#servicepublic

wazoox@diasp.eu

Complémentaires santé : un pognon de dingue ! | Alternatives Economiques

#politique #santé #servicepublic

Comme toujours, il s'agit de remplir les poches des actionnaires!

Les complémentaires santé consomment autant de frais de gestion que le pôle public, alors qu’elles remboursent huit fois moins de soins de santé ! Elles financent 12 % de la dépense courante de santé (36,9 milliards), frais de gestion compris, contre 78,5 % pour le pôle public (241,6 milliards d’euros).

Sur les 307,8 milliards d’euros de dépense courante de santé en 2021, les complémentaires santé prennent 7,7 milliards d’euros pour financer 29,2 milliards d’euros de soins, alors que le pôle public rembourse 233,9 milliards d’euros de prestations pour le même prix.

https://www.alternatives-economiques.fr/nicolas-da-silva/complementaires-sante-un-pognon-de-dingue/00104670

magdoz@diaspora.psyco.fr

Vot' profession, ce n'est pas d'être journaliste, c'est d'être #malpoli, non ?

https://www.acrimed.org/Israel-Gaza-l-onde-de-choc-sur-France-2-la

Sur un peu plus d’une heure vingt d’émission, le temps de parole cumulé des invités oscille entre, au maximum, 8 minutes et 55 secondes dans le cas de David Khalfa et, au minimum, 2 minutes et 33 secondes pour Raphaël Morav. Pour la plupart soumis aux interruptions constantes des présentateurs, les invités ont un temps de parole moyen par intervention s’élevant... à 26 secondes [2].

Nan rien... des gens comme #BHL à répétition sur un plateau télé, et globalement, ces gens qui se disent ou se croient #journalistes, ces #médias du (non) #ServicePublic à ce point pourris, rien que cette façon de traiter l' #info en non-info, est déjà une preuve que la #France n'est pas une #démocratie. Je suis certain que si les #Français devaient décider, un bon paquet de ces #bourgeois aurait comme profession d'aller dormir dans la rue....

Pas étonnant dès lors, que tellement de gens fuient de plus en plus .. l' #Information, quand elle est faite ainsi, par... #ChienDeGarde #ChiensDeGarde #Journalisme #Pouvoir

magdoz@diaspora.psyco.fr

« Tu comprends pas » ? Moi si !! ^^
« Il est parti avec la caisse » : un gérant de prépas ferme ses écoles et disparaît
https://yt.artemislena.eu/watch?v=sgo37Cfe0oc

Trop envie de mettre le tag "Humour", pour ces gens qui croient que le privé, c'est tellement mieux que le #ServicePublic... Et qui filent 6000€ à un bonhomme "qui part avec la caisse"... Si déjà, t'as 6000 euros à filer à une « #école », oui, ça devient loufoque...
Avec la #privatisation, on va suivre notre "patron", les USA, et donc les gens rembourseront leur prêt études, à plus de 40 ans encore...
Magnifique.
Mais le coupable, c'est ce bonhomme, pas le #néolibéralisme, le #libéralisme, rien à voir... :)

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Panot : La guerre contre l' #école publique doit cesser !
https://peertube.stream/w/p7SBj8rMa1SNBFQnYtbPwQ
L'école, priorité affichée par #Macron, nous rappelle ce journaliste...

J'adore ce type discours #politique : priorité ? mais en quoi ? C'est sa #destruction qui est la priorité ?
Il est temps de dégager les #droites du pays, car c'est la dernière étape avant la fin des services publics #Français...
#Mensonge #Stanislas #Éducation #Droite #Extrême-droite #FN #RN #Sexisme #Homophobie #Macron #Enfants #France #ServicePublic

magdoz@diaspora.psyco.fr

Le 29 mai 2005, la France vote NON au Traité européen. (2017)
https://www.informassue.tuxfamily.org/Democratie_election.php#traite_europeen_vote_francais_2005

(page aucun traqueur)

Une vidéo de 2020 de moins de 4 minutes, résume cet évènement.
Un documentaire de 2017, revient sur ce qui est décrit comme un déni de #démocratie, par les #élites au #pouvoir.

