#violences-policières

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dunoir@diaspora-fr.org

#Hedi #Médias-indépendants, #Violences-Policières

Actes de barbarie contre Hedi : les vidéos enfin révélées

Le 1er juillet au soir, une bande de 4 #policiers de la #BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de #Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le #tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.

Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.

La mise en examen des policiers tireurs a provoqué un mouvement inédit dans la profession : les tabasseurs ont été massivement soutenus, une cagnotte a été créée, des milliers de policiers se sont mis en arrêt maladie en solidarité… Jusqu’au sommet de la police et du ministère de l’Intérieur qui ont défendu le tireur.

Pourtant, les vidéos des faits ne sortaient pas, malgré la gravité de l’affaire. L’enquête avait pourtant recueilli plusieurs #vidéos dès le début de l’été : deux caméras de surveillance et celle d’une habitante. Pourquoi un tel vide dans l’affaire ? Pourquoi cacher ces preuves ? L’ #IGPN avait même exigé auprès d’une témoin auditionnée de ne pas diffuser la vidéo.

#Médiapart vient d’y remédier. Grace à une précieuse investigation, la journaliste Pascale Pascariello dévoile et analyse les images. Un document accablant pour la #police et qui en dit long sur l’état d’esprit des forces de #répression. Dans la police française, de tels actes de #barbarie en bande ne sont pas seulement couverts, ils sont encouragés.

#Médiasindépendants, #ViolencesPolicières

anar65@diaspora-fr.org

Présidents brésilien : Titulaire actuel #Luiz-Inácio-Lula da Silva
depuis le 1er janvier 2023

#Capitalisme #Brésil #Amérique #ACAB #Police #Violences-Policières #Lula ... et viva el socialisme ....

Explosion de violences policières au Brésil

Il s’appelait Thiago Menezes Flausino, il n’avait que 13 ans. Il est tombé sous les balles de la police dans une favela de Rio, dans le célèbre quartier de la Cité de Dieu. Thiago est le neuvième enfant de moins de 14 ans tué par balles cette année à Rio, selon l’ONG des droits de l’homme Rio de Paz. La plupart des victimes sont touchées par des balles perdues lors de raids violents de la police. Thiago aurait été abattu de 5 balles par la police militaire, visé en tant que jeune garçon noir qui circulait dans la favela lors de la descente des forces de l’ordre.

Le 12 août, c’était une petite fille de 5 ans, Eloá Passos, qui était tuée d’une balle perdue alors qu’elle était chez elle lors d’une autre opération de la police à Rio. En une semaine, au moins 45 personnes sont mortes lors de ces opérations destinées à lutter contre le trafic de drogue.

Des manifestations ont eu lieu contre ces violences policières, elles ont elles aussi été fortement réprimées. Des vidéos montrent des engins blindés envoyer des grenades lacrymogènes et explosives sur la foule et des agents cagoulés tirer des munitions.

Dans l’État de Bahia au nord du pays, une seule opération a tué 19 personnes début août. À Rio, les écoles du quartier ont dû fermer, privant trois mille élèves de cours.

Depuis le début du mois, des descentes de la police militaire ont lieu dans tout le pays. Dans les quartiers pauvres du Brésil, la police agit comme dans un pays en guerre, avec des armes lourdes, des moyens militaires, et tire sans sommation.

Plus de 6429 personnes ont été tuées par la police au Brésil en 2022, soit une moyenne de dix-sept personnes par jour. Et les crimes atroces se succèdent. L’un d’eux avait particulièrement choqué le pays. Le 25 mai 2022, une vidéo montrait des policiers placer un homme noir et handicapé dans le coffre de leur voiture, avant de jeter une grenade lacrymogène à l’intérieur. Il était mort asphyxié ainsi, en plein jour, au milieu des passants.

