#colonisation

entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org

LE CARBET BRÛLE… par Francis CAROLE

Une large coalition d’organisations syndicales, associatives, politiques et écologistes avait appelé à une journée « Île morte », ce mercredi 9 octobre, pour dénoncer la violence coloniale et exiger le départ des CRS de notre pays.

C’est dans ce contexte de mobilisation populaire qu’ont eu lieu les événements du Carbet de ce jour. Comme au carrefour Mahault, ce lundi, les forces de répression françaises ont choisi ce jour-là pour lancer des grenades lacrymogènes contre des militant.e.s et des jeunes qui avaient érigé un barrage filtrant pacifique à l’entrée du bourg.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/30/patrick-chamoiseau-le-systeme-outremer-genere-une-invivabilite-qui-malgre-des-convulsions-frequentes-ne-cesse-de-perdurer/#comment-62539

#martinique #colonisation

entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org

Massacres du 17 octobre 1961 : à quand la reconnaissance ?

Le 17 octobre 1961, sous l’autorité du préfet Maurice Papon, une répression policière sanglante jette dans la Seine des Algériens qui manifestaient pacifiquement. Au total : des dizaines, voire des centaines de morts. Il est a priori singulier d’avoir à en rappeler les causes et les conséquences, les responsables et les diverses raisons qui ont longtemps favorisé l’occultation et l’oubli de ce crime d’État. Au courage de certains hier a succédé ce que certains nomment désormais prudence ; elle n’est que le masque politiquement présentable de leur commune couardise. Et ce passé criminel, ce passé de répression se perpétue dans un présent de discriminations des quartiers populaires.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/17-octobre-1961-lassemblee-ne-reconnait-toujours-pas-le-crime-detat/#comment-62434

#histoire #colonisation

paco146@diaspora.psyco.fr

L'exploitation des animaux : à l'intersection de toutes les oppressions

#samedi-antispé #vegan #livre #radio #interview #spécisme #féminisme #violence #esclavage #colonisation #saturdayvegan #sociologie

De l'animalité des animaux à l'animalisation des hommes il n'y a qu'un pas… Un constat que fait la sociologue Kaoutar Harchi dans son nouveau livre, "Ainsi l'animal et nous", publié aux éditions Actes Sud.
Avec
Kaoutar Harchi Sociologue, romancière

Dans son dernier essai, Kaoutar Harchi établit des liens entre le traitement des bêtes, et celui que l’on réserve aux femmes, aux esclaves, aux ouvriers, aux personnes racisées… Comme l’Homme domine les animaux, il animalise aussi certaines populations… C’est ce processus d’animalisation qui rime ici avec domination que notre invitée va nous expliquer... Qu’avons-nous fait des animaux ? nous êtres humains… nous les avons domestiqués, dressés, enfermés, tués, consommés… parce qu’imaginés dans un bas-monde, où les animaux seraient inférieurs, considérés, comme la Nature pendant longtemps, au service de l’homme…

entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org

La Via Campesina soutient et exprime sa solidarité avec les peuples Kanak, en Nouvelle-Calédonie.

Face à la situation explosive en Nouvelle Calédonie, nous, paysannes et paysans de La Via Campesina, nous joignons à nos membres en France de la Confédération paysanne pour apporter notre soutien au peuple Kanak et demandons aux instances internationales de peser pour faire reconnaître les droits du peuple Kanak à l’indépendance. Nous dénonçons la politique impérialiste et d’ingérence de l’état colonial français.

Rappelons que depuis 1986, la Nouvelle Calédonie fait partie de la liste des Nations Unis des territoires non autonomes à décoloniser. Deux provinces sur trois sont gérées par les indépendantistes et le territoire est autosuffisant sur le plan économique mais la population autochtone reste largement défavorisée contrairement aux descendants des colons, les Caldoches et aux métropolitains.

lire le communiqué :
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/24/la-via-campesina-soutient-et-exprime-sa-solidarite-avec-les-peuples-kanak-en-nouvelle-caledonie/

#international #kanaky #colonisation

frenchhope@diaspora-fr.org
entreleslignesentrelesmots@diaspora-fr.org

Christian Téin mis en examen et placé en détention provisoire en Métropole

Le leader de la CCAT a été présenté à une juge d’instruction samedi qui lui a notifié sa mise en examen. La justice a décidé de le placer en détention provisoire à Mulhouse. Il devrait prendre l’avion dans les prochaines heures.

