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Collectif Santé

Comuniqué de presse du Collectif des Professionnels de Santé pour le Bien Commun en date du 15 janvier 2022Collectif Santé

Sur la base des dernières «Recommandations d’éviction pour les professionnels en établissement de santé»
du Haut Conseil de la Santé Publique, le Ministère de la Santé vient de publier un Message d’Alerte Rapide
Sanitaire (appelé M.A.R.S. n°2022-1) en date du 2 janvier 2022.
A cette même date, la Direction Générale de la Santé (DGS) vient également de publier une note « DGS-
Urgent n° 2022-01 ».

De quoi s’agit-il ?
En raison de la recrudescence des cas Covid parmi les professionnels de santé, le ministère autorise : « une
dérogation à l’éviction […] pour les cas positifs asymptomatiques ou pauci-symptomatiques […] disposant
d’un schéma vaccinal complet ».
Le même jour, la DGS confirme cette mesure en ces termes : « Pour les personnes avec schéma vaccinal
complet […] Une dérogation exceptionnelle à l’isolement est possible pour les activités essentielles dans le
secteur sanitaire et médico-social pour les cas asymptomatiques et pauci-symptomatiques, dans les
conditions fixées par le M.A.R.S. 2022-1 »

Quelles sont les conséquences de cette nouvelle « recommandation » pour les patients et pour
les professionnels de santé eux-mêmes ?

Le Collectif Santé tient à alerter la population sur les trois conséquences dangereuses de cette mesure :
1. D’abord, depuis le 3 janvier 2022, tout patient risque d’être pris en charge par des professionnels de
santé
porteurs du Sars-Cov2, donc contagieux, et pour certains malades du Covid, hormis s’ils
présentent « des signes respiratoires d’excrétion virale telles que la toux et les éternuement », seuls
symptômes justifiant désormais leur éviction.
2. Ensuite, ces professionnels de santé Covid + et symptomatiques (sans signes respiratoires) ne pourront
plus bénéficier automatiquement du repos, ni de l’arrêt-maladie
auxquels ils avaient pourtant droit
jusqu’au 1 er janvier 2022. Sans compter la pression morale supplémentaire de savoir qu’ils peuvent
contaminer leurs patients.
3. Enfin, pendant ce temps, les professionnels suspendus pour « non-vaccination », prêts à travailler avec
un test antigénique négatif, donc non porteurs du Sars-Cov-2, sont maintenus suspendus, alors qu’ils ne
présentent, eux, aucun risque de contamination pour les patients.

Pour ces trois raisons, le Ministère de la Santé et la DGS engagent leur responsabilité pleine et
entière :

- En cas de contamination d’un patient, lors de son séjour à l’hôpital, par un professionnel positif au Covid.
- En cas de faute commise par un professionnel positif et symptomatique, que l’on aura ainsi contraint de
travailler dans des conditions physiques et psychiques dégradées.

Le Collectif Santé appelle tous les soignants positifs au Covid à exiger d’être mis 7j en Arrêt Maladie.
Le Collectif santé appelle les citoyens à interpeler la Direction de leur hôpital de proximité pour exiger
d’elle qu’elle informe tous les patients et leur famille : 1 - de la présence de soignants contagieux ; 2 - du
risque de contamination qu’elle leur fait prendre
en acceptant d’appliquer les notes « M.A.R.S. 2022-1 »
et « DGS-URGENT 2022-1 »

Références :
- Avis HCSP du 24 décembre 2021 :
https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/AvisRapportsDomaine?clefr=1134
- Avis du HCSP du 31 décembre 2021 :
https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/AvisRapportsDomaine?clefr=1136
- Avis DGS-URGENT n° 2022-1 :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/20220102_-_dgs-urgent_01-doctrines-
isolement40n.pdf
- M.A.R.S.n°2022-1 :
Actuellement en « diffusion restreinte », donc non accessible sur Internet…

Qui sommes-nous ?

Le Collectif Santé est constitué de professionnels de santé de terrain de tous horizons, apartisans,
a-syndicaux, sans conflit d’intérêt et, avant tout, soucieux du bien commun.

Liens / contacts

En tant que Professionnels de Santé, nous avons notre mot à dire !

Il est de notre devoir de prendre la parole
pour informer les citoyens avec objectivité et sans conflit d’intérêt

#CollectifSanté #professionnelsDeSanté #apartisans #bienCommun #covid

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Covid-19 : après les gestes barrières, l’ère des gestes du « bien vivre » ?

La réflexion sur le bien vivre articule une réflexion sur le bien-être individuel, le bien commun, la soutenabilité sociale (liens sociaux, inégalités, redistribution) et la soutenabilité environnementale. Une société du bien vivre correspondrait alors à une situation soutenable socialement et écologiquement où chaque personne disposerait des ressources matérielles et immatérielles pour se réaliser en fonction de ses aspirations et pour contribuer au bien commun.

Le travail de déconstruction du geste (s’il est nécessaire) peut être plus long que celui, initial, de construction du geste. Il ne requiert pas forcément de comprendre l’ensemble des dysfonctionnements du geste acquis, mais de prendre conscience de certains mécanismes de sa construction et surtout d’imaginer d’autres mécanismes. Le terme « imaginer » est ici essentiel, car le travail d’établissement de nouveaux gestes ne peut reposer uniquement sur une volonté rationnelle, mais sur l’imagination qui ouvre des possibles impensables dans le cadre des mécaniques rationnellement incarnées.

Or, le paradoxe est précisément que la période contemporaine nous ôte ce temps de l’arrêt, de la conscience à soi, aux autres, à la nature, au vivant au profit de la recherche d’une performance effrénée et normalisée. Le temps devient morcelé, facturable, profitable et très difficilement collectif, partagé, voire politique. Pourtant, les gestes de soin nécessitent de prendre le temps d’être en lien avec soi, les autres et avec la nature.

Il y a des rapports de force liés à des réalités matérielles et à des imaginaires qui restent redoutables : celui de la croissance économique, de la guerre économique, de la recherche de l’intérêt égoïste… et s’extirper de ceux-ci requiert du temps et beaucoup de coopérations, d’échanges, de travail avec les autres et sur soi.

Pour comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons, les indicateurs de bien vivre sont donc essentiels, car ils peuvent nous indiquer ce qui importe le plus à considérer collectivement lorsqu’on agit et ils peuvent nous aiguiller vers ce que seraient des gestes à valoriser ou à développer pour une société du bien vivre.

on a aujourd’hui une difficulté à maîtriser ou à valoriser les gestes qui nous permettraient de faire face à la situation de crises dans laquelle nous nous trouvons – nous observons une multiplication de gestes qui traduisent le dysfonctionnement d’ensemble de notre organisation socioéconomique (défiance, ressentiment, stress), mais les gestes favorables à une société du bien vivre restent peu valorisés (bienveillance, justice, confiance, sublimation, etc.).

https://theconversation.com/covid-19-apres-les-gestes-barrieres-lere-des-gestes-du-bien-vivre-166582

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