L’élection de Lula, qui remplace le président d’extrême droite Bolsonaro, n’a rien changé. Les unités de police militaire dépendent des gouverneurs de chaque État de ce grand pays fédéral. Par exemple, le gouverneur de São Paulo se nomme Tarcisio de Freitas, ancien ministre des transports de Jair Bolsonaro, classé très à droite. Depuis qu’il est à la tête de l’État, le nombre de personnes tuées par la police a augmenté de 25%. Ce que le dirigeant assume : «Il n’y a pas de lutte contre la criminalité organisée sans effets collatéraux».

Parmi ces unités militarisées et criminelles, les BOPE, Batalhão de Operações Policiais Especiais ou Bataillon des opérations spéciales de police, dont le logo est une tête de mort croisée avec des pistolet. De véritables escadrons de la mort, issus des forces de répression de la dictature, responsables de centaines de décès.

Dès 2004, un rapport de la New York University School of Law démontrait que le BOPE avait tué quatre jeunes hommes avant de falsifier «la scène du crime pour incriminer les victimes dans l’espoir de les faire paraître comme membres d’un gang de trafic de drogue. Aucune arme n’avait été trouvée sur les victimes, et aucun d’entre eux n’avait d’antécédents criminels.»

Ces agissements sont légitimés dans l’opinion par toute une industrie médiatique. Au Brésil, les films «Tropa de elite» montrent en deux opus les actions musclées de cette police militaire et ont connu un succès immense. Ces films restent une référence dans l’imaginaire de la droite brésilienne. Les BOPE sont aussi mis à l’honneur dans le jeu vidéo «Tom Clancy’s Rainbow Six : Siege», comme s’ils étaient des héros.

Une situation éloignée de la France ? Pas tant que ça. Le 2 août 2019, un policier français, avait été photographié lors d’une manifestation en hommage à Steve, devant les locaux de l’IGPN à Paris, portant un T-Shirt avec un gros logo du BOPE. La police militaire du Brésil inspire les factions radicalisées de la police française.

De même, le film BAC Nord, qui glorifie les méthodes d’agents marseillais qui ont été condamnés pour des violences et animalise les habitants des banlieues, a eu un immense succès en salle. Il évoque le succès du film «Tropa de Elite». Comme au Brésil, BAC Nord est mis en avant comme une référence par l’extrême droite, comme «la réalité» du métier de policiers. D’ailleurs, les postures et la communication d’unités comme les BRAV, la CRS8 et le RAID qui diffusent des images sur les réseaux sociaux ressemblent fortement à celles de la police militaire brésilienne.

Plus récemment, nous avons vu dans les rues françaises un mode opératoire en tous points ressemblant à l’action des escadrons de la mort brésilien : l’État français a déployé des forces anti-terroristes comme le RAID et la BRI contre des populations civiles après le décès de Nahel. Les images d’agents cagoulés, lourdement armés et montés sur des véhicules blindés, tirant au fusil à pompe au hasard dans les rues de Marseille ou de Lille auraient pu être filmées à Rio ou Recife.
Le Brésil, l’un des pays les plus inégalitaire et violent au monde, où règne une police militarisée, inspire nos gouvernants.

anar65@diaspora-fr.org

#Capitalisme #Brésil #Amérique #ACAB #Police #Violences-Policières

Explosion de violences policières au Brésil

Il s’appelait Thiago Menezes Flausino, il n’avait que 13 ans. Il est tombé sous les balles de la police dans une favela de Rio, dans le célèbre quartier de la Cité de Dieu. Thiago est le neuvième enfant de moins de 14 ans tué par balles cette année à Rio, selon l’ONG des droits de l’homme Rio de Paz. La plupart des victimes sont touchées par des balles perdues lors de raids violents de la police. Thiago aurait été abattu de 5 balles par la police militaire, visé en tant que jeune garçon noir qui circulait dans la favela lors de la descente des forces de l’ordre.

Le 12 août, c’était une petite fille de 5 ans, Eloá Passos, qui était tuée d’une balle perdue alors qu’elle était chez elle lors d’une autre opération de la police à Rio. En une semaine, au moins 45 personnes sont mortes lors de ces opérations destinées à lutter contre le trafic de drogue.

