#trahison

bliter@diaspora-fr.org

[20H00 - 22H40] TOP 10 des plus gros #TRAITRES Ă  la #FRANCE depuis #PĂ©tain ! (avec P.Y. #Rougeyron) - #JSPC

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▇ SOMMAIRE :
00:00:00 - Dans cet Ă©pisode
00:02:19 - Présentation de l'émission
00:03:52 - Pourquoi un tel classement ?
00:04:55 - Qu'est ce que la #trahison ? / Précisions concernant le classement
00:15:51 - La France est malade de ses #traitres / la #bourgeoisie #française
00:19:19 - NUMERO 10 : Le #TraĂźtre Ă  bas bruit
00:26:35 - NUMERO 09 : Le #Démocrate #Chrétien personnaliste
00:39:54 - NUMERO 08 : Le TraĂźtre jouisseur
01:03:16 - NUMERO 07 : Le FĂ©odal-traĂźtre
01:16:32 - NUMERO 06 : Le TraĂźtre monstroplante
01:28:17 - NUMERO 05 : Le Techno-traĂźtre
01:33:30 - NUMERO 04 : Le Notable-traĂźtre
01:39:10 - NUMERO 3.5 : L'artisan du "tournant de la rigueur"
01:46:42 - NUMERO 3.1 : Le Nain Magyar
01:55:54 - NUMERO 03 : Le CacaĂŻno-festif
02:07:28 - NUMERO 02 : Le Pape de la DeuxiĂšme-Gauche
02:20:05 - NUMERO 01 : Leur PĂšre Ă  Tous

https://www.youtube.com/watch?v=Wrrfp-2ft-s
https://invidious.fdn.fr/watch?v=Wrrfp-2ft-s
#PYR #politique #histoire #UE #USA

wazoox@diasp.eu

Thomas FaurĂ© sur X : "Traduction : Emmanuel Macron veut "permettre Ă  Microsoft de vendre ses solutions aux entitĂ©s soumises Ă  la protection des donnĂ©es sensibles (de l'État, des entreprises stratĂ©giques, du rĂ©galien, etc)." Monsieur, la tech Française mĂ©rite mieux. Elle mĂ©rite l'audace de votre
" / X

#politique #trahison #lacorde #guillotine2024 #lepal

https://twitter.com/faure_t/status/1790049458735997275

wazoox@diasp.eu

TVL sur X : "đŸ“ș Jean-Philippe Tanguy, dĂ©putĂ© RN : « peut-ĂȘtre qu'un jour le Parquet national financier pourra Ă©tablir si oui ou non M. Macron a Ă©tĂ© un agent des États-Unis pour vendre Alstom » https://t.co/8u8l9W70i1" / X

#politique #trahison

https://twitter.com/tvlofficiel/status/1773329598249394514

bliter@diaspora-fr.org

COMMENT L' #EUROPE DETRUIT NOTRE #DROIT (avec #RodrigoBallester & Anne-Marie #LePourhiet) [ #PCAT S03E12] - #JSPC