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/06/06/8-juin-2024-journee-nationale-de-solidarite-pour-la-kanaky-nouvelle-caledonie/#comment-61308

#kanaky #colonisation

dunoir@diaspora-fr.org

#RevueDeMédias #mediasDominants #Mourad-Guichard

APRÈS RAFAH, LES PROPAGANDISTES SE RADICALISENT

Pour cette nouvelle chronique de « L’œil de Moumou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a fait la promesse de réduire son débit de parole, ceci à la demande de nombreux internautes.
Son premier « Top » est allé à sa Queen #Ruth-Elkrief, délaissée depuis trop longtemps. Elle a en effet eu la présence d’esprit de rappeler les bienfaits de la #colonisation en #Nouvelle-Calédonie. Ce qui n’est pas sans rappeler la position de Julien Odoul, le député RN qui s’improvise grand historien et docteur en géopolitique.
Le deuxième « Top » (relatif) est allé à #Francois-Xavier-Bellamy, suite à sa réaction au débat Attal-Bardella. Le suivant, à #Hadrien-Clouet, député NUPES, qui a réussi l’exploit de se faire bloquer par le grand philosophe #Raphaël-Enthoven.
Le premier « Flop » est allé à #Maude-Brégeon, députée Renaissance, pour son rapprochement avec les thèses du Rassemblement National. Une position saluée par #Sébastien-Chenu, vice-président de l’Assemblée Nationale, nommé grâce aux parlementaires…Renaissance.
Le suivant a été décoché à #François-Bayrou, qui serait bien inspiré de réviser le fonctionnement de l’Assurance #Chômage.
Après #Bertrand-Martinot, un économiste atterrant, le suivant est allé à #France-Télévision, qui a débattu de questions géopolitiques avec le Grand Rabbin de France. Enfin, la séquence s’est achevée par une enquête totalement bidonnée sur une soi-disant surreprésentation de la gauche dans les médias de service public.
Le « Microscope » s’est penché sur les conséquences des massacres perpétrés par l’armée israélienne à #Rafah à l’instar du vif échange qui a opposé #David-Guiraud, député LFI, à #Meyer-Habib, député LR autoproclamé « sioniste ».
Avant ses remerciements, le « Coup de coeur » de Mourad Guichard est allé à Jacky, un retraité de Langrune (Calvados), qui voue sa retraite à ses deux passions : l’édition et la musique.

petitpain@diaspora.psyco.fr

Residente - This is Not America (Official Video) ft. Ibeyi
Attention clip violent - passages censuré à la première lecture sur piped (première fois que je vois ça).
#music #musique #rap #manif #clip-militant
« This is Not America », qui en compagnie des jumeaux franco-cubains Ibeyi discute de l'histoire de la #colonisation et de l' #esclavage. « This is Not America » partage le message selon lequel toutes les cultures et tous les pays du #continent américain ne font qu'un et exhorte « à ne pas se séparer et à créer une évolution pour l'unité », selon le communiqué de la société Sony Music. Avec ce thème et sa vidéo, Residente exprime son opinion et sa douleur face à ce qu'il considère comme la fracture sociale continentale entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud par les États-Unis. La vidéo, réalisée par le réalisateur français Gregory Ohrel, mélange symboliquement différentes cultures, mettant en scène des enfants autochtones assis sur des objets jetables du capitalisme mondial et plaçant des monuments précolombiens au milieu de panoramas du premier monde. Les jumeaux Ibeyi accompagnent Residente dans cette nouvelle production : Naomi Díaz aux percussions et Lisa-Kaindé dans les chorales. « This Is Not America » est lié à un projet résident de trois ans avec des professeurs de l'Université de Yale et de l'Université de New York. Les experts ont étudié les ondes cérébrales du chanteur ainsi que les schémas cérébraux des vers, des souris, des singes et des mouches, entre autres, afin de créer des fréquences musicales qui deviendraient des rythmes. Pour cette chanson, Residente a utilisé ses propres ondes cérébrales et celles des vers pour développer des ondes électroniques emphatiques mélangées à son rap, à la voix d'Ibeyi et à des percussions portoricaines. La nouvelle chanson de René Pérez Joglar, prénom de Residente, survient peu après que l'artiste eut donné beaucoup à parler après avoir publié une dure « tiraera » contre le Colombien J Balvin, qu'il a qualifié de « lâche » et de « raciste ».
réalisateur Gregory Ohrel.
https://piped.video/watch?v=GK87AKIPyZY
https://invidious.privacyredirect.com/watch?v=GK87AKIPyZY
https://www.youtube.com/watch?v=GK87AKIPyZY

anne_har@diaspora.psyco.fr

#Nouvelle_Calédonie #France #LFI #Mélenchon #histoire #guerre #guerrecivile #provocation #trahison #colonies #colonisation #FranceColonies
#bagne #LouiseMichel ...

NOUVELLE-CALEDONIE #

Bonsoir à tous, L'HEURE EST GRAVE...

On en parlait hier soir, avec mon vieux copain de l'ex- #LCR , il savait à peu près tout, sauf que c'est #MACRON LE MAUDIT
qui a décidé d'avancer la date du 3ème referendum
, en plein deuil coutumier suite au Covid.

