#couillonavirus

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Résumé Passages aux Urgences (RPU) Oruna (Nouvelle Aquitaine)

Taux de la population ayant reçue une dose de vaccination : 82.41%

  • 2021 :
    1 604 283 passages aux urgences
    -- Filière AVC :
    Nombre de RPU pour la filière : 19129
    Nombre Accident vasculaire cérébral, non précisé comme étant hémorragique ou par infarctus : 4818
    Infarctuse cérabral, sans précisions : 4061
    -- Filière Syndrome CORONARIEN
    Nombre de RPU pour la filière : 6499
    Angine de poitrine instable : 1130
    Angine de poitrine, sans précision : 912
    Infarctus (aigu) du myocarde sans précision, prise en charge non précisée : 443
    Infarctus sous-endocardique (aigu du myocarde), prise en charge initiale : 495

  • 2020
    1 423 436 passages aux urgences
    -- Filière AVC
    Nombre de RPU pour la filière : 18070
    Nombre Accident vasculaire cérébral, non précisé comme étant hémorragique ou par infarctus : 4328
    Infarctuse cérabral, sans précisions : 4080
    -- Filière Syndrome CORONARIEN :
    Nombre de RPU pour la filière : 6483
    Angine de poitrine instable : 1267
    Angine de poitrine, sans précision : 1054
    Infarctus (aigu) du myocarde sans précision, prise en charge non précisée : 565
    Infarctus sous-endocardique (aigu du myocarde), prise en charge initiale : 449

  • 2019
    1 709 619 passages aux urgences
    -- Filière AVC
    Nombre de RPU pour la filière : 18364
    Nombre Accident vasculaire cérébral, non précisé comme étant hémorragique ou par infarctus : 4177
    Infarctuse cérabral, sans précisions : 4228
    -- Filière Syndrome CORONARIEN :
    Nombre de RPU pour la filière : 6576
    Angine de poitrine instable : 1266
    Angine de poitrine, sans précision : 1006
    Infarctus (aigu) du myocarde sans précision, prise en charge non précisée : 569
    Infarctus sous-endocardique (aigu du myocarde), prise en charge initiale : 477

Source (attention PDF très lourds) : https://www.oruna.fr/espace-documentaire/publications

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccination #covid #Covid-19 #pfizer #sante #vaccine #myocardite #avc #vaccin

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The Huanan Seafood Wholesale Market in Wuhan was the early epicenter of the COVID-19 pandemic

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La mission 2021 de l’OMS a identifié 174 cas de COVID-19 à Hubei en Décembre 2019. Les chercheurs en ont extrait la latitude et la longitude de 155 cas :

La plupart des cas ont été identifié à l’ouest de la rivière Yangtze et autour du marché de Huanan. A 15km de l'Institut virologique de Wuhan donc pas à côté

A savoir que la superficie de Wuhan fait plus de 8000km² :

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Voici les densités de probabilité d'avoir un cas de décembre 2019. Même les cas non liés au marché (qui n’y sont pas allés, qui n’ont pas fait d’achat) sont centrés sur le marché de Huanan :

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Un vendeur infecté peut se rendre dans un restaurant local et infecte le personnel, quelqu'un qui vit à proximité du marché mais n'a aucun lien avec celui-ci est alors infecté, et ainsi de suite. Si on regarde les cas de janvier février 2020, leur localisation est plus étalée :

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Tous les cas de décembre 2019 étaient significativement plus proches du marché de Huanan que ce qui est attendu par hasard en prenant la distribution de janvier-février 2020 :

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Et pourtant le marché de Huanan n'est pas le marché de Wuhan avec le plus de visiteurs ! A priori, il y avait peu de chance que le marché de Huanan soit un lieu de supercontamination puisqu’il y a peu de visiteurs par rapport à une centaines d’autres marchés à Wuhan :

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Et pourtant, on sait que ce marché est le lieu de vente de plusieurs espèces potentiellement hôte du SARS-CoV-2. On n'a pas collecté à l'époque d'échantillon des animaux comme le marché était fermé le 31 décembre 2019. Mais 585 échantillons sur des surfaces au marché de Huanan (cages, sol, réfrigérateurs...) ont été collecté les 1er et 12 janvier 2020. La plupart des échantillons positifs au SARS-CoV-2 était à l'ouest du marché où des animaux vivants étaient vendus :

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Or ça correspond à l'endroit où on a détecté des cas humains positifs avant le 20 décembre 2019 (donc les tous premiers cas). En décembre 2019, il y avait deux lignées A et B de SARS-CoV-2. Cela suggère qu'on a eu 2 transmissions zoonotiques :

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Scénario fuite du labo : Cette étude affaiblit les arguments d'une fuite du labo puisque ça veut dire qu'un travailleur 1 du labo WIV est infecté par la lignée B au WIV et se rend immédiatement directement au marché, n'infectant d'autres personnes qu'une fois sur place. Et une semaine plus tard, un autre travailleur infecté cette fois-ci avec la lignée A pareil irait directement au marché infecter d'autres personnes sans infecter personne d'autres autours. ça parait improbable :

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D'un autre côté, on n'a pas actuellement d'arguments très forts excluant totalement la piste d'une fuite du SARS-CoV-2 de l'Institut Virologique de Wuhan. Et le fait que la Chine soit réticente aux investigations soulève de la méfiance.

https://www.science.org/doi/10.1126/science.abp8715

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccination #covid #Covid-19 #biolab #wuhan

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Non, ces chiffres britanniques ne prouvent pas que les vaccins sont inefficaces

Selon des publications partagées plus de 1.000 fois sur Twitter et Facebook depuis mi-juillet, des chiffres officiels au Royaume-Uni montreraient l'inefficacité des vaccins puisque les morts du Covid sont très majoritairement vaccinés, et même triplement vaccinés...