Des manifestations ont eu lieu contre ces violences policières, elles ont elles aussi été fortement réprimées. Des vidéos montrent des engins blindés envoyer des grenades lacrymogènes et explosives sur la foule et des agents cagoulés tirer des munitions.

Dans l’État de Bahia au nord du pays, une seule opération a tué 19 personnes début août. À Rio, les écoles du quartier ont dû fermer, privant trois mille élèves de cours.

Depuis le début du mois, des descentes de la police militaire ont lieu dans tout le pays. Dans les quartiers pauvres du Brésil, la police agit comme dans un pays en guerre, avec des armes lourdes, des moyens militaires, et tire sans sommation.

Plus de 6429 personnes ont été tuées par la police au Brésil en 2022, soit une moyenne de dix-sept personnes par jour. Et les crimes atroces se succèdent. L’un d’eux avait particulièrement choqué le pays. Le 25 mai 2022, une vidéo montrait des policiers placer un homme noir et handicapé dans le coffre de leur voiture, avant de jeter une grenade lacrymogène à l’intérieur. Il était mort asphyxié ainsi, en plein jour, au milieu des passants.

L’élection de Lula, qui remplace le président d’extrême droite Bolsonaro, n’a rien changé. Les unités de police militaire dépendent des gouverneurs de chaque État de ce grand pays fédéral. Par exemple, le gouverneur de São Paulo se nomme Tarcisio de Freitas, ancien ministre des transports de Jair Bolsonaro, classé très à droite. Depuis qu’il est à la tête de l’État, le nombre de personnes tuées par la police a augmenté de 25%. Ce que le dirigeant assume : «Il n’y a pas de lutte contre la criminalité organisée sans effets collatéraux».

Parmi ces unités militarisées et criminelles, les BOPE, Batalhão de Operações Policiais Especiais ou Bataillon des opérations spéciales de police, dont le logo est une tête de mort croisée avec des pistolet. De véritables escadrons de la mort, issus des forces de répression de la dictature, responsables de centaines de décès.

Dès 2004, un rapport de la New York University School of Law démontrait que le BOPE avait tué quatre jeunes hommes avant de falsifier «la scène du crime pour incriminer les victimes dans l’espoir de les faire paraître comme membres d’un gang de trafic de drogue. Aucune arme n’avait été trouvée sur les victimes, et aucun d’entre eux n’avait d’antécédents criminels.»

Ces agissements sont légitimés dans l’opinion par toute une industrie médiatique. Au Brésil, les films «Tropa de elite» montrent en deux opus les actions musclées de cette police militaire et ont connu un succès immense. Ces films restent une référence dans l’imaginaire de la droite brésilienne. Les BOPE sont aussi mis à l’honneur dans le jeu vidéo «Tom Clancy’s Rainbow Six : Siege», comme s’ils étaient des héros.

Une situation éloignée de la France ? Pas tant que ça. Le 2 août 2019, un policier français, avait été photographié lors d’une manifestation en hommage à Steve, devant les locaux de l’IGPN à Paris, portant un T-Shirt avec un gros logo du BOPE. La police militaire du Brésil inspire les factions radicalisées de la police française.

De même, le film BAC Nord, qui glorifie les méthodes d’agents marseillais qui ont été condamnés pour des violences et animalise les habitants des banlieues, a eu un immense succès en salle. Il évoque le succès du film «Tropa de Elite». Comme au Brésil, BAC Nord est mis en avant comme une référence par l’extrême droite, comme «la réalité» du métier de policiers. D’ailleurs, les postures et la communication d’unités comme les BRAV, la CRS8 et le RAID qui diffusent des images sur les réseaux sociaux ressemblent fortement à celles de la police militaire brésilienne.