Comment ne pas y voir une provocation insupportable ? UN VIOL PUR ET SIMPLE DU DROIT CONSTITUTIONNEL ! QU'il VEUT FAIRE ENTERINER PAR LES DEUX CHAMBRES !!!!! Cette GUERRE qu'il NOUS a annoncée lors du Covid, mettant aussitôt le pays sous cloche pour un exercice grandeur nature, LUI DONNERAIT LES PLEINS POUVOIRS INDEFINIMENT !

COMBIEN DE TEMPS ALLONS NOUS ENCORE SUPPORTER D'ETRES ASSOCIES DE FAIT AVEC CES PSYCHOPATHES ?

**Derrière, y a tous les territoires, mais PLUS ENCORE, LA GRANDE AFRIQUE A DE SERIEUX COMPTE A REGLER. Et sauf mémoire défaillante, l'AUSTRALIE et la NOUVELLE-ZELANDE étaient au bord de s'en mêler.**

Allez, tchao, je suis juste venue pour poser ça ici.

https://youtu.be/H0uNN4Rrm14

magdoz@diaspora.psyco.fr

[Conférence 2022] Pablo Servigne - L’entraide en temps de #crise, une nécessité
De 49min20 à 58min29 : https://piped.adminforge.de/embed/NuSP6jJGKcQ?start=2960&end=3510
ou https://invidious.fdn.fr/embed/NuSP6jJGKcQ?start=2960&end=3510
(attention, le "start" fonctionne, mais sous piped, le "end" n'est pas respecté, la vidéo ne s'arrêtera pas au repère de temps indiqué. Cela marche par contre sous invidious/fdn.)

❤️❤️ Clause de défense du logiciel libre : Expert ou novice, le logiciel libre a besoin d'une chose : qu'on le fasse vivre ‼️ Donc n'hésite pas à donner la priorité à Peertube au lieu de Youtube, quand c'est possible, n'hésite pas à privilégier une info diffusée par un site avec peu ou pas de traqueur, plutôt qu'un site capitaliste putaclic, bref, mets en avant ce qui fait notre force ici sur Diaspora, le logiciel libre et décentralisé. Et ne t'inquiète pas, les GAFAM et autres twitter/X ne disparaîtront pas, laisse aux autres les mauvaises habitudes. Avec bienveillance pour nous tous, car trop de youtube et hop, le jour où ton message dérange, couic, censure : veille à préserver, pour notre bien, le logiciel libre, en le faisant vivre. ❤️❤️ Cela dit sans diffamation, harcèlement de messages répétés partout, bref, un message tout innocent 😜 ‼️ Mots clés : Recherche Peertube - Framalibre - Clients youtube - LibRedirect - Protéger sa navigation sous Firefox - Fediverse - Logiciel Libre : à diffuser autour de vous ! - Rien à cacher | Nothing To Hide -

Long commentaire (t'es prévenu-e) :

J'aime beaucoup le travail que fait #PabloServigne. Son action est très utile.
Toutefois, j'émets 2-3 pensées à propos de cet extrait vidéo d'environ 9 minutes.

On ne souffre pas encore assez, c'est évident, les bobos en particulier, ceux qui sont dans leur SUV, là, pour partir loin pour 4-5 jours....
Mais quand la #pénurie viendra (et c'est imminent), les habitants en France auront beau se serrer les coudes, ils crèveront quand même en masse, car le #luxe que nous avons construit, l'a été en exploitant le reste de la planète.
Or, quelques #droitards qui crient et appellent au #souverainisme #Souveraineté blabla, n'ont toujours pas compris le message principal de #Servigne : nous n'avons pas chez nous les #ressources stratégiques et nous dépendons donc totalement des chaînes d'approvisionnement, très longues et complexes, qui vacilleront très vite dès les premiers facteurs irréversibles.
(Tout se paye, #colonisation, #exploitation etc et ça vient pour nous...)
D'autre part, cette #entraide, on la voit déjà, elle a lieu entre membres d'une même caste sociale, contre les autres castes.
Ces castes, cette #hiérarchie chez les #humains, dont parle Servigne à la fin de l'extrait, qui permet d'exploiter d'autres humains, c'est peut-être la limite de la comparaison des humains à des manchots : les humains sacrifieront les humains exploités sur d'autres continents. Et ça a déjà lieu....
Logique exponentielle qui nous poussera au plus loin et au plus haut dans la #croissance (et la bêtise), avant de s'inverser brutalement, à l'échelle de la planète... avec pertes et fracas pour tous...
Servigne le dit à d'autres occasions : les #riches n'auront qu'un répit, pas plus.

