#slovaquie

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En Europe, un grand nombre de réacteurs atomiques

sont conçus (et entretenus) par la Russie

nombre de réacteurs nucléaires « opérationnels » selon l'AIEA :
(Nombre de réacteurs; Puissance; Pourcentage du mix électrique)
Modèles Russes :
• la République #tchèque (6 réacteurs, 3 934 MW ; 37,3%) ;
• la #Hongrie (4 réacteurs, 1 902 MW ; 48%) ;
• la #Slovaquie (4 réacteurs, 1 837 MW : 53,1%) ;
• la #Bulgarie (2 réacteurs, 2 006 MW ; 40,8%) ;

  Modèles occidentaux :
• la #Slovénie (1 réacteur, 688 MW ; 37,8%) ;
• la #Roumanie (2 réacteurs, 1 300 MW ; 19,9%) ;

• l’Espagne (7 réacteurs, 7 121 MW ; 22,2% du mix électrique national en 2020) ;
• la Belgique (7 réacteurs, 5 942 MW ; 39,1%) ;
• la Suède (6 réacteurs, 6 882 MW ; 29,8%) ;
• la Finlande (4 réacteurs, 2 794 MW ; 33,9%) ;
• l’Allemagne (3 réacteurs, 4 055 MW ; 11,3%) ;
• les Pays-Bas (1 réacteur, 482 MW ; 3,3%).
  (https://www.connaissancedesenergies.org/questions-et-reponses-energies/comment-sont-repartis-les-reacteurs-nucleaires-dans-lunion-europeenne)

1 République Tchèque
La première centrale nucléaire tchèque a été mise en service entre 1985 et 1987 à Dukovany. Composée de quatre réacteurs VVER-440 à eau pressurisée de conception soviétique, elle affiche une puissance totale de 1 878 MWe. Il est prévu que ces réacteurs soient définitivement mis à l’arrêt au bout de 50 années d’exploitation, une durée qui dépasse en réalité leur espérance de vie. Bien qu’ils ne satisfassent pas aux normes de sécurité actuelles et qu’ils ne soient même pas équipés d’une enceinte de confinement en béton armé, l’exploitant de la centrale – l’entreprise publique ČEZ – envisage de prolonger sa durée de vie jusqu’au milieu du 21e siècle[3].
[3] AIEA/PRIS, statistiques par pays – République tchèque, https://pris.iaea.org/PRIS/CountryStatistics/CountryDetails.aspx?current=CZ.

L’autre centrale nucléaire est située à Temelín. Elle possède deux réacteurs VVER-1000 de conception soviétique et a été mise en service entre 2000 et 2002 après bien des débats, des retards et des dépassements de coûts.
https://fr.boell.org/fr/2021/04/22/la-republique-nucleaire-tcheque

2 Hongrie
quatre réacteurs VVER-440 (les réacteurs à eau pressurisée russes) qui seront mis en service progressivement à partir de 1982. La Hongrie dispose par ailleurs d’un réacteur de recherche de type VVER de 10 MW, situé à Budapest. Mis en service en 1959, il a été reconstruit en 1990.
. L’unique centrale nucléaire du pays, située à Paks, s’apprête à accueillir deux nouvelles tranches de type VVER-1200 construites et financées par la Russie. Ces nouvelles unités seront opérationnelles d’ici 2026-2027.
https://www.sfen.org/rgn/hongrie-climat-rime-nucleaire/

3 Slovaquie
Bohunice V-2 toujours en fonctionnement .Ces réacteurs sont du type VVER-440, de conception soviétique.

4 Bulgarie
deux réacteurs nucléaires de type VVER, totalisant 2 006  de puissance installée (1 003  chacun), dans la centrale nucléaire de Kozlodouy […] Kozlodouy-5 a obtenu en 2017 une autorisation de dix ans de fonctionnement supplémentaire, et Kozlodouy-6 en , après avoir passé avec succès les tests de résistance menés par les sociétés russe Rosatom et française EDF3.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Bulgarie
https://www.euractiv.fr/section/lactu-en-capitales/news/des-reacteurs-nucleaires-russes-creent-des-tensions-politiques-en-bulgarie/
L'abandon par la Bulgarie de son projet de nouvelle centrale nucléaire lui coute 600 millions d'euros de dédits et elle se retrouve avec deux réacteurs nucléaires dont elle ne sait que faire.
https://www.rfi.fr/fr/economie/20161209-bulgarie-deux-reacteurs-nucleaires-vendre-rosatom

