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#Technopolice #Sureillance #AntiRépression, #BonneNouvelle,

Brest : la mairie installe des caméras équipées d’un logiciel israélien, elles sont repeintes en quelques jours

Brest était l’une des dernières grandes villes françaises sans caméras de surveillance. À la demande du préfet, la mairie PS a décidé de copier les autres métropoles, en installant à son tour ces dispositifs liberticides.

La caméra de Brest repeinte à 360°

Le maire de la ville bretonne a même mis les grands moyens, puisque son bataillon de 15 caméras est équipé d’un «logiciel de pointe» israélien, pour un coût total de 900.000 euros. Il s’agit de caméras sphériques qui captent les images à 360° et qui les traitent avec de puissants algorithmes qui permettent d’analyser un grand nombre de données : ce logiciel est nommé Briefcam.

En Auvergne, la ville de Moirans avait été la première à tester la vidéosurveillance automatisée. L’association La Quadrature du Net dénonçait à l’époque une surveillance illégale (...)

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#Livre, #Lecture, #Lire, #AntiRépression, #Inégalités, #Justice, #Repression, #Prison #Police #ACAB #Oppression #Domination

“Décarcérer. Cahez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier

«L’ #enfermement des corps est une #violence. Cette violence ne peut qu’engendrer de la fracture, là où il faudrait du lien et de la réparation. Nous ne pouvons que tendre vers un monde sans prison, en cherchant dans chaque situation, le chemin d’une moindre violence».

On vous conseille vivement de lire "Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir" de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

Résolument #anti-carcéral, l’ouvrage “Décarcérer” de Sylvain Lhuissier nous apporte des arguments concrets et documentés pour contrer et déconstruire les éléments de langage #réactionnaires et les fausses informations diffusées sur la prison en #fRance.

Reprenant point par point les arguments sécuritaires qui n’ont pour but que d’enfermer les classes populaires, les personnes étrangères, les toxicomanes et autres indésirables, l’auteur démontre statistiquement que la prison ne sert à rien. Ni en termes de réparation du préjudice pour les #victimes, ni pour la #prévention de la délinquance, ni en termes de #réinsertion et de lutte contre la récidive.

Car la vraie raison de l’existence de ces lieux d’emprisonnement indignes, qui deviennent des mouroirs, c’est qu’ils jouent un «formidable rôle d’exclusion et de ségrégation». Voilà le rôle effectif, beaucoup moins avouable mais réellement efficace, des prisons. Surveiller, punir et évincer de l’espace public certaines populations car «elle ne concerne qu’une classe sociale restreinte. On fraude et on triche dans tous les milieux, mais seule une partie d’entre nous est destinée à aller en prison». «C’est aussi pour ça que peu la connaissent» explique l’auteur, et que beaucoup la fantasment. Parfois à travers des médias ou des séries télé qui ne reflètent en rien la réalité carcérale mais alimentent, sous prétexte de faits divers macabres, l’argument principal des défenseurs ignorants de la prison : on ne peut pas laisser les criminels dehors !

La réalité c’est que seules 1,5% des personnes incarcérées sont des tueurs ou des violeurs. Les criminels ne représentent que 1,5% de la population carcérale. Voilà un chiffre qui démonte tous les discours mensongers sur le fait que la prison permet d’écarter les personnes réellement dangereuses de la société. Non, la majorité des prisonniers le sont, pour 26%, pour des faits de vol et de recel.

On savait déjà que seulement 0,6% des viols étaient condamnés. Les crimes policiers restent eux aussi impunis… Et si on entend encore trop souvent que la prison met en sécurité la reste de la population, on entend trop peu que la récidive concerne plus de la moitié des ex-taulards. Oui, 59% des personnes enfermées dans ces conditions inhumaines se feront arrêter à nouveau, en état de récidive.

«On ne peut pas construire notre politique pénale et carcérale sur 1,5% de faits divers, aussi atroces soient-ils».

L’auteur de “Décarcérer” déconstruit les idées reçues et revient sur le traitement inhumain des prisonnier-es, les conditions d’insalubrité, la surpopulation, l’isolement, la violence physique, morale et sociale qu’ils subissent. La rupture avec les proches, la perte d’emploi, de logement consécutive, les symptômes de stress post-traumatique qui s’installent parfois pour de longues années après la sortie.

Sylvain Lhuissier amène plus largement à se questionner sur notre société de contrôle, de surveillance et de domination, et appelle chacun-e à prendre ses responsabilités, en tant que magistrat-es, politiques ou médias. Car tous portent la responsabilité de participer et de diffuser l’idée que la prison est la seule possibilité.
Plus largement, nous portons toutes et tous la responsabilité de fermer les yeux sur ce qui se passe dans les lieux d’enfermement. Cela nous concerne, concerne la société dans laquelle nous voulons vivre : «Ne laissons plus passer les caricatures et les mensonges sur la prison. Osons nous demander ce qu’on attend de notre justice. Comment on voudrait qu’elle soit rendue». Car «légitimer la prison, c’est légitimer une forme de violence et de domination».

Comme le démontre Sylvain Lhuissier, les alternatives sont multiples, mais nécessitent une réelle volonté de mettre fin au système d’oppression et de domination que représente la société carcérale. Ainsi, il interroge la justice pénale au sens large en tant qu’institution centrale, au cœur de notre société, et nous invite à repenser celle-ci au regard de la justice sociale, de la défense de nos services publics, de l’accès aux soins, au logement, à l’éducation… plutôt que par la répression et l’enfermement inhumain.