Les guerres viennent et viendront, c'est inévitable.
Dans l'ancien temps, si les gens étaient chasseurs-cueilleurs-pêcheurs, ils étaient aussi systématiquement guerriers, car il fallait se protéger, au moins ça, des pillages d'autres groupes.
Nous avons rajouté l'échelle : on tue et on sait tuer à une échelle industrielle, mondiale.
(reculer pour mieux sauter... on ne tue pas sur des décennies, puis... ?)

Je crains juste une chose.... ce que feront les plus armés de cette planète, pour subsister plus longtemps que les autres... Et la France fait partie des plus armés.. La " #France" j'ai dit, pas les " #Français"...

En d'autre terme, l'entraide viendra, mais pas en premier...
Rapport #Meadows.
Les limites à la croissance - ÉDITION SPÉCIALE 50 ans. (2022)

Une fois que le #déclin se sera généralisé, les forces qui s’évertuent à entretenir la croissance faibliront, de même que celles qui s’y opposent. Ainsi, c’est la génération actuelle qui subira les traumatismes majeurs dus aux diverses forces qui causeront le déclin de la population et du capital productif.

#Collapse #Effondrement

paco146@diaspora.psyco.fr

La Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) appelle à une journée de mobilisation universitaire le 15 mai, jour de la commémoration de la Nakba

#Palestine #Nakba #Israël #colonisation #mobilisation

Stop à la complicité universitaire avec le Génocide, Stop à la criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien, Boycott universitaire d’Israël

Le 15 mai marque la date anniversaire de la Nakba – « catastrophe » en arabe – qui renvoie à l’exode forcé de plus de 700 000 Palestinien·nes, chassé·es de leurs terres en 1948 lors des massacres perpétrés par les milices paramilitaires sionistes puis l’armée israélienne. Leurs descendants, 5,9 millions de réfugiés se voient encore refuser leur droit au retour par Israël (pourtant garanti par la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies). Depuis le 7 octobre, 2 millions de Gazaoui·es ont été déplacé·es et chassé·es de leur domicile ; soit le plus grand nombre de déplacements forcés de Palestiniens depuis 1948.

Le génocide des Palestinien.nes en cours1apparaît donc comme le prolongement du nettoyage ethnique de la Nakba et de 76 ans d’occupation, de colonisation, d’apartheid2; c’est la volonté d’effacer l’identité, voire l’existence même, des Palestinien.nes qui est à l’œuvre. (..)

magdoz@diaspora.psyco.fr

Ursula von #derLeyen passe un accord avec l’ #Égypte dans sa #guerre contre les #migrants
https://www.humanite.fr/monde/egypte/ursula-von-der-leyen-passe-un-accord-avec-legypte-dans-sa-guerre-contre-les-migrants

Ursula von der #Leyen a passé un accord à 7,4 #milliards d’ #euros avec l’Égypte du maréchal Abdel-Fattah al-Sissi, dimanche 17 mars, pour renforcer le #retranchement #européen contre les #réfugiés.

D’autant qu’aux #exilés qui viennent du #Soudan à feu et à sang pourrait s’ajouter un autre flot de personnes en perdition qui pourraient être amenés à fuir #Gaza. La confirmation, ce 17 mars, par Benyamin #Netanyahou de sa volonté d’investir la ville de #Rafah, ...

Quel titre si bien choisi...

Pas de #pognon pour gérer les rares migrants qui arrivent sur le sol #européen, mais des milliards pour les bloquer loin... Et pendant ce temps le #pillage des #ressources d' #Afrique et #Proche-Orient se poursuit...
#Politique #Europe #Fascisme #Europa #UE #EU #Colonisation #Occident

petitpain@diaspora.psyco.fr

Plaidoirie de Madame Monique Chemillier Gendreau ( #CIJ - 26/02/2024) 22' - #Palestine / #Israel

LA FORCE DU DROIT OU LE DROIT DE LA FORCE ?

« Sauvez les Israéliens contre eux-mêmes ».

C’est la conclusion de la magistrale plaidoirie de la juriste Monique Chemillier-Gendreau devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) le 26 février 2024. Une audience sur les conséquences juridiques de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens depuis 1967, à la demande de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Toujours protégée par les États-unis, cette #occupation s’est toujours exercée en totale violation du droit international et au mépris des nombreuses résolutions des Nations Unies.

https://iv.nboeck.de/watch?v=UlXY2ibTRIw
https://www.youtube.com/watch?v=UlXY2ibTRIw

Éminente juriste (née en1935 ) Monique #Chemillier-Gendreau démontre implacablement dans cette #plaidoirie la totale illégalité de l’occupation des territoires palestiniens par Israël soutenu par les États-Unis.

... d’un accord entre les parties, celui-ci devra être conclu sous les auspices des Nations Unies, garantes du respect du droit, et non sous le parrainage arbitraire d’États tiers manquant d’objectivité.

