#histoire

kcemorg@diaspora-fr.org
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113 - Les Princes De La Ville - 1999 (ALBUM)
https://piped.video/watch?v=vhIanx96kxE
https://youtu.be/vhIanx96kxE
DJ Mehdi - Made in France (4/6) Le prince de la ville #docu #documentaire #histoire #musique #music
Une série doc sur Arte qui ne doit pas plaire du tout à la "police allemande". Aujourd’hui en reprenant le pouvoir, cela réveil le pire de nos années pétrin.
https://www.arte.tv/fr/videos/119468-004-A/dj-mehdi-made-in-france-4-6/

A voir Lacombe Lucien
https://www.arte.tv/fr/videos/027777-000-A/lacombe-lucien/
133 min-Disponible jusqu'au 10/11/2024
#Films #Cinéma

En 1944, un jeune fermier entre par hasard dans les rangs de la #Gestapo après avoir été refusé par une cellule de résistants. Parce qu'il tendait le miroir de la #collaboration au public #français, ce grand film sur la versatilité de l'homme suscita un tollé et contraignit Louis Malle à l'exil.

Juin 1944, dans une petite préfecture du #sud-ouest de la France. Lucien Lacombe, 15 ans, travaille dans un hospice. À la faveur d'un congé, il retourne dans sa ferme du village de #Souleillac. Il y découvre que sa mère vit avec un autre homme, alors que son père est prisonnier des Allemands. Il veut gagner le maquis, mais son instituteur, un résistant influent, refuse, l'estimant trop jeune. Le soir, n'ayant pas respecté le #couvre-feu à cause d'un pneu crevé, il est arrêté par la police et fait la rencontre d'un groupe d'auxiliaires français de la Gestapo qui le font boire et parler, puis finissent par l'adopter. Désormais, Lucien a du pouvoir, notamment celui de tuer. Il rencontre Albert Horn, tailleur #juif réputé qui a trouvé refuge en province. Il tombe éperdument amoureux de sa fille, #France, et lui rend visite tous les jours…

La banalité du mal

Avec ce film, #Louis-Malle aborde la collaboration dans une province française sous un angle démystifiant, celui de la "banalité du mal" – théorisée par Hannah Arendt. Il met en relief le caractère grossier et fortuit des motivations personnelles, un paradoxe dans lequel réside toute la tension de la narration. Chez le jeune paysan, en l'absence de conscience #politique, ce sont les ressorts primaires et égoïstes qui jouent (le désir de revanche #sociale, la jouissance du #pouvoir, le besoin de reconnaissance). L'engagement dans la #résistance ou la collaboration tient alors à peu de choses : un pneu crevé, le hasard d'une rencontre, une humiliation, le désœuvrement… Lucien Lacombe est un personnage fascinant et fruste dont la simplicité des émotions, en proie aux faux-semblants, touche et horrifie à la fois. Cinq ans après Le chagrin et la pitié, ce film est la première œuvre de #fiction à éclairer le tabou du #comportement de nombreux Français pendant la Seconde Guerre mondiale. Subissant les foudres de l'opinion (autant de l'extrême gauche que de l'extrême droite), Louis Malle a dû s'exiler aux États-Unis pour poursuivre sa carrière.

Réalisation - Louis Malle
Année -1974

#facho #anti-fa #milice-police #Arte

wazoox@diasp.eu

(3) JACQUES ELLUL - PROPAGANDE , LA FORMATION DE L'OPINION (1962)

#philosophie #livre #propagande #propagande #histoire #livre #podcast #cours #philosophie

Jacques Ellul cherchait avant tout à alerter le public sur les dangers réels et profonds que la propagande représente pour la société et les individus. Pour lui, la critique de la propagande ne visait pas à condamner aveuglément le système en place, mais à éclairer les citoyens sur les mécanismes de manipulation auxquels ils sont confrontés.

Ellul considérait que la première étape pour lutter contre les effets néfastes de la propagande était la reconnaissance et la compréhension de ces dangers. Il soulignait qu'avant de pouvoir se défendre contre quelque chose, il est essentiel d'en être conscient. En exposant les techniques et les impacts de la propagande, Ellul avait pour but de rendre ces dangers visibles et compréhensibles, permettant ainsi aux individus et à la société de prendre des mesures pour se protéger et maintenir leur autonomie ainsi que leur jugement critique.

https://invidious.fdn.fr/watch?v=lfBEMPzGK6k
https://www.youtube.com/watch?v=lfBEMPzGK6k

wazoox@diasp.eu

Mort de Robert Boulin : la justice identifie pour la première fois un possible responsable | Mediapart

#histoire #politique

Six chiffres et deux lettres : 8144 WS 75. Une simple plaque d’immatriculation va-t-elle permettre de résoudre le mystère de la mort du ministre Robert Boulin, un scandale qui hante depuis bientôt un demi-siècle la mémoire de la République française, où s’entremêlent politique, crime et argent sale ? Il y a aujourd’hui des raisons objectives de le penser, comme le montre une enquête de Mediapart.