À noter, toutefois...
En 2017 en France, ça avait encore du sens (vraiment ?) de militer pour un Frexit... ?
Mais maintenant, en 2023, c'est une certitude qu'il est trop tard, sauf à vouloir favoriser le FN aux prochaines échéances électorales en France, et préparer un conflit entre pays européens, sur fond de #déclin du #Pétrole.
Attention, car le docu mélange la situation du #brexit et du #frexit, or les Britanniques ne sont pas du tout dans la situation des #Français : eux ont fait le Brexit car le pays trouvait les règles de l'UE pas assez "libres", alors que nous, nous voulons défendre une certaine idée du #ServicePublic, donc nous trouvons l' #UE trop libérale.
Rien à voir.

Enfin, ce docu date de 2017. Pas de 2023 (date sur yt). Et on a vu depuis ce que sont les adhérents de ce "frexit", tout sauf de gauche, des comploplos d'extrême-droite, débiles et racistes.
Les règles de l'UE ne sont pas respectées quand les États le décident. Par exemple en Espagne. Cela est donc possible. Il faut par contre, un dirigeant en #France, qui ne fricote pas avec les idées du #FN, ni avec un #capitalisme débridé, ce qui va souvent de pair...

wazoox@diasp.eu

Lucas, mort à l’hôpital d’Hyères, une plainte pour « homicide involontaire » déposée | Mediapart

#politique #santé #servicepublic #lacorde

La France, un pays du tiers-monde.

« Nous voulons que toutes les responsabilités ayant mené à la mort de Lucas soient clairement établies et qu’une telle tragédie ne se répète plus dans la France du XXIe siècle. » Dans le salon coloré de sa maison de village, assise juste devant l’urne noire contenant les cendres de son fils, Corinne Godefroy a le regard fixe et déterminé malgré la douleur qui l’étreint.

Selon les informations de Mediapart, le 12 décembre, avec cinq autres membres de sa famille, elle a déposé plainte auprès du tribunal judiciaire de Toulon pour « homicide involontaire ». Dans le viseur de cette procédure pénale, le centre hospitalier d’Hyères (Var), son directeur Yann Le Bras et toute personne ayant « par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité », causé involontairement la mort d’un des fils de Corinne Godefroy.
Lucas Mannina, décédé à l'hôpital d’Hyères le 1er octobre 2023.

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, Lucas Mannina, jeune technicien hydraulique, supporter de l’Olympique de Marseille, qui venait d’avoir 25 ans, est mort des suites d’une infection méningocoque de sérogroupe W135, une bactérie qui s’est logée dans son abdomen. Toutefois, rapidement après le décès du jeune homme, les membres de sa famille relèvent une série de signaux leur indiquant l’anormalité de ce décès.

Interrogée, la direction du centre hospitalier d’Hyères nous a indiqué s’associer « à l’émotion qu’a suscitée ce décès auprès de la famille» et lui avoir présenté ses condoléances. « Si comme vous l’indiquez une plainte a été déposée, nous collaborerons pleinement à l’enquête menée par l’autorité compétente », ajoute la direction, qui refuse toutefois de « divulguer les détails du dossier du patient » au nom du secret médical.

« Le lendemain de la mort de Lucas, un médecin du Smur [structure mobile d’urgence et de réanimation – ndlr] ayant pratiqué un massage cardiaque à Lucas nous a vivement conseillé de récupérer son dossier médical, raconte Corinne Godefroy, qui a travaillé plus de dix ans dans le secteur de la santé. L’un des responsables des urgences nous a quant à lui conseillé de déposer plainte en nous disant que les infirmiers avaient menacé de se mettre en grève suite à ce qui s’était passé. »

