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#MoyenOrient #Gaza #Palestine #Genocide #Israel #Colonialisme, #Guerre, #CrimeDeGuerres #MédiasDominants, #MédiasMainstream

Médias : des paroles génocidaires

lien de la #Video : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/NFN-1.mp4

Durant le génocide commis contre les Tutsi au Rwanda en 1994, un média a été l’instrument du crime de masse : la tristement célèbre «Radio télévision libre des Mille Collines». Elle diffusait en permanence, avant le début du génocide, des appels à la violence et répandait des propos et des chansons racistes contre les Tutsi. Après avoir préparé les esprits, elle appelait à «tuer les cafards» durant le génocide et indiquait les endroits où les Tutsi ce cachaient.

Plusieurs membres de ce média ont été jugés par le Tribunal Pénal International et condamnés en 2003 pour génocide et incitation au génocide, à des peines de 30 à 35 ans de prison. Une animatrice a été condamnée à perpétuité pour «planification de génocide» et un autre est mort en prison.

Lors du procès de Nuremberg suite au génocide des juifs par les nazis, Julius Streicher, propagandiste violemment antisémite et ancien directeur d’un grand journal nazi qui appelait sans cesse à la haine contre les juifs, a été exécuté. Par sa propagande haineuse dans la presse, les juges ont considéré qu’il avait activement participé au génocide.

Depuis 4 mois, des appels à «effacer» ou à exterminer les palestiniens, à raser Gaza et autres propos affirmant qu’aucun palestinien n’est innocent sont diffusés régulièrement dans les médias israéliens mais aussi en France. Notamment sur la chaîne I24 appartenant à Patrick Drahi, ainsi que sur Cnews de Bolloré. Diffuser de tels propos n’est pas un jeu, ni de la “liberté d’expression”. C’est un appel à la haine.

Dans un contexte où la Cour de Justice Internationale estime officiellement «plausible» un génocide contre Gaza, et alors que d’innombrables images et témoignages atroces documentent précisément l’opération de nettoyage ethnique commise contre 2,4 millions d’êtres humains, ces médias sont les acteurs indirects d’un crime de masse qui restera gravé dans l’histoire.
Cnews, I24 et les autres plate-formes qui diffusent actuellement des propos génocidaires seront-elles, elles aussi, jugées un jour pour leur complicité ?

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#chiensdegarde #Corruption, #Gouvernement, #MédiasDominants
(Le film, les nouveaux chiens de garde de Gilles Balastre, toujours d’actualité…)

Au Monde : la grande famille du pouvoir

Différentes études révèlent qu’à peine 30% de la population déclare encore «faire confiance aux médias». Un taux comparable à celui de la Slovaquie et la Hongrie. Dans notre pays, la quasi-totalité des journaux et chaînes de télévision est possédée par une poignée de milliardaires ou subventionnée par l’État.

Ces derniers jours, lire la presse ou regarder la télé nous replonge presque en Union Soviétique ou sous l’Ancien Régime, tant le contenu est outrageusement favorable au nouveau Premier Ministre, glorifiant jusqu’au ridicule des dirigeants pourtant largement détestés par les français.

Dans un article du journal Le Monde, à propos de la révolte agricole de ces derniers jours, c’est un éloge gluant de Gabriel Attal qui s’étale dans les colonnes. Le Premier Ministre y est décrit comme étant «réputé pour son art oratoire et ses nuits sans sommeil». Notre jeune guide ne dort jamais, peut-être même marche-t-il sur l’eau et se nourrit-il de lumière !

Attal, tel le héros d’une grande épopée, doit selon Le Monde «apaiser en quelques heures le malaise paysan» par la seule force de sa persuasion. Pourquoi pas régler le problème en quelques minutes !

Probablement dans une transe confuse, la journaliste écrit : «ses équipes espèrent un Hémicycle debout, pour applaudir le plus jeune premier ministre de l’histoire de la Ve République». Sans préciser que ce gouvernement n’a même pas la majorité et ne dirige plus que par 49.3 et grenades, et que Gabriel Attal n’a aucun autre mérite autre que les réseaux des beaux quartiers parisiens qu’il n’a jamais quitté.

Gabriel Attal, comme le personnage principal d’un film d’action, «avale les notes que lui transmettent les élus de terrain, rencontre l’ensemble des syndicats, pèse et soupèse les options» et va se «se porter au chevet» des paysans, comme un bon père face à ses enfants.