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▇ SOMMAIRE :
00:00:00 - Introduction
00:02:00 - Dans cet Ă©pisode
00:04:00 - Rodrigo Ballester : Présentation
00:05:26 - Rodrigo Ballester : Ancien parcours
00:08:34 - Rodrigo Ballester : Un ancien technocrate européen en Hongrie
00:12:14 - Rodrigo Ballester : Comment la Hongrie paye l'addition
00:15:38 - Rodrigo Ballester : Pire que la Hongrie : la Pologne
00:16:12 - Rodrigo Ballester : Le Budget est devenu une arme / Erasmus
00:24:06 - Rodrigo Ballester : Ursulla VS Loups
00:25:37 - Rodrigo Ballester : Ursulla n'est pas le problÚme / Le Parlement européen
00:27:49 - Rodrigo Ballester : ONGcratie
00:30:53 - Rodrigo Ballester : Un problĂšme d'orientation ?
00:34:49 - Rodrigo Ballester : DĂ©tricoter une #monnaie commune
00:36:38 - Interlude : #Séguin explique à Mitterand les #risques du #traité de #Maastricht
00:39:23 - Anne-Marie le Pourhiet : Traité de #Lisbonne : #rétrospective d'une #trahison
00:40:46 - Anne-Marie le Pourhiet : Qu'est ce que ce traité a changé dans notre droit ?
00:51:05 - Anne-Marie le Pourhiet : Une Ă©criture volontairement obscure
00:55:17 - Anne-Marie le Pourhiet : Comment se passe la #primauté du #droit #européen pour un #juge?
00:57:55 - Anne-Marie le Pourhiet : Il y aura-t-il de prochaine modification ?
01:00:22 - Anne-Marie le Pourhiet : #Idéologie & #Lobbies
01:06:27 - Anne-Marie le Pourhiet : Peut-on changer l'europe ?
01:08:22 - Anne-Marie le Pourhiet : Un problĂšme de casting...
01:12:48 - Anne-Marie le Pourhiet : La #Constitution : annecdote d'oral
01:13:43 - Anne-Marie le Pourhiet : La différenciation territoriale
01:14:32 - Anne-Marie le Pourhiet : Des #référendums aux #conventions
01:17:52 - Rodrigo Ballester : De bons voisins à mauvais collocs / La #citoyenneté européenne
01:22:07 - ...

https://www.youtube.com/watch?v=44G6UH3r4tA
#politique #UE #UnionEuropéenne

wazoox@diasp.eu

Maroun Eddé : "L'Ă©viction des compĂ©tences et la destruction de l'État en France ont Ă©tĂ© programmĂ©es"

#politique #souveraineté #trahison #lacorde #guillotine2024

Marianne : Vous parlez de destruction de l’État, vous citez la vente des fleurons industriels, la suppression des grands corps, le dĂ©litement des services publics
 Vous attribuez tous ces phĂ©nomĂšnes Ă  un mĂȘme mal : lequel ? Une idĂ©ologie ? Une politique ? Une caste ?

Maroun EddĂ© :Une conjonction des trois. Ce dĂ©mantĂšlement est en partie voulu, correspondant Ă  l’application en France du tournant reagano-thatchĂ©rien et de l’idĂ©e que l’État devrait se retirer Ă  tous les niveaux. Un beau jeu de dupes, quand on sait combien l’État est encore omniprĂ©sent aux États-Unis


En rĂ©ponse Ă  ses dĂ©tracteurs lors de la vente d’Alcatel Ă  Nokia en 2015, Emmanuel Macron rĂ©pond qu’il faut sortir de cette « vision romantique » qui consisterait Ă  dire qu’il faut la protĂ©ger parce que c’est une entreprise française. C’est un parfait rĂ©sumĂ© de cette « idĂ©ologie de la fin de l’Histoire » que je dĂ©cris dans le livre. Cette idĂ©e que la mondialisation libĂ©rale allait l’emporter, que l'État ne devait plus avoir de rĂŽle Ă  jouer, que tout pouvait ĂȘtre privatisĂ©, y compris dans les services publics. Nos dirigeants Ă©taient devenus mondialistes au point de ne plus voir la diffĂ©rence entre le fait que nos usines soient implantĂ©es en Chine ou en France, ou que nos entreprises soient dĂ©tenues par des intĂ©rĂȘts français ou rachetĂ©es par des fonds spĂ©culatifs amĂ©ricains.

RĂ©sultat, trente ans plus tard, on se retrouve avec des pĂ©nuries de Doliprane pendant le Covid-19, parce que toute la production a Ă©tĂ© externalisĂ©e en Inde, et les principaux actionnaires du CAC 40 et de nos infrastructures sont devenus BlackRock et les fonds de pension amĂ©ricains. Avec des consĂ©quences sur la souverainetĂ© dont on parle Ă©tonnamment peu au regard de leur ampleur. C’est ce mouvement que je retrace dans le livre : comment en sommes-nous arrivĂ©s lĂ  ? Pourquoi ce mouvement se poursuit aujourd’hui malgrĂ© la multiplication des cris d’alerte, et au bĂ©nĂ©fice de qui ? Surtout, comment en sortir ?

