#livre

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#vendredilecture

American Psycho de Bret Easton Ellis.
Que dire, que dire ?... 90% du "roman" (?) est composé de descriptions de ce que les protagonistes portent comme vêtements de marques, de ce qu’ils commandent comme plats dans des restaurants de luxe, de discutions sur les marques d’eau minérales ou sur la bonne couleurs de chaussettes, etc.
Le reste consiste en quelques scènes de sexe détaillées de façon clinique, et en meurtres sur des clochards et des prostituées...
En gros c’est plutôt (très) chiant.
Ceci dit on se rend compte que le psychopathe n’est nullement dépourvu de sentiments. Il s’aime énormément, se fâche, se vexe, est esthète, et idolâtre Donald Trump (des années 80).
Par ailleurs le livre consacre tout un chapitre à la discographie de Genesis (période Phil Collins) et un autre à celle de Whitney Houston...
Ce dont il est totalement dépourvu, par contre, c’est d’empathie.
Bref, je crois que le film est mieux.

3éme tome de La tour de garde, Les Contes suspendus de Guillaume Chamanadjian. Toujours aussi bien. Un vrai bonheur.

Et un policier plutôt bien foutu, Et avec votre esprit... d’Alexis Laipsker.

#livre #lecture #litterature

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#Vendredilecture
D'abord une très belle découverte : Margaret Atwood (autrice de [La servante écarlate](https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Servante%C3%A9carlate)_ dont a été tirée la série) avec La voleuse d'hommes où l'on suit les méandres sociales, sentimentales, biographiques et mentales de trois amies aux personnalités très différentes… Envoutant.
Sinon je continue Capitale du Sud, de Guillaume Chamanadjian, avec le tome 2 : Les trois lucioles. Du fantasy français, sobre (pas de dragon, de fée ou de troll) toujours aussi captivant.
En lecture aussi de #La Guérilla des animaux, de Camille Brunel, où l'on suit un militant animaliste qui, peu à peu, va se radicaliser jusqu'à devenir chasseur de chasseurs à travers le monde (j'en suis là). Jouissif :)

#Littérature #Livre #Lecture

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#vendredilecture
Le sang de la cité de Chamanadjian. Vachement bien. Histoire, écriture, j’ai dévoré. Et commencé le volume suivant.
Cristal qui songe de Sturgeon. Beaucoup moins bien. Mal vieilli, limite ringard malgré un début prometteur. On sent les années 50 et leur arrogance à plein nez. D’ailleurs le livre n’est plus réédité depuis 1970. Je me demande encore comment j’en suis tombé là dessus...

#livre #livres #litterature #sfff

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#vendredilecture

Enfin terminé Le parfum d'Adam de JC Rufin et Les ruines de Scott Smith… Les dernières pages en diagonale tellement j'avais hâte d'en finir.

Pour le Rufin, j'espérais quelque chose autour de l'écologie radicale. Mais celle ci ne sert que de pretexte à un mauvais roman d'action/espionnage dont le seul intérêt réside dans une petite bibliographie autour de la Deep écologie en fin de volume.

Le Smith, c'est pire. J'espérais une petite aventure archéologique. Je me suis retrouvé avec un machin à but horrifique à base de survie, de plantes tueuses, et d'indiens amazoniens forcément sanguinaires… bref, une merde, et beaucoup de temps perdu.

Heureusement, Entre deux mondes d'Olivier Norek (présenté comme policier alors que non) a largement rattrapé la situation en m'immergeant dans le monde des réfugiés, de la jungle de Calais, de l'horreur des voyages d'exil… Excellent.

Enfin, quelques BD : L'assassin qu'elle mérite (4 tomes), Lazarus (7 tomes) et Amours fragiles (9 tomes). Toutes très bien, avec un petit + pour Amours Fragiles (que je n'ai pas encore terminé).

#Livre #Livres #Litterature #Lecture #BD

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« Telles ces maisons humides qu’un propriétaire décide un jour de drainer et dont les façades, soudain, se lézardent de longues fissures : quand on a appris à vivre dans un univers bancal, il est parfois dangereux que l’équilibre revienne. »

Extrait de : Sandrine Collette. « Ces Orages-là. 

#livre #lecture #littérature

kcemorg@diaspora-fr.org

#vendredilecture
Ces orages-là de Sandrine Colette (finaliste du goncourt 2024 avec Madelaine avant l'aube.
Une écriture qui vient du ventre, profonde et intense. A déguster à petites gouttes…

En parallele, un livre détente, très bien foutu pour l'instant, une sorte de mélange entre Harry Potter ado et science-fiction :
Numéro Quatre de Jobie Hughes et James Frey (sous le pseudo de Pittacus Lore).

En BD Oken - Combats et rêveries d'un poète taïwanais de Wu Shih-Hung. Superbe

#livre #lecture #littérature

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Je découvre Philippe Besson. Seulement maintenant. Je ne sais pas pourquoi il m’avait échappé jusqu’ici... L’editeur, peut-être... S’il avait été publié aux Éditions de Minuit je l’aurais sûrement lu plus tôt...
Bref, une écriture de grande classe.

Ceci n’est pas un fait divers

#livre #Besson #lecture

wazoox@diasp.eu

(3) JACQUES ELLUL - PROPAGANDE , LA FORMATION DE L'OPINION (1962)

#philosophie #livre #propagande #propagande #histoire #livre #podcast #cours #philosophie

Jacques Ellul cherchait avant tout à alerter le public sur les dangers réels et profonds que la propagande représente pour la société et les individus. Pour lui, la critique de la propagande ne visait pas à condamner aveuglément le système en place, mais à éclairer les citoyens sur les mécanismes de manipulation auxquels ils sont confrontés.

Ellul considérait que la première étape pour lutter contre les effets néfastes de la propagande était la reconnaissance et la compréhension de ces dangers. Il soulignait qu'avant de pouvoir se défendre contre quelque chose, il est essentiel d'en être conscient. En exposant les techniques et les impacts de la propagande, Ellul avait pour but de rendre ces dangers visibles et compréhensibles, permettant ainsi aux individus et à la société de prendre des mesures pour se protéger et maintenir leur autonomie ainsi que leur jugement critique.

https://invidious.fdn.fr/watch?v=lfBEMPzGK6k
https://www.youtube.com/watch?v=lfBEMPzGK6k

paco146@diaspora.psyco.fr

L'exploitation des animaux : à l'intersection de toutes les oppressions

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De l'animalité des animaux à l'animalisation des hommes il n'y a qu'un pas… Un constat que fait la sociologue Kaoutar Harchi dans son nouveau livre, "Ainsi l'animal et nous", publié aux éditions Actes Sud.
Avec
Kaoutar Harchi Sociologue, romancière

Dans son dernier essai, Kaoutar Harchi établit des liens entre le traitement des bêtes, et celui que l’on réserve aux femmes, aux esclaves, aux ouvriers, aux personnes racisées… Comme l’Homme domine les animaux, il animalise aussi certaines populations… C’est ce processus d’animalisation qui rime ici avec domination que notre invitée va nous expliquer... Qu’avons-nous fait des animaux ? nous êtres humains… nous les avons domestiqués, dressés, enfermés, tués, consommés… parce qu’imaginés dans un bas-monde, où les animaux seraient inférieurs, considérés, comme la Nature pendant longtemps, au service de l’homme…