The Exposé pointe qu'entre avril et mai 2022, 4.935 décès liés au Covid-19 ont été enregistrés : 4.647 chez des personnes vaccinées au moins une fois, dont 4.216 étaient triplement vaccinées, contre 288 chez des personnes non-vaccinées.

A partir de ces chiffres, l'auteur de l'article a calculé des pourcentages [...] De ces pourcentages, il a créé un graphique, qui représente la proportion de vaccinés parmi les décès du Covid. Il cite comme source l'Office for National Statistics, l'agence nationale chargée des statistiques au Royaume-Uni.

Il présente comme "choquante" et "effrayante" la proportion de vaccinés dans les décès [...]

Si l'on cumule les décès Covid tous statuts confondus sur avril et mai, on retrouve bien les chiffres absolus utilisés pour calculer ces pourcentages.

A noter que ces chiffres ne concernent donc pas l'ensemble du Royaume-Uni [...]

En effet, déduire de ces données que les personnes vaccinées meurent davantage du Covid-19 que les personnes non-vaccinées est inexact, car cela repose sur une comparaison entre des populations de taille différente, et qui ont des caractéristiques d'âge et d'état de santé différentes.

[...] plus de 95% des personnes de plus de 80 ans ayant reçu au moins une dose de vaccin contre moins de 10% des 5-12 ans.Ainsi, [chez] les personnes âgées et les plus vulnérables, il n'est pas surprenant que les décès interviennent majoritairement chez cette population. 52% de la population âgée de plus de 5 ans a reçu au moins trois doses de vaccin anti-Covid-19. Ce chiffre s'envole à 90% chez les plus de 70 ans mais chute à 33% pour les personnes âgées entre 18 et 20 ans.

La population âgée de plus de 70 ans, particulièrement à risque de développer une forme grave du Covid-19, est donc sur-représentée [...] Ainsi, il est logique que les triplement vaccinés soient plus nombreux que les non-vaccinés dans les chiffres des décès liés au Covid-19.

Interrogé par l'AFP le 12 juillet 2021 sur des publications trompeuses similaires, Public Health England (devenu depuis UK Health Security Agency) déclarait déjà à propos de ses chiffres que "les données doivent être interprétées en prenant en compte la couverture vaccinale très élevée dans la population britannique. Même avec un vaccin hautement efficace, il est attendu qu'une forte proportion des cas [de décès] survienne chez des personnes vaccinées, simplement parce qu'une plus forte proportion de la population est vaccinée".

"Ne pensez pas qu'il s'agit d'un mauvais signal, c'est exactement ce qui était attendu", prévenaient déjà David Spiegelhalter et Anthony Masters.

De plus, le document publié par l'ONS précise lui-même qu'il "convient d'être prudent lors de la comparaison des taux et des chiffres de la mortalité, car les caractéristiques des personnes appartenant aux différents groupes de statuts vaccinaux comme l'état de santé, peuvent différer, notamment en raison de la priorité donnée au vaccin pour les personnes plus vulnérables".

https://factuel.afp.com/doc.afp.com.32F429B

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccination #covid #Covid-19 #pfizer #sante

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Gare à cette affiche sur les indemnisations des vaccins anti Covid-19

*Un dispositif d’indemnisation du gouvernement britannique sur les vaccins est détourné sur une affiche diffusée sur les réseaux sociaux *

Semblant émaner du gouvernement britannique, elle promet une indemnisation de 120.000 livres sterling (soit 137.000 euros) aux personnes qui n’auraient pas été « informées des risques pour la santé liés aux vaccins Covid-19 ».

On y voit un logo qui ressemble à celui du gouvernement britannique, ainsi qu’un lien renvoyant vers une page intitulée « paiement des dommages causés par les vaccins ».

l n’y a aucune trace d’une telle affiche sur le site du gouvernement britannique. Contacté, un porte-parole du ministère de la Santé britannique confirme à 20 Minutes qu’il ne s’agit pas d'« une affiche ou d’un message sanctionné par le gouvernement » et que « le logo du gouvernement britannique a été utilisé à son insu ou sans autorisation ».

Le ministère condamne la démarche : « Ce type de désinformation sur le vaccin cause des dommages et coûte des vies. Les preuves sont claires – les vaccins sont sûrs, efficaces et constituent la meilleure défense contre le Covid-19. »

Quant à la photographie montrant les deux femmes, elle provient de la base de données Shutterstock.

https://www.20minutes.fr/monde/3312455-20220621-covid-19-non-gouvernement-britannique-diffuse-affiche-incitant-personnes-mal-informees-vaccins-anti-covid-faire-indemniser

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccination #covid #Covid-19 #pfizer

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Covid-19 : l'hydroxychloroquine responsable de plus de 16 000 morts pendant la première vague ?

Une récente étude française révèle que l'hydroxychloroquine, médicament popularisé par Didier Raoult, aurait causé des milliers de morts.

Plus de 16 000 morts ?

Cette étude a été menée par des chercheurs de l'Université de Lyon. Elle a été présentée au congrès de la Société française de Pharmacologie et de Thérapeutique (SFPT) avant d'être reprise par l'agence APMnews jeudi 16 juin.

Les scientifiques français avancent que l'hydroxychloroquine serait à l'origine de 16 274 morts. Initialement, le chiffre avancé était de 9 500 décès, avant d'être augmenté par les experts.

Les chercheurs lyonnais ont analysé une période précise : de mars à juillet 2020, pendant la première vague. Ils ont comparé le taux d'utilisation du médicament défendu par Didier Raoult et le nombre d'hospitalisations.

