#gaz

magdoz@diaspora.psyco.fr

Jamais les ventes d’ #armes n'avaient atteint un tel niveau, alerte le Sipri
https://www.humanite.fr/monde/armement/jamais-les-ventes-darmes-navaient-atteint-un-tel-niveau-alerte-le-sipri
Un article qui pourtant, ne donne à aucun moment, les mots clés #Hydrocarbures, #Pétrole #Gaz ?
Bah...

Des crises multiples... :

En 2006 déjà, voici en une minute, l'interprétation que font Richard Heinberg et Michael Meacher de ces #crises :
https://invidious.fdn.fr/embed/N6porZSebrM?start=169&end=234

Divers terrains de #guerre se profilent :
– Russie Europe car pétrole et gaz ET gros gros consommateurs,
– Proche-Orient, notamment l’Iran, car des réserves moindres, mais peut-être encore un peu moins exploitées que dans les autres pays,
-- la guerre à Gaza, car qui contrôlera cette zone, aura la main sur le gaz au large qui a été découvert ces dernières années…
-- Mer de Chine, gros gisements aussi…
– Venezuela bien sûr,
– Arctique…

Y en a pour tous les goûts… pour mettre la main sur les dernières gouttes de pétrole et autres ressources fondamentales ...
#Collapse #Effondrement en route...

magdoz@diaspora.psyco.fr

« #Ukraine: une #guerre qui vient de loin » – Quartier Libre avec Annie #Lacroix-Riz [BEST OF]
https://piped.adminforge.de/watch?v=ZmOQ2s-1wus ou https://invidious.lunar.icu/watch?v=ZmOQ2s-1wus

Annie Lacroix-Riz : https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Lacroix-Riz

une historienne et militante politique française. [...] agrégée d'histoire, docteur ès lettres, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paris VII - Denis Diderot, elle est spécialiste des relations internationales dans la première moitié du XXe siècle.
elle est membre du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), petit mouvement se réclamant du « marxisme-léninisme ».

Certes, elle a un parti pris communiste. Mais elle est aussi historienne et une voix à écouter, sur le sujet de l'Ukraine, notamment quand elle explique que le pays est un #joyau, qui excite la convoitise de chaque #impérialisme.

Bon, je cherchais une vidéo (ou une intervention) récente, pour voir ce qu'elle a à dire suite aux prises de position de #Macron ces derniers jours... Mais je ne trouve rien...

Voici récemment (nov 2023) :
"Avec 'Les origines du Plan Marshall', Annie Lacroix-Riz déconstruit le mythe de l’aide américaine !"
https://www.marianne.net/agora/lectures/avec-les-origines-du-plan-marshall-annie-lacroix-riz-deconstruit-le-mythe-de-laide-americaine

À peu près tout le monde en convient : Washington tente de tirer à son profit la guerre russo-ukrainienne

#Politique #Ressources #Europe #UE #EU #Pétrole #Gaz #Souveraineté #USA #Russie #Blé

xrlavache@diaspora.psyco.fr
dunoir@diaspora-fr.org

#Hold-up #Énergie #Gaz #Capitalisme, #Gouvernement, #Inégalités #économie

La demande en gaz baisse mais les prix augmentent

Le prix de l’électricité a encore augmenté et celui du gaz continue de s’envoler. Le 1er juillet, la facture de gaz va de nouveau monter de 5,5% à 10,4% en France.

C’est l’annonce de la commission de régulation de l’énergie. Car les prix ne flambent pas tout seuls, nous avons une institution chargée de fixer les prix de l’énergie, en accord avec les directives européennes. Et devinez qui est à sa tête ? Une proche de #Macron, l’ancienne ministre #Emmanuelle-Wargon, qui fut aussi #lobbyiste pour Danone.

Cette dame formidable a osé déclarer : «c’est essentiellement lié au fait que la consommation baisse». Selon elle, les coûts d’acheminement du réseau de gaz «doivent être supportés par les consommateurs moins nombreux». Les #macronistes sont incroyables : en principe, les prix augmentent quand il y a plus de demande et baissent quand il y en a moins. C’est la base de l’économie de marché libérale dont ils sont les champions. Nos super dirigeants viennent d’inventer les prix qui montent à tous les coups.

