#autochtones

elsa_capunta@diasp.eu

#Victoire pour les peuples #autochtones !

Ces derniers mois, #Survival-international vous a demandé de soutenir les Hongana Manyawa non contactés en #Indonésie...( le dossier : https://www.survivalinternational.fr/peuples/honganamanyawa)...

Plus de 20 000 sympathisantes et sympathisants ont déjà envoyé un mail au géant allemand de la chimie #BASF, aux entreprises minières et aux constructeurs automobiles impliqués, leur demandant de s'opposer à la destruction des terres et de l'avenir des Hongana Manyawa.

Et il est indéniable que votre engagement a payé puisque, il y a quelques jours, l’entreprise allemande BASF a annoncé se retirer du projet “Sonic Bay” ! Ce partenariat avec la compagnie minière française Eramet était destiné au traitement du nickel et du cobalt extrait par Weda Bay Nickel (WBN – dont Eramet est actionnaire), dont les activités détruisent la #forêt de centaines de Hongana Manyawa non contactés.

#indigenes #peuples #mines #luttes #bonne-nouvelle #droits-humains

dunoir@diaspora-fr.org

#Bison #Amérique #Amérindien #Genocide #Occident #USA #XIXème #peuples #autochtones

Bison : une histoire de l'Amérique (1/2) Mémoire de sang

pas encore vu, donc gardez vos pierres dans vos mains svp !

Comment le bison, principale ressource des Amérindiens, fut exterminé au XIXe siècle puis sauvé de l'extinction au XXe. Cette nouvelle fresque historique de Ken Burns ("Vietnam") retrace en filigrane la dépossession des peuples autochtones.

"Un vent froid a soufflé à travers la prairie quand le dernier bison est tombé, un vent de mort pour mon peuple", avait résumé dans les années 1880 Sitting Bull, grand chef des Lakota Hunkpapa et vainqueur du général Custer. Au début du XIXe siècle, la population de bisons dans les grandes plaines des États-Unis était estimée entre 30 et 50 millions de têtes. Mais il aura fallu moins d'un siècle pour que l’animal, essentiel depuis dix mille ans pour les peuples autochtones évoluant sur ces territoires (Kiowa, Comanches et Cheyennes au sud, Lakota, Salish, Kootenays, Mandan, Hidatsa et Blackfeet au nord), soit sur le point de s'éteindre. Chassé de son territoire par la conquête de l'Ouest, massacré pour fournir viande et fourrure, décimé par les maladies du bétail domestique et une série de sécheresses, il devient après l'arrivée du chemin de fer, dans les années 1870, une proie traquée pour son cuir très résistant, employé désormais pour la fabrication des courroies de machines industrielles. En une décennie, le nombre de bisons, réduit déjà à une douzaine de millions, chute à moins d'un millier. À l'aube du XXe siècle, en écho à la défaite traumatique des Amérindiens, dépossédés et massacrés, la disparition de cet animal totem, intimement lié à leur culture et à leur mode de vie, semble inéluctable.

Fantômes
Avec son habituel sens du récit et du détail, Ken Burns entrecroise témoignages, analyses et archives pour retracer cette histoire méconnue, qui jusqu'à notre présent, confronté à la menace d'une extinction de masse, demeurait l'exemple le plus spectaculaire des conséquences dévastatrices de l’impact de la civilisation occidentale sur son environnement. En filigrane, le réalisateur et les intervenants de son documentaire, dont nombre de descendants des tribus qui vécurent en osmose avec le bison, racontent la spoliation méthodique des "Native Americans", si longtemps occultée par l'histoire officielle. Une fresque poignante et captivante, qui fait revivre des personnages inoubliables et donne voix aux fantômes et aux vaincus de la légende de l'Ouest.