Le 30 octobre 1979, le corps de Robert Boulin, ministre du travail de Valéry Giscard d’Estaing, après avoir été membre de plusieurs gouvernements sous les présidences de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, est retrouvé sans vie dans l’étang Rompu, près de la forêt de Rambouillet (Yvelines).
Robert Boulin, en fond, le 22 février 1979. En surimpression, des documents retrouvés par Mediapart aux Archives de la préfecture de police de Paris.

C’est un suicide, concluent les autorités de l’époque au terme d’une enquête éclair, bâclée et manipulée. La cause invoquée ? le baron de la droite française aurait mis fin à ses jours par noyade, n’ayant pas supporté d’avoir été impliqué dans une ténébreuse affaire immobilière. Mais rien ne semble tenir dans les éléments avancés pour justifier le suicide, au point qu’après des décennies de contre-enquête journalistique et l’acharnement de la famille Boulin, le dossier a été rouvert en 2015.

8144 WS 75. Pendant plus de quarante ans, un homme, Elio D., a conservé ce numéro d’immatriculation, noté à la va-vite un soir de 1979 sur une feuille A4 et conservé toutes ces années dans une boîte à gâteaux au milieu de photos de famille et de vieux papiers. Elio D. se présente comme un homme « introduit dans le milieu », comprendre le grand banditisme, dont il lui est arrivé de blanchir les gains dans l’immobilier. En décembre 2022 devant les gendarmes, puis en juin 2023 devant une juge du tribunal de Versailles chargée de l’instruction sur les circonstances de la mort de Robert Boulin, il a brisé le silence qu’il s’était imposé.

Le témoin est vieux et malade. Il affirme ne plus se sentir en danger, tous les protagonistes qu’il s’apprête à mettre en cause étant disparus. « Je n’ai plus peur pour ma peau ni pour ma famille », glisse-t-il. Alors il parle, beaucoup, et à beaucoup de monde. Aux enquêteurs de la Section de recherches de Versailles, il a raconté avoir été le témoin direct d’une scène sortant de l’ordinaire après la mort du ministre, mais à une date qu’il ne fixe pas précisément. Elio D. fréquentait alors avec sa femme Le Roi René, un club libertin situé Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine), où se pressaient des personnalités du monde politique et du showbiz, qui se mêlaient à des milieux plus interlopes, bandits compris.

Pierre Debizet [du SAC] leur reprochait d’avoir trop forcé la main. Il leur reprochait d’avoir confié la mission à des bras cassés.

Extrait du témoignage qui relance l’affaire

Selon son récit, Elio D. se retrouve ce soir-là à la même tablée que Pierre Debizet, une des figures de l’ombre de la droite française, ainsi que d’un ancien agent des services secrets extérieurs français (le SDECE, aujourd’hui DGSE), un certain Jean-Pierre Lenoir. Pierre Debizet est un « patron » historique du Service d’action civique (SAC), une milice héritée du gaullisme qui avait ses entrées dans les milieux policiers et judiciaires, mais aussi au sommet du pouvoir exécutif. Son ombre poisseuse plane depuis des années sur l’affaire Boulin.

Aux côtés de Debizet, Elio D. parle également de la présence de deux hommes dont il ne connaît pas l’identité. Le premier est décrit comme « un truand haut placé », visage anguleux, mince, la cinquantaine, 1,70 mètre. « Français d’origine », précise-t-il aux gendarmes. Le second se faisait appeler « Leno ». Il ressemblait à l’acteur Lino Ventura avec son physique de catcheur et ses allures de tueur à gages.

Pierre Debizet prononce devant ses deux acolytes le nom de Robert Boulin, dont tout le pays parle. Elio D. à la juge : « Pierre Debizet leur reprochait d’avoir trop forcé la main [sur Robert Boulin – ndlr]. Il leur reprochait d’avoir confié la mission à des bras cassés, c’est-à-dire des truands en carton, des incompétents. » « Le “truand haut placé” s’est justifié en expliquant que les hommes de main qu’ils avaient envoyés pour s’occuper de Boulin l’avaient descendu à la cave, j’ignore où, et l’avaient tabassé », poursuit-il.