Emmanuelle Wargon n’a pourtant pas tout à fait tort : le gaz s’inscrit dans ce qu’on appelle des “monopoles naturels”, où les coûts d’infrastructure sont tellement importants que, sur un marché, c’est la première entreprise qui s’impose qui s’empare de tout le marché. C’est pour cela que l’économie de marché est défaillante et que ces monopoles doivent, en priorité, être gérés collectivement. C’est pour cela que EDF ou GDF étaient des #entreprises-nationales, avec des tarifs régulés, et qu’il est particulièrement scandaleux d’ouvrir ces secteurs à la #concurrence.

Emmanuelle Wargon n’a donc pas tort, mais son rôle était d’empêcher cette hausse des prix, pas de la justifier. Des managers gavés d’idéologie libérale se retrouvent à la tête de toutes les institutions qui gèrent les biens collectifs, et les médias se demandent encore d’où vient l’ #inflation ? D’un hold-up en cours, organisé par la macronie.

En octobre 2022, le gouvernement lançait une campagne publicitaire débile, prenant les français pour des enfants intitulée : «je baisse, j’éteins, je décale». À l’époque, il fallait baisser la consommation de gaz et d’électricité, et la sobriété était obligatoire. C’est chose faite. Mais les prix continuent d’exploser.

Pourtant le cours du gaz sur les marchés n’a pas cessé de baisser : il avait atteint son pic en mai 2022, après le démarrage de la guerre en Ukraine, et il est quasiment trois fois plus bas aujourd’hui. Chacun l’aura constaté, les factures n’ont pas été divisées par trois, bien au contraire.

Ainsi même quand la demande baisse parce que les gens n’ont plus les moyens, le prix augmente. Ça s’appelle un hold-up.

Selon une étude de l’Insee publiée en 2022, «10% des Français vivent dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers» de se chauffer, contre 5 à 7% entre 2014 et 2021. Et la forte augmentation des prix aggrave la situation. Des pans entiers de la population basculent dans la précarité énergétique et l’insécurité sociale. Et si tout le monde arrêtait de payer ?
magdoz@diaspora.psyco.fr

Médiapart : Débat avec Jean-Marc #Jancovici : les #énergies, le #nucléaire et le reste, les scénarios loufoques.
https://yt.artemislena.eu/watch?v=dZjKocZk-pM

Ceux qui disent que c'est possible, confondent un scénario et une démonstration.

Jancovici : Le nucléaire, j'ai toujours dit que c'est 5% du chemin, 95% du chantier, c'est le reste.

Bon... pour ceux qui écoutent les influenceurs youtubeurs qui ont au moins 28 ans (d'âge, pas d'expérience sur le sujet)... je ne suis pas branché Jancovici. Par contre, je préfère de loin, un discours réaliste...
Les "rêveurs" béats qui découvrent le sujet pour faire une vidéo yt : exit.
Débunkage de osons causer et du "réveilleur" dans un long comm' du même post.

#Énergie #Pétrole #Hydrocarbures #EnR #Gaz #Charbon #Cop28 #Effondrement #Collapse

magdoz@diaspora.psyco.fr

Au #Havre, l’installation d’un nouveau terminal méthanier repose sur un mensonge d’État
28 juin 2023 #CriseClimatique
https://disclose.ngo/fr/article/au-havre-le-nouveau-terminal-methanier-repose-sur-un-mensonge-detat

Tiens tiens... C'est pas la #ville de notre prochain bien-aimé #président ça ?
Quelle coïncidence, quand on sait la position stratégique des #hydrocarbures, dans notre #société dite moderne et dans le #progrès...

Sans parler, bien sûr, de la "formation initiale" de tout ce beau monde :
« Macron-Philippe, “Young Leaders” » https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/QUATREPOINT/56762

Quel fil peut bien relier les ministres ou anciens ministres Emmanuel Macron, Fleur Pellerin et Najat Vallaud-Belkacem, la présidente du conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse, les journalistes Jean-Marie Colombani et Christine Ockrent, l’homme d’affaires Alain Minc, le banquier Matthieu Pigasse (l’un des propriétaires du Monde SA) ou encore l’ancien premier ministre Alain Juppé ? Tous ont effectué un passage par la French-American Foundation dans le cadre de son programme « Young Leaders ». Tout comme cinq cents autres personnalités françaises, parmi lesquelles le président François Hollande lui-même.