Des résultats à relativiser

Les résultats chocs de l'étude sont à relativiser. Seulement 8 pays sont concernés et les États-Unis représenteraient plus de 10 000 cas. En France, selon la recherche, le nombre de décès causés par la chloroquine varierait entre 115 et 293, alors que ce chiffre serait de 6 pour le Brésil.

L'analyse non détaillée de chaque patient et des taux d'hydroxychloroquine délivrée pour chacun limite les résultats de l'étude, qui annonce tout de même que ce médicament est à l'origine d'un risque de surmortalité de 11%.

« On ne cherche pas à produire un résultat exact, on voulait surtout montrer quelles peuvent être les conséquences concrètes lorsque l’on prescrit un médicament potentiellement toxique », a expliqué l'un des auteurs de l'étude.

https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=etude-covid-19-hydroxychloroquine-morts

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccination #covid #Covid-19 #confinement #pfizer #raoult #Hydroxychloroquine

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Hydroxychloroquine et azithromycine : Didier Raoult s’entête

L’IHU de Marseille sous la direction de Didier Raoult publie une nouvelle étude très favorable à l’association médicamenteuse d’hydroxychloroquine et d’azithromycine.

Alors que la vaste majorité de la communauté scientifique a laissé de côté la fameuse hydroxychloroquine pour soigner les malades du Covid-19, le patron de l’IHU de Marseille signe un nouvel article vantant son intérêt pour limiter les décès (1).

L’équipe médicale de Didier Raoult démontre une nouvelle fois dans une cohorte marseillaise de plus de 10 000 patients que l’association d’hydroxychloroquine (HCQ) et d’azithromycine (AZT), un antibiotique bien connu, réduite de plus de 80 % la mortalité contre l’absence de traitement.

Le papier scientifique est signé par tous les proches collaborateurs du directeur de l’IHU de Marseille. On pourrait s’étonner pour autant du choix de la revue scientifique spécialisée en cardiologie alors que nous parlons d’une infection virale.

L’équipe marseillaise persiste et signe pour attester de l’intérêt de cette bithérapie grâce à des taux de mortalité très bas dans les hospitalisations de jour du centre de recherche en infectiologie et microbiologie.

Une étude qui relance encore un peu les débats scientifiques passionnés autour de ce sujet. Car l’HCQ en association avec l’AZT a bénéficié d’un nombre incroyable de ressources humaine et médicale.

C’est probablement la bithérapie la plus étudiée avec la crise de Covid-19. On peut retrouver plus de 350 études relues par les pairs sur ce sujet. C’est colossal.

Malheureusement, cette nouvelle preuve scientifique de l’intérêt de cette bithérapie est une copie conforme de toutes les précédentes études produites par l’IHU de Marseille.

Une copie qui traîne toutes les tares et limites des études précédentes, dont les principales sont reconnues par Didier Raoult et son équipe.

La bithérapie, envers et contre tout ?

L’étude marseillaise pilotée par Didier Raoult et Matthieu Million fait partie des plus bas niveaux de preuve en science.

L’étude est rétrospective.

C’est à dire que l’on va retourner dans le passée pour tenter d’y déceler un paramètre qui pourrait expliquer qu’un groupe décède moins du Covid-19 qu’un autre.

L’équipe de l’IHU de Marseille regarde bien entendu qui a pris de l’HCQ et de l’AZT précocement.

En faisant cela, ils arrivent à extraire des données très flatteuses pour la bithérapie avec une mortalité extrêmement faible dans ce groupe-là.

La question qui est bien sûr au bout de toutes les lèvres : est-ce que cela est une preuve de l’efficacité de la bithérapie ?

Oui et non.

Oui, car les données sont bien là. Non, car les limites et problèmes dans les groupes sont aussi présents, et plutôt préoccupants.

Des groupes incomparables

Suffisamment préoccupant pour que l’équipe y dédie un paragraphe entier dans l’étude afin d’avertir les lecteurs et la communauté scientifique.

Je cite in extenso les propos de l’équipe marseillaise :

« La principale limite de la présente cohorte est son manque d’évaluation des comorbidités. Les patients ne recevant pas d’HCQ ont tendance à être plus âgés et à avoir plus de comorbidités, et bien que nous ayons pu contrôler l’âge et le sexe, la présente étude n’a pas été ajustée pour d’autres comorbidités clés et peut être biaisée en conséquence. »

On apprend que seuls l’âge et le sexe ont été pris en compte pour comparer nos deux groupes soumis ou non à la bithérapie.

Or, et c’est en réalité une banalité dans les études de l’IHU de Marseille, les personnes recevant la bithérapie sont en bien meilleure santé que les autres… la raison qui pousse probablement à leur prescrire la fameuse thérapie.

Les malades qui réussissent à obtenir l’association HCQ et AZT sont plus jeunes et possèdent moins de comorbidités que les autres.

Nous savons désormais avec une certitude extrêmement forte que c’est pourtant ces deux paramètres les plus importants pour évaluer la gravité de la maladie.

D’ailleurs l’équipe marseillaise ne s’y trompe pas quand elle parle de paramètre clé. C’est bien le cas.

Et dans ce cas c’est rédhibitoire. Comment peut-on sereinement conclure que l’effet que l’on observe est bien celui de la bithérapie ou des caractéristiques fortement plus favorables des participants ?

C’est impossible.

Surtout que les raisons de ne pas prescrire l’HCQ et l’AZT ne sont pas claires du tout. L’IHU de Marseille précise dans sa publication que plus de 800 patients n’ont pas reçu la bithérapie, dont les raisons sont présentées dans une annexe que l’on doit télécharger.

