#colonialisme

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Kâplan sur X : "Laure Adler sur #Mayotte : - Je ne connais pas votre île, hélas, MAIS J'AI LU UN LIVRE... La député de #Mayotte, @DeputeeEstelle : - Le livre comme le film 'Tropique de la violence' font l'objet d'un immense rejet à Mayotte, il n'y a pas un seul personnage mahorais dedans...… https://t.co/5Cw686e5VM" / X

#politique #colonialisme #racisme

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#MoyenOrient #Gaza #Palestine #Genocide #Israel #Colonialisme, #Guerre, #CrimeDeGuerres #MédiasDominants, #MédiasMainstream

Médias : des paroles génocidaires

lien de la #Video : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/NFN-1.mp4

Durant le génocide commis contre les Tutsi au Rwanda en 1994, un média a été l’instrument du crime de masse : la tristement célèbre «Radio télévision libre des Mille Collines». Elle diffusait en permanence, avant le début du génocide, des appels à la violence et répandait des propos et des chansons racistes contre les Tutsi. Après avoir préparé les esprits, elle appelait à «tuer les cafards» durant le génocide et indiquait les endroits où les Tutsi ce cachaient.

Plusieurs membres de ce média ont été jugés par le Tribunal Pénal International et condamnés en 2003 pour génocide et incitation au génocide, à des peines de 30 à 35 ans de prison. Une animatrice a été condamnée à perpétuité pour «planification de génocide» et un autre est mort en prison.

Lors du procès de Nuremberg suite au génocide des juifs par les nazis, Julius Streicher, propagandiste violemment antisémite et ancien directeur d’un grand journal nazi qui appelait sans cesse à la haine contre les juifs, a été exécuté. Par sa propagande haineuse dans la presse, les juges ont considéré qu’il avait activement participé au génocide.

Depuis 4 mois, des appels à «effacer» ou à exterminer les palestiniens, à raser Gaza et autres propos affirmant qu’aucun palestinien n’est innocent sont diffusés régulièrement dans les médias israéliens mais aussi en France. Notamment sur la chaîne I24 appartenant à Patrick Drahi, ainsi que sur Cnews de Bolloré. Diffuser de tels propos n’est pas un jeu, ni de la “liberté d’expression”. C’est un appel à la haine.

Dans un contexte où la Cour de Justice Internationale estime officiellement «plausible» un génocide contre Gaza, et alors que d’innombrables images et témoignages atroces documentent précisément l’opération de nettoyage ethnique commise contre 2,4 millions d’êtres humains, ces médias sont les acteurs indirects d’un crime de masse qui restera gravé dans l’histoire.
Cnews, I24 et les autres plate-formes qui diffusent actuellement des propos génocidaires seront-elles, elles aussi, jugées un jour pour leur complicité ?

wazoox@diasp.eu

Claude El Khal sur X : "Elle a hurlé et pleuré, mais ça ne les a pas empêché de s’installer chez elle et de l’expulser. Ils viennent d’Europe ou des USA et brandissent leur droit divin de voler le bien d’autrui. Avec la complicité active des pays des “droits de l’homme” https://t.co/pYFvr73eVV" / X

#Israël #Palestine #colonialisme #sionisme

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#Israel

#Colonialisme, #Guerre, #Genocide en cours #CrimeDeGuerre

Génocide en cours : comment Israël rase Gaza

Une analyse d’images du satellite Copernicus **révélée par la chaîne anglaise BBC montre comment l’État israélien rase méthodiquement Gaza pour transformer le territoire en champ de ruine inhabitable où ne règne que la mort.**

Plus de la moitié des bâtiments de Gaza ont été endommagés ou détruits depuis le 7 octobre. L’analyse suggère qu’entre 144.000 et 175.000 bâtiments ont été endommagés ou détruits dans l’ensemble de la bande de Gaza. Cela représente entre 50 et 61% des bâtiments de Gaza.

Selon les Nations Unies, environ 1,7 million de personnes, soit plus de 80% de la population de Gaza, sont déplacées, près de la moitié d’entre elles étant entassées à l’extrême sud de la bande de Gaza.

