#moscou

ija_chouf@diaspora-fr.org

đŸ‡·đŸ‡ș AprĂšs avoir pris le contrĂŽle de la filiale du groupe italien Ariston en Russie, #Moscou confisque prĂšs d’un demi-milliard de dollars au cabinet amĂ©ricain JPMorgan. Une mesure de reprĂ©saille aux sanctions Ă©conomiques occidentales.

bliter@diaspora-fr.org

#Ukraine : une #guerre #amĂ©ricaine de plus ? – Pierre #DeGaulle dans Le Samedi #Politique - #TVL

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La guerre en Ukraine a mis en Ă©vidence la dĂ©rive #europĂ©enne. L’ #OTAN et les #Etats-Unis, dont les #financements, les #armes, les #renseignements et la logistique fournis Ă  #Kiev prouvent l’affrontement contre la #Russie, sont parvenus Ă  instaurer aux portes de l’ #Europe une guerre #fratricide et meurtriĂšre. Face Ă  cet Ă©lan #suicidaire, l’ #UnionEuropĂ©enne suit pour son plus grand malheur.

La #France, loin de sa politique #non-alignĂ©e chĂšre au #gĂ©nĂ©ral De Gaulle, embrasse en tout point les #obsessions de #Bruxelles souvent dictĂ©es par #Washington. Ses #finances sont sous #tutelle avec une #dette explosive qui la place entre les mains des #crĂ©anciers #internationaux. Son #indĂ©pendance, acquise notamment par un #travail #visionnaire sur le #nuclĂ©aire #civil, a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e par des hommes politiques dĂ©fendant des #intĂ©rĂȘts #Ă©trangers.

Dans la lignĂ©e de son grand-pĂšre, #PierreDeGaulle s’exprime pour redonner Ă  la France l’envie d’ĂȘtre elle-mĂȘme : une puissance indĂ©pendante sachant dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de son #peuple. Il livre sa lecture de la guerre en Ukraine qui rompt les liens #historiques entre #Paris et #Moscou et dĂ©nonce une attitude dangereuse de surenchĂšre meurtriĂšre. Il est temps pour la France de retrouver le chemin de son #histoire.

https://www.youtube.com/watch?v=HRR-vIzsXgg

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

« Je soutiens Poutine, ça fait de moi un monstre ? » : une journĂ©e dans une Ă©picerie russe

#ColineRenault

Un an aprĂšs le dĂ©but de l’invasion en Ukraine, que se dit-on dans une Ă©picerie russe Ă  Paris ? On y croise une vendeuse certes avenante, mais particuliĂšrement favorable au Kremlin, des Russes plutĂŽt mal Ă  l’aise, un Ă©ditorialiste d’extrĂȘme droite, et
 deux Ukrainiennes. Reportage.

Elena* fond en larmes. « Je suis #russe, et alors ? » Nous sommes dans une minuscule Ă©picerie russe de l’est parisien, devanture Ă©lĂ©gante, presque snob, intĂ©rieur soignĂ©, mais pas aseptisĂ©. Une avalanche de friandises multicolores scintillent sur les Ă©tals. Il y a les Ɠufs russes et les samovars, et puis ce mannequin vĂȘtu d’une tenue traditionnelle dans la vitrine, seule touche un peu kitsch qui donne Ă  l’endroit quelque chose d’authentique
 Bref : quelque chose de russe.

La vendeuse vient d’ouvrir ; elle refuse d’abord de parler. Des journalistes, elle en a vu dĂ©filer. En revanche, elle veut bien nous montrer ses produits : les truffes de #Moscou, du champagne de #CrimĂ©e, du vin gĂ©orgien, du riz ouzbek, du fromage de Riga, du tarama biĂ©lorusse
 et des gĂąteaux de Kiev. Cette liste, finalement, la fait craquer, les larmes dĂ©valent ses pommettes hautes et elle finit par avouer sans mĂȘme qu’on l’ait interrogĂ©e : « Oui, je soutiens #Poutine, et alors ? Ça fait de moi un monstre ? » Elle, sans doute pas. Mais que dire du chef du Kremlin ?

En #Russie, un an aprĂšs le dĂ©but de l’invasion, trois quarts des habitants sont favorables Ă  la politique de Vladimir Poutine. Difficile de savoir oĂč se situent les quelque 50 000 membres de la diaspora Ă©tablis en France. Il y a bien sĂ»r les libĂ©raux, qui ont fui le pays aprĂšs le dĂ©but du conflit en #Ukraine ; Des artistes, des intellectuels
 Mais quid du reste de la communauté ? « C’est 50–50 », estime Elena, qui Ă©vacue le sujet. « Pas de politique dans cette boutique ! » Vraiment ? Un instant plus tard, trois jeunes hommes goguenards ouvrent la porte en lançant : « Slava Ukrainya ! » (« Gloire Ă  l’Ukraine ! ») Ils s’esclaffent, trĂšs fiers de leur blague. Mais Elena fait les gros yeux. Depuis le dĂ©but de la guerre, elle dit avoir Ă©tĂ© agressĂ©e au moins Ă  trois reprises. « C’est vraiment pas facile », soupire-t-elle, fourrant dans les mains des poignĂ©es de chocolats, les meilleurs de Moscou.

Retour soviétique

Dans le creux de l’aprĂšs-midi passent quelques clients, des riverains parisiens, trĂšs « citoyens du monde ». Elena offre son cafĂ©, un, deux, des sablĂ©s, des chocolats, elle veut partager, faire goĂ»ter, une façon pour elle de dĂ©fendre son pays natal. « Vous voyez ? La Russie, c’est tout ce qu’il y a dans ce magasin. C’est 163 peuples. Mes clients, je leur dis : « Nous sommes comme au temps de l’URSS : tous frĂšres et sƓurs ». Comme un certain nombre de Russes, Elena croit encore en l’ #Union SoviĂ©tique, Ă  la Russie Ă©ternelle. Bien au-delĂ  de la propagande, c’est une conviction profonde, viscĂ©rale. Elle semble de bonne foi quand elle raconte l’incroyable diversitĂ© et richesse de ses peuples ; elle-mĂȘme est tatar, elle a grandi Ă  Oufa dans une famille musulmane, mais ses sƓurs sont converties Ă  l’orthodoxie, ce qui n’a pas posĂ© de problĂšmes aux aĂźnĂ©s « tant qu’elles restaient des gens bien ».