2 exceptions dans les pays de l’Est Européen :
Slovénie
un réacteur à eau pressurisée (REP) commandé à la société américaine Westinghouse
(Juin 2008) https://www.greenpeace.fr/espace-presse/alerte-sur-un-reacteur-en-slovenie-le-nucleaire-nest-pas-une-energie-comme-les-autres/
Roumanie
deux réacteurs CANDU technologie Canadienne (de la technologie de Énergie atomique du Canada limited (EACL) qui utilisent de l'uranium naturel et ne nécessite donc pas d'enrichissement du combustible.)
L'unité 1 a été terminée en 1996 et produit 705,6 2 d'électricité. L'unité 2 a été terminée en 20073 et produit de 706  d'électricité. La Roumanie envisage de construire les réacteurs 3 et 4 de la centrale. […] plus de la moitié des travaux du troisième réacteur de Cernavodă sont terminés et près du tiers pour le quatrième. Pour l’unité 5, les travaux n'ont pas encore commencé .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_nucl%C3%A9aire_en_Roumanie

Les réacteurs #VVER sont des réacteurs à eau sous pression dont le principe de fonctionnement est proche de celui des réacteurs à eau sous pression occidentaux. Il existe trois générations de réacteurs VVER :
• les VVER 440 – modèle 230 (première génération) : ces réacteurs comportent 6 boucles isolables, avec des générateurs de vapeur horizontaux.
• les VVER 440 – modèle 213 (deuxième génération) : ces réacteurs comportent 6 boucles isolables, avec des générateurs de vapeur horizontaux.
• les VVER 1000 – modèle 1000 (troisième génération): ces réacteurs à quatre boucles primaires sont logés dans une enceinte de confinement en béton précontraint, avec peau d’étanchéité. La limitation de la pression y est assurée par un système d’aspersion.
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-tchernobyl-1986/consequences-industrie-nucleaire/Pages/4-Les_reacteurs_VVER.aspx

The World Nuclear Waste Report 2019
https://worldnuclearwastereport.org/


#guerre #russie #nucleaire #atome #UE
#politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir #revolution #MondeDAprès #résistance #complot #complotisme #capitalisme #escroquerie #corruption #terrorisme

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Politologue à propos de l'opération en Ukraine : l'Occident nous a poussés dans un piège

Политолог об операции на Украине: Запад загнал нас в ловушку

Il y a du commun entre les événements en Ukraine et l'opération américaine « Desert Storm » contre Saddam Hussein ;
car il est vrai que la #RPD et la #RPL ont considérablement aidé la Russie en lançant une guerre de position de 8 ans avec Kiev ;
et ce qui attend l'Ukraine lorsque les forces armées russes achèveront l'opération spéciale,
a déclaré Sergey #Gorodnikov , directeur du Center for Global Policy Development, à Pravda.Ru .
Politologue à propos de l'opération en Ukraine : l'Occident nous a poussés dans un #piège
Opération spéciale militaire

— Sergueï Vassilievitch, la partie russe qualifie les événements en Ukraine d'« opération militaire spéciale ». Et l'Occident appelle cela une "déclaration de guerre". Selon vous, que se passe-t-il en Ukraine ?

  • L'Occident nous a poussés dans un piège alors que nous ne pouvions que mener exactement la même opération que "Desert Storm", que les Américains ont menée contre Saddam Hussein. Les États-Unis ont déployé une grande quantité d'équipements sur le flanc est de l' #OTAN, créant des bases :

    en #Pologne,
    #Roumanie,
    #Slovaquie.

Il n'y a qu'avec la Hongrie qu'ils ne sont pas encore en mesure de s'entendre. Cela crée une puissante réserve d'équipements et de ressources humaines.En revanche, la Russie, ayant transféré un grand nombre d'équipements et de personnes de tout le pays à la frontière avec l'Ukraine, en Biélorussie, ne peut pas utiliser cette réserve pour des opérations militaires. Sans cette réserve, l'OTAN passera à l'offensive. Ils nous ont entraînés dans une telle opération qu'il nous faut faire un changement de régime très vite, massivement, sans impliquer cette énorme réserve dans les hostilités, c'est-à-dire faire une opération militaire.

Nous répétons la logique des Américains avec Saddam Hussein. Tout d'abord, il s'agit d'une attaque de missiles contre les systèmes de défense aérienne, les contrôles et le quartier général. Deuxièmement, après la suppression de la défense aérienne, un bombardement massif par des avions de grappes d'équipements, des postes de commandement commencent afin de détruire la contrôlabilité des troupes. Ensuite, l'équipement, l'artillerie à longue portée, se met en route. Puis un atterrissage est effectué pour capturer les aérodromes les plus proches de la capitale pour recevoir les avions.

Tout cela a été parfaitement orchestré par la Russie au #Kazakhstan : un transfert massif de troupes à #Alma-Ata, puis elles sont ramenées sur l'Il-76.

Puis, utilisant ces têtes de pont, une équipe de débarquement pour s'emparer du quartier gouvernemental et établir une "zone verte". Puis le nettoyage de l'espace politique. Il faudra installer pendant plusieurs mois une figure de transition, plus ou moins légitime dans l'espace politique. Il devrait annoncer des élections présidentielles et parlementaires quelque temps plus tard.