part_of_you@diaspora.psyco.fr

Saviez-vous que les parcs naturels sont basés sur un mythe ?
Les premiers #ParcsNaturels du monde ont été créés aux #États-Unis au 19e siècle dans des territoires autochtones, en expulsant les peuples #autochtones et sous l'idée fausse qu'il s'agissait d'espaces "sauvages" et "vides". Le parc de #Yellowstone, par exemple, était situé dans une région où plusieurs groupes autochtones ont vécu ensemble pendant 11 000 ans. Aujourd'hui, 27 peuples autochtones des États-Unis ont des liens historiques avec ce territoire uniquement ouvert au tourisme.
L'apparente "nature sauvage" de Yellowstone était en fait le résultat d'une stratégie étatique visant à réorganiser les terres conquises en Amérique du Nord, en séparant les peuples autochtones de la #nature, physiquement et épistémologiquement.
Après 150 ans, ce mythe continue de justifier les expulsions violentes des #PeuplesAutochtones de leurs terres au nom de la conservation de la nature.
Il est temps de décoloniser la conservation de la nature. #DecolonizeConservation

#Histoire #civilisation #extermination
https://svlint.org/decoloniser.

fl@diaspora.psyco.fr

#Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne
Vlà un mooc pour découvrir l’art autochtone, des #inuits, peuples premiers et métis de Québec. C’est toujours un moyen d’apprendre autre chose et puis les intervenant.es sont passionnant.es à écouter, c’est clair, précis. Attention il se termine le 16.10.2023.Le plan du cours :

Plan de cours
Module 1 : Introduction
Module 2 : Premiers contacts
Module 3 : Représentations
Module 4 : Dépossession
Module 5 : Résilience Inuit
Module 6 : Affirmations
Module 7 : (Ré)conciliatio

suivre là : uqam

Ou lire ici: Radio canada
Entrer une description pour l'image ici

tina@diaspora.psyco.fr

Contre le tourisme de masse, l’Île de Bréhat prend une décision radicale.

Le maire de l’île de Bréhat a signé un arrêté pour limiter le nombre de touristes sur le site cet été. L’objectif : protéger l’île, améliorer l’expérience des visiteurs sur place et préserver la qualité de vie des habitants.
À cause du surtourisme, l’environnement de l’île est détérioré. C’est notamment le cas au phare de Paon, où le chemin est dégradé et la végétation piétinée. En plus de cela, les déchets s’accumulent chaque été.

#Bretagne #régions #surtourisme #environnement #autochtones

anar65@diaspora-fr.org

#Meutre #Esteban-Paez-Teran #Amériques, #USA #Atlanta #Ecologie, #ViolencesPolicières #Démocrature #PréFascisme

🌳 Atlanta, USA : la police tue un jeune écologiste

Il s’opposait à un projet monstrueux de centre d’entraînement policier à la place d’une #forêt

Il s’appelait Manuel #Esteban-Paez-Teran, il avait 26 ans, il a été #tué par balle par la #police, alors qu’il défendait une forêt. Le crime a eu lieu le 18 janvier, à Atlanta, grande ville du sud des États-Unis.

Depuis avril 2021, une vaste zone de forêt dans l’agglomération d’Atlanta est le lieu d’une #lutte-sociale et #écologiste. Le #gouvernement veut transformer la zone en un gigantesque complexe d’entraînement pour la police comprenant un champ de tir, mais aussi un village fictif, lieu de tournage pour l’industrie du cinéma. Le projet, évalué à 90 millions de #dollars et baptisé « #COP-City» par ses opposant-es, est au carrefour de la #répression et de l’industrie du divertissement, dans la métropole connue pour être le siège de Coca-Cola. Ses promoteurs expliquent qu’il s’agit des «installations nécessaires pour former efficacement les forces de l’ordre du 21e siècle, responsables de la #sécurité publique dans une grande zone urbaine».