Quel lien avec le rĂšgne des consultants, dont vous parlez beaucoup dans le livre ?

Il y a beaucoup Ă  dire sur le rĂŽle vĂ©ritable des cabinets de conseil, j’y consacre d’ailleurs un chapitre entier. Bien sĂ»r, ils tirent profit de la crise de l’État, mais ce dernier est Ă©galement responsable. Ils aident notamment Ă  dĂ©responsabiliser des dirigeants. Il faut rappeler que le conseil en stratĂ©gie s’est rĂ©pandu dans les annĂ©es 1980 aux États-Unis comme moyen pour les grandes entreprises de lĂ©gitimer des dĂ©cisions souvent dĂ©jĂ  prises mais difficiles Ă  annoncer. On veut faire un plan social massif ? On fait appel à McKinsey en disant « ce n’est pas nous, c’est McKinsey qui le dit ». Pour cette nouvelle Ă©lite dirigeante en France, les consultants se sont avĂ©rĂ©s trĂšs pratiques. Ils ont aussi moins tendance Ă  vous contredire que les hauts fonctionnaires, puisque vous les payez pour dire ce que vous voulez entendre.

A LIRE AUSSI : Jean-Éric Schoettl : "L’arrĂȘt de la CEDH sur le rapatriement des familles de djihadistes est inacceptable"

Le second problĂšme, c’est la marginalisation de l’expertise vĂ©ritable. Les consultants ont une approche gĂ©nĂ©rique des problĂšmes, ils ne sont pas des experts des diffĂ©rents sujets. C’est l’illusion qu’il suffirait de sortir d’HEC et de savoir manier des indicateurs pour aller expliquer Ă  des mĂ©decins, des enseignants ou des policiers leur propre mĂ©tier. En un sens, cette dĂ©rive existait dĂ©jĂ  avec l’ENA, le recours aux consultants permettant de donner aux dĂ©fauts du technocratisme français une nouvelle jeunesse.

Comment est-ce que vous retraceriez les racines de notre suicide industriel ?

À l’origine du suicide industriel français, il y a le mythe d’une « France sans usines » – l’idĂ©e que les pays en dĂ©veloppement allaient produire pour nous et que nous deviendrions, avec l’Occident, le centre pensant de la planĂšte. Avec ce mythe, on a pĂ©chĂ© par naĂŻvetĂ© et par condescendance. Par naĂŻvetĂ© parce qu’on a cru que les compĂ©tences, l’innovation, la recherche peuvent se maintenir indĂ©pendamment d’une activitĂ© productive. Par condescendance, parce qu’on n’a jamais pensĂ© que les pays asiatiques, en particulier la Chine, nous rattraperaient et mĂȘme nous dĂ©passeraient aussi vite. Jusqu’au rĂ©veil, douloureux, au moment du Covid-19, oĂč l’on se rend compte que l’on ne sait plus produire les composantes pour nos vĂ©hicules et nos mĂ©dicaments, renversant le rapport de domination et de dĂ©pendance avec l’Asie.

Mais les dĂ©fenseurs du gouvernement vous objecteront que ce dernier, Ă  la faveur d’un tournant « souverainiste », a compris l’importance du rĂŽle de l’État et de l’indĂ©pendance du pays. Que leur rĂ©pondez-vous ?

Quand vous ĂȘtes face au mur, vous ĂȘtes obligĂ©s de rĂ©agir. AprĂšs la crise du Covid-19, la guerre d’Ukraine et les signes d’une dĂ©mondialisation, le gouvernement est obligĂ© de faire des dĂ©clarations dans ce sens, de bloquer quelques rachats d’entreprises stratĂ©giques. Il y a un vĂ©ritable tournant au niveau de l’opinion publique, ce qui est une bonne chose.

Mais au niveau du gouvernement ? Rien n’est moins sĂ»r. Au-delĂ  de ces coups de communication, on peut s’interroger sur la rĂ©alitĂ© des moyens qu’il se donne pour garantir cette souverainetĂ© : pour l’instant, la souverainetĂ© Ă©conomique en matiĂšre d’intelligence artificielle (IA) a surtout consistĂ© Ă  accepter la charitĂ© du PDG de Google et Ă  utiliser le Cloud d’Amazon pour les donnĂ©es d’EDF.

