#cloaque

mimoutte@diaspora.psyco.fr

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Des mâtine sonnant, accro à la tablette et aux dernières élucubrations médiatiques. J’ai la sensation désagréable d’être au centre d’un cloaque en perpétuelle ébullition, parcouru d’un galimatias d’informations, d’intentions, de suspicion, de révolte, d’impuissance et d’abandon. Un peu comme à l’origine du monde, mais en moins élémentaire, basique et essentiel (encore que je n’y étais pas encore). Sans la chevauchée des walkyries de Wagner pour couvrir les cris d’orfraies de la nature déchaînée. Sortira….sortira pas quelque chose de lumineux et d’intense de cette masse informe, de ces boues nauséabondes…….
Et puis j’ouvre les volets, le soleil brille, les arbres bruissent, les oiseaux pépient, au loin le bruit du ressac se mêle au vent…..le marché et ses parasols s’installent, les cabaretiers s’activent autour du comptoir, le murmure crescendo qui monte de la place……C’est extra, c’est la vie, c’est le bonheur, on se rassemble, on se ressemble, on échange, on boit un coup, puis deux, puis trois, on s’exalte, on chante, on virevolte dans les premiers rayons de soleil tel des papillons ivres de lumière. Rester un moment en apesanteur, respirer, se gorger de nectar et repartir de plus belle

Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

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The sound of silence,
Et si pour une fois on ne parlait de rien ! Si on laissait le temps passé et même trépassé, en silence. Si on se servait de nos yeux, de nos oreilles, de tous nos sens, j’allais même dire, de notre cerveau, pour écouter le vent dans les hautes futaies, ou dans les voiles, ou sur la lande, ou dans la rue, ou dans la cour des HLM même blêmes …..ça dépens de votre position géographique. Un bref moment, mais qui pourrait s’éterniser, de recueillement sur son moi profond. Sonder son âme, quelquefois grise, pour accéder à son inconscient forcément subliminal, et approcher ainsi, subrepticement, de l’incommensurable vide qui nous habite. Goûter, alors, sans modération au bien être extatique que procure « the sound of silence ». Et là, et là, alors là ! Par une fulgurante et éblouissante révélation, comprendre, enfin, comprendre …qu’il n’y a rien à comprendre. Le monde est un énorme galimatias, une bouillie, un cloaque informe, nauséabond, pestilentiel et sublime à la fois de pesanteur et de grâce, où l’essentiel est occupé par l’importance primordiale accordée à la VIE et à sa perpétuelle continuité (pas pour longtemps). Les humains n’en sont qu’une infinitésimale composante (pas la plus réussie), à peine un point sur son I majuscule, une crotte de mouche sur la face radieuse (pour l’instant) du cosmos. Ne dit-on pas « Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ». Espérons, ça nous occupera un moment. (mais en silence). Mireille MOUTTE

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The sound of silence,
Et si pour une fois on parlait de rien ! Si on laissait le temps passé et même trépassé, en silence. Si on se servait de nos yeux, de nos oreilles, de tous nos sens, j’allais même dire, de notre cerveau, pour écouter le vent dans les hautes futaies, ou dans les voiles, ou sur la lande, ou dans la rue, ou dans la cour des HLM, même blême …..ça dépens de votre position géographique. Un bref moment, mais qui pourrait s’éterniser, de recueillement sur son moi profond. Sonder son âme, quelquefois grise, pour accéder à son inconscient forcément subliminal, et approcher ainsi, subrepticement, de l’incommensurable vide qui nous habite. Goûter, alors, sans modération au bien être extatique que procure « the sound of silence ». Et là, et là, alors là ! Par une fulgurante et éblouissante révélation, comprendre, enfin, comprendre …qu’il n’y a rien à comprendre. Le monde est un énorme galimatias, une bouillie, un cloaque informe, nauséabond, pestilentiel et sublime à la fois de pesanteur et de grâce  où l’essentiel est occupé par l’importance primordiale accordée à la VIE et à sa perpétuelle continuité, sans le minimal contrôle de qualité (pas pour longtemps). Les humains n’en sont qu’une infinitésimale composante (pas la plus réussi), à peine un point sur son I majuscule, une crotte de mouche sur la face radieuse (pour l’instant) du cosmos. Ne dit-on pas « Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ». Espérons ça nous occupera un moment (mais en silence). Mireille MOUTTE