Ces dernières semaines, les destructions de masse touchent particulièrement les villes du sud de la bande de Gaza : Khan Younis et Rafah, qui étaient présentées il y a 4 mois comme des zones protégées et où se sont réfugiés les civils fuyant les bombes. Toutes les agglomérations urbaines sont rayées de la carte. La ville de Gaza n’existe plus.

L’ampleur de ces destruction est supérieure aux plus intenses bombardements de la Seconde Guerre Mondiale sur les villes allemandes. Ces destructions n’ont aucune finalité stratégique autre que semer la désolation : Israël n’a atteint aucun des objectifs militaires annoncés il y a 4 mois : ni libération d’otages, ni infrastructures «terroristes». Juste de l’anéantissement pur et simple.

Les bombardements sont accompagnés, au sol, de dynamitages et d’incendies de masse d’immeubles, de maisons et de bâtiments publics par l’armée israélienne. Des soldats se filment d’ailleurs en train de faire sauter des bâtiments en rigolant. La consigne est claire : qu’il ne reste plus rien.

Ces destructions visent aussi le patrimoine : les mosquées, les églises, les vestiges archéologiques et même les cimetières sont pilonnés et détruits à tout jamais. C’est une culture entière qui est éliminée. Plus de 100 sites patrimoniaux de Gaza ont été soit détériorés, soit entièrement rasés. Parmi eux, un cimetière romain vieux de plus de 2000 ans ou la mosquée al-Omari, construite au VIIe siècle.

Israël dévaste aussi les terres agricoles, comme le montrent les images satellite. Dans une vidéo mise en ligne le 4 novembre, le colonel Yogev Bar-Shesht, déclarait dans une interview réalisée à Gaza : «Quiconque revient ici, s’il revient ensuite, trouvera de la terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien. Ils n’ont pas d’avenir».
Massacres de masse, éradication de toute vie, destructions systématique, effacement du patrimoine et de la mémoire : c’est un peuple entier et son histoire qu’Israël efface sous nos yeux.

dunoir@diaspora-fr.org

#Israel et ces #Complices #USA #Canada, #Italie, #Allemagne, l#Suisse, #Pays-Bas, #Australie, #Royaume-Uni, #Finlande, #France, #Japon, #Autriche #Roumanie #Colonialisme, #Guerre, #Famine #MediasDominants

La famine règne à Gaza, 10 États occidentaux suspendent leur financement à l’agence de l’ONU pour les réfugiés

10 pays dont la France, l’Allemagne et les USA, complices directs du génocide en définançant l’UNRWA

Le 26 janvier, la Cour Internationale de Justice, la plus haute juridiction internationale, a rendu une décision historique. Elle a reconnu, par 16 juges sur 17, que l’accusation de génocide à l’encontre du peuple palestinien par l’État d’Israël était juridiquement fondée, crédible et nécessitait une mise en accusation et une enquête approfondie.

Les médias occidentaux ont tout fait pour masquer l’importance de cette décision et le risque de génocide en cours. C’est la première fois qu’un État du bloc occidental est mis en accusation pour des faits aussi graves au XXIe siècle. Pourtant, Israël et ses alliés ont décidé d’allumer un contre-feu, pour détourner l’attention et accuser les palestiniens et l’ONU.

Dès le lendemain, un article paru dans le média états-unien Axios accusait l’UNRWA, l’agence de l’ONU qui aide les palestiniens, d’être «complice du terrorisme». Cette «enquête» prétendait que des employés palestiniens de cette agence humanitaire auraient pu participer à l’attaque du 7 octobre. Mais l’article ne se basait que sur les déclarations des services de l’armée israélienne. L’auteur de l’article a lui-même des liens directs avec Tsahal.

L’UNRWA emploie 13.000 personnes et vient en aide quotidiennement à plus de 2 millions de gazaouis. Sans elle, la population assiégée dans l’enclave palestinienne n’aurait quasiment aucun soutien de l’extérieur. L’accusation israélienne porte sur 12 employés, qui ont été immédiatement licenciés sans attendre la contre-enquête menée en interne. Pour 12 employés suspectés sur 13.000, la plupart des États occidentaux décident de suspendre leur financement à l’UNRWA.