La capture des centres politiques et le changement de régime vers un régime pro-russe ont été rendus possibles grâce au DNR et au LNR. Ils ont fait pour nous un travail colossal : pendant 8 ans, l'Ukraine a été entraînée dans une guerre de position, c'est-à-dire une guerre du début du XXe siècle.

Première Guerre mondiale, guerre de tranchées sans aviation, artillerie à longue portée, soutien, missiles de croisière, contrôle des systèmes de guidage de reconnaissance spatiale. Pendant 8 ans, Kiev était en train d'injecter d'énormes ressources dans une guerre de position. Pendant 8 ans, ils ont formé du personnel spécifiquement pour la guerre de position. Ils ont remplacé presque tous les dirigeants qui ont reçu l'expérience de la guerre afghane à l'époque soviétique,qui pourtant avaient la même expérience que les officiers russes. Kiev les a remplacés par une nouvelle génération de commandants qui ont traversé la guerre du Donbass. Ces personnes ne pensent que positionnellement. Ils ne savent même pas comment interagir avec les formations de chars. Il y a eu une guerre de position et d'artillerie à moyenne portée, de calibre, qui permettait de tirer à 10-20 km. Cela a conduit au fait qu'à partir de l'expérience soviétique, leur armée et la pensée de l'état-major général sont tombées au niveau le plus bas. Ils imaginaient que la guerre avec la Russie serait aussi une guerre de position : un grand nombre de soldats iraient, suivie par des chars, de l'artillerie. Ils ont calculé qu'ils avaient 260 000 soldats et que la Russie n'en avait pas beaucoup plus à la frontière avec l'Ukraine. Et qu'ils pouvait y mettre plus de 200 mille. Et ils pensaient pouvoir résister.

Et nous leur avons imposé la guerre du XXIe siècle, comme celle que la Russie a engagée en Géorgie. La Russie est devenue le deuxième pays au monde à utiliser des armes de haute précision. Ce fut alors un choc pour l'Occident. Et leurs correspondants se sont précipités en Géorgie pour filmer les destructions et bombardements de quartiers. Car il s'est avéré que la Russie a commencé à utiliser des armes de haute précision. Il n'y a pratiquement pas eu de destruction d'objets civils. Seuls les aérodromes, les moyens de communication, les postes de commandement ont été détruits. Cette expérience a été améliorée depuis la Syrie.

La campagne syrienne a transformé l'armée russe en une armée moderne du XXIe siècle.

Cette expérience a permis de mener à bien une opération totalement inédite, incompréhensible pour Kiev. Si Saddam Hussein a été capturé par les États-Unis en 62 jours, maintenant l'Occident dit que Kiev tombera dans quelques jours. Le résultat est très impressionnant, faisant penser au monde entier qu'un deuxième pays est apparu qui peut se battre avec des méthodes modernes. Ni la Chine ni les pays européens n'ont cette expérience.

Cette opération spéciale changera à la fois la Russie elle-même et le monde entier, c'est-à-dire l'attitude du monde envers la Russie. Et peu importe le nom de cette décision politique.

Il n'y aura pas d'escalade

— Y a-t-il un risque d'escalade des hostilités sur le territoire d'autres pays, notamment sur le territoire de la Russie ?

— Je ne vois pas ces risques. Les Américains ont étudié attentivement comment nous agirions. Il y avait plusieurs options. Ils ont envoyé plus de 150 avions en un mois :

avec ATGM,
MANPADS,
moyens de combattre les chars et les hélicoptères.

Ils s'attendaient à ce que la guerre se transforme en une forme positionnelle, et les instructeurs ont préparé les Ukrainiens à cela. Maintenant, ils ont vu que l'opération se déroulait selon un autre plan. Ce plan, je pense, les forcera à rester en dehors du conflit. Après le changement de pouvoir à Kiev, il s'agira simplement de transférer des réserves à l'ouest de l'Ukraine.

Comment l'Occident peut-il combattre un pays qui a un potentiel comparable dans les chars, l'aviation, la guerre électronique, la reconnaissance spatiale, et même la production de drones de frappe est lancée ? Dans de telles situations, vous devez négocier. Une autre chose est que ce sera très difficile pour l'Occident.

Le monde a changé, le système de contrôle bipolaire du monde a disparu. Aujourd'hui, l'ONU s'effondre : pour la première fois, elle n'a joué aucun rôle et n'est plus qu'un parasite. Dans cette situation, les alliances de puissances fortes commencent à jouer un rôle, qui comprennent que si elles se heurtent et se détruisent, alors la troisième, disons la Chine, gagnera. A moins que ce soit bénéfique pour nous si les États-Unis dans le Pacifique affrontaient les Chinois,ils se battaient les uns les autres, et nous gagnerions.

https://www.pravda.ru/world/1687070-donbass/

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