À noter que cela n'empêche pas de manger à tous les rateliers, sait-on jamais...
#Politique #France #Pétrole #Gaz #Méthane #Mensonge #USA #Élections #ÉlectionsPrésidentielles #ÉlectionsPrésidentielles2027 #Présidentielles2027 #Climat #Énergie #ChangementClimatique

xrlavache@diaspora.psyco.fr

Feluy : TotalEnergies rejette des PFAS, des scientifiques pointent un risque possible pour la santé

https://www.rtbf.be/article/feluy-totalenergies-rejette-des-pfas-des-scientifiques-pointent-un-risque-possible-pour-la-sante-11283815

#feluy #totalenergies #total #pfas #santé #contamination #bruxelles #wallonie #prélèvements #eaux #sols #œufs #prises-de-sang #environnement #eau #téflon #vêtements #emballages #cancers #système-hormonal #système-immunitaire #pathologies #parc-industriel #totalenergies-petrochemicals #usine #europe #le-monde #forever-pollution-project #analyse #polymères #prélèvement #hotspot #eau-potable #directive-européenne #pfoa #pfos #pfhxs #pfna #nature #3m #zwijndrecht #flandre #restriction #interdiction #agriculteur #cultures #vaches #pêcheurs #poissons #polluants #chaîne-alimentaire #bovins #êtres-vivants #médecine #rivière #mer-du-nord #belgique #communication #pvdf-hfp #aliments #toxique #polymère #traitement-des-eaux #sels-minéraux #dépôt-pétrolier #merlon #responsabilité-environnementale #pollution #commission-européenne #denrées-alimentaires #marché-européen #règlement-européen #chemviron #kuraray #charbon-actif #ruisseau #air #gaz #charbon #économie-circulaire #pfhxa #anvers #pfbs #cimenterie #obourg #analyses-de-sang #test-sanguin #toxicologie #antiadhésif #vêtements-de-pluie #emballage-alimentaire #polluants-éternels #surcontamination #population #bébé #grossesse #tristesse #révolte

xrlavache@diaspora.psyco.fr

Le double jeu du cabinet McKinsey sur le climat, selon des lanceurs d'alerte

McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP. En coulisses, l'américain McKinsey & Company a fourni aux organisateurs émiratis de la 28e conférence sur le climat des Nations unies des scénarios sur l'avenir du secteur énergétique mondial qui sont en contradiction avec les objectifs climatiques que le cabinet affiche publiquement, révèle l'enquête de l'AFP. Un "récit de la transition énergétique", rédigé par le cabinet et consulté par l'AFP, prévoit une réduction de la consommation de pétrole de seulement 50 % d'ici 2050, et évoque des milliers de milliards de dollars d'investissements annuels dans le pétrole et le gaz d'ici là. McKinsey, dont les grands clients des hydrocarbures vont de l'américain ExxonMobil à la compagnie nationale saoudienne Aramco, est l'un des nombreux cabinets qui conseillent gratuitement les Émirats arabes unis, puissance pétrogazière hôte des cruciales négociations de près de 200 pays à la COP28, qui débuteront le 30 novembre à Dubaï.

Celles-ci seront présidées par Sultan Al Jaber, également patron de la compagnie pétrogazière émiratie Adnoc. L'année 2023 sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée et les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter à des niveaux sans précédent, malgré l'alarme sonnée par les scientifiques et la multiplication des catastrophes climatiques. Pendant ce temps, McKinsey "appelle ouvertement et sans vergogne à abaisser les ambitions sur l'élimination du pétrole au sein même de la présidence de la COP28", a déclaré une source ayant assisté à des réunions confidentielles avec les hôtes du sommet. "Le développement durable est une priorité essentielle" de McKinsey, a répondu à l'AFP un porte-parole du groupe qui se dit résolument engagé dans le soutien à la décarbonation des entreprises qu'il conseille.

"Nous sommes fiers de soutenir la COP28 en fournissant des informations et des analyses stratégiques, ainsi qu'une expertise sectorielle et technique", a-t-il ajouté.