La vendeuse a lu Zola, Rabelais, Balzac, cite Louis de FunĂšs et Saint-ExupĂ©ry. Elle est venue en France en 2005 pensant que tous les hommes ressemblaient Ă  Belmondo, s’est mariĂ©e avec un Français – qui ne ressemble pas vraiment Ă  Belmondo. D’abord caissiĂšre Ă  Auchan, elle a gravi les Ă©chelons pour devenir directrice adjointe du magasin, avant de dĂ©missionner pour ouvrir son Ă©picerie : le projet d’une vie. L’inauguration est prĂ©vue en mars 2022, quelques jours aprĂšs le dĂ©but de l’invasion russe. Elle n’en dort pas la nuit, persuadĂ©e que les banquiers vont renoncer. La boutique prend alors un nouveau sens : dĂ©fendre la culture russe au-delĂ  des conflits.

Une jeune fille entre dans la boutique et remplit son tote-bag d’étudiante de salade olivier, de cornichons et de plombir, une glace Ă  l’amande, Ă  l’aise, comme chez elle. NĂ©e Ă  Moscou, elle a grandi en France de parents russes, et lorsqu’elle Ă©voque le conflit, quelque chose en elle semble rĂ©sister, la peur de trahir, peut-ĂȘtre l’orgueil : « Je ne vais pas renier mes origines », rĂ©pĂšte-t-elle. Au dĂ©but de la guerre, des camarades de classe l’ont traitĂ©e de terroriste. « La politique ça ne me concerne pas. La Russie, c’est mon sang, ma famille. »

Quant Ă  cette grande femme Ă©lĂ©gante qui sort avec prĂ©cipitation de la boutique, elle balaie les questions en secouant la tĂȘte comme pour chasser une mouche agaçante : « De toute façon, les Français, vous dĂ©testez Poutine », soupire-t-elle.

Fierté amÚre

N’y a-t-il pas quelqu’un, dans cette boutique, pour condamner la guerre ? Il y a bien BenoĂźt, qui vient acheter des Ɠufs de saumon pour sa compagne Olga. Il a rencontrĂ© cette ex-moscovite sur internet, une artiste, une libĂ©rale, opposante rĂ©solue Ă  Poutine, mais qui refuse de parler du conflit, mĂȘme avec son conjoint. Trop douloureux. Elle appelle sans cesse sa famille restĂ©e au pays, qui elle soutient la guerre menĂ©e par le Kremlin. « C’est trĂšs compliquĂ© de manifester son soutien Ă  l’Ukraine sans renier ses origines », analyse BenoĂźt. Depuis l’invasion, le patriotisme a pris un goĂ»t amer et critiquer Poutine revient Ă  renoncer Ă  la grandeur d’un pays qu’on se refuse Ă  dĂ©savouer.

Elena se met Ă  ses commandes : les produits ne viennent pas directement de Russie, mais sont importĂ©s d’Allemagne, oĂč une entreprise fabrique des produits slaves aux normes europĂ©ennes. Puis elle se dĂ©tache, mal Ă  l’aise dans le silence de l’aprĂšs-midi. « Les Ukrainiens avaient tout ce dont ils avaient besoin au temps de l’URSS. Tout le monde vivait bien. Pourquoi ils nous rejettent maintenant ? ». Ils avaient tout
 sauf de la nourriture, pour qui connaĂźt l’histoire des grandes famines qui ont meurtri l’Ukraine dans les annĂ©es 30, faisant des millions de morts.

Elena poursuit en Ă©voquant ce client, qui lui a un jour dit « La Russie, c’est la nostalgie ». « Comment ça la nostalgie ? », s’emporte-t-elle. « La Russie n’est pas terminĂ©e. La Russie est grande, la Russie c’est l’avenir. Poutine, le sait. Lui, au moins, il nous dĂ©fend. » Elle s’interrompt pour saluer le nouvel arrivant, un voisin, Ă©ditorialiste pour des journaux « pas trop en dĂ©saccord avec la Russie » – comprenez, l’Incorrect et Boulevard Voltaire. Affable, il s’essaie Ă  une analyse acrobatique du conflit : « Rien n’est noir ni blanc. La situation est complexe ». Un adjectif bien commode.

Le retour des Ukrainiens

Elena, elle, se lĂąche. La vendeuse accueillante qui nous a gĂ©nĂ©reusement gavĂ©s tout un aprĂšs-midi de friandises livre le fond de sa pensĂ©e ; mot pour mot, la propagande du Kremlin – il faut dĂ©fendre le #Donbass, c’est atroce ce que l’armĂ©e ukrainienne fait lĂ -bas, d’ailleurs le problĂšme, « ce ne sont pas les Ukrainiens, ce sont les nazis », oui, les mĂȘmes qui l’ont privĂ©e de ses grands-pĂšres en 45, ils sont dĂ©sormais lĂ©gion en Ukraine, il existe mĂȘme un proverbe ukrainien qui appelle Ă  « pendre tous les Russes », et puis, elle a rencontrĂ© une femme, originaire d’Odessa , qui lui a assurĂ© que ceux qui ne parlent pas ukrainien y sont dĂ©sormais enlevĂ©s et torturĂ©s.

Le jour tombe. La tension monte. Elena veut nous convaincre. Deux femmes pĂ©nĂštrent dans la boutique, elles parlent russe. Elles sont ukrainiennes, et tombent dans les bras d’Elena qui les salue chaleureusement et assure la traduction : elles viennent acheter du Kvas, cette boisson si populaire en Ukraine, enfin en Russie, on ne sait plus trop, elles ont appris le russe Ă  l’école, toute leur famille est en Russie, elles n’ont rien contre leurs voisins. Elena les embrasse et les raccompagne Ă  la porte. « Pour des Ukrainiennes, elles n’ont pas l’air de vouloir vous pendre ! », lui fait-on observer. Un peu dĂ©sarçonnĂ©e, l’épiciĂšre bafouille ; non, elle n’en veut pas aux Ukrainiens, seulement aux nazis, les Ukrainiens eux, ont tous deux bras deux jambes, (sauf les blessĂ©s, est-on tentĂ© de rĂ©torquer) il faut les sauver du nazisme. Et d’ajouter : « Je ne dis pas tout ça parce que je suis russe, vraiment. Mais on ne dit pas de mal de sa mĂšre, mĂȘme quand elle se comporte mal ».

