#gel
On n’a jamais froid quand on aime.
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Réchauffement climatique : (re)penser l'adaptation
La #canicule vient nous le rappeler : les conséquences du #changementclimatique se multiplient ces dernières années. Quelles mesures structurelles et quels comportement adopter ? Pouvons-nous encore changer notre #futur ?
La vague de chaleur que nous connaissons est déjà comparée à la canicule meurtrière de 2003. Une situation difficile pour de nombreuses personnes fragiles, pour des hôpitaux à bout de souffle et une agriculture déjà abîmée par le gel, les #intempéries, ou la #sécheresse.
Sur le plateau des Matins :
#ChristopheCassou, climatologue, directeur de recherche au #CNRS et au Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (CERFACS), coauteur du 6e rapport du GIEC
#MagaliReghezza, #géographe et membre du Haut Conseil pour le #climat
Quels changements climatiques observe-t-on aujourd'hui ?
À la fin du premier semestre de 2022, la France aura déjà connu plusieurs perturbations climatiques : des épisodes de #gel au mois d'avril, de violentes #intempéries et une première canicule en juin, une seconde canicule au mois de juillet qui s'étend sur une dizaine de jours... Les vagues de #chaleur sont vouées à être plus fréquentes, plus intenses et plus longues, ce qui n'est pas sans conséquence pour les hôpitaux ou les cultures agricoles. Magali Reghezza fait remarquer que "le problème, c'est la durée de la canicule (...). Depuis 2003, on a des mesures qui sont des mesures d'urgence qui permettent de mettre à l'abri les plus vulnérables". Mais ces mesures présentent des limites : "On a mis en place ces plans d'urgence et le problème qu'on a aujourd'hui, poursuit Magali Reghezza, c'est que le plan d'urgence, c'est finalement la réaction immédiate au problème. On ne traite pas les causes, on ne traite pas les racines et on voit bien que l'on a maintenant un cumul d'événements qui fragilise le système dans son ensemble".
Des politiques défaillantes ?
Des mesures structurelles ont été adoptées par les collectivités, les États, ou l'Europe en faveur de la #transitionécologique. Mais ces initiatives entrent en contradiction avec des investissements dans les #énergiesfossiles, à l'image de la construction d'un #méthanier au Havre, fortement dénoncé par Christophe Cassou et Magali Reghezza. La France est aussi signataire du Traité sur la charte de l’énergie qui décrète qu'une modification de la politique énergétique dans un sens contraire aux intérêts des énergéticiens et investisseurs peut être attaquée en justice. Magali #Reghezza note que "l'augmentation des phénomènes extrêmes et aussi des tendances font que les coûts vont devenir tellement importants que ça va devenir insoutenable et créer pour nos concitoyens des phénomènes de paupérisation, d'exclusion, de précarité. Ce que dit le #GIEC, c'est que l'inaction climatique coûte beaucoup plus cher que l'action. On est là dans de l'investissement qui doit être rationnel".
Comment s'adapter ?
Les derniers rapports du GIEC préconisent une réduction drastique des émissions de #gazàeffetdeserre pour limiter le #réchauffement à 1,5 degré ou à 2 degrés supplémentaires. Il faut pour cela repenser nos consommations et nos productions énergétiques. Pour Christophe Cassou, "la question n'est pas de se demander si (la #sobriété est) suffisante, c'est absolument nécessaire aujourd'hui. Et cette sobriété comprend vraiment ces ensembles de politiques, de mesures et de pratiques quotidiennes qui évitent des demandes d'énergie mais également d'eau". Un défi de taille mais nécessaire pour l'avenir.
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