Le Monde ose même, à propos d’un discours devant les agriculteurs : «Ont-ils été étourdis par celui qui est considéré comme un as de la communication ?» Allons plus loin, ils ont sans doute été «éblouis par son sourire lumineux ».

Le récit termine par les «remerciements» d’un agriculteur au Premier Ministre, tel un gueux se prosternant devant la générosité de son seigneur. Le Monde oublie de préciser que cet agriculteur est membre de la FNSEA et proche du gouvernement.

Faire reluire le pouvoir, c’est une affaire de famille. La cheffe du service politique du journal le Monde se nomme Ivanne Trippenbach, et elle est en couple avec un conseiller de Gabriel Attal, Rayan Nezzar. On trouve donc à la tête du grand quotidien «de référence» une personne qui est dans le premier cercle affectif du chef du gouvernement. En toute indépendance.

Le site Arrêt sur Images évoquait des «remous» au sein du Monde après la nomination de Rayan Nezzar comme «conseiller, chef du pôle action et comptes publics» auprès du Premier ministre. Sauf que Rayan Nezzar travaillait déjà avec Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Médiapart racontait un début de fronde au sein du journal, certains salariés pointant le conflit d’intérêt, entraînant la tenue d’une «réunion du comité d’éthique et de déontologie du groupe Le Monde afin de résoudre la crise».

Suite à cette mobilisation, Ivanne Trippenbach annonçait samedi soir qu’elle changeait de service devant «l’émoi suscité». Sauf qu’elle rejoint « le service des grands reporters», un autre poste stratégique. Pas vraiment une mise au placard.

Cette consanguinité organique entre les médias et le gouvernement s’illustre aussi du côté de la Ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra. Venue de la haute bourgeoisie, elle est héritière d’un couple composé du boss de Publicis, une agence de com’ proche du pouvoir, et d’une DRH, Dominique Duhamel. Elle est de la même famille que les célèbres animateurs télé Nathalie Saint-Cricq, Patrice Duhamel ou Benjamin Duhamel, présentateur chez BFM TV. Le monde est petit.

Elle est aussi mariée à l’ancien patron de la Société Générale, qui est aujourd’hui à la tête de Sanofi, multinationale du business pharmaceutique. Comme par hasard, on apprenait ce matin que l’amie d’enfance d’AOC est, depuis des années, administratrice “indépendante” de la Société Générale. Le hasard fait bien les choses.
Ces gens cumulent le capital économique, les réseaux, et les relations sentimentales voire familiales au sein de médias qui fabriquent l’opinion. C’est beau, cet esprit de famille.

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#Fakenews, #Gouvernement, #MédiasDominants

Gloire à Élisabeth Borne

Rarement un gouvernement et ses médias n’auront autant détruit le sens des mots. Tout est systématiquement inversé. «L’État de droit» sert à justifier des éborgnements d’adolescents, la «République» est devenue un synonyme de néofascisme et «l’arc républicain» n’est qu’une alliance entre Macron et Le Pen. Les grèves sont des «prises d’otages» et les écolos des «terroristes». Ces gens ont même répété que le 49.3, procédure anti-démocratique par définition, faisait partie du «processus démocratique», et ont interdit des manifestations au nom de la «liberté».

Pourtant, France Info s’est surpassée ce mardi 9 janvier. Dans un article élogieux sur Élisabeth Borne, le média de service public a réussi à titrer : «les syndicats rendent hommages à Élisabeth Borne avec laquelle ”on discute du fond des sujets”». Dans l’article, France Info va plus loin : «rarement les organisations syndicales ont été aussi élogieuses» avec un Premier Ministre.

On pensait naïvement que Borne était l’une des chef de gouvernement les plus détestées de l’histoire, mais France Info nous révèle une vérité alternative. De tels mensonges à la télévision russe ou dans les colonnes d’un journal de Corée du Nord feraient rire la planète entière. Mais en France, ça passe.

Présenter Borne comme une amie du dialogue social et des syndicats est en effet risible : c’est littéralement la chef de gouvernement qui a le plus méprisé et ignoré les syndicats et le monde du travail depuis des décennies. Elle a carrément imposé une réforme des retraites rejetée par 90% des travailleur-ses et contestée par tous les syndicats, malgré 3 millions de personnes dans la rue, en passant en force. Même la CFDT, le syndicat pro-gouvernemental par excellence, était outré d’un tel autoritarisme.