En 2021, des #militant-es découvrent les plans secrets de la construction de « #COPCity». Depuis presque deux ans, différentes #luttes cohabitent et s’organisent dans la forêt : mouvement pour l’ #abolition de la police issus de #Black-Lives-Matter, pour la défense de l’ #environnement ou pour le droit des #peuples #autochtones. Car la zone est aussi la terre ancestrale d’une tribu #Creek. De nombreuses actions ont eu lieu contre le projet : #sabotages, cabanes dans les arbres, #manifestations, attaque de #banques qui financent le complexe… Occupée sans interruption, la forêt a connu plusieurs tentatives d’ #expulsions et la destruction de dizaines de cabanes. Mais elle tient bon. Elle est un lieu de vie, de débats, de fêtes et de formation.

Le 18 janvier, une descente de police a volé la vie d’un militant. Une unité militarisée de #SWAT, ces «super-flics» cagoulés et lourdement armés aux USA, étaient dans les bois avec d’autres compagnies. Les forces de l’ordre ont tiré et abattu #Manuel-Teran, qui était investi de longue date dans la mobilisation. Pour justifier sa mort, les forces de l’ordre prétendent avoir elles aussi reçu des tirs, sans avancer aucune preuve. Les autorités parlent de «légitime défense» et de «fusillade». Les opposant-es au projet mettent en doute cette version et estiment que l’agent aurait pu être blessé par des tirs de ses propres collègues.

«Lors des raids précédents, la #police a intensifié ses méthodes #violentes contre des #manifestants dans des arbres ou dans un parc. À plusieurs reprises, ils ont coupé des branches d’arbres pouvant causer des blessures graves ou la mort. Le raid d’aujourd’hui a commencé avec de nombreux #policiers armés qui ont fermé une voie publique et pointé des armes à feu vers le parc» explique le collectif de défense de la forêt, qui évoque des attaques avec des «balles en caoutchouc» et des détentions arbitraires par le passé. En décembre, cinq personnes ont été arrêtées avec le chef de « #terrorisme intérieur».

Les proches du défunt et le collectif « #Defend-Atlanta-Forest» appellent à soutenir la mobilisation et à accentuer la défense de cette forêt. «À Atlanta et partout aux #États-Unis, l’investissement dans les budgets de la police se fait au détriment de l’accès à la nourriture, à l’éducation, à la garde d’enfants et aux soins de santé, à un logement abordable et stable, à des parcs et des espaces publics, aux transports en commun et à la libre circulation des personnes, à la stabilité pour le plus grand nombre. La concentration des ressources entre les mains de la police sert à défendre l’accumulation extrême de #richesse et de #pouvoir par les #entreprises et les très #riches

Le site du collectif : https://defendtheatlantaforest.org/2023/01/19/solidarity/

Une interview de Lundi Matin sur la mobilisation : https://lundi.am/Defendre-la-foret-d-Atlanta

#DefendAtlantaForest

anar65@diaspora-fr.org

#Pérou #AmériquesLatine , #Corruption, #Solidarité

🇵🇪 Pérou : la doite fait tomber le président de gauche, soulèvement dans tout le pays

Révolte pour exiger une Assemblée Constituante

Que se passe-t-il au Pérou ? Ce pays d’Amérique latine comptant 32 millions d’habitants, dont une forte proportion d’habitants #autochtones, est en pleine #révolte. Le Pérou, qui borde l’Océan Pacifique, a été marqué par d’importantes #violences-sociales depuis des décennies. Un conflit terrible entre #guérillas marxistes et forces #arméesgouvernementales a fait des dizaines de milliers de morts, dans la capitale comme au sein des populations rurales. Un président d’extrême droite, Fujimori, a établi un régime d’exception dans les années 1990 et liquidé des opposants. Il est aujourd’hui emprisonné pour crimes contre l’humanité. La #police est #militarisée et la classe politique est régulièrement mise en cause pour corruption.