Les États-Unis, le Canada, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, l’Australie, le Royaume-Uni, la Finlande, la France, le Japon, l’Autriche ou encore la Roumanie ont annoncé l’arrêt de leur participation. Concrètement, cela veut dire que même quand Israël est mise en cause par la plus haute cour internationale pour les plus graves crimes qui puissent exister, l’Occident continue de prendre fait et cause pour l’oppresseur et à accuser l’opprimé.

Quelques pays ont refusé cette manipulation grotesque et annoncé qu’ils continueraient à financer l’UNRWA : l’Irlande, la Norvège, la Turquie, le Luxembourg et l’Espagne. Que l’on se rende bien compte : l’écrasante majorité des pays occidentaux soutient matériellement les massacres commis par Israël, en fournissant des armes, en soutenant diplomatiquement les attaques et en maintenant des échanges économiques avec l’État colonial. Et dans le même temps, ces États coupent les vivres à une population qui souffre de famine.

Un article bouleversant de la CNN raconte l’horreur absolue qui règne à Gaza. Le reportage de cette chaîne américaine raconte le calvaire d’une mère de famille qui explique que «le sommeil est tout ce qui peut distraire ses enfants de la faim qui leur ronge le ventre», qu’elle mendie de la nourriture dans «les rues boueuses du sud de Gaza», que les enfants essaient d’obtenir un maigre repas pas jour. Cet article raconte la maladie, les enfants aux visages jaunes, les vertiges, la diarrhée, l’eau sale consommée par les réfugiés.

«Lorsque les camions de secours arrivent dans la bande, les gens se grimpent les uns sur les autres pour récupérer de l’aide. Les enfants vivant dans la rue, après avoir été forcés de quitter leur foyer à cause des bombardements israéliens, pleurent et se battent pour du pain rassis» relate également CNN, qui évoque cet âne tué pour le manger, les habitants morts sous les bombes en cherchant de l’eau, les gens sont obligés d’abattre des arbres pour obtenir du bois de chauffage, les mouches qui propagent des maladies… Ce tableau cauchemardesque évoque les pages les plus sombres de l’histoire humaine.

Le chef des secours d’urgence de l’ONU déclare que 400.000 gazaouis sont frappés par la famine. Les experts des droits de l’homme de l’ONU avertissent qu’«Israël détruit le système alimentaire de Gaza et utilise la nourriture comme une arme contre le peuple palestinien».

«Nous ne pourrons pas gagner la guerre si nous ne détruisons pas l’UNRWA. Et cette destruction doit commencer immédiatement» expliquait Noga Arbell, ancienne responsable du ministère des affaires étrangères devant le Parlement Israélien au début du mois de janvier.

La famine est une méthode de guerre consciente et délibérée pour détruire les gazaouis. En lançant des accusations infondées, en criminalisant les organismes humanitaires, Israël est en train de parvenir à ses fins. Avec le soutien de nos dirigeants.

dunoir@diaspora-fr.org
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#Colonialisme, #Guerre, #Israël #CrimeDeGuerre #Impunité

Des soldats israéliens se déguisent pour assassiner des palestiniens hospitalisés

Lien de la #video : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/01/qudd.mp4

fAttention, images sensibles*

On croirait des docteurs en blouses, des patients poussant des fauteuils roulants ou portant des couffins. Il s’agit en fait d’une unité spéciale de l’armée israélienne qui, se faisant passer pour des palestiniens, s’est infiltrée le 30 janvier dans un hôpital de Cisjordanie : l’établissement Ibn Sina situé à Jénine.

Une fois dans l’hôpital, ils ont sorti des armes de guerre équipées de silencieux et assassiné de sang froid trois hommes soignés dans l’hôpital : Mohamed Jalamneh et les frères Basir et Mohammed Ghizawi. Vous vous rappelez quand Israël accusait les palestiniens de «cacher des armes» dans les hôpitaux de Gaza pour justifier ses bombardements ? Cela n’a jamais été démontré. En revanche, les forces israéliennes n’hésitent pas à mener des raids lourdement armés dans des lieux de soin, au milieu des patients, contre des individus incapables de se défendre et recevant des soins.