En lisant l’article de France Info, on se rend compte que ce qui est nommé «les organisations syndicales», c’est en fait le patron de la CFE-CGC, un syndicat de cadres, qui parle en son nom, tout seul, sans aucun autre témoignage. Le titre est tellement manipulatoire qu’il s’agit sans doute d’une provocation délibérée de la rédaction pour humilier leur audience.

La nouvelle directrice de France Info et de toute la maison Radio France est Adèle Van Reeth. Son entrée dans le monde des médias s’est faite par les cercles parisiens de Frédéric Begbeider au sein de Canal+, elle a fait un tour chez Laurent Ruquier avant d’être propulsée par Macron à la tête de la grande maison de la radio publique.

Depuis son arrivée, le nombre d’invités d’extrême droite a explosé, des émissions trop critiques à l’égard du pouvoir ont été déprogrammées et France Info diffuse des programmes outrancièrement mensongers ces derniers mois, en particulier en faveur d’Israël, de la police et de militants fascistes.

Adèle Van Reeth est en couple avec Raphaël Enthoven, faux philosophe et vrai propagandiste macroniste, dévoré par la haine de la gauche et tellement pro-israélien qu’il déclarait en octobre dernier à la télévision que la mort des civils palestiniens n’avait pas la même valeur que celle des israéliens. Il avait aussi dit en 2022 qu’il préférerait voter Le Pen que Mélenchon.
Les grands médias, qu’ils soient privés ou contrôlés par l’État, sont des organes de propagande de plus en plus toxiques. Soutenez l’antidote : les médias indépendants !

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#Romans-sur-Isère

#Antifascisme, #Milices d' #ExtrêmeDroite, #Guerre, #GuerreCivile #MédiasDominants #Bourgeoisie #Impunité #Fasciste #Dissolution ...

Appel à la guerre civile

Le média Livre noir est l’un des nombreux organes de propagande de l’extrême droite à la conquête de l’opinion avec de gros moyens. Ce média est financé par de riches donateurs, notamment des patrons proches de Marion Maréchal ( #Lepen ) : «Livre noir a levé 300.000 d’euros» écrivait Le Monde en 2021.

Son fondateur, #Erik-Tegnér, est aujourd’hui visé par une plainte pour «abus de bien social» et son secrétaire général, #Pierre-René-Lavier, vient d’être condamné pour des violences sur son ex-compagne.

Ce dimanche 26 novembre, le Livre Noir diffuse un appel à la guerre civile. Un individu cagoulé, portant un béret, revendique l’attaque du quartier de Romans-sur-Isère et appelle à la vengeance. Il revendique, par cette attaque, avoir «lancé le basculement» et appelle à «s’organiser face à la racaille et face à l’État».

Cette vidéo ne montre pas seulement l’ensauvagement de la bourgeoisie, elle montre la totale impunité de l’extrême droite. Dans le même temps, Jean Messiha, star de CNews, lance carrément un appel à prendre les armes et félicite la descente fasciste de la veille.

Des groupes de gauche ont été dissous pour bien moins que ça. Début novembre, le Groupe Antifasciste Lyon et Environs et la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie étaient dissous : le Conseil d’État jugeait la décision «adaptée, nécessaire et proportionnée à la gravité des troubles susceptibles d’être portés à l’ordre public ». En cause : de simples propos dénonçant le racisme et l’islamophobie, ou insultant l’extrême droite. Pour les institutions, il s’agissait «d’appels implicites » à la violence. Autre reproche, des «likes» ou des «commentaires» de lecteurs : ces associations ont été rendues responsables des propos de simples personnes consultant leurs réseaux sociaux.

En 1936, lorsque les dissolutions ont été créées, elles visaient les « milices de combat » d’extrême droite. En 2023, lutter contre le racisme et le fascisme de façon conséquente et le revendiquer est un crime aux yeux de l’État et vaut une dissolution.

En revanche, «gros lardon», «porcinet» et leurs copains milliardaires peuvent appeler à la lutte armée et à la guerre raciale tranquillou.
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#ExtrêmeDroite, #MédiasDominants

Romans-sur-Isère : les médias au secours des néo-nazis

Pour #FranceInfo et #BFM, poursuivre des #arabes et des #noirs dans la rue pour les tabasser est un #acte-militant

Vous avez encore un doute sur le fait que les médias, y compris le service public, soient totalement imprégnés par les idées d’extrême droite ? Voici une étude de cas avec un article de France Info publié ce dimanche 26 novembre, dont l’orientation est flagrante.