Pris d’une peur panique, Robert Boulin aurait fait un arrêt cardiaque avant d’être déposé à l’étang Rompu dans un simulacre de noyade, d’après le récit du témoin à la justice.
Mort en 1986

Conscient de la gravité des confidences dont il est l’un des destinataires, Elio D. explique avoir relevé le numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture, une Mercedes gris métal, modèle 280 ES, à bord de laquelle le « truand haut placé » est parti. Elio D. a pour sa part quitté l’établissement pour ramener à son domicile Pierre Debizet, qui était venu en taxi.

L’essentiel du témoignage d’Elio D. a été relaté début septembre par le quotidien Sud Ouest et France Inter. Mais pas la suite. Or, selon des sources concordantes, le propriétaire de la voiture avec la plaque 8144 WS 75 a finalement été identifié par les enquêteurs. Ce ne fut pas si compliqué, il n’y en a eu qu’un seul.

Le « truand haut placé » s’appelle Henry Geliot. Il est né le 11 novembre 1919 à Paris, dans le XIVe arrondissement, et mort le 16 novembre 1986, à Paris également. Il n’a pas de descendance, mais une longue liste de délits à son actif : violences avec arme à feu, falsification de passeport, vol, violences, etc. Ils ont été commis pour l’essentiel entre 1939 et 1958. C’est donc bien un truand.

Selon un extrait de dossier retrouvé par Mediapart aux archives de la préfecture de police de Paris, Henry Geliot avait également été signalé pendant la Seconde Guerre mondiale comme membre de la Ligue française, une organisation collaborationniste.
L'extrait de dossier policier signalant Henry Geliot comme membre de la Ligue française. © Archives de la préfecture de police de Paris

À l’époque, il faisait profession de cafetier. Il a été incarcéré durant plusieurs mois à cette période, sans que nous ayons pu en confirmer la raison avec précision.

Les gendarmes chargés d’élucider le mystère de la mort de Boulin sont parvenus à retrouver la trace de la veuve de Henry Geliot dans un Ehpad situé dans le département de l’Aisne. La vieille dame a confié aux enquêteurs que son mari avait travaillé avec un ami dans la joaillerie, qu’ils avaient vécu très confortablement sans qu’elle ait eu besoin elle-même de gagner sa vie. Elle a également transmis des photos de son défunt mari, que le témoin Elio D. a reconnu lors d’une séance de tapissage organisée par les gendarmes – la vraie photo du mis en cause a été fondue au milieu de celles d’autres personnes lui ressemblant.

Mais plus intéressant encore, la veuve de Henry Geliot a confié à une responsable de son Ehpad, après le départ des gendarmes venus l’entendre, qu’à l’époque de la mort de Boulin, son mari lui avait dit que moins elle en savait et mieux elle se porterait, car si son implication devait être connue, cela pourrait venir d’elle.

Le temps est parfois un allié.

Marie Dosé, avocate de la famille Boulin

Le témoignage d’Elio D., qui est intervenu alors que la juge d’instruction était sur le point de classer le dossier, vient de relancer totalement l’enquête : pour la première fois, un possible exécutant de la mort de Robert Boulin a été identifié. « Le temps est parfois un allié, notamment lorsque ceux qui savent finissent par avoir plus peur de partir avec leur secret que de le livrer à la justice », commente auprès de Mediapart Marie Dosé, avocate de Fabienne Boulin, fille de l’ex-ministre.

Aujourd’hui, la famille Boulin nourrit le fol espoir que la justice ne va plus lâcher le dossier – et aller au bout. « Ce nouveau témoignage, très important, doit être l’occasion de mettre le pied dans la porte et que l’on obtienne enfin toutes les auditions et confrontations que nous réclamons en vain depuis des années », réagit Fabienne Boulin.

Me Dosé abonde : « La justice doit se montrer enfin à la hauteur de cette affaire que tant d’acteurs auront tenté d’étouffer et d’enterrer. Son devoir est de prendre acte de la manifestation de la vérité, pas de couvrir une institution qui, en son temps, a manqué cruellement d’impartialité et d’indépendance. Robert Boulin a été tué. Ce témoignage le confirme, comme tant d’autres éléments actés au dossier. La justice doit aller au bout de sa mission : ce serait tout à son honneur après avoir tant failli et servi tant d’autres intérêts que celui de la vérité. »
D’autres témoignages

