#fossiles

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Pérou - #Allemagne : le #paysan contre le géant de l’ #énergie - ARTE Reportage
https://www.arte.tv/fr/videos/113835-000-A/perou-allemagne-le-paysan-contre-le-geant-de-l-energie/

C’est l’éternel combat de David contre Goliath. L’histoire de Saúl Luciano LLuya, ce paysan des #Andes qui a osé s’attaquer au géant allemand de l’énergie #RWE, un des plus grands pollueurs mondiaux. Cette seule #entreprise a émis plus de #CO2 dans son histoire que le Pérou à lui tout seul. Or, aujourd’hui, c’est l’un des pays les plus affectés par le #RéchauffementClimatique.

Le sujet a été abordé dans le flash info d'Arte ce soir 25 août 2023. Les sommes en jeu ? Très faible : 20.000 euros.

Là-bas, la maison de Saúl et la survie de sa communauté sont menacées par la fonte des #glaciers. Alors, il demande des comptes à RWE devant la justice allemande. Les grandes #multinationales devront-elles payer pour les conséquences du réchauffement climatique ?
L’affaire « Saúl contre RWE » pourrait constituer un dangereux précédent pour le secteur des énergies #fossiles. Car Saùl est un homme seul, issu d’un village perdu aux confins des Andes, mais il y a des milliers d’histoires comme la sienne. S’il gagne, il pourrait ouvrir la voie à une déferlante d’actions en #justice de pays #pauvres qui ont peu contribué à la crise climatique mais en subissent les effets de plein fouet.

L'histoire a débuté il y a déjà un moment :

Un paysan péruvien porte plainte en Allemagne contre un géant de l’énergie
https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20171130-paysan-peruvien-porte-plainte-allemagne-contre-geant-energie

C'est le pot de terre contre le pot de fer. #SaulLucianoLliuya, agriculteur péruvien, attaque en justice le géant énergétique allemand RWE. Il accuse l'entreprise, dont les centrales sont situées à 10 000 km de chez lui, de contribuer au réchauffement climatique mondial et donc d'être en partie responsable de la fonte des glaciers dans les Andes.

#SaúlLucianoLLuya #SaulLucianoLLuya #Quechua #Politique

bliter@diaspora-fr.org

LES #RESSOURCES S’ÉPUISENT, LA #PLANÈTE SURCHAUFFE : ADIEU LA #MONDIALISATION ! - #Jean-MarcJancovici - #ÉLUCID

#JeanMarcJancovici est #ingénieur, spécialisé sur les questions de #climat et d' #énergie. Il est président du #thinktank #TheShiftProject, et co-fondateur de #Carbone4. Cela fait des années qu'il essaie d' #informer et d' #alerter sur les #crises #environnementales avec #pédagogie. Dans cet entretien réalisé par #OlivierBerruyer pour #Élucid, il propose une #analyse sans détour de l'impasse énergétique dans laquelle nous nous trouvons, et dont nous commençons tout juste à apercevoir les effets depuis la #crise du #gaz, suite au #conflit #russo-ukrainien. Que ce soit subi ou choisi, nous allons devoir repenser totalement le fonctionnement de nos #civilisations #modernes fondées sur l’ #exploitation à outrance des #énergies #fossiles. A fortiori lorsque la menace des pénuries s'articule avec un #réchauffement #climatique aux effets potentiellement catastrophiques...

https://www.youtube.com/watch?v=H5NAhJoQjQ8
#politique

bliter@diaspora-fr.org

Ils ont pris les #EMBARGOS les plus #DÉBILES de toute l’ #Histoire ! - #TroubleFait

Après avoir tentés par tous les moyens de ne plus payer la #Russie pour les #produits qu’on est obligé de lui acheter, les #européens ont fini par comprendre qu’ils ne pourraient pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
Il est devenu évident qu’on ne pourra pas sanctionner efficacement la Russie tant qu’on continue à acheter ces #énergies #fossiles. La #solution était donc évidente : On va donc #interdire d’en acheter en décrétant des #embargos ! Le début d’une #aventure riche en débilités !

https://www.youtube.com/watch?v=0Z6qDeDuyPs
#économie #politique

magdoz@diaspora.psyco.fr

Jean-Marc Jancovici: "Ceux qui ont fait le choix du gaz n'ont plus que leurs yeux pour pleurer"
https://trends.levif.be/economie/politique-economique/jean-marc-jancovici-ceux-qui-ont-fait-le-choix-du-gaz-n-ont-plus-que-leurs-yeux-pour-pleurer/article-normal-1579145.html

-- Nous n'arriverons donc pas à remplacer dans les mêmes quantités les #énergies #fossiles par du #renouvelable. Pour vous, il est donc difficile de se passer du #nucléaire?