#CharlieHebdo

bliter@diaspora-fr.org

#Exclusif : #Entretien avec #DariaDouguine, assassinée dans un #attentat à #Moscou ( #BreizhInfo, 2019)

Daria Douguine a Ă©tĂ© tuĂ©e dans l’explosion de sa voiture, le samedi 20 aoĂ»t, dans la banlieue de Moscou. L’attentat terroriste aurait pu viser son pĂšre, le grand #intellectuel et #philosophe russe Alexandre Douguine.
Au delĂ  des fantasmes de la presse mainstream, des mensonges, des approximations ou des visions complotistes, TVLibertĂ©s vous propose de dĂ©couvrir Daria Douguine Ă  l’occasion d’un entretien accordĂ© au media alternatif Breizh Info en septembre 2019. FiĂšre de ses engagements, Daria Douguine Ă©tait #journaliste, #historienne de #philosophie et #spĂ©cialiste en relations #internationales. Elle Ă©tait aussi #francophone, ayant fait des Ă©tudes en #France.

https://www.youtube.com/watch?v=Q6AdyiOUHO4

Retrouvez d’autres documents concernant Daria Douguine ici :
https://www.breizh-info.com/2022/08/21/206978/hommage-a-daria-douguine-une-journaliste-russe-victime-de-fous-furieux-qui-poussent-a-la-guerre-mondiale/

#politique #géopolitique

laki@diaspora-fr.org

Le 27 juillet 2018, dans leur appartement d'un district au nord-est de Moscou, Krestina, Angelina et Maria Khatchatourian sortent Ă  tĂątons de leur chambre, s’approchent sur la pointe des pieds du fauteuil oĂč leur pĂšre s’est endormi et lui assĂšnent une pluie de coups, armĂ©es d’un couteau et d’un marteau. Leur tortionnaire, MikhaĂŻl, rend l’ñme. VoilĂ , c’est fini.

procĂšs soeurs khatchatourian

Leur geste est extrĂȘme, autant que l’ont Ă©tĂ© les violences infligĂ©es par cet homme tyrannique durant de longues annĂ©es. Au moment des faits, elles ont 19, 18 et 17 ans, mais d’aussi loin qu’elles se souviennent, la violence est quotidienne chez elles. D’abord Ă  l’égard de leur mĂšre, Aurelia, constamment rabaissĂ©e et frappĂ©e par ce mari plus ĂągĂ© qui a dĂ» dans les tous dĂ©buts de leur histoire lui renvoyer l’image d’un protecteur avant de la violer dans les toilettes d’un restaurant, rĂ©vĂ©lant son vrai visage et inaugurant un cycle infernal d’emprise. Aurelia reste pour ses enfants, pourtant elle songe plusieurs fois Ă  partir, et elle se fait mĂȘme mettre Ă  la porte de chez elle lorsque MikhaĂŻl dĂ©cide qu’il ne la supporte plus. Du cĂŽtĂ© de sa belle-famille, aucun soutien n’est Ă  attendre et sa belle-mĂšre participe aux remontrances Ă  chaque occasion. De la police non plus il ne faut rien espĂ©rer. Dans la Russie contemporaine, on n’a que faire de la libĂ©ration de la parole des femmes, le mouvement occidental #Metoo est vu comme une faillite de l’autoritĂ© exercĂ©e par ceux Ă  qui elle reviendrait, les hommes, et la preuve de la dĂ©chĂ©ance d’une sociĂ©tĂ© qui devient faible. Les violences domestiques, comme leurs noms l’indiquent, doivent se cantonner Ă  la sphĂšre domestique et se rĂ©gler en famille. Elles n’intĂ©ressent ni les autoritĂ©s, ni les forces de l’ordre, ni mĂȘme les passants tĂ©moins de coups envers une mĂšre de famille lors d’un pique-nique dans un parc public. On fait la sourde oreille, on rajuste ses ƓillĂšres et on passe son chemin, malgrĂ© les supplications d’une adolescente, apeurĂ©e par les gestes brutaux du patriarche,, qui tente d’appeler au secours. La police en vient mĂȘme Ă  dĂ©clarer Ă  une femme qui appelle pour signaler que son mari la bat qu’ils ne se dĂ©placeront « qu’en cas d’assassinat ». Spoiler : ils ont fini par se dĂ©placer.

Aurelia se fait jeter dehors une Ă©niĂšme fois en 2014, cette fois ses filles la supplient de ne pas revenir. Elle trouve un travail proche de l’appartement et les voit en cachette le dimanche lorsque le pĂšre est Ă  l’église de la Sainte-RĂ©surrection, un office qu’il ne rate jamais. Le bonhomme se targue d'ĂȘtre un bon croyant et un garant de la morale ! Pendant ces quatre annĂ©es, recluses avec leur fou de pĂšre, les sƓurs lui servent de bonnes Ă  tout faire, femmes de mĂ©nage, esclaves sexuelles et punching-balls. Elles ne suivent plus leurs Ă©tudes, MikhaĂŻl les laisse sortir pour lui acheter des biĂšres, pas pour aller au lycĂ©e. Tant et tant de circonstances expliquant le geste des trois sƓurs, une saturation de violences et d’humiliations menant inĂ©vitablement Ă  une autre violence. Et pourtant, la justice russe a mis du temps Ă  accepter l’hypothĂšse d’une lĂ©gitime dĂ©fense.

