#anticipation

bliter@diaspora-fr.org

Silent Eals - #EnAttendantLeStrike

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Dans un futur proche, une femme restée isolée chez elle depuis les émeutes, décide de chercher du mascarpone pour faire du Tiramisu, quand elle tombe sur un Lidl en ruine elle se rend compte que la société a changé

Le morceau à la fin de la vidéo est tiré du prochain EP de LamnéZik qui sortira prochainement.
Auteur : LamnéZik
Compositeur : Don P

https://www.youtube.com/watch?v=2_mSVhvJBY0
#silenthill #eals #anticipation #worldeconomicforum #dictature #ia #intelligenceartificielle #ai #artificialintelligence #humour #politique #musique

keris-provisoire@diaspora-fr.org

#Bonne-Nuit

#FILM #MALVIL #cinéma #1980

Ce soir pas de zic mais un film qui m'a marqué à vie, ce n'est pas un chef d'œuvre, mais un film qui marque, du moins qui m'a marqué j'avais 15 ans à la sortie de ce film en #1980, et c'est le genre de film, bouquin, disques.... Qui je pense on fait de moi ce que je suis aujourd'hui ! En particulier la fin DESESPERANTE, Glacante, et qui nous surprend

Sinon j'ai trouvé sur allocine une critique à la quel j'adhère, et vu que le Mr s'exprime mieux que moi, je vous la propose :

C'est bizarre comme certains films que vous ne considérez pas comme un chef d’œuvre mais juste comme un bon film, vous reste en mémoire longtemps après... Des images, des décors, des situations, l'atmosphère vous revient rien qu'en pensant au film et au sujet abordé: les conséquences d"un apocalypse nucléaire sur un groupe d'humain, qui pourrait être vous ou moi... Sujet casse-gueule !
Alors, oui certains crieront à la lenteur et à l'arnaque cinématographique et au ratage d'adaptation, critiqueront improbabilité des situations et leur ridicule... Il faut dire que, parfois, on en est à la limite... Justement là est l'intelligence du film !
Si le livre de Robert Merle n'avait pas été adapté et mis en scène par les français, mais par les américains, alors, bien sûr, les fines bouches en aurait eu plein les yeux à renfort de spectaculaire et d'effets spéciaux au risque de passer au travers de la réflexion sur l'humain et l'humain dans le groupe face à une situation de survie pots-apocalyptique.
Ici la mise en scène de Chalonge, ses choix artistiques (décors surprenants de Max Douy, superbe photo de Jean Penzer, un son remarquable, etc) et les dialogues sont la force de tout le film: on se croirait vraiment dans un village du sud-ouest de la France face une situation totalement impensable et inimaginable pour la conscience, d'où certains rejets certainement... En ce sens, la scène d'ouverture vous glace d'effroi parce qu'elle s'inscrit dans le quotidien de monsieur et madame tout le monde, au-delà de toute invraisemblance (la cave à vin permettant de servir involontairement d'abri atomique), et réussit son but: vous mettre en face d'une peur commune à chaque personne: l'apocalypse nucléaire... Tout est suggéré, on entend l'explosion, on comprend sa force, les effets du souffle... Remarquable d'intensité, les acteurs étant parfaits. Puis vient la scène de découverte des conséquences à l'extérieur... une vision vraiment effrayante, la caméra se laissant de balayer le cadre pour nous montrer la catastrophe: le brouillard de cendre, le silence, les ruines encore fraîches...
Toutes les situations sont traitées de cette manière, dans leur état brute, nous mettant face à nos propres peurs, montrant franchement les réactions d'instinct de survie et ce que cela pourrait impliquer à titre personnel et par rapport au groupe.
La fin, aussi, est effrayante: on préférerait être sur le radeau de fortune de quelques échappés cherchant une meilleure terre et à survivre que ceux qui sont "sauver" par les pouvoirs publics et qui assurément seront "sacrifiés" sur l'autel de histoire d'assurer "la cohésion" de l'état et de l'ensemble du groupe...
Je tiens à préciser que je n'ai pas lu le livre de #Merle. Mais c'est certain que Dumayet et De Chalonge, n'ont pas été au bout de leur réflexion politique (le personnage de Trintignant peu développé), et n'explorent pas tout le panel des situations en face d'un tel événement, mais pour moi le résultat de l'adaptation à l'image est forte et très forte. et ce qui est abordé comme sujet l'est remarquablement... Juste un tout petit quelque chose manque pour que ce film soit un chef d’œuvre, tout comme "L'Argent des autres".
Les acteurs sont remarquables, de #Serrault à #Villeret ( très crédible en débile léger) en passant par #Trintignant, sauf Jacques #Dutronc (peu à l'aise dans son personnage).