Quelques jours plus tard, la famille retrouve déposée dans la boîte aux lettres de l’appartement de Lucas une partie du dossier médical de celui-ci avec des résultats originaux. L’envoi, bien qu’anonyme, portait le tampon des urgences de l’hôpital d’Hyères. « C’est au regard de ces éléments et des incohérences que nous avons relevées dans le dossier médical complet que nous a finalement remis l’hôpital que nous avons décidé de déposer plainte », explique Corinne Godefroy.
Des douleurs « abominables »

Mediapart a eu accès aux messages échangés par Lucas et sa famille le soir du drame, à son dossier médical et à la bande du Samu, le service d’urgence qu’ont contacté le jeune homme et sa compagne avant de se tourner vers les urgences de l’hôpital d’Hyères. Il en ressort de nombreux éléments troublants.

Tout commence l’après-midi du 30 septembre. Inquiète de voir Lucas souffrir de vomissements, de fièvre, de diarrhées, de grosses crampes d’estomac depuis la veille au soir puis de douleurs aux côtes et aux poumons depuis le matin, sa compagne contacte SOS Médecins, puis le Samu. Malgré le paracétamol, les douches tièdes et la glace, aucun symptôme ne passe. Pire, Lucas est sur le point de s’évanouir et ne peut plus rien absorber.

Au bout de la ligne, le médecin écoute attentivement, questionne de façon précise la compagne de Lucas, puis Lucas lui-même. Ce dernier, d’une voix faible, dit au médecin qu’il n’a jamais été malade de cette façon, qu’il se sent extrêmement faible, que ses douleurs au niveau de l’estomac et des côtes sont « abominables », fixes et constantes. Lucas, ajoute avoir tout le temps le souffle court et le cœur « qui bat extrêmement fort ». « Mon état m’inquiète beaucoup, je n’ai jamais eu ça de ma vie », termine le jeune homme.

Visiblement alerté, le médecin du Samu précise à la compagne de Lucas que ce dernier doit consulter un médecin et décide d’envoyer une ambulance afin de le conduire à l’hôpital, sans attendre l’arrivée de SOS Médecins.

Pris en charge par les pompiers, Lucas arrive au service des urgences du centre hospitalier d’Hyères à 15 h 50, ses lèvres ayant viré au bleu. Dans leur rapport, les pompiers font état d’un rythme cardiaque élevé et d’une tension artérielle basse. Ils précisent également que Lucas souffre de « douleurs abdominales », de « vomissements », de « faiblesse » et de « douleur costale ». Pourtant, l’agent hospitalier en charge de la réception de Lucas indiquera simplement que ce dernier a des douleurs abdominales et des vomissements.

Le jeune homme est alors placé sur un brancard, situé dans un couloir du service, sans voir de médecin. À 16 h 09, une mesure de sa fréquence cardiaque confirme le rythme élevé des battements de son cœur, tout comme un électrocardiogramme réalisé à 17 h 25, dont les résultats sont jugés anormaux.

À 18 h 02, Lucas envoie un message à sa mère, qui patiente hors de l’hôpital avec son père et sa compagne, dans lequel il assure qu’il se plaint à tout le monde qu’il a du mal à respirer mais que « personne ne fait rien ». Une minute plus tard, le jeune homme confie à sa mère ne pas savoir quoi faire, se sentir très faible, ressentir une grande douleur au niveau de sa cage thoracique. « Ils ne savent pas quand il y aura un médecin de dispo », termine-t-il. Malgré cela, la douleur est évaluée, sur une échelle de 1 à 10, à 4 à 16 h 15 puis à 1 à 17 h 28 par le personnel hospitalier, à la minute même à laquelle un antidouleur lui est administré.

Un peu moins d’une heure plus tard, un antiémétique [médicament contre les vomissements – ndlr] est donné à Lucas, qui n’a toujours pas vu de médecin malgré ses « lèvres gelées ». À 18 h 20, soit deux heures et demie après son admission aux urgences, une prise de sang est réalisée. Elle ne sera pas analysée sur place dans la foulée, mais envoyée au laboratoire du centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne (Chits), situé à Toulon. Pourtant distant de seulement quelques kilomètres, ce laboratoire ne réceptionnera le prélèvement que deux heures plus tard, à 20 h 25.

