#perso
Neues Gesetz: GmbH ab sofort online gründen
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J'ai envie d'être comme un cochon qui nage...
Pédaler de mes pattes dans l'eau fraîche, sentir contre mes flancs l'onde tournoyer comme une robe de soie légère, projeter le souffle de mon effort des deux trous de mon museau au ras de la surface, chassant les araignées d'eau et le voile des pollens.
Et boire malgré moi quelques gorgées de cette eau calme et douce, qui m'enveloppe et entre alors en moi.
Cette drôle d'image m'inspire, évoque en moi tant de choses... Je n'ai jamais été cochon, sauf dans l'astrologie chinoise, ou sauf quand je jonglais avec les truismes. Pas plus que les cochons ont l'habitude de nager dans les rivières.
Mais je ressens cette sensation avec une acuité indescriptible, qui doit prendre source dans mes souvenirs d'enfance, quand j'apprenais à nager au centre d'une bouée dont les coutures de plastique raclaient mes côtes. Cette sensation mêlée de joie libre et d'appréhension, lorsqu'on n'a plus pied.
Perdre le contact avec le plancher des vaches, c'est shunter ce signal de sécurité que nos voûtes plantaires envoient au cerveau, c'est brouiller ses pistes. C'est mettre en action immédiate des réflexes, cognitifs et physiques, trouver des alternatives, compenser. Se dépasser, peut-être...
Se dépenser, sûrement. Vers un but. Nous avons le même instinct de survie que les cochons. Cet instinct qui nous fait trouver comment quitter la terre ferme sans boire la tasse. Et qui nous dit à quel point c'est bon, délicieusement bon, de pédaler des pattes dans l'infini des possibles. Hors les limites des repères habituels ; un sol, une rive, des murs de soutien... une bouée.
L'inconnu est toujours un peu effrayant, mais il ne l'est que tant qu'il est l'inconnu. On prend aussi facilement l'habitude de la sécurité que de s'en affranchir. Mais alors que la sécurité, lorsqu'elle devient une habitude, t'endort, la liberté, elle, ne cesse de te vivifier. Elle est cette eau fraîche et profonde où tu n'as pas pied, libéré des pesanteurs et des limites.
Tant que tu pédales des pattes.
Sureau Hièble (Sambucus ebulus).
Voyons... qu'est-ce qu'on nous dit...
Qu'elle porte d'autres noms vernaculaires : herbe à l'aveugle, herbe aux aveugles, herbe aux yeux, référence possible au fait qu'elle était utilisée dans la pharmacopée populaire comme infusion (avec ses fleurs et ses baies) pour préparer des collyres soignant les ophtalmies.
Son nom d'herbe à punaises est dû à sa propriété de répulsif, comme le sureau noir : le purin pur (1 kg de feuilles macérées dans 10 litres d'eau) est efficace contre les punaises, les pucerons, les chenilles, les cochenilles.
Ah mais voilà qui tombe bien. Je peux faire du purin contre les pucerons. :)
Sureau hièble et sureau noir sont deux plantes de nos campagnes qui se ressemblent fortement. Les baies noires luisantes sphériques de 3–4 mm, à suc cramoisi, renferment le plus souvent 3 graines vertes puis noires. Elles peuvent être toxiques (nausées, vomissements) sans pour autant présenter un danger important.
Bon. Pas de vin de sureau hièble, alors. :/ Mon amie anglaise, Prudence, faisait un "champagne" de sureau noir excellent.
La plante est mellifère et a des propriétés médicinales : sa souche rhizomateuse est diurétique, sa fleur sudorifique et son fruit purgatif.
Oui eh bien on va la laisser se faire butiner, hm ? Oui, voilà. ^^
Je fais le ménage dans les placards. ^^
(ça veut dire aussi ramener les plus anciens bocaux vers l'avant)...
Vu ce matin à l'aube deux chevreuils traverser le chemin. Se sont arrêtés l'un après l'autre pour regarder vers la porte-fenêtre où je me tenais immobile, ont hoché leur tête, puis sont partis en quelques sauts.
Ils étaient plutôt petits (peut-être les jeunes de l'an passé ?), robe de couleur fauve, et l'un portait des bois, assez courts.
Vision fugace... et splendide. <3
Peu après, j'ai trouvé une trace près du bassin. :)
J'AI VU LE RENARD !... 😃
Wroufff !... même pas une seconde, un éclair orange avec un plumeau blanc au bout. ^^
Et donc, les tanières que j'avais repérées, après l'épingle du chemin d'en haut, c'est bien chez lui. Donc je n'irai plus par là. :)
Mais c'est bien lui qui me laisse ses "textos" (crottes brunes fourrées noyaux de cerises) pas loin du cabanon, et non la martre.
