#hedi
#Hedi #Médias-indépendants, #Violences-Policières
Actes de barbarie contre Hedi : les vidéos enfin révélées
Le 1er juillet au soir, une bande de 4 #policiers de la #BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de #Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le #tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.
La mise en examen des policiers tireurs a provoqué un mouvement inédit dans la profession : les tabasseurs ont été massivement soutenus, une cagnotte a été créée, des milliers de policiers se sont mis en arrêt maladie en solidarité… Jusqu’au sommet de la police et du ministère de l’Intérieur qui ont défendu le tireur.
Pourtant, les vidéos des faits ne sortaient pas, malgré la gravité de l’affaire. L’enquête avait pourtant recueilli plusieurs #vidéos dès le début de l’été : deux caméras de surveillance et celle d’une habitante. Pourquoi un tel vide dans l’affaire ? Pourquoi cacher ces preuves ? L’ #IGPN avait même exigé auprès d’une témoin auditionnée de ne pas diffuser la vidéo.
#Médiapart vient d’y remédier. Grace à une précieuse investigation, la journaliste Pascale Pascariello dévoile et analyse les images. Un document accablant pour la #police et qui en dit long sur l’état d’esprit des forces de #répression. Dans la police française, de tels actes de #barbarie en bande ne sont pas seulement couverts, ils sont encouragés.
Mediapart
« Je vous rappelle que nous sommes des policiers et non des voyous » : même l’IGPN s’offusque dans l’affaire Hedi
https://www.mcinformactions.net/Je-vous-rappelle-que-nous-sommes-des-policiers-et-non-des-voyous-meme-l-IGPN-s?lang=fr
#violencespolicieres #emeutes #justice #Hedi
Le Monde
Affaire Hedi : le tabassage du jeune homme par des policiers à Marseille, reconstitué minute par minute par la justice
https://mcinformactions.net/Affaire-Hedi-le-tabassage-du-jeune-homme-par-des-policiers-a-Marseille
#Hedi #violencespolicieres
Le Monde
Affaire Hedi : le tabassage du jeune homme par des policiers à Marseille, reconstitué minute par minute par la justice
httsp://mcinformactions.net/Affaire-Hedi-le-tabassage-du-jeune-homme-par-des-policiers-a-Marseille
#Hedi #violencespolicieres
Sans procès... Mais en Prison ? 🤔
https://canard.tube/w/caxhRqc1CnTTdm4nrVWTWr
▶️ Article de médiapart (payant) : https://www.mediapart.fr/journal/france/310723/affaire-hedi-l-un-des-policiers-deja-inquiete-dans-une-enquete-sur-le-tabassage-d-une-jeune-fille
#Politique #Hedi #Marseille #Police #Prison
Affaire #Hedi : l’un des #policiers déjà inquiété dans une enquête sur le #tabassage d’une jeune fille
https://www.mediapart.fr/journal/france/310723/affaire-hedi-l-un-des-policiers-deja-inquiete-dans-une-enquete-sur-le-tabassage-d-une-jeune-fille
L’un des quatre policiers mis en examen à #Marseille pour des violences à l’encontre de Hedi est déjà apparu dans une information judiciaire relative au tabassage d’Angelina, en 2018. Cet agent, qui avait nié toute implication, n’a pas été poursuivi à l’issue d’investigations plombées par l’absence de vidéos exploitables et le mutisme de la hiérarchie. Mais l’enquête vient d’être rouverte.
Les liens #twitter, sur #Diaspora*, il y a un truc qui a changé, ou en tout cas, sur mon instance #psyco :
Si je clique sur l'encadré vidéo, elle se met en lecture, dans le post.
Avant, un clic n'importe où sur le cadre du message twitter, ouvrait une nouvelle fenêtre twitter.
Mais du coup, je me demande quelle est la différence, question #tracking, avec le fait d'ouvrir un tel message dans une nouvelle fenêtre #Nitter, pour voir la vidéo, ou de la regarder dans Diaspora... ? ...
Soutien à #Hedi au passage.
https://twitter.com/MathildePanot/status/1684301528784412673 ou https://nitter.inpt.fr/MathildePanot/status/1684301528784412673#m
Insoutenable témoignage.
— Mathilde Panot (@MathildePanot) July 26, 2023
Là aussi le Président de la République ne trouve rien à « commenter » ?
Où est le Ministre de l’Intérieur porté disparu depuis des jours ?
Ce soir, j’ai honte pour mon pays.
Soutien affectueux à Hedi, défiguré à vie. pic.twitter.com/2BT8d0KcW7
Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
➡️ Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessés. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle, et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
➡️ Hedi est sauvé de justesse par un ami qui l’emmène à l’hôpital et par une prise en charge en urgence. Il sombre dans le coma, les médecins doivent lui retirer une partie du crane pour que son cerveau reste fonctionnel et qu’il ne décède pas la nuit même. Les médecins pensent qu’il ne se réveillera pas. Hedi est un miraculé, mais il garde des séquelles extrêmement graves et devra être réopéré.