Une fois le téléchargement fait, on peut y lire que nous n’avons aucun détail sur les raisons de cette exclusion dans 46 % des cas. Nous ne savons pas vraiment pourquoi ces personnes n’ont pu recevoir le sulfureux traitement.

Le protocole « Raoult »

J’étais revenu dans le détail en juin 2021 sur les études ayant évalué le protocole « Raoult ». C’est-à-dire une association d’HCQ et d’AZT initiés le plus tôt possible, avec des doses correctes et avant la dégradation trop importante de l’état de santé des malades.

Aucune étude clinique ne remplissait à la perfection toutes les cases. Aucune étude n’est parfaite non plus, cela n’existe pas.

Mais les maigres études dont je vous invite à découvrir le détail ne faisaient état d’aucun bénéfice sur la mortalité ou les hospitalisations des malades de Covid-19.

Des résultats décevants qui auraient pu être prévus quand nous avions eu vers juillet 2020 un ensemble de preuves solides ne trouvant pas d’effet antiviral et anti-inflammatoire sur des modèles animaux et des lignées cellulaires pulmonaires humaines.

Quoi qu’il en soit, l’IHU de Marseille ne semble pas vouloir s’arrêter de croire aux bénéfices de la bithérapie malgré les importantes limites méthodologiques et les gros problèmes dans la création de leur groupe à comparer.

Des limites reconnues par les auteurs, mais qui ne les empêchent pas de conclure avec certitude sur le rôle et l’intérêt de la bithérapie.

#couillonavirus #coronavirus #covid19 ##vaccination #covid #Covid-19 #confinement #pfizer #raoult #Hydroxychloroquine #azithromycine

https://www.dur-a-avaler.com/hydroxychloroquine-et-azithromycine-didier-raoult-sentete/

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Sudden death in adults and Sudden Infant Death Syndrome are caused by vaccines.

Vaccines are not linked to sudden death in any age group

Even though vaccines are among the safest medical products, baseless claims about their safety continue to circulate widely on social media.

One since-deleted April 3 post on Facebook said Sudden Infant Death Syndrome — the unexpected death of a seemingly healthy baby — and sudden death in adults are caused by vaccines. We noticed another post on Twitter that said, "‘Sudden death’ for adults and ‘Sudden Infant Death’ for babies. BOTH ARE DEATH BY VACCINE."

The Facebook post was flagged as part of the platform’s efforts to combat false news and misinformation on its News Feed. (Read more about our partnership with Facebook.)

Studies and scientific reviews found no association between vaccination and deaths in anyone — adults or children — except in rare cases, according to a 2015 study. More recently, following the introduction of COVID-19 vaccines in late 2020, a 2021 study by the CDC found no increased risk for death among those vaccinated for COVID-19.

And research studies and safety reviews do not show any links between childhood vaccines and Sudden Infant Death Syndrome (SIDS), according to the Centers for Disease Control and Prevention.

The causes of SIDS are unknown, but many health professionals believe it is associated with a buildup of carbon dioxide in the blood and low levels of oxygen.

"Since immunizations are given to about 90% of children less than 1 year of age, and about 1,600 cases of SIDS occur every year, it would be expected, statistically, that every year about 50 cases of SIDS will occur within 24 hours of receipt of a vaccine," according to Children’s Hospital of Philadelphia. "However, because the incidence of SIDS is the same in children who do or do not receive vaccines, we know that SIDS is not caused by vaccines."

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #pfizer #sads

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Le PDG de Pfizer qui se réjouit d'avoir réduit "la population mondiale de 50% d'ici 2023" ? Attention à ce montage vidéo

Le PDG du laboratoire pharmaceutique américain Pfizer, Albert Bourla, se serait publiquement réjoui, au dernier Forum économique mondial (WEF), d'avoir atteint l'objectif de son entreprise : "réduire la population mondiale de 50% d'ici 2023". C'est ce qu'affirment des internautes en relayant une vidéo dans laquelle Albert Bourla tient de tels propos. Si cet extrait, partagé des centaines de fois sur Facebook depuis le 28 mai, a bien été filmé lors de l'édition 2022 du WEF, il est trompeur puisqu'il occulte une partie des propos du PDG. Ce dernier se félicitait en réalité d'avoir "réduit de 50% le nombre de personnes dans le monde qui ne peuvent pas s'offrir nos médicaments", comme on peut le vérifier sur les images d'origine de son intervention.

Invité par Klaus Schaub à détailler l'annonce faite par Pfizer ce jour-là de vendre 23 vaccins et médicaments à prix coûtant aux pays les plus pauvres - comme l'avait par ailleurs rapporté l'AFP -, Albert Bourla lui répond (à 2'33 sur YouTube et 2'36 sur le site du WEF) : "Je crois que c'est l'accomplissement du rêve que nous avions avec mon équipe au moment où nous avons débuté, en 2019. Nous nous sommes rencontrés en janvier 2019 en Californie pour définir les objectifs des cinq prochaines années. Et l'un d'entre eux était qu'en 2023, nous ayons réduit de 50% le nombre de personnes dans le monde qui ne peuvent pas s'offrir nos médicaments. Je crois qu'aujourd'hui, ce rêve est en train de devenir une réalité."

https://factuel.afp.com/doc.afp.com.32BL89M

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #pfizer #greatreset

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L’OMS a-t-elle avoué avoir grossièrement surévalué les estimations du nombre de morts du Covid?

Des chercheurs ont reconnu une erreur de calcul portant sur deux pays européens, conduisant plusieurs commentateurs à juger que celle-ci remettait en cause fortement le nombre de morts réels du Covid.