#apocalypse #post-apocalyptic #apocalypsenucléaires #SF #science-fiction #anticipation

fl@diaspora.psyco.fr

Titre : La parabole du semeur
Auteure : Octavia E. Butler
Edité : 1995

Un roman de sciences fictions qui se passe en 2024...Cela se passe aux USA. Les protagonistes du roman, survivent à : la sécheresse, aux hordes de drogués qui pillent, tuent et mettent le feu partout, un climat apocalyptique, un chômage et une pauvreté endémique... Dans ce décors de fin de civilisation, la famille d'une ado de 15 ans souffrant d'hyperempathie - c'est retranchée dans une petite communauté derrière un mur, sensé les protéger des hordes de pillards et meurtriers errant dans la ville. Mais un jour le mur qui les protège est forcé et c'est la mort partout, le feu partout... la jeune hyperempathique, qui à ses heures perdues rédige les règle de la nouvelle religion "La parabole du semeur - le livre des vivants" - fuit avec deux autres ados survivants. Ils vont partir vers le nord, là oû il y a la pluie, là où il y a encore un peu de travail, là où il est possible encore de s'installer.

C'est une vraie dénonciation de la vie ultra-libérale, les abus de toutes sortes sur les vivants, et tout et tout... Pour moi c'est une écrivaine à découvrir tout de suite ! Bon, si vous voulez le lire - faites attention il y a des descriptions de scènes que j'ai parfois dû sauter tellement c'est violent... Voilà.

#lecture #roman #lire #usa #science-fiction #anticipation #aventure #littérature #écologie #société #fl-fev22

la parabole

cisfran@diaspora-fr.org

Marécages

, je ne l’ai pas lu et c’est sans doute un tort. Je parle de « Les marécages », de Joe R. Lansdale. « Marécages », de Sergueï Dounovetz, je l’ai lu et j’ai bien fait.
De Sergueï Dounovetz, auteur généreux, j’avais déjà lu quelques ouvrages : « Sarko et Vanzetti » (un « poulpe »), « Je me voyais déjà », « La vie est une marie-salope », « Les gens sérieux ne se marient pas à Vegas ». Tous m’ont apporté leur lot de réjouissances et dans la lignée « Marécages » savait probablement qu’il n’avait qu’à bien se tenir pour être digne de ses aînés, ce qu’il a fait ! Mais les petits derniers éprouvent parfois le besoin de se démarquer de la fratrie, ainsi a-t-il lorgné vers l’anticipation.

Nous sommes ici en 2050, c’est à dire demain matin, et la société s’est salement écroulée, l’état parti en sucette, qui ne contrôle plus grand-chose. Le champ est libre pour les salopards de toutes sortes. La violence s’est engouffrée dans les brèches de cet effondrement, la loi du plus fort, l’arbitraire et son lot d’injustices ont envahi l’espace.
Au sein de cette décadence, les jeux du cirque sont réinventés et chacun peut se payer l’exécution de condamnés détenus dans des cabines jaunes, des SHAF (Super Humanoïde Androïde Féminin ) vous pomper vos « données » lors de rapports sexuels, des mouchards loger dans votre caboche. Les plus malins peuvent se faire injecter une dose de Polaroïd, sorte de sérum qui vous promet de ne plus vieillir.

Pour vivre peinard, mieux vaut donc rester dans des contrées à la marge, à l’écart de cette furie ambiante, de préférence dans des zones difficiles d’accès : des marécages. C’est là que vivent les frères Yellow, de sacrés frangins au nom de famille qui ne doit sans doute rien au hasard. Trois frères unis comme les cinq doigts de la main, en moins de deux toujours prêts à se plier en quatre les uns pour les autres. L’un est un géant semi-débile au cœur tendre, l’autre un guerrier combattant chasseur d’enflures, le troisième un idéaliste au service d’une ONG. Tout bascule le jour où un certain Majister Luma se fait dégommer et où Jeanne déboule dans leur vie. Jeanne, Lolita au passé déjà lourd mais à l’intelligence vive. D’elle et des femmes viendra peut-être la lumière, car l’auteur les célèbre à sa manière comme il hisse haut les valeurs de l’amitié, histoire de rendre vivable cet enfer.
Esquissant ce monde peu ragoûtant, Sergueï Dounovetz (auteur né dans un blender : un tiers de F. Dard, un tiers de B. Vian, un tiers de Q. Tarantino) semble rester un tantinet nostalgique du temps passé. Il y a de quoi. L’un de ses protagonistes roule à bord d’un Ford Crew Cab Icon 1966, un de ses frères sur une Buell XB9R Firebolt.

N’hésitez pas à foncer dans cet enfer, dans ces marécages infestés de rats, envahis de moustiques, ceinturés par des zones qui feront passer nos pires banlieues pour de petits paradis. Foncez-y pour vous régaler, goûter à la truculence de l’auteur et, si vous penser que l’on a touché le fond, réaliser qu’il est encore loin.
#polar #roman-policier #littérature #anticipation