Plus récemment, nous avons vu dans les rues françaises un mode opératoire en tous points ressemblant à l’action des escadrons de la mort brésilien : l’État français a déployé des forces anti-terroristes comme le RAID et la BRI contre des populations civiles après le décès de Nahel. Les images d’agents cagoulés, lourdement armés et montés sur des véhicules blindés, tirant au fusil à pompe au hasard dans les rues de Marseille ou de Lille auraient pu être filmées à Rio ou Recife.

Le Brésil, l’un des pays les plus inégalitaire et violent au monde, où règne une police militarisée, inspire nos gouvernants.

dandauge@fedi.thechangebook.org

Sacrifice paysan

Image/photoAnne Har wrote the following post Sun, 30 Jul 2023 19:43:51 +0200

#UE #France #Bourgogne #Saône_et_Loire #Violences #Violences-policières #Etat-policier #Etat-gendarme #Gendarmerie-Nationale #Jérôme-Laronze #Ligue-des-Droite-de-L-homme #LDH #Confédération-Paysanne-71 #Attac

Je me souviens avoir été choquée par cette nouvelle, je ne pensais pas que c'était déjà si vieux. Arte donne plus de détails que l'article de Wikipedia, scandaleusement succint, et titré "l'affaire...", comme s'il s'agissait d'un criminel. Et ne rapporte pas ce qui est dit dans le documentaire, à savoir CINQ BALLES et non trois. Dont deux dans le dos. Curieux pour de la légitime défense.

JÉRÔME LARONZE abattu le 20 mais 2017 à 37 ans, par les Gendarmes 6 ANS, DÉJÀ!

Image/photo

-> L'histoire de son COMBAT sur Arte :

Sacrifice paysan

https://www.arte.tv/fr/videos/094498-000-A/sacrifice-paysan/

Comment un contrôle sanitaire a-t-il pu déboucher sur la mort d’un éleveur, abattu par les gendarmes en 2017 ? Décryptant les rouages de cette tragédie, ce documentaire plonge dans la complexité d’un monde agricole en détresse.

Le 20 mai 2017, Jérôme Laronze, éleveur bovin de 37 ans, est abattu par les gendarmes au terme d'une cavale de neuf jours. En conflit avec les services de l'État, l'exploitant bio, porte-parole de la Confédération paysanne de Saône-et-Loire, s'est soustrait à un énième contrôle sanitaire et a tenté d'alerter, au cours de sa fuite, sur le malaise de sa profession. "J'ai été pris de la colère du juste. [...] Mon cas est anecdotique, mais il illustre l'ultraréglementation qui conduit à une destruction des paysans", dira-t-il au Journal de Saône-et-Loire. La nouvelle de son décès fait l'effet d'une bombe dans un monde agricole déjà endeuillé par une vague de suicides. Comment en est-on arrivé là ? Alors que leurs revenus dépendent quasi exclusivement des subventions européennes - lesquelles favorisent les grandes exploitations -, les paysans doivent se soumettre, en contrepartie, à des normes très strictes, plus difficiles à respecter pour les éleveurs en plein air. Isolés, souvent lancés dans une course à l'extension, certains se retrouvent broyés par les dettes, la fatigue, le stress et la dépression. D'abord épinglé pour des retards d'identification de ses bêtes, Jérôme Laronze s'était engagé dans un bras de fer avec l'administration : refusant de pratiquer les tests ADN demandés pour garantir leur traçabilité, il avait été sanctionné par une interdiction de vendre ses bovins. Cette immobilisation avait entraîné une surmortalité qui devait conduire à la saisie de son troupeau pour maltraitance animale...

