#enseignement

magdoz@diaspora.psyco.fr

Les #enseignants priés de se former « pendant les vacances » et « en fin de journée »
https://www.mediapart.fr/journal/france/200923/les-enseignants-pries-de-se-former-pendant-les-vacances-et-en-fin-de-journee

Face au fléau des absences non remplacées d’enseignants, le ministre de l’éducation nationale cible la formation continue des #profs. Qui ne devrait plus se faire sur les temps de cours. Première victime collatérale : l’ #enseignement des arts et de la culture.

Original... À ma connaissance, la formation continue est déjà hors les heures de présence des #élèves, sauf pour les stagiaires, ceux rentrant dans le #métier.
C'est essayer de grignoter encore plus, et donc de décourager encore plus d'aller vers le #ServicePublic...
Sa destruction est #EnMarche...
#Politique #France

bodamcity@diaspora-fr.org

Le Rn est parfaitement en accord avec la république en marche lorsqu' il s' agit
d' intimider des professions qui ne leurs plaisent pas.
Leur politique économique est comme celle des marcheurs ou des LR : un néo libéralisme visant à mettre l' état au service des
entreprises afin de leur permettre de faire du commerce à tous les étages.
Dans cette vidéo , ça parle d école, mais il en est de même pour l' hôpital public
Pendant le covid, ils étaient d' accord avec la mise à pied des soignants qui refusaient le vaccins
Par ce que ce qu' il aiment comme les marcheurs, c' est l' ordre et la matraque.
ils n' aiment pas les syndicats, pendant la réforme des retraites, ils gesticulaient
à l' assemblée , ils ne défendaient, bien sur, pas les grévistes puisque ce qu' ils aiment
c' est l' ordre, l'ordre , l' ordre.

https://inv.pistasjis.net/watch?v=uihBRhlkJY0

#enseignement #politique #LREM #RN

wazoox@diasp.eu

Nedjib Sidi Moussa : "Je suis frappé par la nocivité de l'usage des smartphones et des réseaux sur mes élèves"

#politique #enseignement #éducation #lobotomie

Kévin Boucaud-Victoire
8–10 minutes

Marianne : Depuis des années, vous êtes professeur contractuel, un statut précaire. Pouvez-vous revenir dessus ?

Nedjib Sidi Moussa : Après avoir enseigné plusieurs années dans le supérieur, essentiellement en tant que vacataire, je suis devenu professeur contractuel d’histoire-géographie dans le secondaire. De source ministérielle, la part des enseignants non titulaires au sein de l’Éducation nationale s’élève à 7,5 % (soit 65 000 personnes). Mais ce chiffre, en hausse depuis 2010, masque de fortes disparités spatiales. En effet, dans certains établissements jugés « difficiles », les contractuels peuvent représenter jusqu’à un tiers du corps enseignant. Sans même parler d’autres catégories comme les assistants d’éducation (AED) ou les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).

Ce statut semble peu défendu par les syndicats et vous notez que les titulaires vous prennent souvent de haut…

Face à ce phénomène, les directions syndicales peuvent donner le sentiment de ne pas en faire assez. Néanmoins, j’aimerais rappeler que le taux de syndicalisation des enseignants est passé de 45 % au début des années 1990 à 30 %. Ensuite, les syndicats regroupent surtout des titulaires qui ont passé un concours après leurs études et sont attachés au statut de fonctionnaire dont ils craignent la remise en cause. Enfin, si les syndicats revendiquent la titularisation des contractuels, les modalités varient selon les organisations.

À LIRE AUSSI : Audrey Jougla : "Il y a plus de respect pour un influenceur qui gagne sa vie que pour un prof"

Mais cette question ne saurait être réglée sans la participation des premiers intéressés considérés comme des variables d’ajustement ou des menaces pour la fonction publique. C’est à cette aune qu’il faut comprendre l’attitude méfiante, voire méprisante, de certains titulaires à l’égard des contractuels. Je tiens toutefois à souligner le comportement exemplaire de nombreux autres collègues attachés au service public, sans esprit corporatiste.

Vous soulignez que vos élèves sont le fruit « des mutations profondes qui ont transformé des décennies durant les classes populaires ». Qu’entendez-vous par-là ?

Mes élèves, des préadolescents au collège ou des adolescents au lycée, sont avant toute chose des enfants de la société française et du XXIe siècle. Dans leur grande majorité, ils partagent les goûts musicaux, le style vestimentaire ou encore la façon de parler des jeunes de leur génération. Mais ils présentent aussi d’autres caractéristiques propres à leur milieu. En effet, j’ai été systématiquement affecté dans des établissements classés en Réseau d’éducation prioritaire (REP), dans des quartiers défavorisés de la banlieue parisienne que l’on désigne pudiquement par l’expression « quartiers populaires ».