Lorsque Krestina, Angelina et Maria assassinent MikhaĂŻl, elles prĂ©viennent la police, invoquant cette mĂȘme lĂ©gitime dĂ©fense. Lorsqu’elles sont sĂ©parĂ©es et placĂ©es en dĂ©tention provisoire, les sƓurs ne bronchent pas. Comme elles l’expliquent Ă  leurs avocats : la prison, c’est mieux que la maison. Et pourtant, lors de l’enquĂȘte, on accorde une oreille trĂšs attentive Ă  tous ceux qui, dans l’entourage de MikhaĂŻl, nient toute violence chez l’homme, mettant en avant un comportement pieux, un tempĂ©rament calme, une gĂ©nĂ©rositĂ© avec ses filles qu’il aurait couvertes de cadeaux. Et puis aprĂšs tout, si elles ne le respectaient pas et ne faisaient pas correctement les tĂąches mĂ©nagĂšres, il Ă©tait dans son bon droit d’imposer comme bon lui semblait son autoritĂ©. AprĂšs avoir vĂ©cu sous un rĂ©gime soviĂ©tique extrĂȘmement strict, inculquant aux uns et aux autres la nĂ©gation de l’individualitĂ© et le refus de la notion de propriĂ©tĂ©, encourageant la dĂ©lation entre amis, famille et voisins, le bloc de l’Est s’effondre et une nouvelle Ăšre s’ouvre, celle du capitalisme. On se met Ă  acheter et vendre tout et n’importe quoi, l’argent a raison de tout, il est excitant d’ĂȘtre propriĂ©taire, on veut possĂ©der pour ĂȘtre puissant et chacun peut faire ses petites affaires tranquilles. Sans tout expliquer, ce renversement soudain et brutal de situation politique a aussi des consĂ©quences sur les drames domestiques et leur gestion par la sociĂ©tĂ© russe. Quand on est un homme, on possĂšde ses enfants et sa femme, on peut donc en faire tout ce que l’on veut. Et cela ne regarde que nous, la dĂ©lation, c’est terminĂ©. Etant armĂ©nien, MikhaĂŻl Khatchatourian peut aussi compter sur le soutien important de la communautĂ© armĂ©nienne, trĂšs soudĂ©e, qui prend en grande partie sa dĂ©fense au dĂ©triment de celle de ses filles, nĂ©es d’une mĂšre moldave.

Krestina prison

Pour ce meurtre, les trois sƓurs risquent jusqu’à 20 ans de prison pour les deux majeures au moment des faits et l’hĂŽpital psychiatrique pour la plus jeune. Leur souffrance et leur syndrome de stress post-traumatique a longtemps Ă©tĂ© minimisĂ© par les institutions chargĂ©es de l’enquĂȘte, malgrĂ© de nombreux tĂ©moignages concordants sur les agissements violents du pĂšre (les habitants de l’immeuble, la famille d’Aurelia, les ami(e)s des filles, qui eux ont le courage d’apporter leur aide). En mars 2021 enfin, une nouvelle affaire est ouverte en parallĂšle contre MikhaĂŻl Khatchatourian pour torture et viol. C’est dans ce cadre qu’une commission d’experts psychiatriques a conclu que le geste des sƓurs avait Ă©tĂ© causĂ© par les nombreux abus subis et le stress post-traumatique en rĂ©sultant. La lĂ©gitime dĂ©fense Ă©tait enfin entendue. Reste Ă  savoir si les trois sƓurs seront finalement acquittĂ©es, le verdict final n’ayant pas encore Ă©tĂ© rendu. Au moins ne sont-elles plus derriĂšre les barreaux et ont-elles pu retrouver leur mĂšre et leurs proches. Cette dĂ©cision de justice, quel que soit le sens dans lequel elle ira, sera extrĂȘmement importante pour ce qu’elle racontera de la Justice russe dans sa globalitĂ©. Le contexte pour les femmes y est pour l’instant assez effroyable : dĂ©pĂ©nalisation des violences domestiques, menace d’emprisonnement pour celles qui dĂ©nonceraient publiquement des crimes ou du harcĂšlement sexuels soi-disant pour lutter contre la diffamation, dĂ©mantĂšlement d’associations luttant pour les droits des femmes ou les droits humains de façon gĂ©nĂ©rale etc
 En dĂ©cembre 2021, la Cour EuropĂ©enne des Droits de l’Homme a donnĂ© raison Ă  quatre femmes russes battues et/ou mutilĂ©es par leurs conjoints, enjoignant Moscou Ă  revoir ses dispositions juridiques en la matiĂšre et Ă  accompagner de façon plus sĂ©rieuse les victimes de ce grave problĂšme sociĂ©tal, ce Ă  quoi le porte-parole de Poutine a rĂ©pondu grosso modo que la lĂ©gislation actuelle Ă©tait bien suffisante. Bien suffisante pour protĂ©ger les agresseurs, en effet. Pour le reste, mesdames, on vous enjoint Ă  mourir sous les coups de votre mari en silence s’il vous plait.

Trois Soeurs

Ayant vĂ©cu plusieurs annĂ©es Ă  Moscou et ayant elle-mĂȘme Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  l'emprise d'hommes violents et manipulateurs, Laura Poggioli a Ă©tĂ© profondĂ©ment touchĂ©e par cette affaire et sort en aoĂ»t son premier rĂ©cit sobrement intitulĂ© Trois SƓurs. Elle revient sur l'histoire de Kristena, Angelina et Maria en y mĂȘlant des bribes de sa propre vie, racontant comment elle est tombĂ©e adolescente en amour pour la culture russe, sa relation avec son prince russe blond qui s'est vite transformĂ©e en calvaire, son amitiĂ© indĂ©fectible avec son amie Maria, son dĂ©sir de comprendre la sociĂ©tĂ© russe et comment tout ceci peut encore arriver. Elle nous rappelle Ă  l'occasion de dĂ©licat proverbe russe : "s'il te bat, c'est qu'il t'aime". Un livre aussi douloureux que poignant paru chez L'Iconoclaste.

#soeurs-khatchatourian #justice #violences-conjugales #vss #violences-faites-aux-femmes #proces #russie #russia #books #feminisme #patriarcat #violences-domestiques #moscou

my_pal_jm@diasp.org

RAS-POUTINE RIRE AVEC #SPOUTNIK. Morts et visages invisibles de la dictature du #vaccin en #Russie

Par Andrei Nicolae

Le footballeur russe Alexander #Kozlov est décédé subitement à l'ùge de 29 ans, des suites d'un caillot de sang, comme le rapporte, vendredi 15 juillet 2022, #EuroWeeklyNews .

CoĂŻncidence : deux footballeurs par jour, tous deux anciens du #Spartak Moscou !

