#autochtones

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#Bison #Amérique #Amérindien #Genocide #Occident #USA #XIXème #peuples #autochtones

Bison : une histoire de l'Amérique (1/2) Mémoire de sang

pas encore vu, donc gardez vos pierres dans vos mains svp !

Comment le bison, principale ressource des Amérindiens, fut exterminé au XIXe siècle puis sauvé de l'extinction au XXe. Cette nouvelle fresque historique de Ken Burns ("Vietnam") retrace en filigrane la dépossession des peuples autochtones.

"Un vent froid a soufflé à travers la prairie quand le dernier bison est tombé, un vent de mort pour mon peuple", avait résumé dans les années 1880 Sitting Bull, grand chef des Lakota Hunkpapa et vainqueur du général Custer. Au début du XIXe siècle, la population de bisons dans les grandes plaines des États-Unis était estimée entre 30 et 50 millions de têtes. Mais il aura fallu moins d'un siècle pour que l’animal, essentiel depuis dix mille ans pour les peuples autochtones évoluant sur ces territoires (Kiowa, Comanches et Cheyennes au sud, Lakota, Salish, Kootenays, Mandan, Hidatsa et Blackfeet au nord), soit sur le point de s'éteindre. Chassé de son territoire par la conquête de l'Ouest, massacré pour fournir viande et fourrure, décimé par les maladies du bétail domestique et une série de sécheresses, il devient après l'arrivée du chemin de fer, dans les années 1870, une proie traquée pour son cuir très résistant, employé désormais pour la fabrication des courroies de machines industrielles. En une décennie, le nombre de bisons, réduit déjà à une douzaine de millions, chute à moins d'un millier. À l'aube du XXe siècle, en écho à la défaite traumatique des Amérindiens, dépossédés et massacrés, la disparition de cet animal totem, intimement lié à leur culture et à leur mode de vie, semble inéluctable.

Fantômes
Avec son habituel sens du récit et du détail, Ken Burns entrecroise témoignages, analyses et archives pour retracer cette histoire méconnue, qui jusqu'à notre présent, confronté à la menace d'une extinction de masse, demeurait l'exemple le plus spectaculaire des conséquences dévastatrices de l’impact de la civilisation occidentale sur son environnement. En filigrane, le réalisateur et les intervenants de son documentaire, dont nombre de descendants des tribus qui vécurent en osmose avec le bison, racontent la spoliation méthodique des "Native Americans", si longtemps occultée par l'histoire officielle. Une fresque poignante et captivante, qui fait revivre des personnages inoubliables et donne voix aux fantômes et aux vaincus de la légende de l'Ouest.

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Saviez-vous que les parcs naturels sont basés sur un mythe ?
Les premiers #ParcsNaturels du monde ont été créés aux #États-Unis au 19e siècle dans des territoires autochtones, en expulsant les peuples #autochtones et sous l'idée fausse qu'il s'agissait d'espaces "sauvages" et "vides". Le parc de #Yellowstone, par exemple, était situé dans une région où plusieurs groupes autochtones ont vécu ensemble pendant 11 000 ans. Aujourd'hui, 27 peuples autochtones des États-Unis ont des liens historiques avec ce territoire uniquement ouvert au tourisme.
L'apparente "nature sauvage" de Yellowstone était en fait le résultat d'une stratégie étatique visant à réorganiser les terres conquises en Amérique du Nord, en séparant les peuples autochtones de la #nature, physiquement et épistémologiquement.
Après 150 ans, ce mythe continue de justifier les expulsions violentes des #PeuplesAutochtones de leurs terres au nom de la conservation de la nature.
Il est temps de décoloniser la conservation de la nature. #DecolonizeConservation

#Histoire #civilisation #extermination
https://svlint.org/decoloniser.

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire
J'ai terminé le mooc. Un peu à la va-vite. Mais je pense que j'aurais appris l'essentiel. C'était passionnant et suis très reconnaissante pour tout ce que j'ai appris. Dans ce module RECONCILIATION - il a été beaucoup sujet de la violence faite aux femmes Autochtones. Plus de 23% des femmes victimes de féminicides sont Autochtones au Canada.

Les féminicides

Le meurtre des femmes et filles autochtones est une histoire qui a commencé lors de la colonisation. Avant la violence contre les femmes n'existait pas dans les Communautés Autochtones. Les femmes autochtones ont été les premières à conscientiser cette question. Il y a des artistes qui l'ont exprimée des oeuvres qui font réfléchir sur l'invisibilité de ces drames. Ou encore des oeuvres pour nous confronter à la réalité de la violence envers les femmes. Ou enfin, l*es oeuvres de femmes qui ont été victimes*.
Il y a eu beaucoup de travaux effectués pour changer ces violences et surtout l'invisibilité, l'impunité et le déni des administrations sur ces violences. Beaucoup reste à faire, car ces violences continuent - mais les Communautés Autochtones s'organisent et tentent d'offrir des moyens d'éducation, d'accompagnement et de faire connaître les oeuvres d'artistes engagées.