J'aimerais bien le voir un peu plus longtemps, quand même... ^^
🦊
Les châtaigniers font des fleurs comme des feux d'artifice... Un lys (Hemerocallis fulva) nous joue les étoiles de mer... La fleur d'onagre séduit un insecte alpiniste, et la viorne obier se donne des airs de groseille...
Et puis, au bord de la forêt... un cerisier oublié s'est donné la peine de grandir, année après année. Sans taille, sans traitements, peinard.
Je n'ai pris que la moitié de ses précieux rubis, pour ne pas fâcher les oiseaux friands et le renard croqueur.
La flore au terrain... (et un papillon).
Urosperme de Dalechamps, ou Lampistrelle commune.
Polygala comosa Schkuhr. Polygale chevelu.
Vincetoxicum hirundinaria. Dompte-venin officinal.
Rosier Violetta.
Tragopogon crocifolius. Salsifis a feuilles de Crocus.
Arctia villica. Ecaille fermière.
Ces derniers jours j'ai trouvé des joyaux... 😊
Une Cétoine dorée, quelle idée, pourquoi dorée puisque c'est une émeraude vivante, avec six petites pattes terminées de griffes mignonnes et deux petites antennes en action. J'aurais pu me prendre pour Cléopâtre en la mettant sur mon doigt, mais j'ai passé un bon moment (la Cétoine est lente...) à l'observer cheminer, sa couleur miroitant sous les rais de lumière...
Les touffes de thym et de serpolet, explosant de fleurs, attiraient pas mal de convives, dont un magnifique Papillon-Zèbre, que d'autres appellent on ne sait pourquoi le Flambé, comme un tournedos. (Iphiclides podalirius). Il était accompagné de ses trois petits pages, les Papillons-Menthe (Argus vert (Callophrys rubi).
...
Voici le Flambé en train de butiner le thym, avec quelques abeilles et un Argus vert. (vidéo). (les cui-cuis sont un bruit de fond authentique). ^^
...
Tous ces trésors pour me récompenser d'avoir travaillé dur. 😇 J'ai bien avancé la reconstruction d'un muret de pierres sèches qui s'était effondré avec le temps. Quand j'aurais fini l'assemblage, il faudra y verser de la terre, puis de l'eau, puis de la terre et de l'eau... et laisser sécher. Et attendre que les petites plantules et mousses s'y installent.
Mais avant, il faudra monter cette grosse mémère minérale (baptisée la Dame de la Mandra) tout en haut, sur le talus au-dessus du muret. (et alors ça ! je ne sais pas comment je vais faire...). Elle veillera, je l'espère, sur ce lieu paisible et doux et fort à la fois...
Quand j'aurais tout fini, j'irai chercher cette belle vieille branche à la douce courbe maternelle, je la nettoierai, l'enduirai d'huile de lin mêlée d'essence de lavande, et j'accrocherai une toile entre ses bras, pour y faire la sieste...
Le chant des grenouilles, lac de Laprade-Basse, Cuxac-Cabardès, Aude.
Écoutez-moi ces petites bavardes... ^^ (désolée, vidéo très courte).
Oh quelle journée magnifique, que cette première journée de mai ! :) Avec une récente connaissance, on est allés découvrir le lac de Laprade, au nord de l'Aude, presque à la limite du Tarn, sous Mazamet. Temps splendide, bien qu'un peu frisquet. Forêt somptueuse (photos bientôt), propre, respectée, aménagée ce qu'il faut mais pas trop, et peu de monde sur les sentiers... Une flore remarquable ; on n'a pas vu la faune, à part quelques canards colverts, des oiseaux, quelques rares papillons... Mais il paraît qu'il y a des blaireaux et des sangliers, d'après les panneaux d'information qui jalonnent le tour du lac, de 6 km. Et de l'eau partout, le lac, mais aussi des ruisseaux, ruisselets, tourbières, marécages...
Pause à mi-parcours pour un pique-nique maison. Boulettes libanaises à la menthe et aux pignons, salade Thaï, pissaladière, et crème au chocolat noir et au lait d'avoine. Hein ?... Nonnon, je ne cherche pas à séduire. ^^ C'est quelqu'un de très sympa et intéressant, qui a envie d'échanger avec quelqu'une un peu comme lui. Donc on papote, de temps en temps, on balade...