On vous conseille vivement de lire “Décarcérer. Cachez cette prison que je ne saurais voir” de Sylvain Lhuissier, aux éditions Rue de l’échiquier.

dunoir@diaspora-fr.org

#Rennes

#AntiRépression, #Gouvernement, #Justice, #Répression du MouvementSocial

Dissolutions : le gouvernement en roue libre

La Défense Collective de Rennes ciblée : une attaque de plus contre le mouvement social

Une dissolution est, en principe, une mesure exceptionnelle : elle permet de démanteler un groupe ou une association de façon extrajudiciaire, sur décision du Premier Ministre. Les «dissolutions administratives» apparaissent dans les années 1930, dans un contexte de montée du fascisme dans toute l’Europe. Alors qu’Hitler est au pouvoir en Allemagne et Mussolini en Italie, l’extrême droite française ne cache pas son intention de renverser la République. Le 6 février 1934, des Ligues Fascistes attaquent le Parlement. L’émeute fait plusieurs morts. Quelques jours plus tard, une manifestation antifasciste a lieu, elle aussi réprimée, avec à nouveau des morts.(...) la suite sur l'article :

dunoir@diaspora-fr.org

#Nantes #17Septembre

Rendez-vous dimanche 17 septembre à Nantes

#Actu #ContreAttaque, #AntiRépression, #Étatdurgence,

Qui terrorise qui ? Soirée de soutien, débat, apéro…

Qu’est-ce qui relie un #militant parti au #Rojava et une bande de potes arrêtés pour des « projets d’actions violentes », des #manifestants de #Sainte-Soline, des utilisateurs de l’application Signal ou des personnes #révoltées par l’exécution de #Nahel ? À chaque fois, une soif de #justice et de liberté. À chaque fois, l’ #État a voulu les #terroriser. Toutes et tous ont été la cible d’une #répression « #anti-terroriste ».

Ces dernières années, le pouvoir tente d’assimiler les contestations à du « #terrorisme » afin de pouvoir les réprimer sans limites. Pour échanger sur ces questions, soutenir les inculpé.e.s du #8Décembre et écouter leurs témoignages avant le procès, mais aussi entendre le récit des Soulèvements de la Terre, et réfléchir aux moyens de #résister, rendez-vous dimanche 17 septembre à 19h30 à Nantes, à la Cocotte Solidaire, le bâtiment en verre sur l’île de Versailles, sur l’Erdre.

Une discussion avec :
- Des inculpé-es du 8 décembre 2020 qui passent en #procès en octobre prochain suite à un montage policier
- Les soulèvements de la terre
- La Quadrature du Net, association qui défend les libertés numériques
- L’avocate Coline Bouillon

Frites maison, boissons, revues sur place. Venez nombreuses et nombreux ! (Et amenez du liquide)

fiel@diaspora-fr.org

🇧🇪 Audenarde : deux véhicules blindés de la filiale belge d’une industrie israélienne d’armement incendiés

#AntiRépression, #Guerre, #Moyen-Orient #Palestine #Israël

Un #sabotage #anti-guerre contre le régime colonial #israélien en Belgique ?

➡️ L’incendie s’est déclaré dans la matinée de dimanche à Audenarde en Belgique. C’est sur un des parkings de la société OIP, filiale d’une multinationale de l’armement israélienne, Elbit System, que le feu a débuté. Plusieurs véhicules ont été pris pour cible à l’aide de cocktails Molotov. Si les flammes ont rapidement été circonscrites par les pompiers arrivés sur place, au moins deux blindés de l’armée belge ont totalement été détruits. Il s’agit de Piranha III achetés par la Belgique en 2006 au constructeur suisse Mowag. Le prix d’un de ces engins est estimé 1,5 million d’euros.

➡️ OIP – Optique et Instruments de Précision – a été fondé en 1919 à Gand. L’entreprise est spécialisée dans la production d’objectifs et de lentilles à visée militaire, notamment dans les systèmes de contrôle de tir et des lunettes de vision nocturne.

➡️ En 2003, OIP est racheté par l’industrie d’armement israélienne Elbit Systems. La société fournit des drones et des munitions de phosphore blanc à l’État israélien qui les utilise sur la population palestinienne, notamment à Gaza. La firme fabrique également des armes à sous-munitions et les vend à l’armée israélienne au mépris de tous les traités internationaux. Ces armes se présentent «dans un conteneur, rempli de mini-bombes explosives, appelées “sous-munitions”. Le conteneur peut être un obus, une roquette ou un missile. En s’ouvrant en vol, il libère un tapis de bombes sans précision sur de larges surfaces.» Elles ont été interdites en 2010 lors de la convention d’Oslo. Ces dernières années, des munitions de ce genre ont été tirées sur les populations au Yémen, en Syrie et en Libye ou encore en Ukraine. Des atrocités, de véritables crimes de guerre.

➡️ Sur les murs d’OIP à Audenarde, on pouvait lire une inscription en anglais . “Shut Elbit Down”, littéralement “Fermer Elbit” en français. Pour Elbit, les ventes à l’armée israélienne représentent un cinquième des ces rentrées d’argent. Un sabotage anti-militariste contre le marchand de mort en solidarité avec le peuple palestinien ?

Une source : https://www.lalibre.be/regions/flandre/2022/08/29/une-enquete-ouverte-apres-lincendie-de-deux-vehicules-blindes-de-larmee-a-audenarde-PVUJ2B2KVJDSTAV6OM4OFNHHSE/
Palestine