Depuis le 7 décembre, un soulèvement est en cours au Pérou, en réaction à la destitution du président de gauche Pédro Castillo, élu en juillet 2021. #Métis, issu d’un milieu #pauvre et #rural, Castillo représente une #gauche-sociale mais #conservatrice sur le plan des mœurs, hostile notamment au droit à l’ #IVG et aux #LGBT. Il est par ailleurs lui aussi accusé de corruption. Ce président élu démocratiquement représentait néanmoins une rupture avec la droite #ultralibérale et #autoritaire, et un certain espoir pour les #travailleurs de la #terre et les minorités.

En 1 an et demi, Castillo n’a quasiment pas pu gouverner. Il voulait réformer la Justice et convoquer une Assemblée Constituante, comme il l’avait promis durant sa campagne. Mais à chaque fois, il s’est heurté aux députés, majoritairement de droite, qui ont bloqué ses projets et ont essayé de le destituer. Castillo a donc tenté le 7 décembre de dissoudre le Parlement et a décrété un couvre feu, le temps selon lui de mettre en place une Assemblée Constituante, avec 130 élus, dont 40% seraient issus des partis politiques, 30% seraient des candidats issus de la société civile, 26% des représentants des peuples autochtones et 4% des représentants des afro-péruviens. Un coup de force pour modifier la Constitution sans l’aval d’un Parlement hostile.

Voulait-il réellement changer le système, ou simplement instaurer un régime plus autoritaire à son profit, comme ont pu le faire ses prédécesseurs ? Nous ne le saurons pas, car il a été immédiatement destitué et enfermé dans une prison militaire, le Parlement l’accusant de «coup d’État» et de «rébellion», et imposant un nouveau gouvernement temporaire non élu.

Depuis, des affrontements ont éclaté entre manifestants réclamant la libération de Castillo et les milices d’extrême droite alliées à la police. Des manifestations massives ont lieu : les mouvements sociaux dénoncent un «putsch» et une «dictature parlementaire». Les syndicats et collectifs de gauche ne défendent pas tous Castillo, mais réclament une dissolution du Parlement, des élections anticipées et une assemblée constituante, avec le célèbre slogan «Que se vayan todos», «Qu’ils s’en aillent tous».

La tension monte, avec des émeutes régulières près du Parlement à Lima, la grande autoroute qui traverse le pays bloquée par des mineurs, et les travailleurs agricoles se déclarent en état «d’insurrection populaire face au coup d’État néofasciste». Les organisations autochtones de l’Amazonie péruvienne appellent à la mobilisation de tous les autochtones du pays en soutien au mouvement insurrectionnel. Deux adolescents tués par des tirs de grenades policières depuis des hélicoptères, des centaines de personnes ont été blessées et un état d’urgence est instauré.

La Présidente non élue, une ancienne ministre de l’ex président, Dina Boluarte, propose d’organiser des élections anticipées en… avril 2024. Face à la surdité d’un pouvoir aux ordres des riches, probablement appuyé par les puissances d’Occident, la rue péruvienne risquer de continuer de gronder.

Un article réalisé avec l’aide de Clément Renard.

magdoz@diaspora.psyco.fr

#Patagonie - #Transhumance andine

https://www.arte.tv/fr/videos/089063-000-A/patagonie-transhumance-andine/
Durée : 52 min - Disponible : Du 07/08/2022 au 30/08/2022 #Documentaire

Dans les #Andes, entre l’ #Argentine et le #Chili, la transhumance, aujourd’hui menacée, de troupeaux d’éleveurs mapuches.

Les #Mapuches pratiquent la transhumance en Patagonie depuis des siècles, bien avant l'arrivée des jésuites et les campagnes contre les populations indiennes, dont celle nommée "conquête du désert" entre 1878 et 1885. Si cette #guerre a octroyé aux grands #propriétaires terriens des millions d'hectares de #terres, le système de transhumance #ancestral a malgré tout survécu. Mais l’organisation sociale, productive et durable des familles #nomades qui en vivent est aujourd’hui menacée par l’augmentation des propriétés privées et les exploitations massives d'hydrocarbures dans la région. Ce film suit l'une de ces migrations dans les Andes, entre l’Argentine et le Chili.