L’armée israélienne présente les hommes tués comme des «terroristes». Mais le directeur de l’établissement explique que «l’opération a eu lieu dans le service de rééducation du troisième étage, où Bassel Ghazawi était soigné depuis le 25 octobre» précisant que l’homme ne pouvait «plus bouger du tout».

Israël a créé des unités dont la spécialité est de combattre déguisées en civil, comme «l’unité Duvdevan». L’objectif est d’aller commettre des exécutions extra-judiciaire en zone palestinienne sans être repérés.

Non seulement ces pratiques – le fait d’exécuter des blessés qui ne peuvent plus bouger, par surprise – sont bien peu courageuses, mais elles violent le droit. Quand bien même les trois palestiniens tués seraient des «combattants», il est formellement interdit de tuer de sang froid un ennemi blessé. En principe, une armée devrait même le soigner et le faire prisonnier. Cette action est donc un crime de guerre caractérisé.

Pourtant, les soutiens d’Israël félicitent cette actions commando, et font même le parallèle avec la série israélienne Fauda, qui glorifie les soldats de Tsahal. Encore une fois, l’État colonial bénéficie d’une impunité totale.

dunoir@diaspora-fr.org

#Israel #Meeting #ExtremeDroite #Fascisme #Colonialisme, #Guerre, #Genocide #déportation #NettoyageEthnique

Israël : meeting et danses fascistes pour déporter la population de Gaza](https://contre-attaque.net/2024/01/29/israel-meeting-et-danses-fascistes-pour-deporter-la-population-de-gaza/)

lien de la #Vidéo

Il y a quatre mois, c’était «complotiste» d’expliquer les projets génocidaires et coloniaux d’Israël sur Gaza. C’est à présent le projet assumé et revendiqué de la droite israélienne.

Le 28 janvier, des milliers de fascistes israéliens qui veulent une «réimplantation» dans la bande de #Gaza, c’est-à-dire annexer le territoire palestinien pour y installer des colonies juives, ont tenu un grand meeting à Jérusalem afin de faire pression sur le Premier Ministre.

On trouvait dans ce meeting particulièrement indécent des membres du Likoud, le parti au pouvoir, et des ministres d’extrême droite comme Itamar Ben Gvir. Celui-ci a déclaré que «la retraite amène la guerre […] nous devons rentrer chez nous, contrôler le territoire». D’autres chantaient «les accords d’Oslo sont morts, le peuple d’Israël vit». Ces accords de paix avaient justement été sabotés par l’extrême droite israélienne, qui avait carrément assassiné le Premier Ministre israélien de l’époque.

Une grande carte était projetée, montrant des colonies prévues à la place de villes palestiniennes. L’idée martelée lors de ce meeting était «l’expulsion», c’est-à-dire la , déportation des palestiniens de Gaza. Ce qui, en droit international, est un génocide ou un nettoyage ethnique. Ce meeting démontre l’impunité absolue des #fascistes israéliens quelques jours seulement après les alertes de la Cour de Justice Internationale sur les «risques de génocide».

Dès le mois d’octobre, le Ministère de l’Information israélien proposait un plan pour «déplacer» les habitants de Gaza. En décembre, un promoteur immobilier israélien proposait des lotissements sur les ruines de Gaza.

Ces fascistes ont des relais en France. Nili Naouri, avocate franco-israélienne qui était passée sur les télévisions hexagonales en octobre, s’est félicitée hier des «500 premières familles qui se sont inscrites pour retourner s’installer dans la bande de Gaza» tout en qualifiant la justice internationale «d’antisémite».

Pour des raisons qui ne sont plus rationnelles, la France continue de soutenir inconditionnellement ce régime illégal, messianique et génocidaire.

dunoir@diaspora-fr.org

#Israël = #Genocide #Guerre #Colonialisme #NettoyageEthnique #Apartheid... #crimedeguerre #...

#Solidarité #Internationale #Palestine

Déplacer la population de Gaza

➡️ Voici la définition du mot «génocide» dans le Larousse : «Crime contre l’humanité tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux» notamment par «la soumission à des conditions d’existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d’enfants».

➡️ Voici la définition de «nettoyage ethnique» selon l’ONU : «Une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques».