Lucas n’arrêtait pas de souffrir. Il soufflait, gémissait, se retournait sur son brancard, disait aux infirmiers qu’il n’allait pas bien.

Damien Arnoux, témoin

Les résultats sont alarmants. Les données venant des reins ne sont pas bonnes, le sang a du mal à coaguler. Le taux des plaquettes sanguines s’est effondré, signe d’un risque élevé d’hémorragie. Ceux de la protéine C réactive et des globules blancs ont quant à eux explosé, indiquant la présence d’une infection importante. Donnée capitale, les analyses indiquent que ces globules blancs sont essentiellement des polynucléaires neutrophiles, produits par l’organisme pour lutter contre les bactéries. En d’autres termes, Lucas est victime d’une grave infection bactérienne.

Le dossier médical indique que ces résultats ont été « téléphonés » aux urgences d’Hyères. Dans un courrier adressé le 4 décembre 2023 à la famille de Lucas, l’hôpital d’Hyères assure qu’« après attache auprès du laboratoire, l’appel au service des urgences d’Hyères n’a pas été tracé dans leur dossier informatique ». Le centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne, quant à lui, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
L’état du jeune homme empire

À partir de 18 h 30, Damien Arnoux, moniteur de planche à voile de 25 ans, est placé à côté de Lucas, après avoir été emmené par les pompiers aux urgences d’Hyères pour une douleur de dos sur son lieu de travail. Témoin de ce qu’a vécu Lucas, il en a été bouleversé. « Lucas n’arrêtait pas de souffrir. Il soufflait, gémissait, se retournait sur son brancard, disait aux infirmiers qu’il n’allait pas bien », se souvient Damien. En vain.

Ce n’est qu’à 20 h 04 qu’un médecin intervient. « Jamais je n’oublierai ça, se remémore Damien. Lucas lui a dit qu’il se sentait très faible, qu’il avait très mal au ventre et des vomissements depuis la veille, et que son dernier repas se composait de poulet à la crème. Le médecin lui a alors répondu que la crème ne devait pas être très fraîche, puis est reparti dans son bureau sans même le toucher. Le tout n’a duré qu’un instant. La seule précision que ce médecin a demandée à Lucas, c’est s’il fumait de l’herbe. » Amateur de reggae, Lucas avait des dreadlocks.

Un sérum pour le réhydrater lui est administré. Les données vitales, pourtant, sont toujours aussi alarmantes. À 21 h 15, le taux de glucose de Lucas dégringole. Un autre médecin lui en prescrit deux ampoules. Elles ne seront administrées qu’une demi-heure plus tard. Entre-temps, vers 21 h 30, Lucas a fait un malaise vagal. « Il s’est adossé au mur, puis s’est effondré, les yeux dans le vide et la tête de travers, se rappelle Damien, encore sous le choc. Deux infirmières sont passées devant lui sans le regarder. J’ai alors alerté un infirmier derrière moi, qui lui a pris la tension, elle était à 5,3. » Devant l’insistance de cet infirmier, le médecin demande de placer Lucas dans une salle de « déchoc » où le personnel hospitalier peut circuler autour du patient.

Un infirmier sort de la salle de déchoc en hurlant parce qu’il n’y avait pas d’adrénaline. Tout le monde court dans tous les sens pour en chercher dans l’hôpital.

Damien Arnoux, témoin

Entre le malaise de Lucas et son placement dans la salle, il se passe au moins un quart d’heure. Damien entend la cadre de santé au téléphone tenter de transférer Lucas à l’hôpital Sainte Musse à Toulon. « Elle était en train d’appeler, en disant qu’ici il n’y avait ni bloc ni chirurgien. » Selon le dossier médical de Lucas, un chirurgien viscéral donnera un avis à 23 h 05. De son côté, le médecin qui a pris le relais dans la prise en charge de Lucas note dans le dossier du jeune homme qu’à 21 h 37, il n’a pu être « scopé », c’est-à-dire voir ses données vitales suivies en permanence grâce à des appareils, « faute de place ».

