#morales

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Pourquoi la #CIA commet autant de #crimes ? | #IdrissAberkane

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"La Centrale" ou juste "CIA" comme on dirait presque "Dieu", s'est affranchie depuis longtemps de toutes les #rÚgles #morales et #déontologiques que le #commun des mortels considÚre comme acquises. Revenons sur cette régularité d'horloger dans le #crime: au moins un #scandale aussi massif qu'abominable par décennie: les coups d'état des années 50, les #tortures psychologiques et les #assassinats des années 60, l' #opération Condor et le soutien à Pinochet dans les années 70, puis les liens avec les barons de la #drogue dans les années 80 et 90, les #prisons #secrÚtes des années 90 et 2000, puis les #massacres de #civils révélés par #JulianAssange... Systématiquement la CIA parvient, en infiltrant les salles de rédaction dans tous les pays du G7+ , à se placer du bon cÎté de l' #histoire. C'est bien pour cela d'ailleurs, que l'on n'enseigne pas son histoire à l' #école, et c'est tout autant pour cela, que nous revenons dessus sur notre chaßne.

https://www.youtube.com/watch?v=TKt7tr8NuLA
#politique #intelligence #geopolitics #géopolitique

arnauddaniel@framasphere.org

¥SE SIENTE, SE SIENTE, #CHE ESTÁ PRESENTE !

"L’hommage du PCF au Che, chacun en convient, pĂšse de tout son poids politique et symbolique. Bien plus que la courbe. Il fut un temps jadis oĂč le CHE n’était pour nous, Ă  #Paris comme Ă  #Moscou, qu’un « gauchiste » irresponsable. « ÂĄAy, quĂ© dolor !». Sous la coupole de la maison commune, le PCF vient de rĂ©parer une sorte d’injustice, de se grandir... et aussi de rĂ©pondre Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© d’un Che pour qui les classes ouvriĂšres et les militants des pays « occidentaux » « oubliaient » l’internationalisme. La plupart des partis communistes, alignĂ©s sur Moscou..."

Lorsque vous arrivez place du Colonel Fabien, au siĂšge du PCF, un frisson vous parcourt le corps de haut en bas, ou peut-ĂȘtre l’inverse. Je croyais la sensualitĂ© fĂąchĂ©e avec le bĂ©ton... va donc ! Ici, pour aller d’un point Ă  un autre, le plus couru des chemins, c’est la ligne courbe... Courbe mais ne se plie pas. Ainsi l’a conçu l’architecte Oscar #Niemeyer, fondateur du parti communiste du #BrĂ©sil et communiste de toute une vie, donc « stalinien », « sectaire », « dogmatique », « aux ordres », « subversif »... Quel dommage qu’il ait autant de talent !!!!!!!!!!!!!. Et en plus, le gaillard est restĂ© jusqu’à mort -au delĂ  de cent ans- ami de la rĂ©volution cubaine et du terrible Castro, d’un Che fascinĂ© par le sang et la culture des narcisses, un Che gĂ©nĂ©tiquement violent, pervers, premier des « kamikazes », des « dĂ©traquĂ©s », des « djihadistes »... Marcela a lĂąchĂ© l’amour de sa vie pour ce nombriliste compulsif, qui a passĂ© son temps Ă  frimer, Ă  Ă©crire une lĂ©gende, plutĂŽt que de vivre la sienne. Pour l’ami TancrĂšde Ramonet, le mythe et l’homme Guevara, ne font qu’un... bien vu !!! !!!
Ah, ce qu’ils ont dĂ» architexter, rĂȘver, ensemble Ă  La Havane, Che, Fidel et Oscar et Pablo...

Impossible de se garer Ă  Fabien... La boule coupole, ‘bondĂ©e’, rĂ©sonne de « ÂĄse siente, se siente, el Che estĂĄ presente ! ». De jeunes excitĂ©s, thurifĂ©raires du Che, s’en donnent comme des ados. Le CHE : cure de jouvence ?
L’hommage du PCF au Che, chacun en convient, pĂšse de tout son poids politique et symbolique. Bien plus que la courbe. Il fut un temps jadis oĂč le CHE n’était pour nous, Ă  Paris comme Ă  Moscou, qu’un « gauchiste » irresponsable. « ÂĄAy, quĂ© dolor !». Sous la coupole de la maison commune, le PCF vient de rĂ©parer une sorte d’injustice, de se grandir... et aussi de rĂ©pondre Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© d’un Che pour qui les classes ouvriĂšres et les militants des pays « occidentaux » « oubliaient » l’internationalisme. La plupart des partis communistes, alignĂ©s sur Moscou...