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#Guerre, #Humour, #MédiasDominants, #MoyenOrient

Toi aussi, apprends à parler comme un journaliste !

  • Otages / Prisonniers
  • Civils / Dommages collatéraux
  • Enfants / Jeunes hommes
  • Femmes et enfants / Boucliers humains
  • Bombardement démocratique / Attaque terroriste barbare
  • Tués / Morts
  • Soutien inconditionnel / Condamnation ferme
  • Vies humaines / Statistiques abstraites

Si tu as bien tout retenu, tu peux trouver du travail dans une grande chaîne de télévision française !

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#sondage #Guerre, #MédiasDominants, #MoyenOrient #Israel #Netanyahou #Israéliens #confiance

4% seulement de la population fait confiance à Netanyahou

C’est le grand quotidien israélien Haaretz qui publie, le 14 novembre, les résultats d’un sondage interrogeant les Israéliens sur leur confiance dans l’information et les prises de décision concernant la guerre à Gaza. Les résultats montrent que moins de 4% font confiance à Netanyahou. Oui, moins de 4% !

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#ExtrêmeDroite, #Humour, #MédiasDominants

L’esprit Charlie, “subtilement” raciste

**Vous connaissez forcément «l’esprit Charlie» dont on parle tant. Cet esprit transgressif, sans limite, qui permet de rire de tout, même du pire. Cet esprit derrière lequel toute la France a fait bloc en 2015, après l’attentat qui a visé le journal.

**Visiblement, «l’esprit Charlie» est à géométrie variable. Depuis une semaine, l’humoriste Guillaume Meurice, qui travaille chez France Inter, est attaqué de toutes parts pour avoir dit dans une de ses chroniques que le Premier Ministre israélien était «une sorte de nazi sans prépuce». Si le gag manque peut-être de finesse, cela a valu à l’humoriste un déferlement de haine : accusation d’antisémitisme, de terrorisme, appels à le licencier, menaces de mort… il a finalement été sanctionné par la direction de la radio. L’humoriste a publié un message sur Twitter avec le hashtag #JeSuisCharlie, rappelant qu’en principe, l’humour est encore autorisé en France…

On aurait pu s’attendre à ce que l’hebdomadaire provocateur mentionné lui apporte son soutien. Après tout, entre humoristes on se serre les coudes en faveur de la liberté d’expression non ? Pas du tout.
Son rédacteur en chef, #Riss, a déclaré dans la presse : «L’esprit Charlie a bon dos», ajoutant que «l’esprit Charlie n’est pas une poubelle qu’on sort du placard quand ça vous arrange, pour y jeter ses propres cochonneries» et que «l’esprit Charlie» est «plus subtil et plus difficile à maîtriser qu’il n’y paraît». Le boss du journal est allé plus loin : «Depuis l’offensive israélienne sur Gaza, il y a un déferlement de propos visant à inverser les choses. […] La propagande joue en faveur des terroristes palestiniens» et fasse «presque oublier ce qui s’est passé le 7 octobre». 10.000 civils palestiniens tués, c’est de la propagande, et le rappeler c’est du terrorisme selon le rédacteur en chef. Sacré Charlie.

La «subtilité» de Charlie Hebdo, c’est se moquer des meurtres, viols et des religions, mais seulement quand ce sont des noirs et des arabes. Rire du Coran qui ne «protège pas des balles» après un massacre c’est marrant, montrer l’anus du prophète de l’Islam ou parler des «allocs» des esclaves sexuelles de Boko Haram, c’est subtil.

Par contre, qualifier un premier ministre israélien d’extrême droite qui tient des propos génocidaire de nazi, c’est pas subtil.

Le 18 octobre, Charlie Hebdo publiait une caricature de la députée Insoumise Obono reprenant tous les codes des dessins racistes des années 30. La députée noire, dessinée avec un visage rond, un gros nez et une bouche démesurée, et les israéliens avec des nez crochus, le tout titré : «Gaza/Israël, la paix, c’est possible ! La France échange Obono contre les otages israéliens». Subtil. Le dessin avait été massivement partagé par la fachosphère.