C’est le début de la fin pour Lucas. Des antibiotiques ne lui seront prescrits qu’à 23 heures, puis administrés entre trois quarts d’heure et une heure et demie plus tard. L’état de Lucas se détériore encore, il enchaîne les arrêts cardiaques et doit aller en réanimation, mais est trop faible pour être transféré. Une équipe du Smur, appelée pour effectuer ce transfert qui n’aura jamais lieu, arrive toutefois sur place. Damien est une nouvelle fois témoin d’une scène kafkaïenne. « Un infirmier sort de la salle de déchoc en hurlant parce qu’il n’y avait pas d’adrénaline. Tout le monde court dans tous les sens pour en chercher dans l’hôpital. Rien ! C’est finalement dans l’ambulance du Smur qu’un infirmier en a trouvé, revenant avec quatre petits flacons ! »

Mais il est trop tard. Après un massage cardiaque de plus de quarante-cinq minutes, Lucas, dans le coma, meurt d’un choc septique le 1er octobre, à 2 heures du matin. Tout s’arrête. Les parents de Lucas, à qui l’on avait refusé de voir leur fils et qui ont attendu des heures dehors, pleurent leur enfant le reste de la nuit dans la salle de déchoc. « J’aurais préféré le voir encore cinq minutes vivant plutôt que quatre heures mort », souffle Corinne Godefroy.

À 0 h 13, peu avant la mort du jeune homme, le médecin en charge note une observation lourde de reproches sur la gestion de l’hôpital : « Hôpital en tension, pas de place dans les étages, pas de box scopé dispo aux urgences, plus de brancards disponibles […], 2 médecins aux urgences ce jour : appel à plusieurs reprises de la cadre de jour et de l’administrateur de garde pour avertir de la mise en danger des patients ! »

Choqué de ce qu’il a vu au cours de cette nuit, Damien Arnoux a envoyé des courriers au ministre de la santé, au directeur de l’agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur, au préfet du Var, au procureur de la République de Toulon, au directeur du centre hospitalier d’Hyères et au chef du service des urgences de cet hôpital. Dans sa réponse le 23 octobre 2023, que Mediapart a pu consulter, le cabinet du ministère de la santé a assuré que ce courrier « avait attiré toute l’attention du ministre ».

Jeudi 14 décembre, la mère de Lucas a quant à elle envoyé un courrier au ministre de la santé afin de l’alerter sur la série de dysfonctionnements dans la prise en charge de son fils. « Lucas n’est pas mort parce le mauvais sort s’en est mêlé, il est mort parce qu’on ne lui a laissé aucune chance de s’en sortir, déclare Thomas Callen, l’avocat de la famille. Mon travail consiste à le prouver et faire en sorte que ces gens soient collectivement condamnés. »

Dans son courrier du 4 décembre adressé à la famille de Lucas, le centre hospitalier d’Hyères, s’il reconnaît des « difficultés » dans la prise en charge du jeune homme, assure toutefois que ce dernier « ne se plaignait pas » et que l’agent ayant réceptionné Lucas avait retranscrit les informations qu’il lui avait délivrées et non le compte rendu des pompiers. Il jure enfin coopérer avec l’ARS afin d’analyser la prise en charge de Lucas et avoir intégré des données telles que la fréquence cardiaque et la tension dans la grille d’admission des urgences.

« On ne sait pas avec certitude si Lucas aurait survécu à ce méningocoque, mais ce qui est certain, c’est qu’en refusant de le prendre en charge comme il faut, les personnels de l’hôpital d’Hyères ont ôté toute chance de survie à mon fils ! », cingle Corinne Godefroy. Correctement traitée, une infection par méningocoque est guérie dans 90 % des cas.

https://www.mediapart.fr/journal/france/161223/lucas-mort-l-hopital-d-hyeres-une-plainte-pour-homicide-involontaire-deposee?M_BT=10216565328