Le football russe pleure la mort de deux personnalitĂ©s aprĂšs que l'ancien entraĂźneur de l'Ă©quipe nationale russe, Georgi #Yartsev, est dĂ©cĂ©dĂ© le mĂȘme jour que l'ancien milieu de terrain de l'Ă©quipe du Spartak Moscou, Aleksandr Sergheevici #Kozlov (photo en haut Ă  droite), informe BNN citant RT. com.

Le #footballeur russe Aleksandr Kozlov est décédé des suites d'un caillot de sang lors d'un entraßnement avec l'équipe amateur pour laquelle il évoluait, Zorky (Krasnogorsk), un club de la région de Moscou qui évolue en deuxiÚme division. Kozlov a été décrit comme l'un des plus grands talents de la génération - il a joué pour l'équipe nationale des jeunes et a disputé son premier match en Ligue des champions à l'ùge de 17 ans.

L'ancien entraĂźneur du Spartak Georgi #Yartsev a Ă©galement eu une carriĂšre respectable en tant que joueur : il a dĂ©butĂ© au Spartak Kostroma mais a atteint son apogĂ©e au #Spartak #Moscou oĂč il a remportĂ© le championnat national d'URSS en 1979. En tant qu'entraĂźneur, il a menĂ© le Spartak Moscou au titre de champion de Russie en 1996.

En hommage à Yartsev, la télévision russe Match TV a modifié son programme de diffusion et a présenté vendredi soir un match classique avec le Spartak, qui organise ses obsÚques.
La vaccination forcée en Russie, imposée aprÚs que Spoutnik V n'a pas convaincu les gens

AprÚs que Vladimir Poutine (photo du centre) ait annoncé que le Covid avait été "vacciné" avec du sérum miracle russe - plus tard avec trois doses -, les autorités de Moscou puis celles de la région sibérienne de #Kemerovo ont annoncé la mise en place de campagnes de vaccination "anti-Covid" #obligatoires.

L'objectif : « immuniser » au minimum 60 % des employĂ©s de la fonction publique et ceux des institutions de l'État d'ici la mi-aoĂ»t, et les employeurs seront chargĂ©s de remplir cet objectif, comme l'a annoncĂ© Barikada .

Le rĂšglement Ă©tablit l'obligation de vacciner les employĂ©s de l'État et les employĂ©s des salons de beautĂ©, des dĂ©taillants, des chauffeurs de taxi, des caissiers, des enseignants et des artistes. Dans le cas de Moscou, l'adjointe au maire Anastasia #Rakova a dĂ©clarĂ© que les dispositions lĂ©gales s'appliqueront Ă  plus de 2 millions de travailleurs dans la capitale russe, rappelle Ă©galement la source citĂ©e.

L'agence de presse TASS a citĂ© un responsable de Moscou, Yevgeny #Danchikov, disant que toutes les entreprises qui ne satisfont pas Ă  l'exigence de vaccination du personnel pourraient ĂȘtre punies d'amendes pouvant aller jusqu'Ă  1 million de roubles (14 000 $) pour des violations rĂ©pĂ©tĂ©es. Les entreprises pourraient Ă©galement ĂȘtre fermĂ©es jusqu'Ă  90 jours.

En décembre 2021, la Russie a ajouté le sérum Covid au calendrier national de vaccination, sur ordre du ministre de la Santé Mikhail Murashko. Cela signifie que la vaccination Covid deviendra obligatoire, pour un début dans le cas de plusieurs catégories de citoyens.

Selon l'arrĂȘtĂ©, parmi les personnes visĂ©es par la vaccination anti-Covid "prioritaire", respectivement obligatoire, figurent les personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans, les travailleurs de la santĂ©, de l'Ă©ducation et du social, les personnes institutionnalisĂ©es (orphelins ou personnes ĂągĂ©es), les patients atteints de maladies chroniques ( maladies pulmonaires, maladies cardiovasculaires, diabĂšte et obĂ©sitĂ©) et tous les citoyens des villes de plus d'un million d'habitants.

Et les enfants ĂągĂ©s de 12 Ă  17 ans peuvent ĂȘtre vaccinĂ©s contre le Covid , uniquement volontairement, Ă  la demande Ă©crite de l'un des parents ou tuteurs lĂ©gaux, a rapportĂ© l'agence de presse Novinite .

La Russie envisage également d'amender ceux qui s'opposent à la vaccination contre le Covid, en analysant les pratiques d'autres pays pour imposer des politiques similaires au niveau national, a indiqué dimanche Anna Popova, chef de l'autorité russe de surveillance sanitaire, selon l'agence de presse TASS .

https://www.activenews.ro/covid-era-covid-si-marea-resetare-the-great-reset/RAS-PUTIN-RADE-CU-SPUTNIK.-Mortii-si-fetele-nevazute-ale-Dictaturii-Vacciniste-din-Rusia-175235

#russie #politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir #revolution #MondeDAprÚs #résistance #complot #complotisme #capitalisme #escroquerie #corruption #terrorisme
#exclus #Covid19 #coronavirus #covid-19 #coronavirus #reinfocovid #pandémie

my_pal_jm@diasp.org

Bureau de #Zelensky : Boris #Johnson sommĂ© d'arrĂȘter les nĂ©gociations avec la Russie

Офос Đ—Đ”Đ»Đ”ĐœŃĐșĐŸĐłĐŸ: прДĐșратоть ĐżĐ”Ń€Đ”ĐłĐŸĐČĐŸŃ€Ń‹ с Đ ĐŸŃŃĐžĐ”Đč проĐșĐ°Đ·Đ°Đ» Đ‘ĐŸŃ€ĐžŃ Đ”Đ¶ĐŸĐœŃĐŸĐœ

Le bureau du prĂ©sident de l' #Ukraine a annoncĂ© que les nĂ©gociations entre #Kiev et #Moscou s'Ă©taient arrĂȘtĂ©es en raison des pressions exercĂ©es par le Premier ministre britannique Boris Johnson lors de sa visite inopinĂ©e Ă  Kiev le 9 avril.

Cela a été raconté par la publication "Ukrainian Truth". Selon le rapport, Johnson est arrivé à Kiev pour une visite surprise, apparemment pour "exprimer sa solidarité" et annoncer une aide financiÚre et militaire à l'Ukraine "dans sa lutte contre l'agression russe".

