#lire

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-décembre23 #lecture #lire #roman

Pachinko

Un roman qui commence avec la colonisation de la Corée par le Japon... la fuite de Sunja et son petit garçon adopté par un pasteur évangélique au Japon. Cela raconte le racisme ordinaire, la survie, le traitement inhumain réservé à ces immigrés traités comme une basse main d'oeuvre bon marché et logé comme des animaux... La lutte aussi pour survivre dans cet environnement hostile où il s'agit pour Sunja de simplement trouver comment gagner quelques sous pour nourrir ses enfants. Et puis il y a la guerre déclarée au Japon par les américains, la fuite dans une ferme, la survie encore. Mais quelqu'un veille toujours pour que la femme et ses enfants survivent plus ou moins... le père de ce garçon à qui Sunja va cacher l'origine de sa naissance jusqu'à ce qu'il le découvre de lui-même. Le roman commence vers 1919 et se termine en 1989.
Ce qui m'a vraiment fait mal c'est comment les coréens ont été traités au Japon et cela n'a fait que me replacer dans ce qui se passe en Europe en ce moment avec les migrants. Dire qu'aujourd'hui le Japon manque de main d'oeuvre comme les pays occidentaux et qu'on ait traité ainsi les personnes ayant fui les guerres...Quelque chose d'absurde décidément de ce "comme va le monde". Le pachinko est une sorte de machine à sous ... dont les tenanciers trucs les codes pour gagner plus que ce qu'il faudrait payer aux joueurs.euses...
pachinko

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-aout23 #poésie #lecture #art #poème #lire #monde

Assamala Amoi (born 1960, Paris / Abidjan, Ivory Coast)

“Si on pouvait”

Si on pouvait s’en aller à la fin de son ouvrage

Comme le soleil au terme de sa course;

Si on pouvait arriver comme le jour et la nuit

A l’heure choisie par les saisons;

Si on pouvait entendre les adieux comme l’arbre

Ecoute le chant de l’oiseau qui le quitte

Qui craindrait les départs, les retours et la mort?
arbre

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-juillet23 #lecture #VendrediLecture #lire #voyage #essai #monde
146 pages
de Karelle Ménine
Nimbe noir

Si j'ai bien compris on a demandé à l'auteure si elle croit en Dieu ou quelque chose comme ça et on lui a proposé d'en écrire un essai - sur le thème de la croyance. Et j'ai adoré cette petite lecture. Pourquoi ? Parce qu'il n'est fait mention de "religion" qu'à deux reprises. Concrètement elle commence son ouvrage sur une Abbaye, ou durant son enfance elle se rendait et d'une religieuse qui y priait et dont elle n'a jamais vu le visage. Et le livre se termine avec le portrait d'une femme en noir et blanc, qu'elle avait "trouvé" et dont elle a réussi à retrouver l'histoire et l'identité. La deuxième référence concrète à la "religion" se trouve dans ce qu'elle a vécu à Kinshasa et un culte évangélique où elle a été invitée par Patience, une femme qui l'aura aidé de son mieux à se protéger d'un homme brutal.
Donc, à la fin, ce que j'ai bien aimé, c'est son voyage magnifiquement écrit. Elle commence au Maroc sur les pas de Jean Genet à Casablanca et de Patti Smith et quelques poèmes qui font écho aux écrits d'Isabelle Eberhardt. Ici elle parle des enfants abandonnés et d'art. Elle continue sa route dans un camp de réfugié d'Amman et puis poursuit sa route en Palestine. A chaque fois elle raconte ses rencontres d'hommes, de femmes, de gamins, leurs mots, leurs histoires. Elle passe par la Turquie, l'Arménie et son histoire, le Burkina Faso, la RDC à Kinshasa et encore Patti Smith pour ponctuer ses voyages. La 2e partie s'appelle l'Envol et c'est un voyage en train depuis Genève qui va la conduire à donner (enfin) une identité et restituer son histoire à ce visage. Elle ira à Munich puis à Berlin au Musée Juif, et continuera jusqu'au camp de Majdanek tout à côté de l'Ukraine, d'où elle voit les avions bombardés les villes... et poursuit en Pologne toujours en train. Puis un camp et c'est l'histoire toute entière d'une femme, photographe et à la fin du livre il y a le portrait de cette femme morte dans un camp. Voilà, tout.
Bon j'illustre avec une image qui n'a rien à voir, juste que je la trouve belle et elle résume bien ma lecture
Entrer une description pour l'image ici