En presque trois mois, l’armée israélienne a quasiment rasé la totalité de la bande de Gaza, privant de ressources vitales ses 2,4 millions d’habitant-es qui y survivaient déjà dans des conditions extrêmement difficiles, sous blocus et privé-es de liberté de circuler. Au moins 21.000 civils sont morts sous les bombes, des dizaines de milliers d’autres blessés, des centaines de milliers d’autres souffrent de famine et de maladies.

Cette opération est le vieux rêve des fanatiques sionistes, qui n’ont rien à envier aux fascistes européens : pour ces militants d’extrême droite, ce territoire leur aurait été donné «par Dieu» et ils auraient donc un «droit naturel», et même un devoir religieux, d’en prendre possession, d’éliminer ou de chasser ses habitant-es. Colonialiste, suprémaciste, messianique : cette idéologie qui gouverne Israël n’a aucune différence avec les totalitarismes génocidaires que nous avons connus en Europe.

Depuis le 7 octobre, nous assistons ainsi à l’effacement d’une population, mais aussi de son patrimoine matériel : les mosquées, les églises, les vestiges archéologiques et même les cimetières sont pilonnés et détruits à tout jamais. C’est une culture entière qui est éliminée. Plus de 100 sites patrimoniaux de Gaza ont été soit détériorés, soit entièrement rasés. Parmi eux, un cimetière romain vieux de plus de 2000 ans, mais aussi des bâtiments administratifs avec des archives de plusieurs décennies documentant l’histoire et la population de Gaza, entre autres.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme accuse Israël de viser à «changer de façon permanente la composition de la population de Gaza avec les ordres d’évacuation toujours plus nombreux, parallèlement aux attaques généralisées et systématiques contre les civils et les infrastructures civiles dans le sud de Gaza». C’est littéralement la définition du nettoyage ethnique.

Ce que nous dénonçons, avec des millions d’autres dans le monde, depuis près de trois mois, est désormais confirmé et même assumé par le gouvernement israélien.

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou affirmait le 25 décembre qu’il comptait mettre en place un plan de «migration volontaire» des Gazaouis, autrement dit, un transfert de population. «Notre problème, ce sont les pays qui sont prêts à les accueillir, et nous y travaillons», a-t-il déclaré, rapporte Courrier International.

Un député de son parti est allé plus loin, expliquant qu’Israël était en lien avec des pays d’Amérique latine et d’Afrique pour organiser cette déportation de masse. Ce député, Danny Danon, par ailleurs ancien ambassadeur à l’ONU, a déclaré dans une interview à la radio israélienne Kan Bet que l’État d’Israël avait reçu des demandes de pays disposés à accueillir des réfugié-es de la bande de Gaza.

«J’ai reçu des demandes de divers pays… de pays prêts à accueillir des réfugiés et qui, dans le passé, étaient même en contact avec l’État d’Israël sur cette question… ce sont des pays d’Amérique du Sud et d’Afrique», ajoutant que «certains d’entre eux ont demandé du paiement et d’autres ont demandé autre chose».

Début décembre, Netanyahou demandait déjà à son conseiller un plan pour «réduire la population de Gaza au niveau le plus bas possible».

Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Ce qu’il se passe est un crime contre l’humanité documenté en direct, relayé sur les réseaux sociaux, et assumé au sommet de l’État israélien. Macron, Biden et la bande d’autocrates qui dirigent les pays occidentaux sont complices de l’une des pages les plus noires de l’humanité.
Cette complicité est indélébile

dunoir@diaspora-fr.org

Lancement du réseau insurrectionnel de solidarité internationaliste (R.I.S.I)

fsuite à une réunion à Paris*

samedi 30 décembre 2023

Texte de présentation pour le lancement du #R.I.S.I.. Réseau pour mener des actions et des réflexions #anarchistes et #insurrectionnaliste contre le #colonialisme.

Suite à une première réunion publique à la bibliothèque la rue ce 17 décembre, nous avons décidé de nous constituer en groupe informel d’anarchistes et #anti-autoritaires car nous voyons dans la situation actuelle, un besoin nécessaire de s’organiser et d’attaquer le colonialisme sous toutes ses formes, en ne perdant jamais de vue l’idéal révolutionnaire.

