#expulsions

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On l’avait vu venir de loin...

Cyclone Chido : Mayotte est ravagée mais Bruno Retailleau pense déjà aux expulsions

Oubliez le délai de décence. Alors que l’île est dévastée et les secours cherchent encore les victimes, le ministre de l’Intérieur démissionnaire déroule déjà ses obsessions habituelles : le contrôle migratoire et les expulsions.

#Retailleau #refugiés #Mayotte #expulsions

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En Tanzanie, des milliers de Massaïs expulsés pour faire place au tourisme de masse.

L’expulsion des communautés autochtones Massaïs par le gouvernement tanzanien s’accélère dans la réserve naturelle de Ngorongoro située dans la région nord d’Arusha.
Selon un nouveau rapport de l’ONG Human Rights Watch, des « expulsions forcées » ont été menées contre des dizaines de milliers de Massaïs, « en violation au droit international ». Et ce afin de favoriser un tourisme lié à la chasse et au développement d’espaces protégés pour les Occidentaux.

En 2022, le gouvernement tanzanien a mis en pratique son « plan de relocalisation volontaire » des populations nomades, prévoyant le déplacement de quelque 82 000 habitants de Ngorongoro vers le village de Msomera, situé 600 kilomètres plus loin.
Le nombre de touristes annuels au parc de Ngorongoro était passé de 20 000 en 1979 à 644 155 en 2018. Des associations de protection de l’environnement et des peuples autochtones ont alors dénoncé deux entreprises, l’américain Thomson Safaris et Otterlo Business Corporation, pour des affaires d’expropriation.

#Tanzanie #Massaïs #expulsions #déportations #tourisme #tourisme-néfaste

tina@diaspora.psyco.fr

Le Paris olympique est un décor de carton-pâte.

Circulez, y'a rien à voir !

Surtout pas la misère. La capitale au réveil, mal coiffée pas lavée, la bouche pâteuse et la faim au ventre. Ces personnes que le reste de l'année on ne voit pas quand il s'agit de trouver une solution pour elles, se mettent soudain à exister : quand on trouve la solution pour les rendre de nouveau invisibles.
Des fois que les participants et les visiteurs des jeux aient l'idée saugrenue d'aller se promener dans les recoins puants des sous-sols de parkings, ou sous les arches-poubelles des bretelles d'autoroutes. Comme si jusqu'ici, les tentes avaient eu le culot de s'ériger sur le jardin des Tuileries ou du Luxembourg, où elles auraient pu choquer l’œil et bousculer les consciences.

Je ne sais pas quel est le temps nécessaire à la préparation de jeux d'une telle ampleur... Plusieurs mois ? Plusieurs années, même.
Mais apparemment, personne n'a profité du cahier des charges et du temps dédié à l'organisation pour trouver une solution décente à la misère qui "tache" les rues de Paris.
Installer des logements dans les immeubles Haussmanniens inhabités depuis des années ? Surtout pas, ça ferait des jaloux.
Proposer des jobs pour la durée des jeux ? Bah non, les migrants et les pauvres ont des chaussures trouées et ils puent.
Bon, alors, remettre en activité les bains-douches publics d'antan et distribuer les vêtements invendus des marques de fringues (qui sinon passent à la déchiqueteuse) ? Bah, non, pourquoi se casser le cul alors qu'on préfère dépenser des millions pour l'eau de la Seine...

Nan, on fait comme maman et grand-maman, on soulève le coin du tapis et on balaie la poussière dessous. Pouf. Ni vu ni connu.
Cette attitude est caractéristique ; c'est presque une signature. C'est comme ça que le gouvernement gère les problèmes : il ne les résoud pas, il les escamote. Oh mais pas seulement les problèmes des SDF, les vôtres aussi. Oui, vous : toi, moi, nous.
Décors de carton-pâte... belle façade, aucune stabilité.
Ah, tiens ?... Aucune stabilité ?... hm hm hm...

#politique #société #jeux-olympiques #expulsions #nettoyage-social