A LIRE AUSSI : DémantÚlement d'Atos : le récit d'un gùchis français

On peut interroger l’intention Ă©galement : derriĂšre la protection de quelques PME, le mouvement de vente des actifs français se poursuit et s’accĂ©lĂšre. La vente Ă  des fonds Ă©trangers touche dĂ©sormais jusqu’à nos actifs patrimoniaux, de nos cliniques Ă  nos infrastructures. Il y a mĂȘme des projets de privatisation et de vente de nos barrages hydroĂ©lectriques. On Ă©tait Ă  deux doigts de vendre Atos et ses donnĂ©es stratĂ©giques Ă  un milliardaire tchĂšque [Daniel Kretinsky, propriĂ©taire de Marianne]. La vente de nos actifs est plus maquillĂ©e, avec des montages financiers plus complexes, mais ce sont toujours les mĂȘmes qui sont au pouvoir donc il n’y a pas vĂ©ritablement de raison que cela change.

Qui sont ces « mĂȘmes » au pouvoir ? Vous parlez d’une caste ?

Je parle de la trahison des grands corps, ou plutĂŽt d’une frange d’entre eux. Ayant la charge depuis NapolĂ©on et surtout De Gaulle de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, la conversion d’une part d’entre eux, au tournant des annĂ©es 1980, Ă  une logique purement financiĂšre et mondialiste est Ă  l’origine d’un grand nombre de nos dĂ©faites politiques et industrielles. La dĂ©route d’EDF, les faillites ou ventes d’Alstom, de Thomson, d’Alcatel, d’Atos proviennent de ces grands commis d’État qui ont abandonnĂ© la charge de l’intĂ©rĂȘt national au profit d’un enrichissement rapide ou de postes dans le secteur privĂ©.

Dans ces sommets de l’État, l’impunitĂ© est presque totale. Lorsque les journalistes demandent au directeur de l'Agence des participations de l'État, qui avait la charge d'Alstom, pourquoi il a aidĂ© la banque Merrill Lynch Ă  vendre le gĂ©ant français Ă  General Electric en Ă©change d’un poste, il rĂ©pond « Pour gagner de l'argent : j'ai 53 ans, il est temps que je pense Ă  mon avenir ». Et c'est passĂ©.

Qu’une minoritĂ© contrĂŽle le pouvoir a toujours existĂ©. La nouveautĂ©, c’est que cette minoritĂ© considĂšre aujourd’hui que le modĂšle français est obsolĂšte, dĂ©suet, qu’il doit ĂȘtre remplacĂ©. Ils dĂ©mantĂšlent tout ce qui a fait notre force au XXe siĂšcle mais sans penser d’alternative viable, donc la France se retrouve dans un entre-deux dangereux. La contrainte europĂ©enne joue, bien sĂ»r, mais je montre dans le livre comment elle est aussi utilisĂ©e comme alibi par des dirigeants qui font en rĂ©alitĂ© du zĂšle par rapport Ă  ce que demande vraiment Bruxelles.

Vous parlez d’une fascination amĂ©ricaine, en citant notamment l’exemple de la « start-up nation ». Est-ce cela dont il s’agit ?

Oui. Mais le vĂ©ritable problĂšme est que nous avons moins cherchĂ© Ă  imiter les clĂ©s rĂ©elles du succĂšs des États-Unis que l’image fantasmĂ©e qu’ils nous en ont donnĂ©e. Autrement dit, plutĂŽt que d’imiter leur rĂ©ussite, nous avons voulu copier leur « storytelling ».

L’exemple de la « start-up nation » le montre bien. La Silicon Valley est initialement un projet Ă©tatique, lancĂ© par l’État fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain, l’État de Californie et l’armĂ©e amĂ©ricaine dans les annĂ©es 1950 en pleine guerre froide. Encore aujourd’hui, les pouvoirs publics sont omniprĂ©sents, tant pour financer l’innovation que par les commandes publiques qui nourrissent les GAFAM. Quand on se penche sur les causes rĂ©elles des succĂšs de la « start-up nation » amĂ©ricaine, celle-ci ressemble bien plus Ă  ce que nous avions avec le complexe militaro-industriel gaullien, qu’au mythe de l’étudiant de gĂ©nie en t-shirt dans son garage qui innove seul.