"Au plus haut niveau"

Certains des concurrents de McKinsey exerçant aussi des activités à Dubaï travaillent à trouver de véritables solutions climatiques, rapportent trois participants à des réunions préparatoires de la COP28 de haut niveau, qui ont demandé à préserver l'anonymat. "Mais il était très clair dès le départ que McKinsey avait un conflit d'intérêts", a déclaré l'une de ces sources qui a pris part aux discussions confidentielles de la présidence de la COP28. "Ils donnaient des conseils au plus haut niveau qui n'étaient pas dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de responsable d'un accord multilatéral sur le climat, mais dans l'intérêt du président de la COP en sa qualité de PDG de l'une des plus grandes compagnies pétrogazières de la région", a-t-elle ajouté. Des documents confidentiels consultés par l'AFP le confirment.

Le plan de transition préparé par McKinsey pour la présidence de la COP28, que l'AFP a pu voir, "donne l'impression d'avoir été écrit par l'industrie pétrolière, pour l'industrie pétrolière", estime l'expert des marchés financiers Kingsmill Bond. "Il ne s'agit clairement pas d'une trajectoire crédible vers l'objectif de zéro émission nette", analyse cet expert du centre de réflexion Rocky Mountain Institute. Joint par l'AFP, un porte-parole de la présidence de la COP28 confirme que "McKinsey soutient la COP28 en fournissant de l'expertise et des analyses à titre gracieux". Mais dire que le cabinet a présenté des scénarios incompatibles avec les objectifs climatiques mondiaux "est tout simplement incorrect", ajoute-t-il.

Le double de pétrole et de gaz

Structuré comme un cabinet d'avocats, McKinsey emploie environ 35.000 personnes dans le monde, dont 2.500 associés, pour un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards de dollars en 2022. Par l'accord de Paris en 2015, les nations se sont engagées à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Selon les experts climat du Giec, l'économie mondiale devait être neutre en carbone d'ici 2050 pour espérer rester sous ce seuil plus ambitieux. "En moyenne, 40 à 50 millions de barils par jour de pétrole devraient encore être utilisés en 2050", contre environ 100 millions aujourd'hui, dit le scénario de McKinsey. Ces volumes constitueraient le double des quantités maximum recommandées par la feuille de route zéro émission nette de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), souligne Jim Williams, spécialiste des stratégies de décarbonation à l'université de San Francisco.

Selon l'AIE, les technologies d'émissions négatives, par captage du CO2 dans l'atmosphère, devraient être multipliées par 100.000 d'ici 2050 pour atteindre l'objectif d'un monde neutre en carbone, un défi colossal et sans garantie de succès. Or le scénario de McKinsey en nécessiterait probablement au moins le double, d'après des experts. Ce plan "implique d'atteindre une échelle beaucoup plus importante de déploiement des technologies" de captage du CO2, "ou bien une sortie beaucoup plus rapide du charbon et du gaz", selon Mike Coffin, ancien géologue chez BP devenu expert du groupe de réflexion Carbon Tracker. Le projet de McKinsey pour la COP28 évoque 2.700 milliards de dollars par an de nouveaux investissements dans le pétrole et le gaz jusqu'au milieu du siècle, bien plus que ce que recommande l'AIE.

"Même dans la situation actuelle et en l'absence de nouvelles politiques climatiques, nous prévoyons que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum au cours de cette décennie", a récemment déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE. Mais de nombreuses majors - encouragées par les bénéfices élevés engrangés grâce à la hausse des prix due à la guerre en Ukraine - sont revenues sur leurs engagements de transition vers les renouvelables... voire ont redoublé leurs investissements dans les hydrocarbures. "Nous continuerons de faire ce que nous savons faire de mieux", a répondu Darren Woods, PDG d'ExxonMobil, lors d'une interview publiée en septembre sur le site de McKinsey, dans laquelle il explique pourquoi l'entreprise s'est tenue à l'écart des éoliennes et du solaire.