-- Tout dépend de ce que vous voulez. Si vous voulez conserver la plus grande part possible d'activités industrielles dans un monde sans combustible fossile, vous ne pouvez pas en effet vous passer du nucléaire. Si vous acceptez d'avoir des moulins à vent et des moulins à eau un peu améliorés par rapport à ceux du Moyen Age, vous pouvez, mais le #monde #industriel s'en va. L'essentiel s'en ira de toute façon sans combustible fossile. Le nucléaire ne va pas faire les plastiques, les fibres synthétiques, la mobilité de 1,2 milliard de voitures individuelles... Le nucléaire ne pourra en faire qu'une partie.

#Électricité #Énergie #Pétrole #Gaz #EnR #Société #Consommation #Capitalisme #Collapse #Effondrement

jeanmariechosson@pod.g3l.org

Luttons contre les projets d'énergies fossiles qui continuent aujourd'hui de détruire la planète et violer les droits de nombreuses populations à travers le monde.
Utilisez et partagez le lien ci-dessous contre les actions contre le climat de TotalEnergies.
Notre nombre fera notre force !
https://nwmd.io/s/email/Zh4_AzTEHPLuRmWqK74=/r

#350.org #total #TotalEnergies #climat #Energie #Fossiles #EnergiesFossiles #Investissement #écocide #climaticide #droitsDesAutochtones #Environnement #pollution

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

De Mars aux déserts africains, à la recherche de la vie perdue

#ANTONIOFISCHETTI 19 FÉVRIER 2021

Alors que la mission Perseverance vient d'arriver sur Mars pour chercher des traces de vie fossiles sur la planète, d'autres chercheurs, comme Abderrazak El Albani, professeur à l'université de Poitiers, les trouvent sur notre bonne vieille Terre. Ceci à quatre pattes dans le désert et avec des moyens bien inférieurs à ceux de la Nasa.

Le rover Perseverance s’est posé sur la planète Mars le jeudi 18 février après sept mois de voyage. Sa mission : chercher des traces de vie microbiennes sur la Planète rouge. Pour cela, il disposera de moyens bien plus perfectionnés que les précédentes missions martiennes. Perseverance collectera des fragments de roches, qui seront d’abord analysés sur place, avant d’être ramenés sur la Terre en 2026. Quand on dit qu’on cherche de la vie sur Mars, l’idée n’est pas de ­courir après des petits hommes verts, ni même après des ­petites bêtes ou des microbes vivants, mais d’espérer dénicher des traces de micro-organismes fossiles. Rien que ça, ce serait révolutionnaire.
)

L’aventure est belle, mais en attendant de trouver de la vie fossile sur Mars, il ne faudrait pas oublier qu’il en reste encore beaucoup à dénicher sur le plancher des vaches. C’est justement l’objectif d’Abderrazak El Albani, chercheur en géologie à l’ #université de #Poitiers. Il a récemment découvert au #Maroc, dans la région d’ #Ouarzazate, des bactéries fossiles datant de 571 millions d’années. « C’est un site exceptionnel, on en trouve sur 10 m d’épaisseur et plusieurs kilomètres carrés », précise l’universitaire. Mais surtout, ces bactéries vivaient dans un ­milieu a priori très hostile à la vie, à savoir « un ancien cratère de volcan, où il y avait une très forte salinité, un milieu très pauvre en oxygène et des températures supérieures à 120 °C ». On avait déjà trouvé ce genre de #bactéries, dites « ­extrêmophiles », car capables de se développer dans les milieux les plus inhospitaliers. Mais celles découvertes par Abderrazak #ElAlbani sont les plus anciens #fossiles de ce type connus, en excellent état de conservation, et surtout en aussi grande quantité. Vous pourriez penser : quel rapport avec #Mars ?