➡️ Une caméra de vidéosurveillance a filmé toute la scène. Les médias n’en ont presque pas parlé. Sans ces images, accablantes, les policiers n’auraient jamais été poursuivis, et le tireur n’aurait jamais été mis en détention. Les médias qui, d’habitude, se précipitent sur les moindre détails d’un fait divers et n’hésitent pas à étaler les éléments du dossier se sont bien gardés de diffuser ces informations.
➡️ Dès la convocation des quatre agents de la BAC, des dizaines de policiers de Marseille cessent le travail et se réunissent devant le lieu de l’audition. Les mis en cause sont acclamés et applaudis. Une haie d’honneur est organisée pour eux.
➡️ Un mouvement de soutien national s’organise : des centaines de policiers se mettent en arrêt maladie, de façon totalement illégale, pour protester contre les poursuites judiciaires.
➡️ Non seulement ces policiers ne sont pas sanctionnés, mais ils sont encouragés. Le directeur de la Police Nationale Frédéric Veaux dit qu’il ne «peut plus dormir» parce qu’il est triste pour le policier en détention. Il exige sa libération. La libération d’un homme qui a fracassé le crâne d’un jeune homme gratuitement avant de l’abandonner inconscient par terre. Il n’a pas un mot pour Hedi.
➡️ Le préfet de police de Paris Laurent Nunez est d’accord avec Frédéric Veaux. Il n’a pas un mot pour Hedi.
➡️ Le président de la République Macron ne souhaite pas commenter les déclarations du directeur de la police. La Première ministre non plus. Dans la foulée, divers politiciens macronistes réclament tout simplement la création officielle d’une justice d’exception pour les policiers, chargée de garantir leur impunité.
➡️ Darmanin se précipite dans des commissariats et invite les syndicats policiers pour les soutenir. Il dit lui aussi «comprendre» l’émotion des policiers. Rappelons qu’au sommet de l’État, tous les éléments du dossier sont parfaitement connus depuis le début. Ces gens connaissent l’extrême gravité des faits et leur caractère injustifiable. Darmanin, comme les autres, n’a pas un mot pour Hedi.
➡️ Sur le plan de l’enquête : les policiers se comportent comme un gang mafieux. Ils ont refusé de répondre aux questions malgré l’existence de vidéos. La cheffe de section de la BAC a affirmé qu’aucun LBD n’avait été utilisé et qu’aucun incident n’a eu lieu ce soir-là. Un mensonge de la part d’une dépositaire de l’autorité publique. Des faits passibles de poursuites lourdes. Le tireur, formellement identifié grâce à la vidéosurveillance, ne se «reconnaît pas» sur les images. Il dit même n’avoir «aucun souvenir des faits». Autre mensonge par personne dépositaire de l’autorité publique.
➡️ Chaque tir d’un policier doit être inscrit au «Traitement relatif au suivi de l’usage des armes», avec la date, lieu, heure, contexte… C’est la loi. Dans la pratique, les policiers ne le remplissent quasiment jamais. Autrement dit, ils utilisent les munitions sans traçabilité. C’est le cas ici avec ce tir.
➡️ Une cagnotte est créée pour soutenir les policiers criminels. Elle récolte plus de 50.000 euros en trois jours.
Cette affaire, qui elle-même fait suite à l’exécution filmée de Nahel, est un symptôme de l’accélération en cours. Toute la police s’identifie à un gang raciste et criminel. Et la haute hiérarchie soutient les séditieux. Le régime n’est pas encore intégralement fasciste, mais des pans entiers, ceux qui disposent d’armes, le sont déjà ouvertement.
#Hedi #ACAB #police #Nahel #autoritaire #antiautoritaire #ContreAttaque #Contre-attaque
Aucune excuse !
Témoignage video : https://www.youtube.com/watch?v=Vhd7eMx4P7E
La justice reproche aux suspects d’avoir tiré au flash-ball à courte distance sur un jeune homme, Hedi, un employé de restauration de 21 ans. L’impact s’est logé dans la tempe. On leur reproche aussi de l’avoir roué de coups avant de le « laisser pour mort » dans la rue. La scène s’est produite lors des émeutes dans le centre-ville de la cité phocéenne, dans la nuit du 1er au 2 juillet, après la mort du jeune Nahel à Nanterre.
En réponse le gouvernement regarde ailleurs et laisse le #DGPN et le préfet de police de Paris s'exprimer pour soutenir les policiers agresseurs :
Soupçonnés de cette agression, quatre policiers ont été mis en examen et l’un d’eux placé en détention provisoire, suscitant la colère des syndicats. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, a déclenché une polémique en estimant, dans un entretien au Parisien que le placement en détention provisoire du policier incarcéré n’était pas nécessaire.
#violencepoliciere #gouvernement #darmanin #macron #nahel #marseille #hedi #violence #police #acab #veaux #nunez #lbd
Alerte rouge
#Antifascisme, #Citation, #Etat-policier, #Gouvernement
Le chef de la #police française, à la tête de 150.000 agents, n’a pas UN MOT pour #Hedi, laissé pour mort par la #BAC de #Marseille après s’être fait fracasser la tête. Ce qui «l’empêche de dormir», ce sont les poursuites contre l’un des responsables....