Rébellion interne

En 2021, le travail de McKinsey auprès de l'industrie des énergies fossiles a déclenché une rébellion dans ses propres rangs. Plus de 1.100 employés ont signé une lettre interne, consultée par l'AFP, avertissant de l'existence d'un "risque significatif pour McKinsey et pour nos valeurs de poursuivre la voie actuelle". "Notre inaction (ou peut-être notre soutien) au sujet des émissions des clients pose un risque sérieux pour notre réputation" et "pour les relations avec nos clients", écrivent-ils. "Depuis plusieurs années, nous disons au monde d'être audacieux et de s'aligner sur une trajectoire d'émissions pour 1,5°C; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil", poursuivent-ils.

Selon le porte-parole de McKinsey, le cabinet s'est engagé à aider ses clients à atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050 et cela implique de travailler avec des "secteurs à fortes émissions". "Se désengager de ces secteurs ne contribuerait en rien à résoudre le problème du climat", ajoute McKinsey.

"Besoin d'aide"

De nombreuses entreprises font appel à des cabinets de conseil pour se préparer aux risques climatiques comme aux débouchés de la transition écologique. "Nous avons besoin de l'aide des cabinets de conseil car nous devons passer à l'action, et très rapidement", affirme Bob Ward, du Grantham Research Institute on Climate Change à la London School of Economics. "Mais il est essentiel qu'ils travaillent activement à la transition plutôt que d'essayer de la ralentir en raison des intérêts des acteurs en place, telles que l'industrie des énergies fossiles", ajoute-t-il. Les grands acteurs du marché - McKinsey, Boston Consulting Group et Bain - embauchent des diplômés de haut niveau avec des salaires à six chiffres pour élaborer des stratégies pour leurs clients.

Un document de McKinsey de 2022 promouvant les marchés privés du carbone, consulté par l'AFP, identifie plusieurs de ses clients importants, dont les sociétés pétrolières Chevron et BP, l'électricien Drax et le géant minier Rio Tinto. La plus grande compagnie pétrolière mondiale, Aramco, n'a pas souhaité répondre à l'AFP sur ses relations avec McKinsey. McKinsey affirme avoir aidé des clients du secteur de la santé à développer leur parc solaire, des fabricants d'éoliennes à devenir plus compétitifs et au moins un pays en développement à produire davantage d'électricité renouvelable, mais ne cite pas les noms de ces clients. "Si nous voulons assurer une baisse maîtrisée de la production de combustibles fossiles, nous ne pouvons pas le faire si ceux qui aident (les entreprises) à gagner de l'argent avec cela continuent de siéger autour de la table", a déclaré à l'AFP Pascoe Sabido, du groupe de réflexion Corporate Europe Observatory.

Conseil en hydrocarbures

Il y a un "angle mort" juridique sur le rôle des cabinets de conseil dans la crise climatique, ajoute-t-il: "le lobbying et les arrangements en catimini (...) y sont beaucoup plus dangereux parce qu'il y a beaucoup moins de comptes à rendre". La politique de McKinsey l'a conduit à faire plusieurs fois les gros titres. Ces deux dernières années, le cabinet, qui conteste toute faute, a été contraint de débourser des centaines de millions de dollars pour solder des poursuites, après avoir été accusé d'alimenter la crise des opioïdes par ses conseils aux laboratoires pharmaceutiques. De nombreuses enquêtes ont montré que les géants des hydrocarbures étaient conscients des impacts du réchauffement climatique dès les années 1970, grâce aux travaux de leurs propres scientifiques, tout en tentant de saper la confiance dans les travaux des climatologues parvenus aux mêmes conclusions.

McKinsey est "capable de faire du bon travail pour aider ses clients à naviguer dans la transition énergétique, mais ce travail fait pâle figure à côté de ce qu'il fait pour le pétrole et le gaz", estime un ancien consultant du cabinet, qui a requis l'anonymat car tenu par un accord de non-divulgation. "Ils sont au service des plus grands pollueurs du monde", assène-t-il. "La meilleure façon de comprendre cette société, c'est de la considérer comme le plus puissant cabinet de conseil en pétrole et en gaz de la planète, qui se présente comme un acteur du développement durable tout en conseillant ses clients pollueurs sur toutes les possibilités de préserver le statu quo".