J'ai été impressionnée de constater comme leur actualité fait écho avec les violences faites aux femmes, à toutes les femmes ici en Europe, et partout dans le monde... Ici elles ont créé une Trousse de médiation culturelle

Caroline Monnet

Père Breton et mère mère Algonquine
oeuvre pour redonner sa fierté

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Heather Campbell

Inuit de Nunatsiavut
Heather Campbell’s “Nuliajuk and Icebergs,”
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END 🌎 💜 ⭐️ 🫶🏽 🌑 🍂 🍁 🦦

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire
Voici que je viens d'approcher du dernier module... et je peux apporter une suite aux échanges avec @miguela@diaspora.psyco.fr et sa proposition de film sur la vie des Autochtones (Le Peuple Invisible, 2007) - Le module commence sur le rapport de la Commission Vérité Réconcilation - rapport qui a pu être publié en 2015 - les travaux en eux-mêmes ont débuté en 2008 l'année suivant le film. Dans le début de ce module, on nous présente une interview de David Garneau. Lui préfère parler de "conciliation" plutôt que de réconciliation. David Garneau est professeur associé d'études de peinture et de dessin à l'Université de Regina. Il est titulaire d'une maîtrise en littérature américaine et BFA en peinture et dessin avec distinction de l'Université de Calgary et a fait largement l'objet d'une large exposition dans tout le Canada ainsi qu'à l'étranger. Il est un orateur très recherché lors de conférences et de colloques. Il nous explique sa conception de la conciliation (ici je résume) :

Conciliation

c'est la réunion de deux personnes sur un pied d'égalité du moins en droit et que l'on parvient à un accord, dans le sens d'un accord, d'un traité. Un peu comme les Communautés des Plaines pour qui le traité est un accord vivant - c'est d'abord une relation avec le monde entier. Ils ont un traité avec les animaux, les plantes... ils ont un ensemble de responsabilité et lorsqu'il est introduit au monde humain, le traité ou la conciliation est un accord selon lequel vous allez vivre sur du long terme. C'est un processus.
La réconciliation n'est pas un accord de nation à nation. Durant les travaux de la CVR il a entendu les vécus des Autochtones. Ces violences subies. Tout cela a été enregistré. Puis il a aussi rempli des formulaires de dédommagement. Et cela plaçait encore et toujours deux mondes différents. L'Etat et l'église d'un côté qui sont parfaits. Et de l'autre les individus, un peu comme les "pêcheurs" au sens religieux, donc séparé de l'ensemble du groupe "catholique", "Etat". Il pense qu'il aurait été préférable, qu'il aurait été très bon de convoquer toutes les Nations des Peuples Autochtones et pas des individus. Il a aussi reproché la précipitation avec laquelle la CVR a mené ses travaux, en voulant tourner la page des pensionnats au plus vite. A la fin, il dit tout de même être surpris car dans le milieu universitaire le processus est vraiment en cours, il y a beaucoup de collaboration entre chercheurs allochtones et autochtones et au fil du temps, aussi beaucoup de remise en question.

Ne pas confondre la politesse avec l'accord"

de David Garneau, est l'oeuvre qu'on va nous expliquer durant le module

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire
Voici les explications sur le mooc et qui est à l'origine d'un échange avec @ericalkaest@fedi.thechangebook.org - les explications ont été fournies par Guy Sioui Durand, sociologue, membre de la Nation Wendat et du Clan du Loup.

Ohtehra

est un concept uron-iroquoi qui signifie : apporter une notion "qui est déjà là". On se distingue de l'approche qu'il y a eu les autres qui ont parlé du monde autochtone. C'est une pensée qui amène l'idée de l'invisibilité de tout ce qui est vivant : de l'animisme, du cercle...
Une pensée où les dimensions matérielles vivantes sont indivisibles des conceptions temporelles, des imaginaires. Cette pensée, réhabilite : l'idée indissociable du monde sacré... cela est très différent de l'histoire des religions. Cette pensée est aussi un imaginaire. Pourquoi ? Parce que le mot "art" chez les Autochtones, n'existe pas. Pourtant, il y a des imaginaires qui prennent formes et on arrive à l'art autochtone aujourd'hui.