Tension sourde

Pour décrypter l'engrenage tragique qui a coûté la vie à l'éleveur, Gabrielle Culand s'est immergée dans la campagne bourguignonne, filmant des contrôles, la saisie d'un troupeau, et recueillant la parole de paysans, de syndicalistes, d'agents de l'État et de journalistes. Son film capte ainsi la tension sourde qui règne entre des paysans acculés, humiliés, pris dans une machine productiviste qui les pousse à bout, et une administration déconnectée de leurs pratiques, insensible à leurs difficultés. "La seule intervention de l'administration, aujourd'hui, c'est de régler le problème des bêtes mais jamais de fabriquer un soutien quelconque à l'éleveur qui est en train de perdre pied", estime Yannick Ogor, un confrère, auteur du livre Le paysan impossible, qui dénonce les "mécanismes d'écrasement historiques de la paysannerie" contre lesquels luttait Jérôme Laronze.

Réalisation Gabrielle Culand

France 2022

-> https://www.youtu.be/TBU1VpAyKZ4FR3 Bourgogne-Franche-Comté 21 mai 2023

-> Bulletin d'adhésion à l'association Justice et Vérité pour Jérôme Laronze

L'AFFAIRE N'EST PAS FINIE... JUSTICE POUR JERÔME LARONZE !

#Agriculture

anne_har@diaspora.psyco.fr

#UE #France #Bourgogne #Saône_et_Loire #Violences #Violences-policières #Etat-policier #Etat-gendarme #Gendarmerie-Nationale #Jérôme-Laronze #Ligue-des-Droite-de-L-homme #LDH #Confédération-Paysanne-71 #Attac

Je me souviens avoir été choquée par cette nouvelle, je ne pensais pas que c'était déjà si vieux. Arte donne plus de détails que l'article de Wikipedia, scandaleusement succint, et titré "l'affaire...", comme s'il s'agissait d'un criminel. Et ne rapporte pas ce qui est dit dans le documentaire, à savoir CINQ BALLES et non trois. Dont deux dans le dos. Curieux pour de la légitime défense.

JÉRÔME LARONZE abattu le 20 mais 2017 à 37 ans, par les Gendarmes 6 ANS, DÉJÀ!

Entrer une description pour l'image ici

-> L'histoire de son COMBAT sur Arte :

Sacrifice paysan ###

https://www.arte.tv/fr/videos/094498-000-A/sacrifice-paysan/

Comment un contrôle sanitaire a-t-il pu déboucher sur la mort d’un éleveur, abattu par les gendarmes en 2017 ? Décryptant les rouages de cette tragédie, ce documentaire plonge dans la complexité d’un monde agricole en détresse.

Le 20 mai 2017, Jérôme Laronze, éleveur bovin de 37 ans, est abattu par les gendarmes au terme d'une cavale de neuf jours. En conflit avec les services de l'État, l'exploitant bio, porte-parole de la Confédération paysanne de Saône-et-Loire, s'est soustrait à un énième contrôle sanitaire et a tenté d'alerter, au cours de sa fuite, sur le malaise de sa profession. "J'ai été pris de la colère du juste. [...] Mon cas est anecdotique, mais il illustre l'ultraréglementation qui conduit à une destruction des paysans", dira-t-il au Journal de Saône-et-Loire. La nouvelle de son décès fait l'effet d'une bombe dans un monde agricole déjà endeuillé par une vague de suicides. Comment en est-on arrivé là ? Alors que leurs revenus dépendent quasi exclusivement des subventions européennes - lesquelles favorisent les grandes exploitations -, les paysans doivent se soumettre, en contrepartie, à des normes très strictes, plus difficiles à respecter pour les éleveurs en plein air. Isolés, souvent lancés dans une course à l'extension, certains se retrouvent broyés par les dettes, la fatigue, le stress et la dépression. D'abord épinglé pour des retards d'identification de ses bêtes, Jérôme Laronze s'était engagé dans un bras de fer avec l'administration : refusant de pratiquer les tests ADN demandés pour garantir leur traçabilité, il avait été sanctionné par une interdiction de vendre ses bovins. Cette immobilisation avait entraîné une surmortalité qui devait conduire à la saisie de son troupeau pour maltraitance animale...