Les manifestations trop routinières épuisent une colère légitime qui doit s’exprimer de manière violente et radicale, contre le #génocide en cours. Nous voulons déborder ces cadres trop organisés pour arriver à s’ #auto-organiser de manière concrète en soutien aux luttes palestiniennes. Nous refusons la voie légaliste des associations auto proclamées porte-parole de la #Palestine avec leur logique cherchant à faire pression sur les gouvernements pour faire reculer #Israël. L’ #Etat ne reculera pas et nous assumons la conflictualité avec celui-ci. Nous avons l’intention de mettre en déroute l’appareil colonial et capitaliste sans dépendre d’un agenda politique, syndical ou gouvernemental.

Tu souhaites nous rejoindre ou nous contacter : risi-1967 chez protonmail.com

(source : https://paris-luttes.info/lancement-du-reseau-17689 )

petitpain@diaspora.psyco.fr

Mettons les pieds dans le plat, libérons #Georges-Abdallah, maintenant !
Fedayin, le combat de Georges Abdallah - 1h21’
il est également disponible en anglais, arabe, castillan, catalan, allemand et italien.

Sorti en 2021, Fedayin, le combat de Georges Abdallah a été projeté dans des centaines de lieux dans plus de vingt pays à travers le monde. Aujourd’hui, le #Collectif-Vacarme(s) Films rend disponible ce documentaire sur l’histoire de ce militant communiste libanais emprisonné en France depuis 1984 pour son engagement en faveur de la Palestine.

#Liban #Palestine #docu #documentaire #Imperialisme #colonialisme #politique #prisonier-politique #France #USA #Israel
https://invidious.fdn.fr/watch?v=gltRULzaqYQ
https://www.youtube.com/watch?v=gltRULzaqYQ

Fedayin, le combat de Georges Abdallah

Film documentaire produit et réalisé par Collectif Vacarme(s) Films
France • 2021 • 82 minutes • HD • Couleur
https://fedayin-lefilm.com/

🎬 Fedayin, le combat de Georges Abdallah retrace le parcours d’un infatigable communiste arabe et combattant pour la Palestine. Des camps de réfugié·e·s palestinien·ne·s qui ont forgé sa conscience, à la mobilisation internationale pour sa libération, nous allons à la découverte de celui qui est devenu l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe.

Résumé :
Le nom de Georges Abdallah apparaît régulièrement dans les manifestations, des articles de presse ou dans des courriers de parlementaires au ministère de la Justice. Mais qui est-il réellement ? Pourquoi un communiste libanais d’origine chrétienne est-il emprisonné en France depuis plus de 35 ans ? Pourquoi est-il considéré par les Palestinien(ne)s comme un de leurs prisonniers ?
À bien des égards, l’histoire de Georges Abdallah est à la fois celle d’une époque mais aussi celle d’une gauche arabe aussi riche que méconnue. Fedayin, le combat de Georges Abdallah retrace le parcours d’un Libanais, engagé auprès de la lutte palestinienne en plein cœur de la guerre civile libanaise.
De la Nakba (1948) à Septembre Noir (1970) en Jordanie, puis l’occupation israélienne du Liban (1982), des camps de réfugié(e)s palestinien(ne)s qui ont forgé sa conscience, à la mobilisation internationale pour sa libération, nous allons à la découverte de celui qui est devenu l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe : Georges Adballah.
Nous suivons son engagement dans la résistance palestinienne pendant la guerre du Liban puis en Europe au sein des FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Puis nous le retrouvons en France où il sera arrêté en 1984 et condamné pour complicité dans des exécutions politiques de représentants des États-Unis et d’Israël. Georges Adballah est libérable depuis plus 1999 et est entré dans sa 37e année de détention, faisant de lui un des plus vieux prisonniers politiques d'Europe.
Au-delà de l'histoire judiciaire et politique qui caractérise le parcours de Georges Abdallah, le film retrace sa vie à travers une série d’entretiens au Liban, à la rencontre de sa famille, ses proches et des anciens compagnons de lutte, mais également en Europe avec son avocat, ses soutiens et des personnes qui l’ont côtoyé.