la Pierre de Fée

c'est dans l'idée "donner à voir" - matérialiser l'art.
La Pierre de Fée vient de la Terre Mère, elle vient de la matière. L'idée de la Fée, vient du supranaturelle, de la magie, de l'émerveillement. L'emblème matériel, vise à libérer les pensées tout au long du parcours du mooc.D'un côté il y les spirales. De l'autre les pétroglyphes. La Pierre de Fée est inhumaine ou a-humaine. En ce sens que c'est la nature qui la fabriquée. On rejoint, alors, l'idée de Ohtehra (le nom du mooc) et on ouvre tous les possibles qui vont nous permettre d'entrer en résonance avec le point de vue, la perspective autochtone - qui alors dialogue avec la construction de plusieurs centaine d'années de discours SUR les autochtones. Maintenant, la différence, c'est que le discours se construit AVEC les autochtones.
Ohtehra réunit ce qui est animé et ce qui est inanimé, ainsi Ohtehra permet de quitter l'anthropologie. On entre en cheminement, on ne part plus de l'histoire de l'art euro-américain pour regarder l'art autochtone, mais l'inverse - on regarde l'histoire de l'art occidental à partir du point de vue autochtone.

la pierre de fée

Chant de bienvenue

Au tout début du mooc, Sedalia Kawennotas Fazio, Aînée de la nation Kanien'kehá:ka (Mohawk), nous souhaite la bienvenue et nous rappelle que celui-ci a été conçu sur le territoire ancestral de Tiohtiá:ke, connu aujourd’hui sous le nom de Montréal. Pour commencer le mooc, elle nous chante un chant traditionnel ( une reconnaissance territoriale qui consiste à honorer la terre et les eaux sur lesquelles nous vivons ) pour nous les étudiant.es. Et quand j'ai entendu ce chant, c'était comme ci je rentrais effectivement dans un monde sacré. C'était très fort. En fait, c'est un merveilleux mooc, les gens nous donnent beaucoup. Je regrette de ne l'avoir vu que tardivement. Il sera fermé le 16 octobre prochain.

Une oeuvre de Teharihulen Michel Savard, lire l'histoire de cette oeuvre

Zachary Vincent

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire - pour finir l’immense module sur la Communauté Inuits - je vous montre quelques oeuvres d’artistes que j’ai bien aimé.

Ooloosie Saila

J'ai bien aimé écouter ses interview, elle était avec son bébé, une jeune maman toute heureuse simplement. Pas de grandes phrases, mais dans son propos on entendait bien où elle vit, où elle puise sa créativité : l'étendue infinie du territoire... Pour en savoir, voir plus voir inuit art fondationEntrer une description pour l'image ici

composition sunset

Composition

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire - pour finir l’immense module sur la Communauté Inuits - je vous montre quelques oeuvres d’artistes que j’ai bien aimé.

Pitseolak Ashoona,

La vie son oeuvre : ici. Pitseolak Ashoona ou Pitsiulaaq Asuuna (ᐱᑦᓯᐅᓛᖅ ᐊᓲᓇ, en syllabaire inuktitut) est une graveuse inuk née entre 1904 et 1908 et morte le 28 mai 1983. Elle était membre de l'Académie royale des arts du Canada.

The Eyes of a Happy Woman (c. 1974) voir plus

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire - pour finir l'immense module sur la Communauté Inuits - je vous montre quelques oeuvres d'artistes que j'ai bien aimé.

Norval Morrisseau - Artiste anichinabé (ojibwé) dit Oiseau-tonnerre de cuivre

Il est une figure centrale du mouvement d’affirmation des peuples autochtones sur près d’un demi-siècle, de sa première exposition au succès retentissant à la galerie Pollock de Toronto en 1962 jusqu’à son exposition rétrospective au Musée des beaux-arts du Canada en 2006 intitulée Norval Morrisseau, artiste chaman. Il a constamment affirmé le dynamisme des traditions et des croyances anichinabées. Il est considéré comme le Picasso du Nord...

Artist With Old Friends - voir

art gallery of Mississauga

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire
Cette histoire incroyable :

Occupation de Wounded Knee

En 1973, un affrontement de 71 jours oppose des Oglalas (Sioux Lakotas) et des membres de l’American Indian Movement (AIM) au FBI et à l’armée américaine. L’événement a d’autant plus de retentissement qu’il a lieu à Wounded Knee (Dakota du Sud), le site où s’est déroulé le dernier grand massacre des « guerres indiennes » en 1890 ou l'armée américaine avait massacré plus de 200 Sioux Lakotas, principalement des femmes et des enfants. L'AIM a beaucoup manifesté, lutté contre l'assimilation et la sauvegarde, le respect de l'indentité Indienne, la fin de la corruption dans les réserves, etc