Il s’agit d’abord du jus ad bellum, ce droit qui régit l’usage de la force par les États. Il comporte la norme majeure d’interdiction de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État [12].

https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij/ /ou/ https://la-bas.org/la-bas-magazine/au-fil-de-la-bas/occupation-israelienne-la-plaidoirie-implacable-de-monique-chemillier-gendreau

Texte intégral de la plaidoirie de Madame Monique Chemillier-Gendreau, professeure émérite de droit public et de sciences politiques à l’Université Paris Diderot, donnée le lundi 26 février 2024 devant la Cour Internationale de #Justice au nom de l’Organisation de la coopération islamique (voir bas de page) concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris #Jérusalem-Est » (source à partir de la page 35 fr - Compte rendu de la CIJ)

Mme CHEMILLIER-GENDREAU : Merci, Monsieur le président.

  1. C’est au nom de l’Organisation de la coopération islamique que j’ai l’honneur de me présenter devant vous ce matin. Et je reviendrai ici sur trois éléments de la situation sur laquelle vous aurez à rendre votre avis.

LES NÉGOCIATIONS EN COURS COMME OBSTACLE SUPPOSÉ À LA COMPÉTENCE DE LA COUR

  1. Quelques-uns des États participant à la présente procédure ont demandé à votre juridiction de décliner sa compétence. Ils estiment que l’avis demandé perturberait des négociations prétendument en cours entre les protagonistes, alors que ces négociations seraient le seul chemin vers la #paix [1].

  2. Mais il faut préalablement établir les faits. Les établir dans toute leur vérité est une condition indispensable à l’établissement de la justice. Y a-t-il des négociations en cours entre Israël et la Palestine ? La vérité sur cette question, c’est qu’il n’y en a plus. Il s’agit d’un mythe qui a été entretenu artificiellement longtemps, mais qui, à la lumière des événements, s’est effondré de l’aveu même des intéressés.

  3. La Cour est-elle en mesure d’établir la vérité sur ce point ? Certains participants à cette procédure ont soutenu que vous devriez décliner votre compétence en raison d’une supposée difficulté à accéder aux faits. Mais le dossier qui vous a été fourni par les services des Nations Unies eux-mêmes comporte tous les éléments sur lesquels vous pouvez fonder l’avis qui vous est demandé.

  4. Il est ainsi avéré que les accords d’Oslo remontent à 1993 et 1995, que leurs objectifs devaient être atteints au plus tard en 1999, que cette échéance n’a pas été tenue, que par la suite des réunions ont eu lieu à Charm el-Cheikh en 1999, à Camp David en 2000, et sont restées infructueuses. À partir de là, ni le redéploiement d’Israël ni le renforcement de l’autonomie de l’Autorité palestinienne ne se sont concrétisés.

  5. L’horizon des accords d’Oslo était lié au respect des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité qui y sont explicitement mentionnées. Ce respect impliquait le retrait par Israël du Territoire palestinien occupé en 1967. L’article 18 de la convention de Vienne sur le droit des traités dispose que les États parties à un accord doivent s’abstenir d’actes qui priveraient ce traité de son objet et de son but. Or Israël, en implantant à marche forcée des colonies juives sur le territoire palestinien, a privé les accords d’Oslo de leur objet et de leur but.

  6. Et les responsables politiques d’Israël ont confirmé la mort des négociations en dénonçant les accords d’Oslo dès les années 2000, c’est-à-dire il y a plus de vingt ans. Ariel Sharon avait alors déclaré au journal Haaretz : « On ne continue pas Oslo. Il n’y aura plus d’Oslo. Oslo, c’est fini. » [2]

Plus récemment, le 12 décembre 2023, le premier ministre Benjamin Nétanyahou affirmait : « Je ne permettrai pas à Israël de répéter l’erreur des accords d’Oslo. » [3]

  1. Votre Cour reconnaîtra que nous sommes ici devant un cas particulièrement remarquable de manquement à la bonne foi. Israël, Membre des Nations Unies, est lié par les résolutions de cette Organisation ainsi que par les engagements particuliers qu’il a pris. Au mépris de tout ce corpus, cet État s’approprie le territoire de la Palestine, expulse son peuple et lui refuse par tous les moyens le droit à l’autodétermination. Vous avez eu l’occasion de rappeler dans votre arrêt de 2018 que, dès lors que des États s’engagent dans une négociation, « [i]ls sont alors tenus … de les mener de bonne foi » [4]. Or il apparaît que, dès son engagement dans les négociations d’Oslo, Israël a manqué à la bonne foi.