« Lors d'une rencontre avec Zelensky, le Premier ministre britannique lui a demandĂ© de ne pas poursuivre les nĂ©gociations qui se dĂ©roulaient en Turquie, insistant sur le fait que « Poutine doit ĂȘtre vaincu », Ă©crit le journal ukrainien.

Zelensky "a pris sous le bonnet"

La position publique de Zelenskiy sur les négociations avec la Russie a radicalement changé aprÚs cette visite. Quelques jours seulement avant la rencontre avec Johnson, le président ukrainien a déclaré qu'il n'y avait pas d'alternative aux négociations avec la Russie et qu'il fallait les poursuivre.

Il est possible que le changement d'humeur de Zelensky ait également été influencé par un soutien accru des pays de l'OTAN via la fourniture d'armes.

Rappelons que vendredi dernier, le 6 mai, il a déclaré que les négociations avec la Russie ne reprendraient qu'aprÚs que les troupes russes aient complÚtement quitté l'Ukraine et "renvoyé" dans le pays tous les Ukrainiens évacués vers la Russie.

"Guerre par procuration"
Plusieurs groupes anti-guerre en Occident, y compris au #Royaume-Uni, ont immédiatement déclaré qu'une « guerre par procuration » se déroulait en #Europe.

Ainsi, le 7 mai, la campagne britannique Stop the War a organisé une action "Journée internationale d'action pour la paix en Ukraine", exigeant la reprise immédiate des négociations entre les parties en conflit.

L' organisatrice de la campagne Lindsey #Herman a déclaré que "le gouvernement britannique est devenu un obstacle à la paix en Ukraine, encourageant la poursuite de la guerre avec d'énormes livraisons d'armes et une rhétorique incendiaire".

Selon elle, le conflit en Ukraine "se transforme en une guerre par procuration entre la Russie et l' #OTAN".

Une position similaire a Ă©tĂ© prise par le groupe anti-guerre #CODEPINK aux États-Unis, qui a remis en question le financement par l'administration #Biden des forces armĂ©es ukrainiennes et le manque d'initiatives de paix, qualifiant la guerre en Ukraine de "guerre par procuration de l'OTAN contre la Russie".

L'exactitude des conclusions des personnalitĂ©s publiques a Ă©tĂ© confirmĂ©e par une dĂ©claration conjointe des États-Unis et de leurs alliĂ©s de l'OTAN, faite Ă  la suite de la rĂ©union des pays du #G7. Il dĂ©clare qu'ils (le G7) "ne laisseront jamais la Russie gagner une guerre contre l'Ukraine".
PrĂȘt Ă  dĂ©penser

La déclaration finale à la fin de la réunion du G7 indiquait que 24 milliards de dollars avaient déjà été fournis à l'Ukraine par la communauté internationale.

Le Royaume-Uni a promis 1,6 milliard de dollars d'aides nouvelles, portant son "coût" total à plus de 3 milliards de dollars.
Les États-Unis ont fourni pour 4 milliards de dollars d'armes Ă  l'Ukraine, tandis que l'administration Biden demande au CongrĂšs amĂ©ricain 33 milliards de dollars supplĂ©mentaires d'aide Ă  l'Ukraine, dont 20 milliards de dollars iront Ă  l'armement et Ă  l'assistance militaire.

En #Chine, soit dit en passant, ils estiment qu'au lieu d'encourager les deux parties Ă  surmonter les difficultĂ©s et Ă  poursuivre les nĂ©gociations pour parvenir Ă  des « rĂ©sultats pacifiques », les États-Unis et leurs alliĂ©s « attisent les flammes des conflits rĂ©gionaux et pĂȘchent en eaux troubles », au risque de la vie de millions de personnes au nom de leurs intĂ©rĂȘts Ă©troits.

https://www.pravda.ru/world/1707747-peregovory_s_rossiei/

#guerre #ukraine #russie
#politique #société #dictature #fascisme #censure #manipulation #démocratie #oligarchie #questionner #comprendre #agir #revolution #MondeDAprÚs #résistance #complot #complotisme #capitalisme #escroquerie #corruption #terrorisme #exclus

bliter@diaspora-fr.org

#Bulletin N°72. Mùchoire #russe, #sanctions et contre-sanctions, sauvons le #lycée #français!13.03.2022. - #Stratpol

01:00 Rouleau compresseur russe ?
07:30 Théatre des opérations
13:20 Sanctions et contre-sanctions
Irremplaçable énergie russe
Le tournant #chinois
Le Quai d'Orsay vs la #France et les #Français
#Nationalisation
Remplacement des #importations
23:32 #DĂ©valuation et #inflation
29:42 Sauvons le lycée Français de #Moscou

https://www.youtube.com/watch?v=lqaA4BlPSQc
#stratégie #politique #géopolitique

fiel@diaspora-fr.org

net voyne – c’est Ă  dire «non Ă  la guerre».

#Nantes-Révoltée

đŸ‡·đŸ‡ș đŸ‡ș🇩 RUSSIE : MANIFESTATIONS CONTRE LA GUERRE

Des manifestations spontanĂ©es ont eu lieu dans de nombreuses villes russes contre la guerre menĂ©e en Ukraine. À #Novossibirsk, #Saint-PĂ©tersbourg, #Moscou ou #Ekaterinbourg, partout les manifestant-es criaient Â«ĐœĐ”Ń‚ ĐČĐŸĐčĐœĐ”Â» – net voyne – c’est Ă  dire «non Ă  la guerre».
Il fallait beaucoup de #courage pour descendre dans la #rue contre l’offensive #nationaliste et #militariste du #pouvoir, dans un pays cadenassĂ© par la #police et oĂč les opposants sont traquĂ©s, torturĂ©s et emprisonnĂ©s.

À Saint-PĂ©tersbourg un #rassemblement a eu lieu, entourĂ© de #policiers. À Ekaterinbourg une soixantaine de personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. Au total, selon une ONG, 788 personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es dans 42 villes, dont prĂšs de la moitiĂ© Ă  Moscou.

#Courage à celles et ceux qui luttent. Vive la #solidarité entre les #peuples.