A en croire de nombreuses publications sur les réseaux sociaux, l’Organisation mondiale de la Santé aurait reconnu avoir très largement surestimé le nombre de morts du Covid.

Premièrement, les travaux autour desquels s’élaborent ces discours ne renvoient pas à des estimations datant du début de la crise mais à des travaux très récents. Ceux-ci ont en effet été publié par des chercheurs travaillant pour l’OMS le 5 mai 2022.

es auteurs de ces travaux ont rapidement produit une nouvelle analyse de leurs données et confirmé l’existence d’une importante erreur portant sur les chiffres allemands, qui avait conduit à surévaluer d’environ 50 % les décès du Covid dans ce pays.

Une deuxième erreur a été identifiée concernant la Suède. Ici, l’erreur a conduit non pas à une surestimation, mais à une sous-estimation (d’environ 16 %) du nombre de morts

Concernant l’Inde, en revanche, les chercheurs n’ont pas démenti les résultats présentés, comme nous le confirme là encore Jon Wakefield. De fait, concernant ce vaste pays, le manque de fiabilité des recensements officiels liés à cette maladie est identifié de longue date par de diverses équipes de recherche indépendantes [...]

Dans un document technique présentant les méthodes et corrigeant les données, publié le 18 mai, les chercheurs ont donc réduit de 37 % l’estimation du nombre de décès liés à la pandémie en Allemagne. Leur estimation pour la Suède a quant à elle été relevée de 19 %.

Les chercheurs ont annoncé s’être attelés au réexamen des procédures employées pour l’extrapolation des décès attendus. Des doutes ont notamment été soulevés concernant les chiffres de la Norvège. Le responsable du projet a toutefois déclaré qu’il «ne pensait pas que cela entraîne une grande différence pour la plupart des pays ». Une déclaration aux antipodes de l’interprétation faite, sur les réseaux sociaux, selon laquelle l’OMS jugerait les estimations des décès excédentaires grossièrement surévaluées.

Suite à cette controverse, Jon Wakefield a jugé que le problème identifié par ses pairs constituait «une erreur malheureuse». «Nous nous sommes trompés et, pour être honnête, je n’ai pas de problème avec ça. Parce que c’est la science, non ? Si quelqu’un vous critique, on corrige. Ça ne veut pas dire que tout est faux. Ce que cela signifie en fait, à mon avis, c’est que nous avons une approche très transparente, et que nous sommes prêts à prendre acte des critiques raisonnées.»

https://www.liberation.fr/checknews/loms-a-t-elle-avoue-avoir-grossierement-surevalue-les-estimations-du-nombre-de-morts-du-covid-20220607_S6MKM7GRKJH65FZZH2RDNQ7AQM/

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #OMS

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«Fabrice Di Vizio a prolongé le calvaire de mon fils» : une figure anti-vaccin accusée d’avoir ralenti un protocole de sédation

Le Canard enchaîné raconte comment l’avocat - connu pour être devenu une des figures du mouvement anti-vaccins contre le Covid-19 - a mis un coup d’arrêt au protocole de sédation d’un jeune homme souffrant d’une infection respiratoire incurable.

Dans son édition de ce mercredi, Le Canard enchaîné raconte l’histoire de Jules, 33 ans. C’est ce « jeune homme d’une trentaine d’années » dont fait mention dans sa vidéo Fabrice Di Vizio. Fin février, il a été victime d’un accident vasculaire cérébral du tronc cérébral. La cause ? Les médicaments qu’il prend depuis une quinzaine d’années pour traiter sa schizophrénie, explique l’hebdomadaire. Et s’il a bien été vacciné contre le Covid-19, sa dernière dose remonte au 15 septembre, soit sept mois avant son hospitalisation.

https://www.leparisien.fr/societe/di-vizio-a-prolonge-le-calvaire-de-mon-fils-comment-une-figure-des-anti-vaccins-a-ralenti-un-protocole-de-sedation-11-05-2022-MUK77A5I6JDEXINZLCSYAZCF5A.php#xtor=AD-1481423553

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #pfizer #avc

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#Rivotril par @docslucas4 :

Sur la désinformation, et l'indignation qu'elle provoque.

Nous, médecins, IDE, soignants... sommes accusés d'avoir en 2020 sciemment assassiné des personnes âgées, en ayant eu recours à des euthanasies planifiées par le gouvernement, par l'utilisation accrue du Rivotril.

Il s'agit de comptes connus, qu'on ne présente même plus pour France-Soir, relayant sans relâche des désinformations variées, essentiellement autour de la crise sanitaire Covid.

Sous couvert "d'objectivité statistique", cette fake-news (pourtant ancienne et fact-checkée depuis 2 ans) tente de réactiver un certain rejet populaire de la médecine et de la gestion sanitaire de la crise du covid à ses débuts.
Ce n'est pas juste mensonger: c'est criminel.

Avant d'aller plus loin, le communiqué de la SFGG paru le 4 avril 2020 (soit la semaine suivant le décret) : https://sfgg.org/espace-presse/communiques-de-presse/la-sfgg-reagit-au-decret-du-28-mars-non-prescrire-du-rivotril-ne-revient-pas-a-euthanasier-les-patients-ages-communique-de-presse/

Ainsi que celui du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie : https://www.parlons-fin-de-vie.fr/polemique-sur-lutilisation-du-rivotril-verification-et-explication/

Mais faisons un peu le point sur la question : @decoder_l accuse le Gvt d'avoir privilégié les "injections de Rivotril en cas de suspicion Covid" chez les personnes âgées, qu'on aurait ainsi euthanasié au lieu de tenter de les soigner (à 30 sec. dans sa vidéo).

