#boutcha

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« Ces images de villes détruites, ça résonne avec notre histoire » : Saint-Nazaire s’ouvre aux exilés ukrainiens

À Saint-Nazaire, 600 ukrainiens travaillent sur le chantier naval. Dès le début du conflit en #Ukraine, la ville s'est mobilisée pour héberger leurs familles. Mais deux mois plus tard, les hébergements manquent pour accueillir durablement les personnes réfugiées venues d’Ukraine. La mairie alerte et demande à l’État de prendre ses responsabilités. Simon Mauvieux et la photographe Teresa Suarez sont partis en reportage à la rencontre de ces familles. https://basta.media/Ukraine-accueil-des-refugies-ukrainiens-chantiers-navals-Marioupol-solidarite?var_mode=calcul

#Ukraine #SaintNazaire #HebergementCitoyen #Solidarité #Accueil #Refugies #Hebergement #Marioupol #Kiev #Boutcha #Mykolayiv

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Guerre en Ukraine : une mère et sa fille racontent deux semaines de viols et de terreur à #Boutcha

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/temoignages-guerre-en-ukraine-une-mere-et-sa-fille-racontent-deux-semaines-de-viols-et-de-terreur-a-boutcha_5081623.html

Le courage de parler, la jeune femme le puise dans sa colère. Contre les Russes, mais aussi contre les autorités ukrainiennes et le maire de Boutcha. "Personne n'est venu me demander si j'avais besoin d’aide. Le maire, il a été le premier à déguerpir lorsque les Russes nous ont envahis. Et c'est le premier qui est revenu jouer les héros devant les caméras lorsqu'ils ont fui. Auparavant, je soutenais le président. Plus maintenant."

Aujourd'hui, certains hommes du quartier murmurent. Laissent parfois entendre qu'elle aurait peut-être pu éviter ce qui lui est arrivé. "Je n'ai pas honte de ce qui m’est arrivé. J’ai plus honte pour ceux qui ont fui en abandonnant leurs parents âgés derrière eux", réplique Ekaterina.

À peine une dizaine de jours après sa libération, elle a pu enfin passer une expertise médicale et veut déposer plainte. C'est extrêmement rare: la plupart des femmes ne réussissent pas à dénoncer ce qu'elles ont enduré.

Sur place, une psychologue membre d'une cellule d'urgence commence à avoir une vue d'ensemble de la situation, et confirme qu'elle reçoit toujours plus de cas, notamment de viols d'une violence inouïe de mineurs, garçons et filles.

Certains sont encore hospitalisés à Kiev. "La plupart des femmes et des enfants qui ont subi ces viols ne parleront malheureusement jamais", estime la psychologue. Et parmi ses patientes, certaines parlent non pas de porter plainte, mais de suicide.

#poutine #russie #viol #guerre #crime #ukraine #femme

Note : Si Poutine n'avait pas lancé cette invasion de l'Ukraine sous un faux prétexte, tout cela ne serait pas arrivé ! Il faut le rappeler sans cesse !

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Massacre de Boutcha : sur les réseaux sociaux, l’opération de désinformation de Moscou

La Russie, avec l’appui de comptes pro-Poutine et de la complosphère, tente de diffuser l’idée que la découverte, en Ukraine, de corps de civils est une mise en scène.

Depuis que la découverte de dizaines de corps ukrainiens laissés à l’abandon, le 2 avril, à Boutcha (banlieue de Kiev), a suscité l’émoi de la communauté internationale, et que Volodymyr Zelensky dénonce un « génocide », la Russie rejette non seulement toute responsabilité, mais accuse également l’Ukraine de mise en scène. Quitte à s’appuyer sur des arguments qui ne reposent sur rien.

Ceux-ci convoquent un reportage de la chaîne de télévision ukrainienne, Espreso TV, depuis largement diffusé sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, des journalistes suivent des soldats ukrainiens qui patrouillent dans une rue de la ville de Boutcha au milieu de dizaines de cadavres gisant sur le sol ou le trottoir. Un document extrêmement choquant, qui pourrait être considéré comme une preuve de crime de guerre, mais qui, selon Moscou, relève de l’opération de manipulation.

Des allégations non valides

Trois arguments ont particulièrement été mis en avant par la Russie et ont été repris sur les réseaux sociaux par ses défenseurs.

Le premier avance que, sur une vidéo de la ville de Boutcha, l’un des civils présenté comme mort lèverait la main au passage de la caméra – preuve qu’il ne serait pas mort, voire qu’il jouerait la comédie. L’analyse de la vidéo d’origine montre en réalité que le cadavre en question ne bouge pas le bras au passage de la caméra des journalistes de la télévision ukrainienne. Il s’agit d’un effet d’optique provoqué par une tache, ou une goutte d’eau, présente sur le pare-brise du véhicule.

Un second argument, toujours à partir de ce même reportage ukrainien, avance que l’on peut apercevoir sur le rétroviseur droit de la voiture un cadavre se relever après le passage des journalistes. Là encore, c’est mensonger. Il s’agit d’un mouvement causé par la déformation du verre du rétroviseur, comme l’ont démontré les comptes Twitter Hoax Eye, ou Debunkers des étoiles, spécialistes dans la vérification.

Un troisième argument, qui ne prend pas sa source dans ces images, circule beaucoup : quatre jours se seraient écoulés entre la levée des troupes russes, le 30 mars, et la diffusion des images des corps, le 3 avril. Quatre jours durant lesquels les forces ukrainiennes auraient eu le temps de mettre en scène un charnier. Une chronologie contredite à ses deux extrémités : d’après les constatations du correspondant du Monde à Moscou, la télévision de l’armée russe, Zvezda, montrait encore des unités russes « contenant avec succès les forces adverses sur une ligne Hostomel-Boutcha-Ozera », le 1er avril. Or les premières vidéos de cadavres éparpillés dans les rues datent de ce même 1er avril et ont été diffusées sur un groupe Telegram d’habitants d’Irpine.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Face aux accusations de meurtres de civils en Ukraine, la partie russe crie à la mise en scène

Tentative russe de discréditer les preuves

Derrière cette profusion de récits fragiles, se trouve une volonté de nier au plus vite soit la responsabilité russe, soit la réalité du massacre de Boutcha. Les premiers éléments de langage du Kremlin ont ainsi été diffusés dimanche 3 avril en fin d’après-midi sur les comptes officiels des ministères russes de la défense et des affaires étrangères, via Telegram et Twitter. « Toutes les photos et vidéos publiées par le régime de Kiev témoignant supposément de certains “crimes” commis par les forces russes à Boutcha sont juste une autre provocation », conteste formellement Moscou, évoquant « une nouvelle supercherie, une production mise en scène ».

Ce n’est pas la première fois que la Russie emploie la rhétorique du coup monté. Après le bombardement d’un hôpital ukrainien, Moscou avait déjà accusé de manière acrobatique une femme enceinte en état de choc d’être en réalité une actrice. Une recette classique du Kremlin. Comme le rappelait Conspiracy Watch, en 2013, lors de la guerre civile en Syrie, Vladimir Poutine usait déjà de théories conspirationnistes similaires pour déresponsabiliser le régime allié de Damas.

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https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/04/04/massacre-de-boutcha-sur-les-reseaux-sociaux-l-operation-de-desinformation-de-moscou_6120559_4355770.html

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