C’est lĂ  tout le paradoxe : les États-Unis sont demeurĂ©s protectionnistes et interventionnistes, mais nous ont convaincus de ne plus l’ĂȘtre. Ils ont ainsi pu aisĂ©ment combler le vide laissĂ© par le retrait de notre État et la perte de vitesse de nos grands groupes.

Revenons sur les services publics : comment en sommes-nous arrivés là ?

Prenez l’hĂŽpital public : depuis maintenant une vingtaine d’annĂ©es, on a rĂ©duit les moyens, fermĂ© 80 000 lits, 35 % des maternitĂ©s. Les conditions de travail se sont largement dĂ©gradĂ©es, avec 30 % des infirmiĂšres qui disent vouloir dĂ©missionner dans les douze mois et des temps d’attente dans les urgences qui peuvent dĂ©passer dix heures, conduisant Ă  des drames inacceptables.

Je dĂ©montre dans le livre comment, au-delĂ  de phĂ©nomĂšnes de fond comme le vieillissement de la population ou une hausse du coĂ»t des soins, il s’agit en grande partie de la consĂ©quence d’un sabotage organisĂ©, avec une gouvernance bureaucratique de plus en plus dĂ©connectĂ©e de la rĂ©alitĂ© du terrain et un dĂ©tournement des moyens de l’activitĂ© rĂ©elle par des acteurs auxiliaires ou parasitaires. « Si je devais remplir tous les formulaires qu’on me demande, je mettrais quatre heures par jour : on ne nous demande plus de soigner des malades mais de soigner des chiffres », tĂ©moigne un mĂ©decin que j’interroge.

Si on devait rĂ©sumer, vous avez, au sommet, des dirigeants qui ne s’intĂ©ressent plus aux services publics comme l’école ou l’hĂŽpital ; au niveau intermĂ©diaire, une inflation bureaucratique qui dĂ©tourne les moyens du terrain ; et sur le terrain, des agents Ă  qui l’on exige un nombre croissant de tĂąches complĂštement dĂ©connectĂ©es de la rĂ©alitĂ© de leur mĂ©tier.

Qu’entendez-vous par l’abandon des compĂ©tences ?

La France a su bĂątir vingt centrales nuclĂ©aires en dix ans et ne parvient plus Ă  en bĂątir une en vingt ans. Le pays possĂ©dant le premier rĂ©seau mĂ©tropolitain au monde ne parvient plus, en dix ans, Ă  finir une seule ligne du Grand Paris Express. En voulant aller vers l’utopie d’un « État minimal », on a supprimĂ© de nombreux postes et dĂ©bouchĂ©s au sein de l’État : des ingĂ©nieurs, des techniciens, des experts de la maĂźtrise d’ouvrage. Jusque dans les Ă©coles d’ingĂ©nieurs, y compris publics, qui forment de plus en plus pour la finance et le conseil.

Prenez SIRHEN, ce logiciel commandĂ© par l’Éducation nationale Ă  Capgemini en 2010 : 400 millions d’euros dĂ©pensĂ©s et 8 ans plus tard, le projet est arrĂȘtĂ© sans qu’aucun logiciel fonctionnel n’ait vu le jour, parce que personne dans le ministĂšre n’avait les compĂ©tences pour suivre ce que faisait Capgemini. La perte de compĂ©tences est telle qu’on ne sait mĂȘme plus faire faire.

Les dirigeants sont allĂ©s jusqu’à rejeter les compĂ©tences nĂ©cessaires pour gouverner : Emmanuel Macron s’est mĂȘme attaquĂ© aux corps prĂ©fectoral et diplomatique, piliers de la construction Ă©tatique française. L’État se retrouve donc aujourd’hui, Ă  l’aube de chantiers gigantesques Ă  rĂ©aliser, Ă  chercher parmi une marĂ©e de managers gĂ©nĂ©riques et de communicants aussi impuissants que lui, les compĂ©tences qu’il a reniĂ©es pendant trois dĂ©cennies.