#NantesRévoltée #Ukraine #Russie #guerre #manifestation #pacifiste

marcf@diaspora-fr.org

Un document des archives #britanniques, rĂ©vĂ©lĂ© par le magazine #allemand Der #Spiegel, souligne que des accords Ă©crits ont bien Ă©tĂ© passĂ©s avec #Moscou pour ne pas Ă©tendre la sphĂšre d’influence et d’action de l’ #OTAN vers lÊŒEst.

« Ces rĂ©vĂ©lations soulignent les responsabilitĂ©s plus que partagĂ©s du prĂ©sident Ă©tats-unien, Joe Biden, de son secrĂ©taire d’Etat, Anthony Blinken et du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dans la montĂ©e actuelle des pĂ©rils. Ils n’ont cessĂ© en effet de mentir sur ce point affirmant que l’Occident n’aurait offert Ă  Moscou aucune garantie sur le futur pĂ©rimĂštre de l’Alliance atlantique. Et ils ont martelĂ© en toute occasion sur « le droit international inaliĂ©nable » de l’Ukraine Ă  rallier le pacte militaire de son choix. Les reprĂ©sentants de l’impĂ©railisme Ă©tats-unien trustent ainsi une fois encore des poles positions dans la course Ă  la guerre comme en matiĂšre de manipulation des textes qui ont fait l’histoire la plus rĂ©cente. »

Lire lÊŒarticle

bliter@diaspora-fr.org

Comprendre la #crise ukrainienne : des origines à aujourd’hui - #lObservateur

La Timeline 👉
00:00 Introduction : la crise ukrainienne, une tragédie grecque.
04:02 Les origines du mal : la rĂ©unification de l’ #Allemagne et la fameuse promesse de l’ #OTAN.
11:03 #Ukraine et #Georgie, la goutte d’eau qui fait dĂ©border le vase russe.
13:18 #Poutine dĂ©nonce la grossiĂšre erreur stratĂ©gique de Gorbatchev ( et de l’URSS ).
16:48 Le discours de Munich et le premier avertissement de Poutine.
24:05 Maïdan : la révolte ukrainienne et l'annexion de la #Crimée.
28:58 pourquoi l’Ukraine est un territoire aussi stratĂ©gique pour #Moscou ?
32:01 Poutine, le stratĂšge.
33:39 Comment la #Russie a humiliĂ© l’occident en Syrie.
42:17 Les lignes rouges sont posĂ©es : quels sont les scĂ©narios possibles pour l’Ukraine ?
49:36 Leçon de virilité de Vladimir Poutine à un occident féminisé.

https://www.youtube.com/watch?v=oy9_Oyux5FY
#politique #GĂ©opolitique #Ukraine #Russie

faconti@joindiaspora.com

Para conter avanço da #Co vid19, #Moscou volta a adotar o #Lockdown -
https://brasil247.com/mundo/para-conter-avanco-da-covid-19-moscou-volta-a-adotar-o-lockdown
RT Brasil 247 -
"...Nesta quinta, 21, a #RĂșssia registrou 1.036 mortes relacionadas ao coronavĂ­rus e 36.339 novos casos de Covid-19, ambos os nĂșmeros representam aumentos nos recordes diĂĄrios registrados desde o inĂ­cio da pandemia no paĂ­s..." -

petitpain@framasphere.org

Edward snowden Ennemi d’état 54' (2014)

Un film de John Goetz, Heilbuth Poul-Erik

Du 23 juin au 1er aoĂ»t 2013, Edward Snowden et son « ange protecteur » Sarah Harrison de WikiLeaks sont rĂ©fugiĂ©s dans leurs chambres d’hĂŽtel du Terminal F, coupĂ©s du monde. Au bout de cinquante jours, Snowden sort de l’aĂ©roport de Moscou en homme libre.

Juin 2013, la Maison Blanche donne l’ordre de retrouver Edward Snowden qui a rĂ©vĂ©lĂ© les dĂ©tails des programmes de surveillance de masse amĂ©ricains. Une offensive diplomatique sans prĂ©cĂ©dent est lancĂ©e pour capturer le « traĂźtre » Ă  Hong Kong. Mais, 50 jours plus tard, c’est en homme libre que Snowden sort de l’aĂ©roport de Moscou et Washington doit s’avouer vaincu. Les manƓuvres et pressions du gouvernement amĂ©ricain et les Ă©pisodes rocambolesques de cette chasse Ă  l’homme sont racontĂ©s par son principal acteur.

#docu #documentaire #snowden #wikileaks #assange #SarahHarrison #HongKong #Moscou #Equateur #Vienne #usa #surveillance-numerique #imperialisme #europe
https://www.youtube.com/watch?v=Orl0OcPPau0
https://yewtu.be/watch?v=Orl0OcPPau0

Edward snowden Ennemi d’état
arnauddaniel@framasphere.org

¥SE SIENTE, SE SIENTE, #CHE ESTÁ PRESENTE !

"L’hommage du PCF au Che, chacun en convient, pĂšse de tout son poids politique et symbolique. Bien plus que la courbe. Il fut un temps jadis oĂč le CHE n’était pour nous, Ă  #Paris comme Ă  #Moscou, qu’un « gauchiste » irresponsable. « ÂĄAy, quĂ© dolor !». Sous la coupole de la maison commune, le PCF vient de rĂ©parer une sorte d’injustice, de se grandir... et aussi de rĂ©pondre Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© d’un Che pour qui les classes ouvriĂšres et les militants des pays « occidentaux » « oubliaient » l’internationalisme. La plupart des partis communistes, alignĂ©s sur Moscou..."

Lorsque vous arrivez place du Colonel Fabien, au siĂšge du PCF, un frisson vous parcourt le corps de haut en bas, ou peut-ĂȘtre l’inverse. Je croyais la sensualitĂ© fĂąchĂ©e avec le bĂ©ton... va donc ! Ici, pour aller d’un point Ă  un autre, le plus couru des chemins, c’est la ligne courbe... Courbe mais ne se plie pas. Ainsi l’a conçu l’architecte Oscar #Niemeyer, fondateur du parti communiste du #BrĂ©sil et communiste de toute une vie, donc « stalinien », « sectaire », « dogmatique », « aux ordres », « subversif »... Quel dommage qu’il ait autant de talent !!!!!!!!!!!!!. Et en plus, le gaillard est restĂ© jusqu’à mort -au delĂ  de cent ans- ami de la rĂ©volution cubaine et du terrible Castro, d’un Che fascinĂ© par le sang et la culture des narcisses, un Che gĂ©nĂ©tiquement violent, pervers, premier des « kamikazes », des « dĂ©traquĂ©s », des « djihadistes »... Marcela a lĂąchĂ© l’amour de sa vie pour ce nombriliste compulsif, qui a passĂ© son temps Ă  frimer, Ă  Ă©crire une lĂ©gende, plutĂŽt que de vivre la sienne. Pour l’ami TancrĂšde Ramonet, le mythe et l’homme Guevara, ne font qu’un... bien vu !!! !!!
Ah, ce qu’ils ont dĂ» architexter, rĂȘver, ensemble Ă  La Havane, Che, Fidel et Oscar et Pablo...