Tension sourde
Pour décrypter l'engrenage tragique qui a coûté la vie à l'éleveur, Gabrielle Culand s'est immergée dans la campagne bourguignonne, filmant des contrôles, la saisie d'un troupeau, et recueillant la parole de paysans, de syndicalistes, d'agents de l'État et de journalistes. Son film capte ainsi la tension sourde qui règne entre des paysans acculés, humiliés, pris dans une machine productiviste qui les pousse à bout, et une administration déconnectée de leurs pratiques, insensible à leurs difficultés. "La seule intervention de l'administration, aujourd'hui, c'est de régler le problème des bêtes mais jamais de fabriquer un soutien quelconque à l'éleveur qui est en train de perdre pied", estime Yannick Ogor, un confrère, auteur du livre Le paysan impossible, qui dénonce les "mécanismes d'écrasement historiques de la paysannerie" contre lesquels luttait Jérôme Laronze.

Réalisation Gabrielle Culand
France 2022

-> Mort de Jérôme Laronze, tué par un gendarme : "la justice couvre des faits graves" selon les proches FR3 Bourgogne-Franche-Comté 21 mai 2023

-> Bulletin d'adhésion à l'association Justice et Vérité pour Jérôme Laronze

L'AFFAIRE N'EST PAS FINIE... JUSTICE POUR JERÔME LARONZE !

oursnoir@diaspora.psyco.fr

Auditions du 29 juin 2023 de la commission de l'Assemblée nationale sur l'organisation des groupuscules violents en manifestations

Il faut prendre le temps, mais j'ai trouvé ces auditions intéressantes.
Deuxième partie à 2h07 ; troisième partie à 3h08.

Bon dimanche…


#Politique #Manifestations #Parlement #Assemblée_Nationale #Assemblée-Nationale #AssembléeNationale #Commission #Enquête #Commission_D-Enquête #Commission-D-Enquête #Commission-DEnquête #CommissionDEnquête #Ultra-Gauche #UltraGauche #Autonomes #Violence #Violences #Dégradations #Violences_Policières #Violences-Policières #ViolencesPolicières #Violence_DÉtat #Violence-DÉtat #ViolenceDÉtat #Violences_DÉtat #Violences-DÉtat #ViolencesDÉtat #Fanny_Gallois #Fanny-Gallois #FannyGallois #Gallois #Nathalie_Tehio #Nathalie-Tehio #NathalieTehio #Tehio #Amnesty-International #AmnestyInternational #LDH #Ligue-Des-Droits-De-LHomme #LigueDesDroitsDeLHomme #Christophe_Bourseiller #Christophe-Bourseiller #ChristopheBourseiller #Bourseiller #Claire_Dujardin #Claire-Dujardin #ClaireDujardin #Dujardin #Arié_Alimi #Arié-Alimi #AriéAlimi #Alimi #Raphaël_Kempf #Raphaël-Kempf #RaphaëlKempf #Kempf #France #France2023 #2023 #fr

tina@diaspora.psyco.fr
tina@diaspora.psyco.fr

La LDH étrille les mensonges des autorités sur la manifestation de Sainte-Soline.

Les grenades explosives et assourdissantes de type GM2L, ASSD, et GENL, ainsi que des tirs de LBD 40 sont toutes classées comme armes de guerre de catégorie A2.

Dix-huit observateurs des libertés publiques présents lors de la mobilisation à Sainte-Soline décrivent, dans un rapport publié ce lundi 10 juillet, des faits inverses de ceux dépeints par les autorités.
«Le comportement de la gendarmerie lors de cette première rencontre avec les manifestants ne peut en aucun cas être assimilé à une tentative de désescalade» assène la LDH.
Des informations qui viennent contredire les propos de Gérald Darmanin qui avait déclaré que «des armes de guerre ont été utilisées oui, mais par les casseurs» […] «seules des armes intermédiaires ont été utilisées par la gendarmerie».

#politique #Sainte-Soline #bassines #violences-policières #LDH

tina@diaspora.psyco.fr

Une gréviste de Vertbaudet porte plainte contre le policier qui l’a étranglée.