Le dessin avait évidemment choqué, mais Riss avait alors dénoncé «une gauche en perdition qui espère faire diversion pour faire oublier les prises de position abjectes sur le Hamas et le terrorisme.» En France, c’est Charlie qui fixe ce qui est subtil ou pas, ce qui est autorisé ou pas.

En 2008, Siné, dessinateur historique de Charlie Hebdo et militant anarchiste, avait été mis à la porte du journal pour antisémitisme, notamment en raison de ses positions pour la Palestine, pour s’être moqué du fils de Sarkozy, mais aussi parce qu’il était en désaccord politique avec la direction, de plus en plus à droite. Le journal avait finalement été condamné pour licenciement abusif.

Subtil on vous a dit.

dunoir@diaspora-fr.org

#Suisse

#Antiracisme #antisémitisme #LuttesDécoloniales #MédiasDominants #Colonialisme #Fascisme #Néo-Nazis #ExtrèmeDroite #UDC #Palestine #Israel

Réponse à la CICAD

“Ma seule consolation est que les colonisations passent, que les nations ne sommeillent qu’un temps et que les peuples demeurent”
Aimé Césaire

Dimanche 5 novembre le 20 minutes publiait une courte interview de monsieur Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD), qui relevait l’augmentation d’actes antisémites depuis le 7 octobre dernier en Suisse romande. L’article décrit des commentaires et prises de position discriminantes voire menacantes envers les personnes juives sur les réseaux sociaux et plus généralement en ligne et des graffitis du même ton. Notre surprise a été totale en découvrant que Renversé était cité parmi ces exemples.

Au vu de la gravité de cette accusation, il nous a semblé nécessaire de nous positionner. Parce que nous savons que de nombreuses personnes vont découvrir notre site pour la première fois à travers l’article du 20 minutes mais aussi et surtout parce que nous pensons qu’à l’heure actuelle il est indispensable de défendre un antisionisme de gauche et résolument antifasciste.
Depuis sa création en 2015, Renversé sert de plateforme pour des groupes et initiatives antifascistes. Nous avons relayés des appels à des manifestations et événements contre l’extrème droite, des dénonciations de néo-nazis actifs en Suisse et de nombreux textes d’analyse dont nous espérons qu’ils ont participé à nourrir chez notre lectorat une conscience de l’urgence à combattre le fascisme partout où il se trouve. Nous sommes fières que le travail journalistique de nos contributrices et le notre ait mis en difficulté des néo-nazis ou autres fascistes organisés qui agissaient jusque là en toute impunité et nous sommes fières de servir de plateforme à des militant-es qui s’organisent quotidiennement contre la montée de l’extrême droite en Suisse et ailleurs.

Notamment parce que nous recevons et publions régulièrement des enquêtes sur des groupuscules néo-nazis et leurs liens avec l’UDC, qui s’impose toujours comme le “plus gros parti de Suisse”, nous sommes parfaitement conscientes que la lutte contre l’antisémitisme est une priorité actuelle en Suisse. L’extrême droite peut changer de cible au gré du climat politique mais quoi qu’elle en dise, nous savons bien que sa progression constitue un danger réel et imminent pour toutes les personnes juives.

Notre engagement contre l’apartheid israélien ne remet en aucun cas en question notre conviction que l’antisémitisme doit être combattu.
Au contraire, ce sont les leçons tirées des crimes coloniaux perpétrés par l’Occident à travers le monde entier mais aussi du massacre commis à l’encontre du peuple juif en Europe qui nous poussent à nous engager pour la Palestine. Prendre au sérieux le slogan “plus jamais ça” c’est lutter partout et toujours contre la spoilation des terres et contre l’exil forcé et l’anéantissement des peuples. Prendre au sérieux le slogan “plus jamais ça” c’est lutter contre l’occupation de la Palestine. Des militant-es juifs-ves le disaient déjà en 1920 et en 1948. Aujourd’hui des milliers d’entre eux s’organisent contre le génocide à Gaza depuis les État-Unis, la France, l’Allemagne ou Israël. Nous les rejoignons dans cette lutte pour la justice, au côté des millions de personnes qui sont descendues dans les rues des villes du monde entier ces dernières semaines. Et, bien sûr et avant tout, nous honorons la résistance des palestinien-nes, qui refusent toujours de disparaître, de se laisser tuer ou d’abandonner leur terre.
La lutte contre la colonisation est une nécessité historique, Renversé est du côté de celles et ceux qui le savent.

dunoir@diaspora-fr.org

#ExtrêmeDroite, #Guerre, #MédiasDominants #Barbarie #Fasciste #Cnews #Enfants #Gaza

Banalité du mal

Ici pour illustrer la barbarie civilisée : Céline Pina, chroniqueuse fasciste invitée quotidiennement sur Cnews, qui justifie la mort d’enfants de Gaza.