  2. Aussi n’y a-t-il aucun horizon de négociation qu’il faudrait protéger, mais seulement une guerre en cours et le refus des autorités israéliennes d’ouvrir toute perspective politique fondée sur le droit international. Voilà pourquoi l’argument selon lequel votre compétence pour rendre l’avis demandé ferait obstacle à une paix négociée est un argument sans fondement.

DES VIOLATIONS MASSIVES DU DROIT INTERNATIONAL NE PEUVENT PAS ÊTRE UN OBJET DE NÉGOCIATIONS

  1. Je voudrais maintenant, et ce sera mon second point, rester encore un moment sur la question des négociations pour faire à ce propos une remarque de fond. Les Palestiniens ne recouvreront pas leurs droits légitimes à travers une négociation bilatérale directe avec Israël. Il y a à cela deux écueils. Le premier tient à l’inégalité écrasante entre les deux parties. La Palestine est sous la domination militaire d’Israël et ses représentants sont dans une position de faiblesse structurelle. Dès lors, toute négociation est biaisée et le traité qui en résultera sera nécessairement un traité inégal.

  2. Le second écueil tient au fait que, dans les négociations qui ont eu lieu jusqu’ici, Israël a tenté de faire admettre par les Palestiniens des entailles aux droits fondamentaux qu’ils détiennent du droit international. La violation principale, source elle-même des autres violations, consiste dans le refus persistant qu’oppose Israël au droit du peuple palestinien à disposer de lui-même. À aucun moment depuis la fin du mandat britannique en 1947, les dirigeants d’Israël n’ont sincèrement admis qu’un État palestinien pouvait coexister auprès d’eux sur la terre de Palestine. Le premier ministre d’Israël a confirmé le 20 janvier dernier son opposition à une souveraineté palestinienne [5].

  3. Lorsque Israël a feint de négocier le droit des Palestiniens à devenir un État, c’était pour n’en concéder qu’une caricature : un pouvoir démilitarisé, enclavé, éclaté sur un territoire morcelé, avec un accès réduit à ses ressources naturelles. Et pourtant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a la valeur d’une norme de jus cogens. Il n’est pas un droit constitutif qui ne pourrait naître que de sa reconnaissance par Israël. Il est un droit déclaratif inhérent à la situation de peuple colonisé des Palestiniens. Il existe dès le moment où ce peuple a décidé de le revendiquer. De ce fait, et dans toute sa plénitude, ce n’est pas un droit négociable.

  4. Israël a occupé à partir de 1967 le territoire palestinien suite à une action militaire qui a été menée en violation de la règle centrale d’interdiction du recours à la force. Il occupe donc un territoire sur lequel il n’a aucun droit. Il doit s’en retirer. Cela non plus n’est pas négociable.

  5. En colonisant ce territoire, Israël viole l’interdiction du transfert de la population de la puissance occupante dans le territoire occupé [6]. Et le projet israélien est officiellement de persister dans cette illégalité. De 700 000 qu’ils sont actuellement en Cisjordanie et à Jérusalem, les colons doivent dépasser le million aussi rapidement que possible, annonçait le ministre Smotrich le 12 juillet 2023 [7]. Israël a officialisé cette violation en inscrivant dans sa loi fondamentale de 2018 le développement des colonies juives comme une valeur de base de la société israélienne. Pourtant, le droit international exige le démantèlement de toutes ces colonies. Nous sommes là encore devant une obligation qui n’est pas négociable.

  6. La sécurité des Palestiniens est gravement menacée. C’est par milliers qu’ils meurent sous les bombes israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre. Et en Cisjordanie, selon les sources israéliennes, 367 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, dont 94 enfants. Et 2 960 Palestiniens ont été arrêtés. Les sources palestiniennes estiment que ces chiffres sont fortement sous-évalués [8].

  7. Les #colons implantés en #Cisjordanie et à Jérusalem-Est exercent librement leur violence contre les Palestiniens. Ils y sont encouragés et des armes leur sont distribuées par l’État d’Israël lui-même [9]. La dépossession de leurs terres et la répression dont sont l’objet les Palestiniens se sont ainsi intensifiées depuis quelques mois. Et se développe une politique de discrimination constitutive d’ #apartheid. Toutes ces violations de droits fondamentaux doivent cesser. Une fois de plus, cela n’est pas négociable.

  8. Pour rendre l’avis attendu, votre Cour aura à se pencher sur la question de #Jérusalem. Cette ville n’a pas été incluse dans le territoire destiné à Israël par la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies proposant un plan de partage de la Palestine. Lors de son admission aux Nations Unies en 1949, Israël a solennellement accepté les principes de la Charte des Nations Unies et des résolutions votées par ses organes. Il y avait donc là reconnaissance du fait que Jérusalem ne lui était pas attribuée.

