Les plaisirs de la table
La vache est un animal sympathique,
et pacifique.
En 2022, 4 millions 260 milles vaches ont été abattues en france soit 11 671 vaches par jour.
La grande majorité (97 %) vivant sous un régime d'élevage intensif, confinées dans des fermes, sans possibilité
de brouter à l'extérieur.
Leur conditions de vie sont loin de l'image idyllique de la "vache heureuse" que nous vendent les industriels.
Ces animaux doux et sociaux endurent d'immenses souffrances.
Comme tous les mammifères, les vaches de l'industrie laitière doivent être gestantes pour produire du lait. Elles
sont donc régulièrement inséminées artificiellement.
Ces vaches passent leur courte vie dans un cycle continu de gestation, de naissance et de traite.
Presque toutes les vaches utilisées dans l'industrie laitière sont abattues pour la consommation humaine.
Avec une durée de vie productive moyenne de moins de 5 ans, les vaches sont épuisées.
Elles sont alors considérées comme des déchets et sont envoyées à l'abattoir pour être consommées comme
viande à hamburger.
Une vache peut vivre plus de 20 ans.
En général, les veaux sont retirés à leur mère quelques heures seulement après leur naissance, de force plutôt
que de gré.
Certains veaux souffrent tellement de cette séparation qu'ils peuvent tomber malades, ne plus manger et mourir.
Les veaux mâles n'étant pas destinés à produire du lait, ils sont considérés comme ayant peu de valeur pour
l'éleveur laitier et sont vendus pour la production de viande.
De nombreuses personnes pensent que l'industrie laitière n'engendre ni mort ni souffrance, mais elle fait partie de l'industrie de la viande.
Les veaux séparés de leur mère sont généralement enfermés dans des cages leur empêchant tout exercice,
afin que leur chair reste tendre. Leur régime est pauvre. En effet l'anémie leur confère une chair rose (cela plait aux consommateurs).
Ces petits veaux curieux et enjoués qui ont perdu leur mère ne pourront pas avoir de contact avec d'autres veaux
et développer un comportement naturel de jeu, de curiosité et d'apprentissage comme le font toutes les espèces en
bas âge.
La production moyenne de lait qu'une vache de l'industrie laitière est obligée de produire se situait en 2022 entre
8 000 et 10 000 litres par an. C'est plus du double de la production d'une vache 40 ans plus tôt. L'exploitation des
vaches pour ce niveau élevé de production, combinée aux dommages causés par les machines à traire, fait que
de nombreuses vaches souffrent de mastite, une inflammation très douloureuse de la glande mammaire.
Arguant de l'amélioration de l'hygiène, certains éleveurs amputent la queue des vaches soit en plaçant un élastique
autour de la queue jusqu'à ce qu'elle tombe, soit à l'aide d'un instrument tranchant. Ces deux méthodes provoquent
des douleurs chroniques et peuvent entraîner des infections. Les vaches utilisent leur queue pour se protéger des
mouches et peuvent souffrir énormément de l'absence de leur queue pendant la saison estivale.
Les vaches qui s'effondrent parce qu'elles sont trop malades ou trop blessées pour marcher ou se tenir debout
sont appelées "vaches tombées".
Elles sont régulièrement poussées, traînées et soulevées avec des machines agricoles avant d'être abattues.
Dans l'industrie laitière, les veaux et les génisses sont soumis à l'écornage peu après leur naissance. Cela consiste
à placer un fer rouge à la base de la corne pour empêcher la croissance des cornes. Cette méthode, pratiquée sans
anesthésie ni analgésie, est extrêmement douloureuse et peut provoquer des infections graves comme la méningite
due à la chaleur dans le cerveau ou la mort des veaux.
Les veaux nés de vaches destinées à l'industrie laitière sont retirés à leur mère dès leur naissance. Ils sont vendus
à des parcs d'engraissement où ils seront engraissés. Grâce à un régime non naturel composé de céréales plutôt que
d'herbe, les veaux prennent du poids et atteignent 400 à 500 kg en six mois seulement. C'est un poids disproportionné
pour un animal d'un an. Une fois qu'ils auront atteint le poids du marché, direction l'abattoir.
Lorsqu'ils sont arrachés à leur mère, les veaux et les vaches peuvent pleurer et crier pendant des jours, la mère peut courir derrière le véhicule qui amène son petit, voire devenir agressive. Une mère quoi!
Les veaux sont parfois soumis à une série de mutilations douloureuses telles que la castration, l'écornage ou le marquage au fer rouge. Bien que chacune de ces procédures soit connue pour provoquer la peur et la douleur, elles sont rarement pratiquées sous anesthésie ou avec une quelconque forme d'analgésie. En raison de la croyance selon laquelle la castration améliore la qualité et la tendreté de la viande, les veaux mâles sont castrés à un âge précoce. Les méthodes de castration consistent à étrangler les testicules avec un élastique jusqu'à ce que la circulation sanguine vers le scrotum soit coupée et que les testicules se dessèchent et tombent, ou à écraser les cordons spermatiques à l'aide d'une pince ou encore à pratiquer une intervention chirurgicale avec un scalpel. Chacune de ces méthodes peut provoquer des douleurs pendant plusieurs jours.
Contrairement à l'image idyllique que la grande distribution vous montre, les conditions de vie des vaches est un vrai cauchemar. Même à taille "humaine" (il faudrait peut-être redéfinir ce mot), l'exploitation reste de l'exploitation.
Encore combien de temps allez-vous fermer les yeux devant le comportement tyrannique de l'humain sur les autres espèces, nos voisins sur terre et dont vous êtes responsables en consommant des produits d'origine animale ?
#GOVEGAN
#FYS