#Luttes #Autochtones #Indigènes #PopulationsTraditionnelles #État #Propriété #Indien #Indiens #Mapuche #Culture #Colonisation #Pétrole #Nature #Animaux #Chèvre #Chèvres #Terre #Vol

fiel@diaspora-fr.org

Fermez l’espace aérien du Nord et de l’Est de la Syrie !

Publié par #KEDISTAN | 28 Juin 2022 | #Actualité, Dossier-Spécial : #Rojava

Les menaces de l’Etat turc sur la Syrie du Nord et de l’Est continuent et les attaques se poursuivent. Les populations et partis politiques réagissent.

Ainsi, trente quatre partis et forces en Syrie du Nord et de l’Est, ont fait depuis le Centre de recherches et de conseils diplomatiques à Qamishlo, une déclaration commune, concernant les attaques de l’Etat turc qui ciblent la région. Cette déclaration a été lue en plusieurs langues, par les membres et responsables des différents partis.

Les partis et forces politiques du Nord et de l’Est de la Syrie ont appelé la Coalition mondiale pour vaincre ISIS et la Fédération de Russie à prendre des mesures strictes contre la Turquie et à imposer un embargo aérien, “no fly zone”, sur le nord et l’est de la Syrie. Pour empêcher une nouvelle occupation, ils appellent les filles et les fils de notre peuple à mener des activités, des événements et des campagnes de pression afin de mettre un terme à cette agression et de tenir la Turquie pour responsable de ces crimes contre l’humanité.

Les partis et forces politiques du nord et de l’est de la Syrie ont donc fait une déclaration à l’opinion publique, concernant ces menaces turques. Il était indiqué dans son texte :

“Malgré la publication de nombreuses déclarations et positions internationales appelant l’État turc à respecter les deux accords de cessez-le-feu signés en octobre 2019, et à ne pas mener de nouvelle opération militaire ou invasion du nord et de l’est de la Syrie, ces déclarations n’ont pas été écoutées, mais voient plutôt la Turquie poursuivre dans ses actions hostiles envers les peuples de la région, par le biais d’assassinats politiques par drones, et de bombardements militaires continus des villes et villages du nord et de l’est de la Syrie et aussi du Başûr à Makhmour et Sinjar. Le plus récent est l’assassinat de Mr. Farhad Shibli, vice-président de l’administration autonome de Sulaymaniyah, dans la région du Kurdistan d’Irak.

“Malgré les déclarations et positions internationales qui demandaient à la Turquie de ne pas menacer ou agresser, elle a continué à mettre en œuvre son projet d’expansion régionale et a occupé les villes d’Afrin, Tal Abyad et Serêkaniyê, et a commis les crimes de guerre les plus odieux contre des civils innocents, a procédé au nettoyage ethnique, aux déplacements forcés et au changement démographique contre ses résidents.”

Les peuples autochtones, en raison de l’absence de toute position ferme de l’ONU avertissant la Turquie de la responsabilité internationale pour leurs violations du droit international et du droit international humanitaire, constatent que c’est ce qui les a encouragé à compléter leur projet d’expansion aujourd’hui, en occupant plus de terres syriennes.

“La Turquie, qui est membre de la Coalition internationale pour vaincre ISIS, se comporte comme un État voyou au Moyen-Orient et pratique des politiques de terrorisme d’État contre les peuples de la région, alors qu’elle n’a jamais combattu ISIS à ses frontières pendant des années, mais au contraire, a facilité et aidé l’entrée des terroristes en Syrie.