« Les mutations qui m’ont le plus frappé concernent le rapport à la technologie, à commencer par l’usage tout à fait nocif des smartphones, d’internet et autres réseaux sociaux. »

Par conséquent, mes élèves sont aussi, pour la plupart, des enfants des segments les plus fragilisés du prolétariat de ce pays, dont les parents ou grands-parents sont souvent nés au Maghreb ou en Afrique subsaharienne, tout en affirmant une sensibilité religieuse, surtout musulmane, et plus rarement chrétienne. De mémoire, un seul de mes collégiens s’est présenté comme athée en réaction à la religiosité ambiante. Au regard de mon expérience – puisque je viens, à peu de chose près, du même milieu et que j’ai aussi travaillé, durant mes études, comme animateur et AED auprès de publics modestes –, les mutations qui m’ont le plus frappé concernent le rapport à la technologie, à commencer par l’usage tout à fait nocif des smartphones, d’internet et autres réseaux sociaux.

Ensuite, j’ai constaté l’ampleur de la dépolitisation, ou du caractère « exotique » de la vie politique, chez l’écrasante majorité de mes élèves qui n’ont jamais vu de militant ou de syndicaliste. Enfin, j’ai remarqué l’influence déplorable de la criminalité, en particulier chez les garçons, qui véhicule un mode de vie basé sur l’argent, le pouvoir et la violence, aux antipodes des valeurs promues par le vieux mouvement socialiste.

Vos élèves semblent très préoccupés par vos origines…

Si mes élèves ont statistiquement plus de chances d’avoir en face d’eux une enseignante plutôt qu’un enseignant – puisque le métier est surtout exercé par des femmes – il est moins probable, en particulier dans ma discipline, de tomber sur un professeur qui porte un patronyme similaire au mien et qui recèle donc quelque chose de « familier » chez certains d’entre eux, voire de « mystérieux » puisque je m’amusais à ne pas répondre à leurs questions sur mes origines.

« La question identitaire s’exprime chez eux avec une plus grande intensité à l’occasion des compétitions sportives, des conflits internationaux ou des échéances électorales. »

Mais le plus important réside à mon avis dans le fait que ces jeunes se trouvent à une période cruciale de leur vie, entre l’enfance et l’âge adulte, ce que semblent oublier les personnes promptes à les stigmatiser en raison de leurs agissements. En réalité, quand ils m’interrogent sur mes origines, c’est un moyen de parler des leurs ou de celles de leurs camarades, et par extension de leur place dans cette société. Rien que de plus normal quand son histoire familiale est marquée par l’immigration.

Vous notez que durant la présidentielle, ils évaluent tous les candidats selon une grille de lecture binaire : « raciste/antiraciste ». Enfin, on vous rapporte des incidents durant le ramadan. Comment expliquez-vous que la question identitaire prenne autant de poids ?

Il y a des effets de contexte. La question identitaire – qui a envahi l’espace public sur des modalités qui ressemblent aux chamailleries de cour de récréation – s’exprime chez eux avec une plus grande intensité à l’occasion des compétitions sportives, des conflits internationaux ou des échéances électorales. C’était le cas des présidentielles de 2022 avec les provocations haineuses d’Éric Zemmour qui rendaient Marine Le Pen moins « dangereuse » aux yeux de mes élèves…

À LIRE AUSSI : "Le discours de Zemmour reprend les obsessions de l’extrême droite autour de la question algérienne"

À leur niveau et avec leurs mots, ils cherchaient à comprendre qui, parmi les candidats (dont ils ignoraient tout), ne remettait pas en question la légitimité de leur présence ou celle de leurs proches en France. C’est sans doute simpliste mais c’est fondamental. Il faut partir de cette réalité.

Votre histoire raconte plus largement la précarisation d’une partie des diplômés, notamment des titulaires d'un doctorat. Pouvez-vous revenir dessus ?

Après avoir soutenu une thèse en science politique, il y a maintenant dix ans, je me suis heurté à l’impossibilité de trouver un emploi stable dans l’enseignement supérieur et la recherche – voire dans d’autres secteurs. C’est là aussi une problématique qui a été récemment mise en lumière à travers plusieurs mobilisations de travailleurs précaires ou de docteurs sans poste, en particulier dans les sciences humaines et sociales.

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Le nombre de postes offerts au concours a chuté au cours des dernières années, aggravant des logiques malsaines de concurrence, de clientélisme et de conformisme. Tout cela au détriment des personnels, toutes catégories confondues, des étudiants – sans lesquels l’université n’aurait pas lieu d’être – et de la connaissance. Dans le secondaire comme dans le supérieur, le service public est mis à mal depuis trop longtemps, au détriment de ses usagers.