Le fait est que depuis des années, les indices d’un crime maquillé en suicide s’accumulent, innombrables : les traces de coups sur le visage de Robert Boulin, les lividités cadavériques (qui prouvent que le corps a été déplacé post mortem), les autopsies manipulées, les lettres de suicide qui n’en étaient pas de toute évidence, la première enquête judiciaire sabordée, l’implication du SAC, etc.
Une page d’un répertoire sur le SAC, où apparaît le nom de Charles Pasqua. © Archives de la préfecture de police de Paris

Et puis un mobile s’est fait jour, aussi : pris dans une supposée affaire immobilière, Robert Boulin menaçait de révéler les dossiers noirs de la droite, notamment du RPR de Jacques Chirac et de Charles Pasqua, comme les versements de pots-de-vin en marge des affaires pétrolières de la France en Afrique dont il avait pu avoir connaissance lors de son passage au ministère du budget.

Autant d’éléments que le livre de référence sur l’affaire, Un homme à abattre (Fayard), écrit par le journaliste de Radio France Benoît Collombat, avait mis en lumière de manière éclatante en 2007, participant grandement à la relance des investigations.

Mais en réalité, depuis le premier jour, les doutes étaient patents. Deux semaines seulement après la mort de Robert Boulin, le 13 novembre 1979, l’un de ses amis, le sénateur Pierre Marcilhacy, écrivait personnellement au président Valéry Giscard d’Estaing une lettre inquiète, contenant notamment ces quelques mots : « Il me déplaît que un ou plusieurs criminels responsables de la mort puissent couler des jours paisibles sans que la justice de mon pays leur demande des comptes. » Le courrier, conservé aux Archives nationales, porte la mention manuscrite « Vu par le Président ».

« Pour être honnête, je n’aurais rien divulgué si Charles Pasqua n’était pas mort. Je pense que c’est Pasqua le donneur d’ordre, Boulin détenait des dossiers explosifs sur le RPR de l’époque. Pasqua a donné l’ordre à Debizet, du SAC, pour lui mettre une danse », confie aujourd’hui Elio D.

Parmi les autres vérifications engagées autour de son témoignage, au-delà de l’identification du « truand haut placé », les gendarmes ont essayé de retrouver auprès du ministère des armées des archives sur l’activité de l’ex-espion Jean-Pierre Lenoir, qui aurait été présent lors de la soirée au Roi René avec Pierre Debizet, Henry Geliot et le mystérieux « Leno ».

Toutes leurs recherches ont été vaines, le ministère des armées étant même incapable de dire si Jean-Pierre Lenoir a vraiment été un agent du SDECE, ce qui était pourtant de notoriété publique. L’intéressé avait publié deux livres sur le sujet… Les enquêteurs ont toutefois retrouvé le fils de l’agent de renseignement, qui leur a affirmé que son père était certain que Boulin ne s’était pas suicidé, contrairement à la version officielle, mais avait été éliminé.

Un autre témoignage, recueilli par les gendarmes, ne peut qu’ajouter du trouble au trouble. Il émane de Jean-Pierre G., un ancien enquêteur de la police scientifique. C’est lui qui, arrivé sur les lieux où a été découvert le corps du ministre, a pris les premiers clichés photographiques indispensables à l’enquête. Mais une fois qu’il a envoyé ses pellicules pour les faire développer, on lui a fait savoir que les photos étaient floues, ce qui ne lui était jamais arrivé jusqu’ici. Plus suspect encore : les clichés ne lui ont pas été retournés, alors que c’était la règle, même quand ceux-ci étaient de mauvaise qualité, a-t-il témoigné devant les gendarmes.

La conclusion coule de source : seule la vérité a été noyée le 30 octobre 1979 dans l’étang Rompu.

https://www.mediapart.fr/journal/france/021024/mort-de-robert-boulin-la-justice-identifie-pour-la-premiere-fois-un-possible-responsable

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Massacres du 17 octobre 1961 : à quand la reconnaissance ?

Le 17 octobre 1961, sous l’autorité du préfet Maurice Papon, une répression policière sanglante jette dans la Seine des Algériens qui manifestaient pacifiquement. Au total : des dizaines, voire des centaines de morts. Il est a priori singulier d’avoir à en rappeler les causes et les conséquences, les responsables et les diverses raisons qui ont longtemps favorisé l’occultation et l’oubli de ce crime d’État. Au courage de certains hier a succédé ce que certains nomment désormais prudence ; elle n’est que le masque politiquement présentable de leur commune couardise. Et ce passé criminel, ce passé de répression se perpétue dans un présent de discriminations des quartiers populaires.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/17-octobre-1961-lassemblee-ne-reconnait-toujours-pas-le-crime-detat/#comment-62434

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