Elle abrite de nombreux chefs terroristes d’ISIS et de Jabhet al-Nusra dans les zones qu’elle a occupées, et toute nouvelle action militaire de sa part dans le nord et l’est de la Syrie fera ainsi sauter tous les acquis de la coalition internationale et de ses partenaires, les Forces démocratiques syriennes, et sapera leurs efforts pour combattre l’organisation terroriste ISIS, répandra le chaos et provoquera des vagues de recherche d’asile vers l’Europe et les autres pays. Cela crée un environnement propice pour que les terroristes les plus dangereux au monde, qui sont dans les prisons et les camps, prennent à nouveau le contrôle de la région.”

La déclaration exige :

“Sur la base de ce qui précède, nous, les partis et forces politiques du nord et de l’est de la Syrie, demandons aux États membres de la Coalition mondiale pour vaincre ISIS, en particulier les États-Unis d’Amérique, le Royaume-Uni et à la France, ainsi que la Fédération de Russie, de prendre des mesures strictes contre la Turquie et d’imposer un embargo aérien sur le nord et l’est de la Syrie pour empêcher toute nouvelle invasion qui porterait atteinte à la vie de millions de civils. Nous appelons également les filles et les fils de notre peuple, chez nous et à l’étranger, à mener des activités, des événements et des campagnes de pression afin de mettre fin à cette agression et de tenir la Turquie pour responsable de ces crimes contre l’humanité.”

ANHA

#Etat #turc #Syrie #déclaration #ISIS #Russie #Turquie #no-fly-zone #noflyzone #peuples #autochtones #État-voyou #Moyen-Orient

fiel@diaspora-fr.org
Contre-Attaque

#Amériques-Latine, #Equateur #Luttes-sociales #grève# manifestations #blocages

🇪🇨 ÉQUATEUR : VICTOIRE DE LA GRÈVE GÉNÉRALE

Vidéo

Après 18 jours d’affilée de grève et de combats de rue en Équateur, le Président avait fini par accepter de reprendre les négociations alors que les manifestations et blocages continuaient sur Quito. Hier les étudiant-es et les taxis ont rejoint la mobilisation

Il y a deux jours, le gouvernement décrétait l’état d’urgence dans quatre nouvelles provinces du pays. Un commissariat a été incendié, un militaire tué dans les affrontements.

Aujourd’hui, le gouvernement et les autochtones ont conclu un accord pour une baisse du prix des carburants, la réduction de l’extraction pétrolière et minière en Amazonie et la levée de l’état d’urgence. Quelques jours plus tôt, le pouvoir avait commencé à faire des concessions.

La victoire du mouvement social en Équateur prouve une fois encore que seule la lutte paie. Et que les gouvernants ne comprennent que le rapport de force.

#combats #rue #Équateur #négociations #étatdUrgence #affrontements #gouvernement #autochtones #victoire #mouvement-social #lutte

wazoox@diasp.eu

Regiane THEYSS sur LinkedIn : UNE TRAGÉDIE ANNONCÉE EN AMAZONIE : LE JOURNALISTE DOM PHILLIPS ET L'ANTHROPOLOGUE BRUNO PEREIRA, DÉFENSEURS DES DROITS DES AUTOCHTONES, ONT ÉTÉ CRUELLEMENT ASSASSINÉS

#environnement #biodiversité

Nous sommes dans le choque face à la violence contre les défenseurs des #Amérindiens et de la forêt amazonienne, notamment depuis l'arrivée du président brésilien d'extrême droite au pouvoir 😔

Les arbres mère de l'Amazonie pleurent ses descendants abattus par l'avidité humaine - trafic de bois #déforestation d'arbres centenaires...
Les animaux plus vulnérables se cachent derrière la beauté des orchidées et broméliacées. Les plantes rares aux mille vertus disparaissent dans les mains des pirates modernes #biopiraterie... Les peuples #autochtones Amérindiens n'ont presque plus la possibilité de pouvoir vivre isolés, loin du contact, puisque ses terres sont envahis par les mafias de la drogue, du bois, des mineurs clandestins... La forêt et les peuples de la forêt pleurent la mort de ses défenseurs...😪

Le journaliste Dom Phillips, passionné d'Amazonie a fait des dizaines de reportages dans les zones où il se trouvait il y a encore dix jours, enquêtant pour un livre sur la vallée de Javari, avec l'appui de la Fondation Alicia Patterson, basée aux EUA.