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-juillet23 #lecture #VendrediLecture #lire #anarchie #histoire #société - un petit ouvrage pour savoir de quoi il retourne de l'anarchie ...
122 pages
de Marianne Enckel
Une petite histoire de l'anarchisme
Tout commence avec l'AIT et tout se poursuit par la rupture entre le communisme façon Marx et Bakounine.et son congrès anti-autoritaire.
Le livre nous présente les premières sections dans le monde, pourquoi et comment elles se sont constituées.
J'ai découvert les grandes personnalités de l'anarchie, certaines de leurs propos, idées.
Puis il y a une présentation des artistes, des journaux et des périodiques, des chants... et de l'école et la manière d'éduquer les enfants.
La Révolution espagnole, Mai 68. La chute du Mur de Berlin et les rencontres à notre époque et l'avenir.
Entrer une description pour l'image ici

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-juillet23 #lecture #VendrediLecture #lire #poème #poésie #poète - ces derniers mois j'ai découvert cette poète : Nelly Sachs

Exode et métamorphose et autres poèmes

LES AMANTS ont un abri
sous le ciel muré,
Un élément secret leur donne souffle
et ils portent les pierres en la bénédiction
et tout ce qui croît et pousse trouve encore auprès d'eux
une dernière terre d'asile,

Les amants ont un abri
et pour eux seuls chantent encore les rossignols
et ils n'ont pas péri dans la surdité
et, légendes à voix basses des forêts, les chevreuils
en douceur souffrent pour eux.

Les amants ont un abri
ils trouvent la douleur cachée des soleils du soir
en sang sur le rameau d'un saule -
et dans les nuits en souriant s'exercent à l'agonie,
cette mort à voix basse
avec toutes les sources qui s'écoulent en nostalgie.

Prix Nobel de littérature
Entrer une description pour l'image ici

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-juillet23 #lecture #VendrediLecture #lire #roman
160 pages
Patrick Modiano
Dans le café de la jeunesse perdue

Plutôt mélancolique et triste cette histoire. L'histoire de la petite vie (courte dans le temps) de Louki, alias Jacqueline Delanque. Habituée du Condé, on ne sait trop pourquoi. Elle est là, à la table des habitués, l'alcool coule à flot et ces jeunes-là ne sont pas de ceux des étudiant.es du quartier d'à côté. Tout le roman, constitue une sorte d'enquête sur Louki. Un détective est engagé par son mari qui s'étonne que sa jeune épouse (elle dira qu'il est comme un père pour elle) ait disparu du jour au lendemain sans un mot. Alors on enquête aussi dans ce monde du Paris, du côté de l'Odéon, en général la nuit et on peut imaginer qu'il pleut aussi.
Mais bon... je vous dis pas tout... qu'est-ce que j'ai aimé ? Eh, bien l'enquête toute en délicatesse comme-ci l'histoire de Louki, demandait qu'on en découvre les quelques mots avec beaucoup de douceur... parce qu'elle n'est pas très perspicace et parce que c'est un peu une histoire de la solitude et des silences. Son mari admet s'être marié parce que : "on essaie de créer des liens, vous comprenez..." dit-il à la détective.
modiano

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-juillet23 #lecture #VendrediLecture #lire #roman
663 pages
Johannes Mario Simmel

On n'a pas toujours du caviar

J'ai adoré ce roman, un vrai, un gros pavé qui raconte l'histoire d'une sorte de James Bond, ponctué de recettes de cuisines ! Parce que le héros est un gourmet, excellent cuisinier.
L'auteur nous raconte l'histoire de Thomas Lieven, jeune banquier à Londres, promis à un brillant avenir. Mais voilà, un jour son associé lui demande de bien vouloir se rendre en Allemagne à sa place et l'histoire commence. Entre 1939 et 1957, Thomas accumulera neuf nationalités différentes et seize passeports. Il travail tantôt pour les services secrets français, une fois pour ceux de l'Allemagne nazie en passant par les services secrets anglais, naturellement. Pourtant, Lieven suit une règle à laquelle il ne dérogera jamais, même après être sorti d'une géôle où il aura subi les pires tortures : il ne veut pas que ses activités coûte la vie à quiconque...
Dans ses péripéties, Lieven, doit souvent faire face à des services secrets qui veulent l'éliminer quand s'en ai pas un autre qui arrive à la dernière minute pour lui sauver la vie en échange de quelques petites activités. C'est qu'en sorte de Robin des Bois, il lui arrive d'essayer de piéger des richissimes de la France occupée. Il arrivera aussi à aider un groupe de résistant non sans devoir un moment les flouer... Thomas Lieven est connu sous divers noms comme Jean Leblanc ou encore Hunebelle pour finir avec un patronyme dû à son nouveau domicile aux usa : Thomson.
Enfin voilà, si vous voulez découvrir toutes sortes de combines pour savoir voler des bijoux, piéger des criminels ou encore fabriquer de faux lingots d'or il vous faut lire ce roman.
roman

alainlasverne@diaspora-fr.org

Lettre ouverte d’experts à Biden et au Congrès : « Les États-Unis doivent œuvrer pour la paix dans le monde »

