#dépendance

paco146@diaspora.psyco.fr

Allen Carr, la méthode simple pour arrêter de fumer

#tabagisme #nicotine #addiction #dépendance #madose

** Il faut y croire pour réussir** ;-)

Voilà quelques temps que mon fils a arrêté de fumer grâce à un bouquin d’Allen Carr, la méthode simple pour arrêter de fumer tout de suite sans prendre de poids, aux éditions pocket. Bien qu’étant engagé sur une autre méthode de cessation tabagique – la vape – je me suis dit que si mon fils a réussi à arrêter de fumer grâce à ce livre, alors il est intéressant que je le lise. Voici un petit résumé de ce que j’en pense.
La méthode

La méthode consiste en un lavage de cerveau volontaire qui va nous permettre – selon l’auteur – d’arrêter de fumer sans difficulté et sans effet de manque. Il dit en résumé très peu de choses mais se répète à loisir et ajoutes des exemples parlants.
Voici la liste quasi-exhaustive de ce qui est dit :

Fumer tue
Le problème de la cigarette, c’est la nicotine.
Fumer n’est pas une habitude, c’est une addiction.
Le tabac ne comble pas un vide, il le crée.
On allume chaque clope pour combler le manque créé par la nicotine, mais en réalité chaque cigarette entretient l’addiction et donc augmente et perpétue le problème. La seule solution est d’arrêter de fumer pour échapper au cercle vicieux.
Nous avons subis un lavage de cerveau pour nous faire croire que la clope nous apporte quelque chose et qu’il est difficile d’arrêter de fumer. Le livre tente d’éliminer ce lavage de cerveau en nous faisant voir la “vérité”
Fumer n’apporte aucun plaisir. Fumer pue, c’est pas bon, la seule satisfaction qu’on en retire est de soulager l’effet de manque. Le plaisir de la clope est une illusion.
Fumer n’apporte aucun soutien. Un non-fumeur n’est pas plus stressé qu’un fumeur. Par contre pour le fumeur, être régulièrement en état de manque est un stress et la seule façon de sortir de ce stress est de ne plus fumer. Ce soutient est une illusion.
Fumer n’aide pas à garder la ligne. Selon l’auteur, en suivant sa méthode on ne prends pas de poids, on en perds.
La dépendance physique à la nicotine – que l’auteur nome “petit monstre” – est faible, négligeable.
La dépendance psychologique à la nicotine – que l’auteur nome “grand monstre” – est très forte, c’est cela que l’auteur combat en tentant de reprogrammer le cerveau du lecteur.
La force de volonté et les substituts nicotiniques sont inutiles.
Arrêter la clope par la volonté est voué à l’échec et fait de votre vie un calvaire.
Diminuer progressivement est contre-productif car alors on renforce l’illusion de plaisir : en fumant tout le temps, on ne soulage pas un effet de manque et donc fumer n’a ni valeur ni saveur. C’est lorsqu’on a été privé longtemps d’une clope qu’elle prends tout son sens et qu’on a l’illusion qu’elle est délicieuse car elle comble momentanément le manque et prends donc une réelle valeur psychologique.
La peur est la motivation principale du fumeur. Peur du manque, peur de ne pas parvenir à arrêter, peur de réussir à arrêter et se priver d’un soutient illusoire, …
Ne pas parvenir à arrêter la clope n’est pas un échec : l’échec est de fumer. En ayant raté une cessation tabagique, on a rien perdu, au contraire on a gagné la perception de notre esclavage à la clope.
Les éléments déclencheurs qui nous font allumer une clope perdent tout leur efficacité lorsqu’on en a compris les mécanismes. Cesser de fumer devient alors simple.
Il faut y croire pour réussir

(..)

roduit@diasp.org

La dépendance aux réseaux sociaux

On le savait, les géants des réseaux sociaux font preuve d’une ingéniosité sans faille pour nous attirer vers eux et nous capter le plus longtemps possible pour nous soutirer le plus d’information.

#ArteTV a fait une série de petites émissions “Dopamine” qui explique tout ça clairement.

Un bel outil pédagogique pour nos enfants !

#RéseauSocial #Dépendance

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017841/dopamine/