Tout le reste de l'argumentaire repose sur cette présentation trompeuse. Or c'est totalement méconnaître, non seulement la médecine (pour laquelle l'auteur de la vidéo n'a aucune compétence), mais aussi la prise en charge des fins de vie, ou soins palliatifs.

Le décret du 28 mars 2020 a été publié afin de palier au manque de disponibilité de certaines molécules, dont l'utilisation a explosé en raison des cas sévères de covid à cette époque. Son but est d'en faciliter l'accès, PAS d'en recommander l'utilisation en cas de covid.

Dans une PEC de soins palliatifs, les benzodiazépines sont svt utilisées afin de sédater un patient, pour soulager ses souffrances, en l'occurrence une détresse respiratoire aiguë. Leur utilisation est claire, courante, et protocolisée. Elle n'a pas débuté avec le Rivotril.

Les benzodiazépines (ici Rivotril) sont donc utilisées en sédation dans un cadre médical très défini. Au cas/cas, et selon la justification de l'état clinique du patient. Le décret n'a PAS modifié le cadre de cette utilisation. Le Rivotril n'a JAMAIS servi à "tuer" des gens

La vidéo inverse la situation : il n'y a pas eu des morts parce qu'on a injecté du Rivotril. Il y a eu utilisation de Rivotril parce qu'il y a eu des mourants. La négation absurde de la gravité du covid (surtout en 2020) conduit à ce genre de manipulations.

La vidéo prétend alors, par une présentation fallacieuse des courbes d'hospit/décès (ressortant au passage l'interprétation trompeuse du rapport ATIH), qu'on aurait très bien pu admettre ces patients en réanimation, puisque les hôpitaux étaient vides...

Outre que c'est complètement faux (et tous les soignants hospit. qui ont traversé ces moments terribles apprécieront d'être traités de menteurs), c'est ne rien comprendre à la prise en charge en réa. Les traitements et dispositifs qu'impliquent un séjour en réa pour SDRA sont très éprouvants pour l'organisme. Au-delà de 80 ans, la question de la balance B/R d'un séjour en réa se pose naturellement. MAIS ! Les critères d'admission sont nombreux. On ne refuse JAMAIS un patient en réa sur le seul motif de l'âge.
Toute sa clinique est évaluée.

Lorsque un patient âgé est "refusé" en réa, ce n'est pas par cynisme, eugénisme, ou consigne gouvernementale.
C'est parce que son état ne lui permettrait probablement pas d'y survivre, et qu'il y prendrait la place d'un patient qu'on pourrait sauver.

C'est une décision réfléchie, mûrie, déontologique, et souvent collégiale. Prise dans la droite ligne de la loi Léonetti, qui exclut "l'acharnement thérapeutique". Accuser les médecins d'avoir euthanasié par refus de soin est à la fois diffamant, et insensé.

La méconnaissance totale de la médecine hospitalière, associée à une arrogance terrible, à des penchants complotistes, et à la volonté de se faire mousser sur les RS, ont mené à cette vidéo. Cette vidéo qui accuse, diffame, ment, et insulte.

IL N'Y A PAS DE SCANDALE DU RIVOTRIL. Sauf dans l'esprit malade et aigri de ces complotistes, qui se trouvent une raison d'exister dans la diffusion d'informations détournées. Qui entretiennent méfiance, peur, rejet. Par incompétence autant que par cynisme et méchanceté.

Nous, médecins, IDE, soignants... avons travaillé conformément à nos déontologie et éthique professionnelles. Nous avons eu recours à la sédation dans le cadre de la prise en charge de fin de vie de personnes en souffrance. Le soin est notre métier. Nous en sommes fiers.

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #pfizer #arnm

https://nitter.42l.fr/DocLucas4/status/1524706701324263424

pguillot@diaspora-fr.org

Arrêter de dire que la vaccination propage de la protéine #Spike partout dans le corps !!

Tout ça parce que vous avez vu quelque part un tableau tiré de cette étude portant la distribution dans les tissus

Déjà, cette étude ne concerne que les nanoparticule lipidique et non pas la protéine spike. Il s'agit des ALC-0315 et ALC-0159 (page 7)

Ensuite, cette étude a été réalisée sur des RATS qui font entre 179 et 270 grammes (page 14). Le protocole consistait à injecter deux doses différentes suivant les cas : 1,29 ou 2,57 milligrammes de lipide pour des doses de 50 ou 100 μL

Comprenez bien que, si on rapporte le poids d'un rat de 200 gramme avec une humain de 80 Kilos, cela revient à injecter 0.52 gramme ou 1 gramme de lipide dans la personne. Or une dose de vaccin contient 30 microgrammes de tozinaméran (ou 0.00003 gramme). Nous sommes donc sur des doses entre 16000 et 30000 fois plus élevées !

Le tout dans une dose de vaccin qui fait... 0.3 mL

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #myocardite #pfizer #arnm

pguillot@diaspora-fr.org

Efficacité « de 12 % », « de 1 % », « déconseillé aux femmes enceintes » : les trois nouvelles infox sur le vaccin de Pfizer

Des militants antivax accusent l’entreprise d’avoir caché des informations compromettantes. Mais ces assertions reposent sur des calculs douteux et des documents publics obsolètes détournés.

« #PfizerDocuments ». [...] A les croire, les documents rendus publics sur requête des agences américaines du médicament (FDA), prouveraient que l’entreprise américaine Pfizer a sciemment caché l’inefficacité de son vaccin.

Selon ceux qui les relaient, le laboratoire reconnaîtrait dans ces documents que la protection vaccinale apportée par son produit ne serait que de 12 %, voire de 1 %.