Le 16 mai dernier, à Marquette-lez-Lille (59), cela fera 50 jours que 72 ouvrières bloquent l'entrepôt de l'usine d’acheminement de Vertbaudet, réclamant une augmentation de leur salaire.
L’entreprise demande le concours de la force publique pour "procéder à l’expulsion de tout occupant illicite de son site".
Une soixantaine de CRS sont envoyés pour dégager par la force le piquet de grève.

"Le policier m’a attrapé au cou et m’a soulevé du sol. Je me suis sentie partir. Il me donnait des coups de coude dans le dos et me serrait plus fort si je bougeais. Je me suis laissée faire. Sur plusieurs mètres, mes pieds ne touchaient pas le sol. J’ai eu peur, j’ai manqué de souffle, je sentais mes paupières lourdes".

Le 15 mai, d’autres violences avaient déjà eu lieu. Sur une vidéo, on voit un homme être bousculé par un policier contre un poteau, avant de tomber au sol et d’être victime d’un plaquage ventral. L’avocat explique : "Il a une blessure au genou et une côte cassée. Son visage est abîmé et contusionné parce qu’il a été traîné sur le macadam. Il raconte également des insultes dans le camion de police". La CGT dénonce également l’agression d’un gréviste à son domicile et devant sa famille. Les agresseurs, qui se sont cachés le visage, ne sont pas connus.

#politique #travail #grève #droit-de-grève #police #répression #violences-policières #entreprises #capitalisme

tchicketchacke@pod.g3l.org

#lemedia #le-media
“Allez en Corée du Nord !” C’est un peu la phrase standard qui est généralement adressée à celles et ceux qui remettent en cause ou amoindrissent le caractère démocratique de nos institutions républicaines. Et pourtant, entre les instruments #constitutionnels de #dictature temporaire comme le #49-3, l’ #article-16 ou le 47-1, les #violences-policières impunies et les entraves au #droit de manifester, il y a de quoi justifier un regard #critique.
Mais voilà, nous faisons partie des “ #démocraties occidentales, #libérales” au strict opposé des #régimes #dictatoriaux, #autoritaires. Laisser entendre le contraire serait semer du doute donc mettre en danger notre mode de vie, nos #libertés, quasiment notre #civilisation. Du moins c’est la vulgate des #partisans de l’ordre établi.
Et pourtant, les choses ne sont pas aussi nettes que cela. Il existe des démocraties vivaces, presque exemplaires, mais entre dictature, #démocratie #illibérale et #légalité d’exception, les #frontières se brouillent. C’est ce qu’a démontré la #politiste #Eugénie-Mérieau, #politologue et #constitutionnaliste française, maîtresse de conférences en droit #public à l’Université de Paris I dans ce livre, “La dictature, une #antithèse de la démocratie ? 20 idées reçues sur les régimes autoritaires”. Un livre paru aux éditions #Le-Cavalier-Bleu en #2019, mais dont qui est plus que jamais d’ #actualité.
https://www.youtube.com/watch?v=5DjQCCTOhcc

tina@diaspora.psyco.fr

La justice valide la construction de toutes les bassines des Deux-Sèvres.

Sept ouvrages sur 16 avaient déjà été validés en mai 2021, permettant le début des travaux, mais cette fois le tribunal administratif de Poitiers a validé mardi 11 avril la construction des 16 retenues d'eau pour l'irrigation agricole sur le bassin de la Sèvre Niortaise, notamment sur les bassines de Mauzé-sur-le-Mignon et de Sainte-Soline, théâtre de manifestations violentes.

"Le principe même de la création de réserves de substitution d'eau est reconnu", estime le président de la Coop de l'eau 79, Thierry Boudaud.

Ah bah alors si c'est reconnu...
Par qui, j'aimerais bien le savoir.

#environnement #écosystèmes #eau #hydrologie #bassines #Sainte-Soline #violences-policières #violences-écologiques