Que s’est-il passĂ© avec nos X et nos Ă©narques ?

Rentrer au cƓur de ce qui s’enseigne aujourd’hui dans les Ă©coles du pouvoir explique beaucoup de choses. Je retrace dans le livre les Ă©volutions rĂ©centes de Sciences Po, de l’X, l’ENA ou HEC, pour comprendre comment sont enseignĂ©es les idĂ©ologies aujourd’hui dominantes.

Pour les X et les Ă©narques, nombre d’entre eux n’ont pas rĂ©sistĂ© Ă  l’attrait pour le privĂ© ou l’étranger, alors que ce sont les Ă©coles qui devaient initialement former pour le service de l’État. Aujourd’hui, Ă  la sortie de l’X, 70 % vont dans la finance, le conseil ou la data science, et 25 % directement aux États-Unis ou en Angleterre. Avec le paradoxe qu’il y a 80 000 ingĂ©nieurs français dans la Silicon Valley, alors qu’il manque 80 000 ingĂ©nieurs informatiques en France. Mais c’est aussi l’État qui ne voulait plus d’eux : peu a Ă©tĂ© fait pour les attirer, au contraire.

La situation est plus grave lorsque les X ou Ă©narques ont emportĂ© avec eux les entreprises publiques dont ils avaient la charge, pour une poignĂ©e de commissions et des parachutes dorĂ©s
 Tant que l’on n’aura pas Ă©crit cette histoire et reconnu ces responsabilitĂ©s, il sera difficile de reconstruire la confiance.

Comment se reprojeter dans l’avenir quant au rîle de l’État ?

Loin du mythe de la fin de l’Histoire, un pays ne pourra demeurer souverain au XXIe siĂšcle que s’il possĂšde un État fort, capable de dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, une industrie nationale et la maĂźtrise de son approvisionnement Ă©nergĂ©tique. Il faut donc sortir en urgence du mythe du retrait de l’État, qui ne fonctionne pas dans un monde globalisĂ© : si vous retirez votre propre État, c’est simple, vous vous soumettez Ă  un autre.

Pour rebĂątir, la France part avec moins de retard que d’autres pays. Nos atouts sont plutĂŽt Ă  rĂ©veiller qu’à reconstruire. Nous avons encore de nombreuses compĂ©tences au sein de l’administration. LĂ  oĂč d’autres pays, comme le Royaume-Uni, sont allĂ©s bien plus loin que nous dans le dĂ©mantĂšlement de leur industrie, nous disposons encore de grands groupes industriels. L’Allemagne a fait bien pire que nous en matiĂšre de dĂ©pendance au gaz russe et au charbon, lĂ  oĂč nous avons encore une industrie nuclĂ©aire et l’hydroĂ©lectricitĂ©. Nous pouvons rebĂątir plus rapidement.

Photo de profil de Denis Albors

Qui peut encore en douter, Ă  prĂ©sent que de nombreuses sources indiquent que les États-Unis ont sommĂ© Zelensky de refuser tout accord avec la Russie l...

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Seulement, il y a une bataille des discours Ă  gagner. La puissance passe aussi par l’influence, par la bataille des idĂ©es et des normes. Sur ce plan, la France est trĂšs en retard. On laisse Bruxelles et les États-Unis et d’autres nous convaincre que nos forces sont des faiblesses, nous faire haĂŻr nos propres succĂšs au point de les dĂ©manteler. Le plus urgent, c’est de retrouver la volontĂ© politique de dĂ©fendre la France et le modĂšle français. J’élabore des pistes dans le livre sur la façon d’opĂ©rer une synthĂšse entre nos forces hĂ©ritĂ©es du XXe siĂšcle et les besoins d’aujourd’hui. Le rĂ©veil est possible, encore faut-il le vouloir.