“Aux États-Unis, d’éminents et anciens experts de la sécurité nationale adressent une lettre ouverte au président Biden et aux membres du Congrès…Pourquoi les États-Unis ont-ils persisté à élargir l’OTAN malgré ces avertissements ? Les profits tirés des ventes d’armes ont joué un rôle majeur. Face à l’opposition à l’expansion de l’OTAN, un groupe de néoconservateurs et de hauts responsables de fabricants d’armes américains ont formé le Comité américain pour l’expansion de l’OTAN (U.S. Committee to Expand NATO). Entre 1996 et 1998, les plus grands fabricants d’armes ont dépensé 51 millions de dollars (94 millions de dollars actuels) en lobbying et des millions d’autres en contributions aux campagnes électorales. Grâce à ces largesses, l’expansion de l’OTAN est rapidement devenue une affaire pliée. Après quoi les fabricants d’armes américains ont vendu des milliards de dollars d’armes aux nouveaux membres de l’OTAN…”

#usa #biden #guerreenukraine #guerremondiale #paixenukraine #stopimperialisme #desordremondial #marchandsdarmes #actu #lire
https://www.investigaction.net/fr/lettre-ouverte-dexperts-a-biden-et-au-congres-les-etats-unis-doivent-oeuvrer-pour-la-paix-dans-le-monde/

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-mars23 #photo #japon #lire #lecture #poème #poète #Sôseki #histoire #photo #illustration #désert - pour illustrer une photo de "Atelier peinture : inspiration Murakami" - dans almage.com

Sôseki

Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique (page 122)

Mais celui qui devient poète ou peintre mord à pleines dents la fleur de ce monde conflictuel et connaît une pureté sans mélange. Les poètes et les peintres consentent à l'ordre du monde, se nourrissent de brume, s'abreuvent à la rosée, aiment la beauté des couleurs du printemps et de l'automne, et ignorent le regret jusqu'à la mort. Ils ne trouvent pas leur plaisir dans l'attachement aux choses. Ils ne font qu'un avec elles, ils deviennent la chose elle-même, dans une identification parfaite. Lorsqu'ils sont parvenus à l'unité, l'espace où ils se déploient est si vaste qu'il est impossible d'en définir les limites. Lavés de toute souillure, purifiés de tout désir, ils baignent dans une atmosphère transparente. [...] pour le dire autrement, ce qu'on nomme poésie ou peinture n'est qu'un chemin que chacun peut choisir.

peintre

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-mars23 #photo #japon #lire #lecture #poème #poète #Sôseki #histoire #photo #illustration #désert - pour illustrer une photo "Le long et sinueux mois de mai 1968" (5) : L'anarchisme japonais des années 1960 à voir sur autonomie.org

Sôseki

Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique (page 122)

Pour celui qui vit dans l'univers et doit le traverser sur la corde de l'intérêt, l'amour vrai est vain. La richesse que nous voyons avec les yeux est comme le sable. Le nom que nous portons, la gloire dont nous pouvons nous emparer, sont comme le miel qu'une abeille maligne nous fait croire qu'elle l'a distillé, mais qui abandonne son dard. Le plaisir naît de l'attachement, il contient donc toutes les souffrances.

anarchisme Japon

fl@diaspora.psyco.fr

#fl-fleur23 #fl-mars23 #photo #japon #lire #lecture #poème #poète #Sôseki #histoire #photo #illustration #désert - pour illustrer une photo de Engy Naguib, Egypt - sur pexels.com/fr-fr

Sôseki

Oreiller d’herbe ou le Voyage poétique (page 122)

C’est parce que je sais que mes pieds foulent le sol, que me vient une inquiétude à l’idée qu’il pourrait s’effondrer.
C’est parce que nous savons que le ciel est au-dessus de notre tête, que nous craignons l’allure vertigineuse des éclairs.
Comme le monde ne nous laisse pas en paix tant que nous ne nous confrontons pas aux autres, il nous est impossible d’échapper à une vie de souffrance.
Entrer une description pour l'image ici