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  • Nedjib Sidi Moussa, Le remplaçant. Journal d’un prof (précaire) de banlieue, L'échappée, 224 p., 18 €

https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/nedjib-sidi-moussa-jai-constate-la-depolitisation-et-linfluence-de-la-criminalite-sur-les-eleves

part_of_you@diaspora.psyco.fr

L’École, en anesthésiant le moi-pensant de l’enfant, le rend sujet au #conformisme intellectuel, à la soumission intellectuelle et donc au déni de tyrannie. Elle enseigne beaucoup de choses aux élèves, à l’exception de la plus importante de toutes : la capacité de les remettre en question. Pire, elle profite de cette période sensible de l’enfant où le moi-pensant ne demande qu’à grandir et donc à être fortifié, pour l’avorter. Elle en fait donc des adultes non souverains intellectuellement, des adultes qui ont besoin de guides qui leur disent ce qu’ils doivent penser, ce qu’ils doivent croire qui est vrai ou faux, qui sont les gentils, qui sont les méchants etc. Des adultes ayant besoin de s’accrocher à des pensées prémachées et qui finissent par être biberonnés à la doxa malgré eux.

Discours de la servitude intellectuelle

https://nitter.fdn.fr/AlexisPhilo/status/1682535693497532417
#Haupt
#école #enseignement #éducation #soumission #enfants #enfance #adultes

tina@diaspora.psyco.fr

Des enfants créent le « banc de l’amitié » pour lutter contre l’isolement.

À La Rochelle, le conseil municipal des enfants a choisi de mettre en place, dans trois écoles, des “bancs de l’amitié”.
Ceux-ci permettent de lutter contre l’isolement et le harcèlement scolaire.
Les élèves qui s’y assoient peuvent y déposer leur solitude et leur mal-être. Cela permet également aux membres du corps enseignant de repérer les plus isolés d’entre eux, et de prévenir les cas de harcèlement.

#écoles #enseignement #harcèlement-scolaire #initiative #solidarité

Je suggère la même chose dans les villes et les villages, pour rompre l'isolement créé par deux confinements, la déprime due à la paupérisation, le harcèlement politique, numérique, administratif... S'assoir et parler, c'est bien. C'est un début. :)

wazoox@diasp.eu

Enseignement privé : 8 milliards de fonds publics et pas de contrôles

#politique #enseignement #servicepublic

L’enseignement privé sous contrat est financé pour 73% par des fonds publics. Pourtant, les contrôles financiers, pédagogiques et administratifs sont quasi inexistants déplore la cour des comptes dans un rapport publié jeudi 2 juin. Tout aussi grave, en concentrant un nombre élevé d’élèves de milieux favorisés, l’enseignement privé risque d’aggraver « certaines faiblesses du système éducatif » pointent les sages de la rue de Cambon qui appellent à moduler les moyens en fonction du profil social des élèves.

Oh mais ça alors, du pognon pour les bourges!

https://www.cafepedagogique.net/2023/06/02/enseignement-prive-8-milliards-de-fonds-publics-et-pas-de-controles/

tina@diaspora.psyco.fr

L'éducation n'affranchit pas...

Ce concept devenu une sorte de mantra dans le monde de l’éducation, en tout cas de l’Education Nationale : l’autonomie.

« Affranchi de l'autorité des adultes, l'enfant n'est pas libéré, mais soumis à une autorité bien plus effrayante et vraiment tyrannique : la tyrannie de la majorité. » Hannah Arendt.

#société #enseignement #éducation #savoirs #autonomie
#podcast

J'apprécie beaucoup ces "carnets de philo", et Géraldine Mosna-Savoye. Comme il est dit, "le Carnet garantit de n’apporter aucun remède, mais d’en formuler le problème".

basta.media@diaspora-fr.org

Chèque réussite, carte Imagin’R, Pass+ : les élèves d’Île-de-France inégaux face aux aides financières

Les huit départements franciliens ont mis en place « de façon non coordonnée » leur propres aides financières à la scolarité et à l’accès des collégiens aux transports en commun. Résultat : de fortes disparités et un manque de visibilité qui renforce le non-recours. Enquête à lire en accès libre. https://basta.media/Cheque-reussite-carte-Imagin-R-Pass-les-eleves-d-Ile-de-France-inegaux-face-aux-aides-financieres

Notre campagne de dons est lancée ! Nous avons jusqu’au 31 décembre pour réunir 120 000 €. Nous avons besoin de votre soutien : https://basta.media/don

#Inegalites #aidessociales #aidesscolaires #ecole #precarite #inflation #economie #depenses #discriminations #nonrecours #transports #culture #sport #education #enseignement #IledeFrance

anar65@diaspora-fr.org

#Éducation #Enseignement #enseignants

Les « visioprofs » , dernière trouvaille face à la pénurie d’enseignants : « Du marketing pour calmer les parents ! »

... "Parents d’élèves et syndicats décrivent ces premiers remplacements en visio comme un « fiasco ». Ils ont pourtant été les prémices d’une pratique devenue officielle depuis, avec la création d’une « brigade numérique de remplacement » dans l’académie de Nancy-Metz. Une invention sortie tout droit du premier confinement, à l’époque où la visioconférence apparaît comme une réponse à un enjeu de santé publique." ...

magdoz@diaspora.psyco.fr