Autre critique : Pfizer y reconnaîtrait la dangerosité de son produit pour les femmes enceintes et le déconseillerait.

Un mélange de chiffres inventés, de notions statistiques mal comprises et de connaissances obsolètes.

Pourquoi ce chiffre de 12 % est faux

Cette affirmation, qui n’a en réalité aucun rapport avec les documents récemment mis en ligne, provient d’une « analyse » publiée le 3 avril sur le réseau social Substack par Sonia Elijah [...]

Pour arriver à ce « 12 % », Mme Elijah s’appuie sur un document, rendu public depuis au moins le 8 décembre 2020 : la notice d’information envoyée par Pfizer aux FDA [...] Une phrase y interpelle l’ancienne journaliste de la BBC : « Parmi les 3 410 cas totaux de Covid-19 suspectés mais non confirmés dans la population globale de l’étude, 1 594 sont survenus dans le groupe vacciné contre 1 816 dans le groupe placebo », écrit Pfizer.

« Si vous calculez l’efficacité vaccinale à partir de ces chiffres, elle est incroyablement basse, 12 % », s’emporte Sonia Elijah.

Sauf que contrairement à ce qu’elle présuppose, rien ne permet d’affirmer avec certitude que ces 3 410 personnes symptomatiques ont bien été malades du Covid-19. [...] Mais il n’est pas non plus possible d’écarter d’autres pathologies à la symptomatologie proche, ni, surtout, une autre piste d’explication, donnée par Pfizer, mais que Sonia Eljah se garde bien de citer sur ce point : celle d’une « réactogénicité au vaccin avec des symptômes qui se confondent avec ceux du Covid-19 » [...].

Au-delà du peu de rigueur du calcul, repris sans recul critique par de nombreux militants antivaccins, ce chiffre de 12 % bricolé à partir d’un document de décembre 2020 occulte que depuis, les vaccins contre le Covid-19 ont fait l’objet de nombreuses études en population globale, à la fois indépendantes de l’industriel et bien plus puissantes statistiquement.

Si l’efficacité de la vaccination a, depuis, été revue à la baisse avec l’émergence de nouveaux variants et la baisse de l’effet protecteur dans le temps, au moment où Pfizer envoie sa demande d’autorisation, il est mensonger d’affirmer que l’entreprise reconnaît une efficacité de seulement 12 %.

Un chiffre de 1 % réel, mais en changeant d’indicateur et d’échelle

autre accusation : au bout d’une semaine, l’efficacité du vaccin de Pfizer ne serait plus que de 1 %. Là encore, aucun document n’arrive à une telle conclusion. Il s’agit d’une autre rumeur, liée à la coexistence de plusieurs méthodes de calcul pour évaluer l’efficacité d’un médicament, la réduction relative de risque (RRR), la plus communément utilisée, et la réduction absolue de risque (RAR).

Le second type de calcul rapporte le nombre de cas, non seulement à un groupe témoin, mais aussi à l’ensemble de la population de l’essai, tirant systématiquement les résultats vers le bas.

« Imaginons qu’un essai a enrôlé 20 000 patients dans le groupe contrôle et 20 000 dans le groupe vaccin. Dans cette étude, 200 personnes dans le groupe contrôle tombent malades et 0 dans le groupe vaccin. Même si l’efficacité vaccinale serait d’un impressionnant 100 %, la RAR montrerait que le vaccin ne réduit le risque absolu que de 1 % 200/20 000 = 1 %) », explique Health Care, une plate-forme de pédagogie médicale.

Mécaniquement, « la RAR tend à être ignorée parce qu’il donne des résultats de taille bien moins impressionnants : 1,3 % pour l’AstraZeneca – Oxford, 1,2 % pour le Moderna – NIH, 1,2 % pour le Johnson & Johnson, 0,93 % pour le Gamaleya et 0,84 % pour le Pfizer – BioNTech » [...]

Des précautions obsolètes pour les femmes enceintes et les jeunes mamans

Encore une fois, il ne s’agit pas d’affirmations provenant de documents de Pfizer, mais d’un avis de l’Agence britannique du médicament et des produits de santé (MHRA), en date du 8 décembre 2020.

Il s’agit alors d’une posture de précaution basée sur le peu de données connues à l’époque, et qui n’a plus cours aujourd’hui. « Plus de 104 000 femmes enceintes ont reçu au moins une dose de vaccin en Angleterre et en Ecosse, et aucun problème n’a été relevé », corrige auprès de Reuters la MHRA, qui ne déconseille plus la vaccination en période de grossesse ni d’allaitement.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/05/06/efficacite-de-12-de-1-deconseille-aux-femmes-enceintes-les-trois-nouvelles-infox-sur-le-vaccin-de-pfizer_6125036_4355770.html

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #pfizer #arnm

pguillot@diaspora-fr.org

Non, un "rapport confidentiel" de Pfizer ne liste pas des centaines d'effets secondaires de son vaccin contre le Covid-19

Des publications virales affirment qu'un "rapport" de Pfizer répertorie au moins des "centaines" d'effets secondaires de son vaccin contre le Covid-19. Mais cette liste compile en réalité des problèmes médicaux théoriquement attribuables à la vaccination, qui font l'objet d'une surveillance spécifique a priori. Il ne s'agit donc pas des effets indésirables du vaccin Pfizer-BioNTech, mais d'un appel à la vigilance standard lors de la commercialisation d'un nouveau vaccin, comme l'expliquent deux pharmacologues à l'AFP.

[C]ertains internautes affirment (1, 2 ) que le laboratoire américain Pfizer aurait reconnu, dans un rapport tout juste rendu public, le nombre colossal d'effets secondaires de son vaccin contre le Covid-19.