Il a souvent enquêté sur l'avancée des mineurs et des éleveurs clandestins dans des régions protégées pour divers médias tels que The New York Times, The Washington Post, The Financial Times ou The Intercept, The Guardian.

"Belle Amazonie", a-t-il écrit le 30 mai sur son compte Instagram, l'une de ses dernières publications, avec une vidéo où il navigue sur une rivière à bord d'une petite embarcation.

Bruno Pereira, âgé de 41 ans, a été pendant des années expert de la Funai, organisme chargé des affaires des indigènes du Brésil, et un défenseur reconnu des droits des autochtones. Il a été coordinateur régional de la Funai à Atalaia do Norte, municipalité vers laquelle il se dirigeait le 5 juin avec Dom Phillips lorsqu'ils ont disparu. Il a également été le coordinateur de l'unité des indigènes isolés.

Son action en faveur des peuples indigènes lui a valu des menaces régulières, y compris de mort, des groupes criminels - narcotrafiquants, des pêcheurs, des orpailleurs clandestins.

Ils étaient des gens bien, très engagés pour les droits humains des Amérindiens et la protection de la #biodiversité en Amazonie contre l'action des criminels financés par des politiques, des autorités corrompus et le gouvernement génocide écocide.

Je vous prie de réagir et repartager ce post, svp. Il faut réagir et agir : #boycott aux matières premières d'Amazonie liées à la déforestation et à la violation des droits des Amérindiens (soja, sucre de canne, cacao, bois, ...)

Les mots me manquent, les détails sur leur disparition et la situation en Amazonie sont horriblement tristes et violents...😔

Tristes Tropiques...

im

jaune_lola@diaspora-fr.org

#droits-humains et #autochtones au #Brésil

Le 25 mai 1992, après des années de lutte menée par les #Yanomami, #Survival et d'autres organisations, le Territoire yanomami était démarqué au Brésil. Ce mois-ci, nous fêtons le 30ème anniversaire de ce fait historique !

Malgré cet anniversaire, les Yanomami – un peuple chasseur-cueilleur vivant en #Amazonie brésilienne et vénézuélienne – font toujours face à des menaces majeures pour leur survie. Aujourd'hui, comme il y a trente ans, des orpailleurs illégaux continuent de mettre en danger les terres et la vie des Yanomami.

Au Brésil, encouragés par les politiques du président #Bolsonaro, plus de 20.000 chercheurs d'or illégaux envahissent leur territoire, détruisent l #environnement, empoisonnent l'eau au mercure et tuent les Yanomami en toute impunité. La situation n'est malheureusement pas meilleure au #Venezuela, où les autorités restent impassibles face aux mineurs illégaux et où les militaires, accusés de tirer profit du commerce illégal de l'or, n'hésitent pas à ouvrir le feu sur les Yanomami au lieu de les protéger des envahisseurs.
👉🏽 Voilà pourquoi nous continuons, encore trente ans plus tard, à défendre sans relâche les Yanomami pour faire respecter leurs droits. La visite à Paris de Davi Kopenawa, chamane yanomami, et de son fils Dario à l'automne dernier nous a d'ailleurs permis de sensibiliser le public français, y compris des parlementaires et des sénateurs, à travers une série d'évènements et de rencontres.

👉🏽 Joignez-vous à nous pour réclamer la fin de la violence contre le peuple yanomami ! Ensemble, faisons en sorte que, en cette trentième année suivant la démarcation de ses terres, nous puissions également célébrer l'expulsion définitive des orpailleurs hors de leur territoire.
En savoir plus, agir avec #Survival-international : https://survivalinternational.fr