https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/maroun-edde-l-eviction-des-competences-et-la-destruction-de-l-etat-en-france-ont-ete-programmees

wazoox@diasp.eu

Youssef Hindi sur X : "Trahison : Jean Messiha, nĂ© Ă©gyptien, justifie l’invasion de l’Égypte par IsraĂ«l en 1956 et en 1967 « Il faut l’entendre pour le croire
 En effet, lors d’un dĂ©bat face Ă  l’écrivain et historien Youssef Hindi, il a Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  une question dĂ©licate : IsraĂ«l avait-il eu
" / X

#politique #trahison

« Il faut l’entendre pour le croire
 En effet, lors d’un dĂ©bat face Ă  l’écrivain et historien Youssef Hindi, il a Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  une question dĂ©licate : IsraĂ«l avait-il eu raison d’envahir l’Égypte ? Entre deux bĂ©gaiements, l’homme rĂ©pondra finalement par l’affirmative. Par cette rĂ©ponse surprenante, ce fils d’un diplomate Ă©gyptien a suscitĂ© un tollĂ© sur les rĂ©seaux sociaux en validant la date du 29 octobre 1956, oĂč IsraĂ«l a envahi la bande de Gaza et le SinaĂŻ.
Les internautes se demandent quel genre de personne peut justifier l’invasion de son propre pays par une puissance Ă©trangĂšre ? La polĂ©mique s’intensifie lorsque l’on considĂšre que Messiha est de nationalitĂ© française depuis 1990. Serait-il d’accord pour qu’IsraĂ«l envahisse la France ? Doit-on douter de son patriotisme ?
Une chose est certaine, c’est que ses compatriotes Ă©gyptiens ne vont certainement pas apprĂ©cier ces propos, qui ressemblent fortement Ă  une trahison de leur patrie. »

Jean Messiha, ce pitre :)

https://twitter.com/Youssef_Hindi/status/1759847258189635938

wazoox@diasp.eu
magdoz@diaspora.psyco.fr

#HĂŽpitaux Universitaires de France.. et #trackers...

Je viens d'aller sur le site de l' #HĂŽpital du coin de chez moi...
Un service donnĂ©... et le temps que je jette un Ɠil au haut de mon Ă©cran ... 42 + 9 (respectivement #uBlockOrigin et #PrivacyBadger) trackers, en augmentation, dĂ©jĂ  45 pour uBlock !
Pardon .. 49 .. ( le temps que j'Ă©crive !!!)

Et la totale question saletés... du #Doctolib, beaucoup de trackers #google, dont du #youtube, du #addthis, du #doubleclick, etc etc....

Et je parle bien sûr d'un hÎpital... #PUBLIC !!!
Et le temps de finir de rédiger ce post, on est à combien de trackers ?

82 + 9 !!!!

#Trahison, secret #médical #MonCul, vive le pognon des #GAFAM et autres #multinationales, sur notre dos...

Pour info :
#Données de #santé
#InterHop https://interhop.org/2021/03/10/reponse-franceinter-doctolib

Nous rappelons que les rendez-vous mĂ©dicaux sont des donnĂ©es de santĂ©, ceci a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© par la #CNIL et le Conseil National de l’Ordre des MĂ©decins #CNOM dans un papier commun3.

bliter@diaspora-fr.org

La #descente aux #enfers de la #France - #LouisEsquier

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Mes chers compatriotes. C’est le moment de faire le point. #Crises #Ă©conomiques, #inflation, #chaos #social, #inĂ©galitĂ©s, #corruption et #trahison des #Ă©lites. La France telle que tu l’as lu dans tes cours d’ #Histoire n’est plus, aujourd’hui, tu le sens, elle est au bord de l #’implosion. Ce que je vais te dĂ©livrer aujourd’hui est un #essai. Un essai brutal, viscĂ©ral et mental.