#afp #mckinsey #climat #lanceurs-d'alerte #double-jeu #cop28 #pétrogaziers #énergies-fossiles #conférence-sur-le-climat #nations-unies #onu #transition-énergétique #consommation #pétrole #investissements #gaz #hydrocarbures #exxonmobil #aramco #émirats-arabes-unis #dubaï #al-jaber #adnoc #émissions #ges #effet-de-serre #alarme #catastrophes-climatiques #développement-durable #décarbonation #conflit-d-intérêts #industrie-pétrolière #zéro-émission #carbone #aie #éoliennes #solaire #inaction #transition-écologique #transition #électricité #renouvelable #argent #crise-climatique #lobbying #politique #réchauffement-climatique #pollueurs #status-quo

magdoz@diaspora.psyco.fr

Des crises multiples...

Richard Heinberg est l'auteur de neuf livres traitant principalement de la crise liée à la dépendance aux énergies fossiles des sociétés industrielles et à l'avenir de celles-ci après l'avènement du pic pétrolier.

En 2006 déjà, voici en une minute, l'interprétation que font Richard Heinberg et Michael Meacher de ces crises : https://invidious.fdn.fr/embed/N6porZSebrM?start=169&end=234

Pétrole Et Écrans De Fumée - Oil, Smoke And Mirrors

Et si le pic du #pétrole conventionnel a eu lieu vers 2008-2010, le pic tous pétroles a lieu actuellement.
#Hydrocarbures #Pétrole #Oil #RichardHeinberg #MichaelMeacher #Crise #Crises #Gaz #OilSmokeAndMirrors #PétroleEtÉcransDeFumée #Ressources #USA #Armée #Armes #Guerre #Déclin #Collapse #Effondrement

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

[L'orient le jour] 23 ans après sa découverte, le gaz palestinien sur le point d’être exploité ?

22 octobre 2022

Le champ gazier nommé « Gaza marine » et situé à 36 km à l’ouest de Gaza a d’abord été exploré et développé par la société British Gas, avant d’être cédé en 2016 au néerlandais Shell, qui l’avait à son tour délaissé en 2018. Ses réserves sont estimées à 32 milliards de mètres cubes de gaz naturel, auxquels s’ajoute un plus petit champ contenant 3 milliards de mètres cubes, situé près de la délimitation des eaux territoriales palestiniennes et israéliennes.
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Au moment où les pénuries de gaz liées à la guerre en Ukraine entraînent une véritable course au gaz naturel, le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a annoncé que les négociations entre le Fonds d’investissement palestinien (FIP) et la Compagnie gazière publique égyptienne (EGAS) étaient en bonne marche.
[...]
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Jusqu’à présent, Israël a tout fait pour empêcher les Palestiniens de bénéficier de cette manne énergétique, rappelle Viktor Kattan, directeur de recherche au centre palestinien al-Shabaka, qui se demandait dans un article publié en 2012 si le gaz offshore était « un don ou une malédiction ». Selon ses informations, c’est la volonté d’Israël d’obtenir le gaz palestinien à prix cassé (2 dollars le pied cube au lieu du prix du marché situé entre 5 et 7 dollars) qui a empêché sa production par British Gas.
[...]
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Depuis, les nombreux épisodes d’affrontement entre Israël et le Hamas, au pouvoir depuis 2006 dans la bande de Gaza, n’ont cessé de détériorer les infrastructures énergétiques de l’enclave palestinienne, dont les quelque deux millions d’habitants sont les premières victimes du blocus imposé depuis 2007 par Israël, avec l’appui de l’Égypte. De nombreux observateurs soulignent le refus d’Israël que la manne gazière profite au Hamas, sans se soucier de la punition collective qu’une telle position provoque. Le rôle de médiation de l’Égypte sera en ce sens essentiel pour développer le « Gaza marine » afin de « soutenir l’économie palestinienne », précise une source égyptienne à l’AFP. Selon les estimations de l’économiste palestinien Samir Hulileh, les revenus annuels du champ pourraient s’élever à entre 700 et 800 millions de dollars par an.

#LorientLeJour #Gaz #Gaza #Palestine #GazPalestinien #BritishGas #Israel #GuerreIsraelPalestine #Hamas #GazOffshore #PicPetrolier #PeakOil