Dans l’entre-soi confortable des plateaux télé et les fauteuils en velours de l’Assemblée Nationale, on assiste à la dissolution des valeurs morales les plus fondamentales, au retour des instincts de mort que l’on espérait enfouis depuis les dernières guerres mondiales.

Ces responsables politiques et autres éditorialistes médiatiques, qui d’ordinaire n’ont pas de mots assez forts pour condamner la violence, appeler au calme, invoquer la République et les valeurs universelles, montrent l’étendue de leur ensauvagement.

Ils soutiennent «inconditionnellement» un régime d’extrême droite qui commet des crimes de guerre avec des accents messianiques, on les entend hiérarchiser les vies d’enfants, répéter que les morts de bombardements «démocratiques» sont moins pires que les victimes israéliennes et qu’aucun civil palestinien n’est véritablement innocent. La mécanique totalitaire est intacte.

«La majorité d’entre nous est composée de gens ordinaires, inoffensifs en temps de paix, et dangereux à la moindre crise»

disait la résistante et anti-colonialiste Germaine Tillon.*

anar65@diaspora-fr.org

#ContreRéformeDesRetraites #RéformeDesRetraites #Macron #Gouvernement, #LuttesSociales, #MédiasDominants #Propagande #Corruption

📺 Journalisme de cour

Avant la grève, Macron invitait secrètement 10 éditorialistes à l’Élysée pour diffuser sa propagande

C’est la journaliste Eve Roger qui balançait l’info lors d’une émission sur France 5 lundi soir. Deux jours avant la grande mobilisation contre la réforme des retraites qui a rassemblé 2 millions de personnes, Macron organisait sa propagande. 10 éditorialistes célèbres ont été reçus par Macron à l’Élysée, pour manger avec le président. Il s’agissait d’un déjeuner «secret» visant à influencer l’opinion avec ses éléments de langage. Dès le lendemain, ces mêmes éditorialistes ont recraché les consignes dans leurs médias respectifs : «Macron ne cédera pas», «Macron ne croit pas à la victoire de l’irresponsabilité», histoire de décourager et affaiblir la contestation.

Qui était autour de la table ? Il y avait notamment :

➡️ Dominique Seux, «économiste» ultralibéral qui officie à la fois chez Radio France et dans le journal Les Échos

➡️ Guillaume Tabard, du journal de droite Le Figaro et chroniqueur chez Radio Classique

➡️ Nathalie Saint-Cricq, qui squatte les antennes de France télévision depuis des années et interviewe avec complaisance les gens de pouvoir.

➡️ Il y avait aussi Benjamin Duhamel, tête à claque de BFMTV… Qui est d’ailleurs le fils de Nathalie Saint-Cricq ! Le papa du présentateur est Patrice Duhamel, directeur général de France Télévision et président d’une école de journalisme. Encore un jeune qui s’est fait tout seul, à la seule force de son mérite !

➡️ Pour partager des discussions gourmandes avec Macron, il y avait aussi Françoise Fressoz du quotidien Le Monde, qui fait régulièrement des envolées lyriques sur les talents extraordinaires du président.

On peut difficilement faire plus caricatural : des élites médiatico-politiques consanguines qui se retrouvent en secret dans un château pour influencer les esprits. Le monarque entouré de courtisans pour manipuler le bon peuple. Le tout pour faire passer une mesure violente et impopulaire. Mais qui prend encore ces éditocrates au sérieux ?

Cette affaire ne montre pas seulement l’état désastreux du paysage médiatique français et sa soumission totale au pouvoir. Le fait que l’info ait fuité montre la perversité de Macron. Il ne se contente pas de laquais soumis, il veut que ça se sache. Il humilie ses propres vassaux pour bien montrer qui a le pouvoir, et qui lui doit allégeance.

Source : https://twitter.com/Brevesdepresse/status/1617581971542089728