https://www.youtube.com/watch?v=3VUsKgG1rpg
#politique #analyse

bliter@diaspora-fr.org

#TRAHISON DE NOS « #ÉLITES » : UNE #FRANCE VASSALISÉE PEUT-ELLE SURVIVRE ? - Arnaud #Montebourg - #ÉLUCID

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▶ #ArnaudMONTEBOURG a Ă©tĂ© #dĂ©putĂ©, #ministre du Redressement productif de 2012 Ă  2014, puis ministre de l’ #Économie, du redressement productif et du #numĂ©rique en 2014.
Fervent dĂ©fenseur du « #MadeInFrance » et de la #souverainetĂ© #française face Ă  la #mondialisation et aux vagues de dĂ©sindustrialisations successives, Arnaud Montebourg revient sur les derniĂšres dĂ©cennies de #trahison des #Ă©lites. Dans cet #entretien par #OlivierBerruyer pour #Élucid, il raconte de quoi il a Ă©tĂ© tĂ©moin pendant ses annĂ©es au pouvoir, et comment il a tentĂ© de lutter pour Ă©viter le scĂ©nario catastrophe d'une #France vendue Ă  la dĂ©coupe par une #oligarchie dĂ©sintĂ©ressĂ©e du sort de la #nation.
Plus que jamais, dans une #Europe en #guerre et économiquement précaire, nous observons les dégùts de cette #politique #absurde. La France vassalisée pourra-t-elle survivre aux prochaines épreuves ?

https://www.youtube.com/watch?v=svVOcrtVesU

michrouv@diaspora.psyco.fr
bliter@diaspora-fr.org

LES #SECRETS DE L' #ÉTAT PROFOND : LES HAUTS #FONCTIONNAIRES DÉTRUISENT LA #FRANCE - #PaulAntoineMartin - #ÉLUCID

▶ Paul-Antoine MARTIN est #ingĂ©nieur Centrale #SupĂ©lec, il a Ă©voluĂ© dans un environnement #industriel, et a menĂ© une carriĂšre riche d'une large #expĂ©rience, allant de la #multinationale anglo-saxonne Ă  l'Ă©tablissement #public #français. Il a occupĂ© des postes de #cadre #dirigeant, cĂŽtoyant capitaines d' #industrie, #politiques et #HautsFonctionnaires. Dans cette #interview par #OlivierBerruyer pour #Élucid, ainsi que dans son #livre « Le clan des seigneurs », il livre son #tĂ©moignage sur la responsabilitĂ© de la haute fonction publique dans la dĂ©liquescence de la #France. VĂ©ritable #LanceurDalerte, il dĂ©nonce la #trahison des #Ă©lites, qui dĂ©truisent le #contrat #social, et donc, la #dĂ©mocratie.

https://www.youtube.com/watch?v=D_amTRVS0Cg
#politique

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## **đŸ€„ Menteur sans foi ni loi**

#Gouvernement

âžĄïž Durant la campagne prĂ©sidentielle en avril 2022, #Macron jurait qu’il n’allait pas mettre en place sa « #rĂ©forme des #retraites» Ă  court terme et qu’il allait proposer un #rĂ©fĂ©rendum pour que la population s’exprimer sur le sujet.

âžĄïž Nous sommes en septembre 2022, 5 mois plus tard. Non seulement Macron veut casser les retraites, mais il veut y aller le plus vite possible, sans dĂ©bat, et en passant par 49.3. Une procĂ©dure d’exception qui permet de se passer du vote du Parlement. Évidemment, en cas de rĂ©fĂ©rendum, la grande majoritĂ© de la population s’opposerait Ă  un recul de l’ñge de dĂ©part en retraite et Macron le sait trĂšs bien. Pas question de consulter la plĂšbe avant de dĂ©truire ses droits.

«Les #promesses n’engagent que ceux qui y croient» dit le proverbe. Mais avec le gouvernement actuel le rĂšgne du #mensonge, de la #perversitĂ©, de la #trahison systĂ©matique de la parole donnĂ©e et de l’injonction contradictoire est devenu la rĂšgle. Nous l’avons dĂ©jĂ  vu durant la pandĂ©mie.

Le mensonge permanent et la confusion dĂ©libĂ©rĂ©e sont un mode de gouvernement, une #stratĂ©gie. «Quand tout le monde vous ment en permanence, le rĂ©sultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (
). Un #peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une #opinion. Il est privĂ© non seulement de sa capacitĂ© d’ #agir mais aussi de sa capacitĂ© de #penser et de #juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez» expliquait #Hannah-Arendt Ă  propos du #totalitarisme.!