Impossible de se garer Ă  Fabien... La boule coupole, ‘bondĂ©e’, rĂ©sonne de « ÂĄse siente, se siente, el Che estĂĄ presente ! ». De jeunes excitĂ©s, thurifĂ©raires du Che, s’en donnent comme des ados. Le CHE : cure de jouvence ?
L’hommage du PCF au Che, chacun en convient, pĂšse de tout son poids politique et symbolique. Bien plus que la courbe. Il fut un temps jadis oĂč le CHE n’était pour nous, Ă  Paris comme Ă  Moscou, qu’un « gauchiste » irresponsable. « ÂĄAy, quĂ© dolor !». Sous la coupole de la maison commune, le PCF vient de rĂ©parer une sorte d’injustice, de se grandir... et aussi de rĂ©pondre Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© d’un Che pour qui les classes ouvriĂšres et les militants des pays « occidentaux » « oubliaient » l’internationalisme. La plupart des partis communistes, alignĂ©s sur Moscou...

Pierre Laurent, prĂ©sent de bout en bout, assis aux cĂŽtĂ©s du nouvel ambassadeur de Cuba en France, ouvrait un hommage en forme de « performance » politico-poĂ©tico-musico- hallucinĂ©e et hallucinatoire. La bande des occitans prit d’assaut la Seine aprĂšs les discours, de Pierre Laurent, un discours fin, offensif , de ceux qui font du bien, de ceux que l’on aime, et une intervention sobre et forte du nouvel ambassadeur de Cuba, arrivĂ© il y a tout juste une semaine. Michel, l’ambassadeur du #Venezuela, Ă©tait cachĂ© dans la salle, tout comme l’ami, ĂŽ combien attachant, Jean Cormier, pote de Korda, de Blondin, la chanteuse dĂ©licieuse et « engagĂ©e » (sens ?) Mireille Riva, qui vient de monter avec sa troupe un « spectacle » sur le Che, prĂ©sentĂ© avec succĂšs Ă  la FĂȘte de « L’Huma », des diplomates boliviens, des militants de la plume : V.K., CC, Cathy D.S , MaĂŻtĂ©, qui « couvrit » le Salvador au temps de l’horreur, des syndicalistes CGT, des universitaires, Paul Estrade, beaucoup de militants de la solidaritĂ© et leurs associations...

Le poĂšte occitano-internationaliste Serge Pey n’avait jamais mis les pieds dans un siĂšge coco. Pourrait-il en ressortir ? Sa muse, Chiara la Sarde, tricota tout en douceur Ă©rotique, un immense Che, pendant que Serge guĂ©rillĂ©rait avec les mots, piĂ©tinait de rage , de transe guĂ©varienne « Tu comprends... il faut politiser ! » PO. LI. TI. SER ! Serge est dĂ©raisonnable. D’ailleurs par les temps qui courent, ne faut-il pas ĂȘtre fou pour ĂȘtre raisonnable. Comme il n’aime pas la soupe, il n’y va jamais. Mais d’oĂč sort-il cet impĂ©tueux gave sĂ©mantique habitĂ© ? Le sait-il sous son chapeau anar ? La Garonne le sait-elle ? L’hommage s’étirant au-delĂ  des horaires programmĂ©s par le Gosplan, les commissaires politiques nous conseillĂšrent d’abrĂ©ger. J.O. lit, lut, quelques morceaux verbaux (les rĂ©fĂ©rences seront publiĂ©es sur ce blog) guĂ©variens hĂ©tĂ©rodoxes, montrant combien le CHE Ă©tait passĂ© fort rapidement de « l’orthodoxie » (sens ?), du « soviĂ©tisme », Ă  la recherche, antidogmatique, ouverte, seulement interrompue par la mort (Ă  39 ans), d’un communisme autochtone, endogĂšne, « sui generis », ÂĄÂĄquĂ© bien suena !!). En 1965-1966, il Ă©crit : « On (l’URSS) retourne au capitalisme ». Visionnaire ou oiseau de mauvaise augure ?
Deux musicos, un guitariste fils de rouge exaltĂ© decazevillois, et un petit-fils de communiste espagnol castrais, qui combattit avec les anars (faut le fer !) pendant la guerre/rĂ©volution espagnole. Ils interprĂ©tĂšrent dĂ©licatement des textes Ă©crits et chantĂ©s en hommage posthume au CHE, par #VictorJara, #Quilapayun, #AtahualpaYupanqui, Carlos #Puebla... Un final Ă  la fois nostalgico-mĂ©lancolique, et d’espoir Ă©toilĂ©. Le Petit Prince dit un jour : « Nous avons perdu les Ă©toiles ». Il est grand temps de les retrouver. Tard dans la nuit, mojitĂ©e par la Jeunesse Communiste, la bande « communiste-libertaire » fut libĂ©rĂ©e, aprĂšs engagement Ă  « SEGUIR JUNTOS ». « Continuer ensemble ».
P.S. : le nombre de livres « Vive le CHE ! » vendus Ă  l’entrĂ©e dĂ©passa celui des chocolatines et des churros.
A Vallegrande, Evo #Morales et des milliers de personnes, Ă  Santa Clara, Raul #Castro et le peuple cubain, Ă  Madrid, Rosario, Buenos Aires, Caracas, Tokyo, Alger, en Palestine... les rĂ©sistants d’aujourd’hui honoraient celui qui « renaĂźt sans cesse ». Qui nous invite a « SEGUIR ADELANTE ».

#JeanOrtiz
Mercredi, 11 Octobre, 2017