  9. Cependant, s’emparant de la ville par la force en 1948 pour la partie ouest et en 1967 pour la partie est, Israël en a fait sa capitale réunifiée en 1980. Depuis, Jérusalem-Est est soumise à une israélisation forcée par une intense #colonisation. Celle-ci est considérée comme irréversible par les responsables israéliens.

  10. Toutefois, Jérusalem-Est n’a pas d’autre statut que celui d’être un territoire occupé militairement par une puissance étrangère, comme l’ensemble du Territoire palestinien occupé depuis 1967. Israël doit s’en retirer au profit du peuple palestinien comme l’ont exigé constamment les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale [10]. Et les Lieux saints doivent être préservés et ouverts à la liberté de tous ceux qui souhaitent s’y rendre. Cela non plus n’est pas négociable.

  11. Ignorant ces impératifs du droit commun, Israël voudrait légaliser les actions illicites que je viens de mentionner en les inscrivant dans un accord. Or ce qui apparaît de l’analyse juridique de la situation, c’est que, sur la Palestine, Israël n’a aucun droit. Il n’a que des devoirs. Et de leur respect dépend la préservation de l’ordre public international fondé sur des normes communes et non dérogeables. La responsabilité de leur respect incombe aux #Nations-Unies, en charge du maintien de la paix. Elles ont été investies du dossier de la #décolonisation de la Palestine par l’échec du mandat confié au #Royaume-Uni. Elles sont la seule autorité à même de résoudre sur des bases conformes au droit la situation créée par cet échec depuis des décennies. Et s’il faudra bien que la paix découle d’un accord entre les parties, celui-ci devra être conclu sous les auspices des Nations Unies, garantes du respect du droit, et non sous le parrainage arbitraire d’États tiers manquant d’objectivité. 21. Ainsi la manière dont les choses seront menées à partir des conclusions de votre avis devra permettre que l’accord par lequel les Palestiniens seront rétablis dans l’intégralité de leurs droits respecte les normes fondamentales jusqu’ici objet de tentatives de contournement. Et si ce n’était pas le cas, le futur traité de paix tomberait sous le coup de la convention de Vienne sur le droit des traités qui dispose : « Est nul tout traité qui, au moment de sa conclusion, est en conflit avec une norme impérative du droit international général. » [11]

LA QUESTION DU STATUT DE L’OCCUPATION PAR ISRAËL DU TERRITOIRE PALESTINIEN

  1. J’en viens maintenant, et c’est mon dernier point, à la seconde question qui est posée à votre Cour par l’Assemblée générale des Nations Unies. Vous êtes interrogés sur le statut juridique de l’occupation et sur les conséquences juridiques qui en découlent. Vous aurez ainsi à examiner l’occupation par Israël du territoire palestinien à la lumière de tous les champs du droit international.

  2. Il s’agit d’abord du jus ad bellum, ce droit qui régit l’usage de la force par les États. Il comporte la norme majeure d’interdiction de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État [12].

  3. Or c’est bien par l’usage de la force qu’Israël a occupé la Palestine en 1967, comme l’ont rappelé sans relâche le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale. Cet emploi de la force est dirigé contre l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la Palestine, aujourd’hui reconnue dans sa qualité d’État par les Nations Unies. L’occupation est donc illégale à sa source même.

  4. Cette illégalité se manifeste aussi depuis 1967 par la manière dont a été conduite cette occupation. Elle enfreint en effet toutes les conditions posées par le droit de La Haye et de Genève à l’occupation militaire d’un territoire étranger. Ces conditions sont recensées par le Manuel du Comité international de la Croix-Rouge :

⎯ La puissance occupante ne peut pas modifier la structure et les caractéristiques intrinsèques du territoire occupé sur lequel elle n’acquiert aucune souveraineté. Israël n’a cessé de modifier à son profit ces caractéristiques.

⎯ L’occupation est et doit rester une situation temporaire. Israël occupe la Palestine depuis 66 ans et ses dirigeants affichent ouvertement leur intention de poursuivre indéfiniment cette occupation.

⎯ Israël doit administrer le territoire dans l’intérêt de la population locale et en tenant compte de ses besoins. Les besoins des Palestiniens sont cruellement méconnus.

⎯ Israël ne doit pas exercer son autorité pour servir ses propres intérêts et ceux de sa propre population. Toutes les politiques et pratiques d’Israël sont orientées au service des colons israéliens et au mépris des droits et intérêts des Palestiniens.

  1. Ainsi les conditions dans lesquelles Israël a développé l’occupation du territoire palestinien, conditions dont toutes les preuves se trouvent dans les rapports des Nations Unies, vous amèneront à conclure que cette occupation, par sa durée et les pratiques déployées par l’occupant, est un prétexte à un projet d’annexion. Celui-ci, officialisé pour ce qui est de Jérusalem, est mis en œuvre de facto pour la Cisjordanie. Quant à Gaza, la guerre totale qui y est menée et les projets annoncés par le Gouvernement d’Israël confirment la volonté de cet État de garder la maîtrise de ce territoire.