Pierre Laurent, prĂ©sent de bout en bout, assis aux cĂŽtĂ©s du nouvel ambassadeur de Cuba en France, ouvrait un hommage en forme de « performance » politico-poĂ©tico-musico- hallucinĂ©e et hallucinatoire. La bande des occitans prit d’assaut la Seine aprĂšs les discours, de Pierre Laurent, un discours fin, offensif , de ceux qui font du bien, de ceux que l’on aime, et une intervention sobre et forte du nouvel ambassadeur de Cuba, arrivĂ© il y a tout juste une semaine. Michel, l’ambassadeur du #Venezuela, Ă©tait cachĂ© dans la salle, tout comme l’ami, ĂŽ combien attachant, Jean Cormier, pote de Korda, de Blondin, la chanteuse dĂ©licieuse et « engagĂ©e » (sens ?) Mireille Riva, qui vient de monter avec sa troupe un « spectacle » sur le Che, prĂ©sentĂ© avec succĂšs Ă  la FĂȘte de « L’Huma », des diplomates boliviens, des militants de la plume : V.K., CC, Cathy D.S , MaĂŻtĂ©, qui « couvrit » le Salvador au temps de l’horreur, des syndicalistes CGT, des universitaires, Paul Estrade, beaucoup de militants de la solidaritĂ© et leurs associations...

Le poĂšte occitano-internationaliste Serge Pey n’avait jamais mis les pieds dans un siĂšge coco. Pourrait-il en ressortir ? Sa muse, Chiara la Sarde, tricota tout en douceur Ă©rotique, un immense Che, pendant que Serge guĂ©rillĂ©rait avec les mots, piĂ©tinait de rage , de transe guĂ©varienne « Tu comprends... il faut politiser ! » PO. LI. TI. SER ! Serge est dĂ©raisonnable. D’ailleurs par les temps qui courent, ne faut-il pas ĂȘtre fou pour ĂȘtre raisonnable. Comme il n’aime pas la soupe, il n’y va jamais. Mais d’oĂč sort-il cet impĂ©tueux gave sĂ©mantique habitĂ© ? Le sait-il sous son chapeau anar ? La Garonne le sait-elle ? L’hommage s’étirant au-delĂ  des horaires programmĂ©s par le Gosplan, les commissaires politiques nous conseillĂšrent d’abrĂ©ger. J.O. lit, lut, quelques morceaux verbaux (les rĂ©fĂ©rences seront publiĂ©es sur ce blog) guĂ©variens hĂ©tĂ©rodoxes, montrant combien le CHE Ă©tait passĂ© fort rapidement de « l’orthodoxie » (sens ?), du « soviĂ©tisme », Ă  la recherche, antidogmatique, ouverte, seulement interrompue par la mort (Ă  39 ans), d’un communisme autochtone, endogĂšne, « sui generis », ÂĄÂĄquĂ© bien suena !!). En 1965-1966, il Ă©crit : « On (l’URSS) retourne au capitalisme ». Visionnaire ou oiseau de mauvaise augure ?
Deux musicos, un guitariste fils de rouge exaltĂ© decazevillois, et un petit-fils de communiste espagnol castrais, qui combattit avec les anars (faut le fer !) pendant la guerre/rĂ©volution espagnole. Ils interprĂ©tĂšrent dĂ©licatement des textes Ă©crits et chantĂ©s en hommage posthume au CHE, par #VictorJara, #Quilapayun, #AtahualpaYupanqui, Carlos #Puebla... Un final Ă  la fois nostalgico-mĂ©lancolique, et d’espoir Ă©toilĂ©. Le Petit Prince dit un jour : « Nous avons perdu les Ă©toiles ». Il est grand temps de les retrouver. Tard dans la nuit, mojitĂ©e par la Jeunesse Communiste, la bande « communiste-libertaire » fut libĂ©rĂ©e, aprĂšs engagement Ă  « SEGUIR JUNTOS ». « Continuer ensemble ».
P.S. : le nombre de livres « Vive le CHE ! » vendus Ă  l’entrĂ©e dĂ©passa celui des chocolatines et des churros.
A Vallegrande, Evo #Morales et des milliers de personnes, Ă  Santa Clara, Raul #Castro et le peuple cubain, Ă  Madrid, Rosario, Buenos Aires, Caracas, Tokyo, Alger, en Palestine... les rĂ©sistants d’aujourd’hui honoraient celui qui « renaĂźt sans cesse ». Qui nous invite a « SEGUIR ADELANTE ».

#JeanOrtiz
Mercredi, 11 Octobre, 2017