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#Justice, #Police #ViolencesPolicières #IGPN ...

8 ans après : un policier condamné à une peine symbolique pour des violences commises sur un manifestant

Le 23 janvier, un policier était jugé au tribunal de Nantes pour avoir ouvert le crâne d’un manifestant en mars 2016, lors d’une manifestation contre la “Loi Travail”.

Il a fallu quasiment 8 ans pour qu’un seul agent comparaisse, alors que des centaines de personnes avaient été blessées, parfois gravement, lors de ce mouvement social.

La victime dans cette affaire est un manifestant qui venait d’aider deux lycéennes touchées par les gaz et qui s’était retrouvé isolé. Alors qu’il avait les mains dans les poches, il avait été frappé de plusieurs coups de matraque, notamment à la tête, puis jeté à terre et enfin arrêté alors que sa tête était ensanglantée. Il avait ensuite été placé en garde à vue à sa sortie de l’hôpital.

Heureusement, une habitante avait filmé toute la scène, qui avait été diffusée sur les réseaux sociaux, ce qui avait permis que des poursuites soient engagées. Malgré cela, les syndicats policiers nantais avaient fait pression pour que l’enquête soit abandonnée, et avaient menacé l’IGPN.

Le procès du 23 janvier avait été douloureux : le policier avait totalement assumé sa violence, estimant que le port d’un mégaphone méritait un matraquage, et la procureure avait cuisiné la victime comme si c’était elle qui était coupable.

Le 1er février, la justice a finalement rendu son verdict : le policer est condamné, mais à une peine avec sursis qui ne sera même pas inscrite à son casier judiciaire.

➡️ La dessinatrice Ana Pich a interviewé Maître Huriet, l’avocat du blessé, qui livre son analyse. Il souligne qu’une trentaine d’autres plaintes avaient été déposées pour violences policière à l’époque, sans suites.

➡️ Pour retrouver le reportage dessiné du procès, c’est ici : https://contre-attaque.net/2024/01/23/a-nantes-un-proces-symptomatique-du-sentiment-dimpunite-dans-la-police/

➡️ Ou sur la page Instagram : @ana.pic

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#ExtrêmeDroite, #Humour, #WalyDia #Répression

L’affiche de l’humoriste Waly Dia censurée pour une phrase sur l’IGPN

**C’est l’ #affiche du nouveau spectacle de l’v #humoriste #Waly-Dia qui passe notamment sur France Inter. On y voit l’artiste les yeux fermés avec le visage couvert de tatouages. Elle vient d’être #interdite d’affichage dans le métro parisien.

#Mediatransports, la régie publicitaire de la #RATP et de la #SNCF, considère qu’une partie du visuel du stand-up que l’humoriste jouer à partir du jeudi 1er février à Paris «présente un caractère #politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics et pourrait être considérée comme diffamatoire ou injurieuse». Elle a donc été refusée.

Quel est ce message «politique» si choquant ? Il faut vraiment zoomer sur l’affiche pour l’apercevoir. C’est un tatouage inscrit en haut d’une joue, à peine lisible : «Je suis comme l’ #IGPN, je ne suis pas là pour faire le procès des policiers». Diantre, c’est vraiment très choquant ! Limite de l’incitation à l’émeute !

La régie de la RATP dénonce aussi un tatouage présent dans le cou de Waly Dia : «Macron, c’est comme un père alcoolique, à la maison il te pourrit la vie, dehors il te fout la honte». Et devinez qui a été nommé Président Directeur Général de la RATP en 2022 ? #Jean-Castex ! Ancien Premier Ministre de #Macron, qui bénéficie désormais d’un poste en or, récompense pour bons et loyaux services. Il faut dire la RATP est un réseau tellement performant, accessible et peu cher que la priorité était de censurer une publicité.

En 2022, c’est un livre de blagues coécrit par l’humoriste Guillaume Meurice, un dictionnaire parodique, détournant l’actualité avec des définitions satiriques d’expressions qui était censuré. Le Robert avait été racheté par un géant de l’édition, le groupe Éditis. Et ce groupe est sous contrôle du milliardaire d’extrême droite #Bolloré, qui avait décidé de supprimer plusieurs passages du livre. Peu après, l’émission où intervenait Guillaume Meurice était quasiment supprimée des antennes de France Inter, malgré ses succès d’audience.

Le poète #Aragon qui appelait à «descendre les flics», #Brassens à «rosser les cognes» ou le chanteur #Renaud qui appelait à sortir «les fusils, des pavés, des grenades» contre «les flicards» auraient été arrêtés et interdits s’ils s’exprimaient aujourd’hui. #Victor-Hugo avait formulé, lors d’un discours à l’Assemblée Nationale, le fameux slogan «police partout justice nulle part». Pour les mêmes mots 170 ans plus tard, il serait traité d’ #anti-républicain et de #wokiste. Il ne serait peut-être même pas publié.