Si un document porteur de multiples crédits de Pfizer est consultable en ligne et compile bien ces phénomènes médicaux, cette liste fait l'objet d'une interprétation erronée [...]

"Il ne s'agit en aucun cas d'une liste des effets indésirables rapportés du vaccin Pfizer-BioNTech [Cominarty] mais d'une compilation des événements indésirables d'intérêt particulier [...], des manifestations médicales identifiées a priori comme pouvant être associées à l'administration d'un vaccin et qui seront tout particulièrement surveillées après la commercialisation du vaccin quel qu'il soit, contre le Covid ou une autre maladie."

Cette liste n'est pas celle des effets indésirables du vaccin Pfizer mais celle des événements qui ont été définis par des experts vaccinaux mondiaux, avant le lancement de la campagne vaccinale, comme des événements à suivre avec attention a priori après la vaccination car ils auraient pu représenter des effets négatifs de ces vaccins"

Si le rapport sur lequel s'appuient les publications virales n'y figure pas parmi les documents relatifs à l'année 2021, il est en tout cas disponible depuis le 17 novembre 2021 sur le site du "Public Health and Medical Professionals for Transparency"

Comme le précise la méthodologie du document (p.5), ces données émanent de signalements d'événements indésirables "indépendamment de l'évaluation de la causalité" avec le vaccin [...]

Concrètement, l'annexe du document de Pfizer relative aux AESI reprend une multitude d'entrées figurant dans le dictionnaire MedDRA de codage des termes médicaux, comme le précise sa page 16.

ans le détail, comme l'explique Francesco Salvo, la liste d'AESI de neuf pages compile "tous les libellés pertinents du dictionnaire MedDRA utilisés pour coder les événements indésirables en pharmacovigilance". C'est ce qui explique en partie son étendue [...]

Certains événements indésirables d'intérêt particulier surveillés à l'époque sont en revanche devenus depuis des effets indésirables de certains vaccins contre le Covid-19, comme le souligne Aurélie Grandvuillemin [...]

https://factuel.afp.com/doc.afp.com.324T2DV

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #pfizer

pguillot@diaspora-fr.org

Masterclass en imposture — Idriss Aberkane

Idriss Aberkane est crédible parce que c’est un génie. Et c’est un génie parce qu’il faut le croire quand il le dit, vu sa crédibilité. Et quoi de mieux pour défendre sa réputation contre un monde académique qui n’est pas dupe de sa valeur que de voler au secours d’un « renégat » de la science pourfendeur de la méthode, vilipendeur des critiques et semeur de chaos. Dans la défense de Didier Raoult, Idriss Aberkane s’attaque à ceux qui mettent en danger sa petite légende personnelle. Mais admettons-le, il maitrise l’art de l’imposture comme un chef.

Ce texte s’appuie en bonne partie sur le travail d’autres personnes. Notamment l’article de debunk rédigé par Antoine Daoust sur le site Fact and Furious. Je remercie également Judith Kalfa, Ari Kouts, Max Notter, Muriel Leal, Pac Abenakis, pour leur aide dans la collecte d’informations.

Le baratineur, l’escrocs, l’aigrefins, le filou, l’intoxicateur lambda a deux chemins devant lui. S’il est peu doué, désagréable, hésitant, sans imagination, il se fait repérer très vite, il reçoit quelques corrections, quelques leçons de la vie qui lui ouvrent les yeux aux avantages de la vertu ou bien il finit ostracisés, dépouillé de toute crédibilité, amers, aigris, condamné à rester dans l’ombre pour pouvoir nuire encore un peu à son prochain. Mais s’il a du charisme, s’il présente bien, s’il s’exprime avec une ferveur en acier trempé et se fait passer pour une personne compétente et bien intentionnée, il n’y a pas de limite au nombre théorique de ses victimes.

Pour être un menteur professionnel, il faut posséder les qualités qui aident votre public à croire que vous êtes tout sauf un menteur.

Nous pouvons trouver des menteurs et des menteuses professionnels dans tous les médias, et dans beaucoup d’autres professions. Ne comptez pas sur la seule zététique pour les épingler tous, pour les débusquer, pour les débunker tous et rétablir l’ordre et la justice dans la galaxie. Chacun agit à son échelle, là où il pense faire œuvre utile, et aujourd’hui nous allons parler de monsieur Idriss Aberkane.

https://menace-theoriste.fr/masterclass-en-imposture-idriss-aberkane/

#couillonavirus #coronavirus #covid19 #vaccin #vaccins #covid #vaccine #Covid-19 #vaccination #confinement #Aberkane

d3@diaspora.psyco.fr

Nul ne retient jamais les leçons de l'Histoire...

En mars 1885, la variole (ou petite vérole) envahit Montréal. Quand j’ai commencé à travailler sur le sujet, je me disais que jamais on ne revivrait ces heures noires d’une époque où l’on ne « croyait» pas aux vaccins.

Émeute anti-vaccins à Montréal en 1885 L'Histoire nous le dira #75 par Alain Turcot, écrivain, historien et professeur d'Université

https://www.youtube.com/watch?v=DVMY0fqMeH0&t=69s

Que l'obscurantisme retourne à l'obscurité (Defakator)

#histoire #Canada #politique #santé #médecine #religion #émeute #vaccin #variole #antivax #anti-vaccin #covid19 #covid #obscurantisme #rationalisme #épidémie #pandémie #coronavirus #vaccination #FreedomConvoy #Freedom-convoy #Québec #Montréal #Canada #Ottawa #couillonavirus #truckersforfreedom #1885 #2021