#dramatique

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #dramatique #holocauste #Shoah #nazi #nausée #horreur #ordinaire #indifférence
La zone d’intérêt de Jonathan Glazer
Je sors du film avec la nausée non pas que le film ne remplisse pas son office, mais parce qu’il le remplît au-delà du supportable. Cette famille nazi si ordinaire, si médiocre à deux pas du mur d’ Auschwitz, génocide industrialisé, avec ses problèmes d’intendance, de vacances, de famille, de travail, de jardinage, de couple, nous ressemble tant, vertigineux.
J’ai de suite pensé à notre position si confortable à nous aussi par rapport à l’Ukraine, chargée de défendre « jusqu’aux derniers » notre démocratie occidentale. A Gaza détruite pour supprimer des terroristes qui pourraient très bien venir troubler notre belle harmonie. Aux milliers de morts d’immigrés en Méditerranée, en mer du Nord, aux frontières…..Bien sûr cela se passe à quelques kilomètres de notre « home sweet home » Nous voyons tout ça par le prisme de l’écran de télévision, en spectateurs curieux et attentifs. Mais nous sommes tout autantconcernés et impliqués au premier chef par ces massacres.
Dans le film un haut dignitaire nazi dit à un entrepreneur: « Ne vous faites pas du souci tous ne passeront pas par les fours, vous aurez vos ouvriers ». Tout est planifié, sordide, jusqu’au nettoyage du musée de la Shoah qui attend des milliers de touristes. C’est un film d’intérêt national à voir absolument, même par des collégiens.(prévoyez des sacs vomitifs).
Le réalisateur a dit de manière prémonitoire que : « le danger c’était de faire un film d’horreur » À vous de juger.

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #culture #festival #télérama #drame #déprime #noir #dramatique #mytext
Deux films du festival Télérama vus ces derniers jours :
« The quiet girl » de Colm Bairéad et « Les feuilles mortes » de Aki Kaurismäki. Durs et Oppressants. Ambiance gris/ noir, du lourd, du très très lourd. Pour les feuilles mortes je suis sortie en pensant tout simplement au suicide. L’atmosphère des deux films est angoissante pour l’un, déprimante pour l’autre. Le climat post-soviétique de la Finlande est sans doute très bien rendu, mais relève à mes yeux de l’asile psychiatrique. Vie-travail-amitié englués, piégés dans une simple survie. J’ai cru au début être dans les années 50/60, mais les infos sur la guerre en Ukraine étaient bien contemporaines. L’Irlande n’est qu’un décor, à peine entrevu mais qui plombe largement l’atmosphère. On a froid pour cette petite fille délaissée et pourtant c’est l’été.. Dur, très dur. Aucun espoir à attendre, même le peu d’amour en filigrane est bancal. Si vous êtes sous Prozac à éviter… Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #actualité #Gainsbourg #Béart #Hers #passagers #nuit #dramatique #1981 #vie #moderne #solitude #rencontre

« Les passagers de la nuit » un film dramatique réalisé par Mikhaël Hers avec Charlotte Gainsbourg, Quito Rayon Richter, Noée Abita, Megan Northman, Emmanuelle Béart.
Aujourd’hui le cinéma c’est loin, très loin de la « Mélodie du bonheur ». ( A plein temps, Un autre monde, Employé/Patron…) Les avatars de la vie moderne dans toutes leurs diversités : Les séparations, abandons, renoncements, blessures, des solitudes émaillées de quelques belles rencontres, d’émouvantes retrouvailles. Le spleen d’un avant, d’un ailleurs, d’un autrement. Tout ça pour vous dire que « Les passagers de la nuit » ne nous trimbalent pas très loin de notre quotidien, mais pour notre plaisir ils le transcendent en un spectacle tendre et bouleversant. Un salto-arrière nostalgique dans les années 80, atmosphère, atmosphère….C’est nous et tous les autres en mieux. La nuit filmée par Mikhaël Hers comme une promesse de douceur où l’on s’abandonne. Et puis les métamorphoses de Charlotte de film en film c’est quelque chose !!