  2. Il résulte de ces constats, comme votre Cour ne manquera pas de le confirmer, que l’occupation par Israël du territoire palestinien est frappée d’une triple illégalité. Elle est illégale à sa source pour être en infraction à l’interdiction de l’emploi de la force. Elle est illégale par les moyens déployés, lesquels sont constitutifs de violations systématiques du droit humanitaire et des droits de l’homme. Elle est illégale enfin par son objectif, celui-ci étant de procéder à l’annexion des territoires palestiniens, privant ainsi le peuple de Palestine de son droit fondamental à disposer de lui-même.

CONCLUSION

  1. Je donnerai quelques réflexions pour finir cette plaidoirie. La violence infondée et impunie qu’Israël exerce sur les Palestiniens entraîne en réponse une autre violence dans un cycle infernal, celui de la vengeance, qui est toujours à l’avantage du plus fort. C’est l’enchaînement meurtrier qui se déroule tragiquement sous nos yeux. Pour le rompre, il faut un tiers impartial affirmant avec autorité ce que doit être l’application de la norme commune. Il revient à votre Cour, à l’occasion de l’avis que vous allez rendre, de ramener l’ensemble de ce conflit sous la lumière du droit.

  2. Ce droit permet de dire quelles règles doivent être appliquées à une situation critique, mais aussi quelles mesures peuvent être prises lorsque ces règles sont violées avec persistance. Je rappellerai ici que les conclusions de l’Organisation de la coopération islamique demeurent inchangées par rapport à celles de nos observations écrites et je me permets d’y renvoyer. Je rappellerai seulement que l’organisation que je représente demande à la Cour d’enjoindre à Israël de cesser toutes les violations qui ont été relevées ici et d’exiger des Nations Unies et de leurs États Membres qu’ils utilisent toute la gamme des mesures permettant de faire cesser la situation, ce y compris des sanctions contre l’État responsable.

  3. Et pour finir, je voudrais, Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les juges, vous citer les propos du contre-amiral israélien Ami Ayalon, qui a dirigé pendant plusieurs années le service du renseignement intérieur israélien. Son chemin personnel l’a amené à s’interroger sur la notion d’ennemi et à mesurer l’impasse où se trouve Israël en ayant choisi la répression violente pour accompagner son refus de la solution politique. Et il conclut une interview donnée il y a quelques semaines à un quotidien français en disant : « La communauté internationale devrait jouer un rôle bénéfique. Nous avons besoin que quelqu’un de l’extérieur nous éclaire sur nos erreurs. » [13]

Sauver les Israéliens contre eux-mêmes, voilà à quoi la communauté internationale contribuera à travers l’avis consultatif que vous allez rendre. Je vous remercie de votre attention.

[1] Voir les observations écrites des Fidji, p. 3-5 ; de la Hongrie, par. 2, 11-30, 39, 41 ; d’Israël, p. 3-5 ; du Togo, par. 7-9 ; de la Zambie, p. 2

[2] Haaretz, 18 octobre 2000.

[3] Le Monde diplomatique, janvier 2024.

[4] Obligation de négocier un accès à l’océan Pacifique (Bolivie c. Chili), arrêt, C.I.J. Recueil 2018 (II), p. 538, par. 86.

[5] Le Monde, 24 janvier 2024.

[6] Quatrième convention de Genève du 12 août 1949, art. 49, dernier alinéa.

[7] Magazine, 12 juillet 2023 (accessible à l’adresse suivante : https://tinyurl.com/26b24uz6).

[8] « Cisjordanie : l’autre guerre menée par Israël », Le Monde, 31 janvier 2023.

[9] « Ben-Gvir annonce la distribution prochaine de 10 000 armes aux volontaires israéliens dans les villes frontalières », Nouvelle Aube, https://www.yenisafak.com/fr/international/ben-gvir-annonce-la-distribution-prochaine-de-10-000-armes-aux-volontaires-israeliens-dans-les-villes-frontalieres-14005.

[10] Voir celles qui sont citées dans les observations écrites de l’Organisation de la coopération islamique, par. 357-404.

[11] Convention de Vienne sur le droit des traités du 23 mai 1969, art. 53.

[12] Charte, art. 2, par. 4.

[13] Le Monde, 25 janvier 2024.

L’Organisation de la coopération islamique regroupe cinquante-sept États membres et elle
est la voix collective du monde islamique. Cette organisation intergouvernementale a été créée suite
à l’incendie criminel en 1969 de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem. C’est ainsi que la Charte de notre organisation mentionne parmi ses objectifs notre soutien au droit du peuple palestinien à créer son État souverain, avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.