Eh bien, cette planète ressemblait beaucoup à la #Terre, il y a quelques ­petits paquets de millions d’années. Les bactéries fossiles qu’on trouve chez nous permettent donc d’entrevoir les éventuels ­microbes qui pourraient exister dans des conditions similaires… mais ailleurs dans l’Univers. Ce n’est pas pour rien que la #Nasa est venue travailler sur le même site qu’Abderrazak El Albani… Lequel ne cache pas son légitime contentement : « Nous avons publié nos résultats avant la Nasa, et les bactéries que nous avons découvertes au Maroc représentent l’un des meilleurs modèles pour envisager ce qui peut exister ailleurs que sur Terre. Cela veut dire qu’on peut espérer dénicher la vie bactérienne dans des conditions qu’on a longtemps considérées comme incompatibles avec le développement de toute forme de vie. »

Si #AbderrazakElAlbani en est arrivé là, c’est grâce à un trait de caractère très utile en sciences : il aime bien donner des coups de pied dans le socle de connaissances que ses collègues s’étaient accoutumés à juger inébranlable. « Mon principe, c’est de sortir des sentiers battus. » C’est ce même principe qui lui a valu une autre découverte majeure, en 2008, et cette fois non pas au #Maroc, mais au #Gabon. Abderrazak El Albani y a trouvé des formes de #vie fossiles multicellulaires (mais pas #extrêmophiles, celles-là) datant de 2,1 milliards d’années. Au début, aucun scientifique n’y croyait, et pourtant, cela a permis de repousser la date de l’émergence de la vie multicellulaire de 1,5 milliard d’années, ce qui n’est pas une pichenette.

À travers ces chiffres qui, il faut bien l’avouer, nous étourdissent, se cache un enjeu fondamental, qui rejoint la quête de la vie #extraterrestre, selon le géologue : « L’un de nos objectifs est de comprendre comment le vivant peut s’adapter aux conditions de vie. Plus jeune que 520 millions d’années, c’est très étudié, mais sous nos pieds, il y a 4 milliards d’années qu’on connaît très mal. »

Cette démarche scientifique n’est pas du goût de tout le monde
Juste pour rigoler, et avec l’esprit taquin qui nous caractérise, on ne va pas se priver de rappeler que cette démarche #scientifique, donc matérialiste, n’est pas du goût de tout le monde. Du moins, pas de ceux pour qui la vie ne peut être que le fruit d’un magique éclair divin. Il faut savoir que Jean-Paul II affirmait que les théories qui « considèrent l’esprit comme émergeant des forces de la matière vivante ou comme un simple épiphénomène de cette matière sont incompatibles avec la vérité de l’homme ». Dans la même ligne, Benoît XVI a rappelé que « chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu » et rejetait fermement l’idée selon laquelle tout ce qui fonctionne sur la Terre et dans nos vies serait seulement occasionnel et un produit de l’irrationnel. Quant au pape François, il semble se faire plus discret sur ces questions, mais attendons de voir.

En tout cas, aujourd’hui, ce qui limite le plus la quête des origines, ce n’est pas le Vatican, mais les moyens octroyés à la recherche fondamentale. Après sa découverte gabonaise, Albani a eu de nombreuses offres, notamment des États-Unis et du Japon, où on lui a proposé de poursuivre ses recherches avec des moyens colossaux et un bien meilleur salaire que celui en vigueur dans les universités françaises. Il a pourtant refusé, et n’en démord pas : « Poitiers est aussi respectable que n’importe quelle université au monde, et mes travaux sont financés par la Région #Nouvelle-Aquitaine et par l’Académie Hassan II des sciences et techniques du Maroc, en partenariat avec l’université de Marrakech. » Le grand public ne le sait pas, mais l’université de #Poitiers est un centre de tout premier plan pour la recherche fondamentale en géobiologie.

Alors, c’est très bien d’explorer #Mars avec des missions à plus de 2 milliards de dollars. Mais il faut aussi rendre honneur à ces universitaires qui n’ont pas les moyens de la Nasa, et qui, à quatre pattes dans nos bons vieux déserts, font des découvertes tout aussi importantes pour comprendre l’émergence de la vie, sur Terre… sur la terre comme au ciel, pourquoi pas.

Pour en savoir plus, voir le blog d’Abderrazak El Albani, ainsi que son livre "Comment tout a commencé sur la Terre", écrit avec Roberto Macchiarelli et Alain Meunier, dessins d’Adelinaa (éd. HumenSciences, 2020).

#charlie #charliehebdo