#societé

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Si on y ajoute la dénatalité, voilà ma foi une affaire qui roule (vers l’éradication de notre sale race qui pue des pieds)

Cancer : le nombre de nouveaux cas va augmenter de 77 % d’ici 2050, alerte l’OMS

Plus de 35 millions de nouveaux cas de cancer sont prévus en 2050 à travers le monde. Certains facteurs comme le tabac, l’alcool, l’obésité et la pollution de l’air seraient responsables de cette fulgurante augmentation.

#cancer #mortalité #santé #societé

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La Survie des médiocres. Critique du darwinisme et du capitalisme

« Darwin a très souvent raison. Mais quand il a tort, ses erreurs sont lourdes de conséquences, tant pour la science que pour la société, parce qu’il est le lecteur attitré du Livre de la Nature. Daniel S. Milo, un historien essayiste qui travaille avec des biologistes depuis quinze ans, fonde cette critique sur leurs propres découvertes. Il part de l’air de famille existant entre la « sélection naturelle » de Darwin et la « main invisible » d’Adam Smith. La nature sait ce qu’elle fait ; le marché a toujours raison. Si les non-humains sont condamnés à innover et à exceller parce que telle est la loi de l’évolution, les humains n’ont pas davantage le droit de s’endormir sur leurs lauriers. L’homologie entre la nature et le marché vient, pour l’auteur, du « péché originel » de Darwin : il a conçu la sélection naturelle à l’image de la domestication. De là est née l’alliance objective entre le néodarwinisme et le néocapitalisme, les deux modèles se renforçant l’un l’autre. Rien n’est pourtant plus dissemblable que le fonctionnement de la nature et celui de la ferme. L’optimisation est la règle et la raison d’être de la sélection artificielle, mais dans la nature les passables et les médiocres ont aussi leurs chances de survivre et de se multiplier. La compétition n’y est qu’une forme de sociabilité parmi d’autres. Il y a, dans le monde des humains comme dans le monde des non-humains, de la place, une place presque illimitée, pour le faible comme pour le plus fort, pour l’ennuyeux comme pour le plus brillant, pour l’oisif comme pour le besogneux. Si nous saluons la sagesse de la nature, nous devons reconnaître que la tolérance à la médiocrité est un aspect constitutif de son génie. Soyons donc ses dignes disciples ! »

#livre #societé #Capitalisme #Darwin