Décidément, on ne peut plus rien dire en France. La #cancel-culture fait des ravages
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#Hedi #Médias-indépendants, #Violences-Policières

Actes de barbarie contre Hedi : les vidéos enfin révélées

Le 1er juillet au soir, une bande de 4 #policiers de la #BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de #Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le #tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.

Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.

La mise en examen des policiers tireurs a provoqué un mouvement inédit dans la profession : les tabasseurs ont été massivement soutenus, une cagnotte a été créée, des milliers de policiers se sont mis en arrêt maladie en solidarité… Jusqu’au sommet de la police et du ministère de l’Intérieur qui ont défendu le tireur.

Pourtant, les vidéos des faits ne sortaient pas, malgré la gravité de l’affaire. L’enquête avait pourtant recueilli plusieurs #vidéos dès le début de l’été : deux caméras de surveillance et celle d’une habitante. Pourquoi un tel vide dans l’affaire ? Pourquoi cacher ces preuves ? L’ #IGPN avait même exigé auprès d’une témoin auditionnée de ne pas diffuser la vidéo.

#Médiapart vient d’y remédier. Grace à une précieuse investigation, la journaliste Pascale Pascariello dévoile et analyse les images. Un document accablant pour la #police et qui en dit long sur l’état d’esprit des forces de #répression. Dans la police française, de tels actes de #barbarie en bande ne sont pas seulement couverts, ils sont encouragés.

#Médiasindépendants, #ViolencesPolicières

tina@diaspora.psyco.fr
tina@diaspora.psyco.fr

Refus d'obtempérer : une femme de 22 ans tuée à Rennes.

Dans la nuit du mardi 6 septembre vers 1 heure du matin, quatre équipes de la BRI se positionnent pour arrêter une Peugeot 208 en plein trajet, mais le conducteur refuse d'obtempérer.
Il ne s’arrête pas et percute trois des quatre véhicules des forces de l’ordre, blessant l’un des fonctionnaires au niveau de la jambe.
L’agent blessé tire alors en direction de la voiture, blessant au bras le conducteur de 26 ans et tuant la passagère de 22 ans.

Alors... Oui, le conducteur était déjà "connu des services de police". Oui, 100 gr de cocaïne ont été retrouvés "à proximité des lieux le long de la bretelle d’accès". Une histoire presque banale de petit trafic de stup et de délit de fuite. Hélas.
Le policier touché à la jambe n'a bénéficié que de deux jours d'ITT. Ok, il n'aurait pas du être touché. Et puis les jeunes n'avaient qu'à pas trafiquer de la coco.
Et la jeune femme, la passagère de 22 ans, devait-elle être tuée ?
Le gouvernement veut un pays qui se tient sage.
À quel prix, bordel ?!

Les morts sous les balles de la police se multiplient à Paris, à Vénissieux, à Tourcoing, à Nice...
Le gouvernement envisage de doubler la présence policière sur le terrain en 10 ans. Mais pas les profs ni le personnel hospitalier ?

#société #trafic #jeunes #police #policiers #violence #armes #IGPN

fiel@diaspora-fr.org

Mantes-la-Jolie, des lycéens à genoux

#Radio #FranceCulture Première diffusion : 8/10/2019

C’est l’histoire d’une interpellation qui survient en pleine mobilisation lycéenne à Mantes-la-Jolie, dans un climat de haute tension. Maître Arié Alimi constate que "on a ciblé des lycéens à un moment donné de leur vie, au moment d’une grève c’est-à-dire le moment où d’adolescent on passe à citoyen. Peut-être que l’État inconsciemment se rend compte que s’il veut diriger plus facilement des populations, et bien il faut taper à la racine et faire peur tout de suite."

L’histoire de 151 jeunes interpellés par les forces de l’ordre qui sont restés agenouillés plusieurs heures durant, les mains dans le dos ou sur la tête avant d’être transférés dans différents postes de police des Yvelines. Un événement qui va laisser des traces. Un lycéen s'étonne : "On doit éviter les policiers ! Alors que les policiers, normalement, ils ont des yeux, ils voient qu’on est des enfants, qu’on est des élèves."

Pour les familles plus que blessées, il s’agit d’une arrestation humiliante et inacceptable. Pour le commissaire de la ville, il s'agissait d' "interrompre un processus incontrôlé", comme le confirme Arnaud Verhile, officier et commissaire de police à Mantes-la-Jolie. _"_Le recteur d’académie m’a appelé personnellement pour me remercier du travail que j’avais fait pour garantir la sécurité de cet établissement scolaire. C’est ça la vérité !"

Depuis, l’enquête préliminaire, confiée à I’Inspection générale de la Police nationale(IGPN), qui avait déjà établi "qu’il n’y avait pas de faute" commise par la police lors de cette arrestation, a été classée sans suite.

Mais que s’est-il réellement passé ?

#manifestation #lycéenne #lycéens #Mantes-la-Jolie #grève #adolescent #Yvelines #78 #citoyen #État #police #peur #répression #IGPN #Fr-Culture