîtres actuels, ceux qui prédestinent les 10 ou 20 prochaines années et non pas ceux qui n'en finissent plus de prophétiser ce qui aurait dû arriver pour que Marx ait raison.