Ensuite on a pris la route de retour buissonnière, en allant vers Mas-Cabardès, Lastours... Encore une fois, une route merveilleuse, longeant des gorges avec une rivière tumultueuse, l'Orbiel, bien en eau, des cascades tout le long... (alors là, c'est clair que je vais y revenir dès que possible). Arrêt à l'église de St Pierre de Vals, église romane ruinée, en train d'être dégagée de sa gangue végétale.
On a cherché (en vain) un café ouvert sur la route, et on est passés au pied des quatre châteaux de Lastours, perchés sur leur promontoire, mais la journée tirant à sa fin on ne s'y est pas arrêtés. Ça méritait plus qu'un simple arrêt. Une autre fois ?...
Les prochaines photos vous donneront peut-être envie de venir faire un tour par ici, si vous cherchez un lieu pour un séjour au vert, dépaysant et reposant. ;) Il n'y a pas beaucoup de campings ou de gîtes proches, on est loin des "zones touristiques B&B", mais qu'est-ce que c'est beau !...
Voilà. Les hyènes sont lâchées.
Elles sortent tous les cinq ans, et tous les cinq ans, on danse comme des pantins au bout des ficelles, dans cette comédie. On se bouffe le nez alors que les prédateurs : c'est EUX ! On deviendrait presque des hyènes à notre tour.
Moi j'arrête d'être dupe. J'aurais du le faire plus tôt, mais apparemment il me fallait cette bonne grosse claque pour que je comprenne. C'est très bien, je vais perdre moins de temps sur ce sujet, et en passer plus (beaucoup plus !) à planter de quoi bouffer et bricoler pour avoir chaud l'hiver. Et aussi rencontrer des gens autour qui ont pigé un peu pareil et veulent bien FAIRE dans le concret. Discuter, c'est un peu tard...
Bonne chance à tout le monde...
De l'oseille sanguine est sortie, youpi !... :) Et les jeunes feuilles de pissenlit sont tentantes aussi (salade).
Balade hier à Montolieu, avec une récente connaissance. Il faisait beau, le village n'était pas encore envahi...
Vu : plusieurs gros massifs de cymbalaire des murailles.
Par expérience, vouloir récolter de la cymbalaire pour la mettre chez soi en p'tits pots est mission impossible : ses racines sont fines comme des cheveux, et plongent loin entre les pierres, elle ne survivrait pas si vous l'arrachiez. Mieux vaut attendre que la cymbalaire fasse des graines (de minuscules boules avec dedans de minuscules graines) et planter les bouboules dans le pot. :) Ça marche...
Il y a un truc assez sympa, à Montolieu, c'est un distributeur automatique de légumes bio. 😯 ...Ça ressemble à une consigne dont les casiers seraient vitrés ; on voit ce qui est proposé, à quel prix, on met les pièces ou le billet dans le monnayeur, et clic ! On a un beau panier de beaux légumes frais, locaux. Et à bon goût. Bio, quoi.
J'en ai pris un avec patates, navets, carottes, salade, et botte de blettes. Je vais faire une tourte aux blettes.
Et puis on a bu un café sous un énorme laurier, qui était en fleur. Si vous n'avez jamais senti la fleur de laurier, essayez d'en trouver un, c'est un parfum très fin, subtil, qui invite à rêver...
Enfin, j'ai vu dans un jardin abandonné un arbuste que je ne connais pas du tout, comme un rosier pompon mais avec des fleurs vraiment minuscules. C'était joli... ça ne sentait rien, mais c'était joli.
Si vous en connaissez le nom ?... :)
Il y a des Brassicaceae à bouquets violets qui ont surgi dans l'ancien potager. oO' Je ne sais pas ce que c'est...
Peut-être du chou kalé rouge ?
L'arbuste à toute petites fleurs blanches, c'est un Bois de Ste Lucie (Faux merisier).
L'énorme buisson de bruyère blanche (pas loin des 3 mètres) commence à fleurir...
L'Alliaire officinale (ça je sais) s'étire sous les rayons chauds du soleil...
Et le petit poirier Williams a bien tenu, mais ne pousse pas vite.
Idem, les rosiers à parfum (pas de photo) que Lisa avait plantés dans le verger du haut ont survécu à ce rude hiver. Je pense les transplanter plus bas.
Sinon, les quelques patates germées que j'avais plantées ne sont plus là ; coupable : le chevreuil ! (traces de sabot sur la terre meuble) ...qui décidément aime bien le coin. D'ailleurs je l'ai croisé ce matin, de l'autre côté de la route. Tranquille, le pépère... ^^
Demain, je remonte, j'ai le bassin à vider et à curer (en faisant attention aux salamandres, si elles sont bien là...). Je profite de ces deux jours de soleil, ensuite la pluie revient... :/