Actif amérens d'Amérique à Wounded Knee, 1973

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Maintenant je suis dans le module AFFIRMATION. Entre les années 1960 et 1970 - mais la lutte a duré bien au-delà... Les Premières Nations se sont unies pour reprendre leur destin en mains et s'affirmer à tous les niveaux de la société : politique, droits sociaux, territoriaux, culturel, artistique. L'Exposition de 1967 a accueilli un Pavillon Indien ce qui a permis aux Communautés de présenter leurs arts, leurs cultures. Cela a été un événement très important, car tout la population croyait que l'art Indien avait été détruit et que ce qui restait était un art dégénéré.
En 1967 à la suite des mouvements de luttes pour les droits civiques américains qui manifestaient pour la fin des ségrégations contre les noirs, des portoricains, et autres américains du sud et le droit des femmes; les Peuples Premiers se sont unis, en American Indian Mouvement (AIM) - devenant le Red Power Movements Canadien. Leurs manifestations et toutes leurs actions ont contribué à mettre un terme aux préjugés, stéréotypes, assimilation forcée en fermant les réserves, contraintes, lois coloniales... Le tournant qui permît aux Peuples Premiers de retrouver un début de dignité se situe en 1990.

La crise d'Oka (du 11.7 au 26.9.90)

Alors que l'administration souhaite agrandir un terrain de golf et créer un complexe immobilier sur un territoire mohawk - ceux-ci se mobilisent. Durant 78 jours, les manifestant·es autochtones s'opposent au service de police provinciale du Québec et à l’armée canadienne afin de p
réserver un cimetière kanien’kehá:ka (mohawk). Un film retrace cette lutte.

Photo de Jacques-Nadeau
confrontation

Un guerrier
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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire
Le boeuf musqué est un animal marquant pour les populations Inuits. En été, la cueillette des baies et d’autres plantes de la toundra ainsi que la chasse du tuktu (caribou), de l’umingmak (le bœuf musqué) et de l’ukaliq (lièvre arctique) représentent leurs principaux modes de subsistance. Dans ce contexte, le bœuf musqué est une importante source alimentaire pour ces communautés. Outre la qualité de sa viande, sa laine intérieure, qiviut, est précieuse en raison de sa grande efficacité thermique. Aujourd’hui, les changements climatiques menacent la survie de l’umingmak. Les températures plus chaudes favorisent la formation et la croissance d’un parasite pulmonaire, Umingmakstrongylus pallikuukensis, qui affaiblit sa santé.

Pudlo Pudlat, Majestueux bœuf musqué,1985

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boeuf

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #histoire

L'abrogation de l'Indian Act qui détruisit les Populations Autochtones dès 1876 au Canada au centre et au Sud, est abrogée en 1939 pour les Inuits afin de garder sous "contrôle" ces populations du Nord et leurs enfants envoyés à leur tour en pensionnats... La colonisation se réalise de la manière suivante :
a) les communautés semi-nomades se sédentarisent près des postes de traites établis par la Compagnie de la Baie de Hudson
b) cela provoque l'apparition et la propagation de maladies comme la tuberculeuse et la variole
c) la surexploitation de la chasse près de ces postes entraîne une dépendance alimentaire des peuples Inuits
d) les Inuits doivent de plus en plus s'approvisionner au sud
e) près des pots de la Compagnie de la Baie de Hudson, s'installent des missions évangéliques
f) les Inuits abandonnent peu à peu certaines de leur conception du monde et pratiques spirituelles comme le chamanisme

"INUIT BIBLE CLASS" enseignement de la Bible aux Inuits (1960)

enseignement de la Bible

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#fl-fleur23 #fl-octobre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire -
Voici l'ouverture du chapitre des Inuits ! Venue d'Asie, c'est la première population qui a peupler l'Antarctique. Il y a 4 régions Inuits : L'Inuviatuit, le Nunavut qui signifie "notre Terre", le Nunavik qui signifie "l'endroit où on vit", le Nunatsiavut qui signifie "notre belle Terre". Le territoire Inuit, représente 36% du territoire du Canada et 50% de ses côtes. Ici on nous a présenté plusieurs artistes. Vous pouvez trouver d'innombrables oeuvres sur internet de ces personnalités Inuits qui sont : Shunvinai Ashoon et son oeuvre présentée dans ce chapitre "Mère heureuse", Pitseolak Ashoona et ses dessins sur les parturientes, Oloosie Saila "Composition", Ningiukulu Teeve et Mark Igloliorte. Tous . toutes font des oeuvres magnifiques que vous pouvez voir sur internet ! Ici un site qui vous présente beaucoup d'artistes Inuits inuitartfondation

Piqatiit by Ningiukulu Teevee Inuit Artist

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#fl-fleur23 #fl-septembre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire
Les Pensionnats pour les enfants Autochtones. Bon... ben ... ça c'est l'histoire trash qui fait que je me suis "intéressée" aux peuples autochtones. Ces pensionnats ont été considérés en 2015, suite à la commission Vérité et Réconciliation comme un génocide culturel. Plus de 6000 enfants y ont perdu la vie. Le premier pensionnat a été "ouvert" en 1834 et le dernier a été fermé en 1996.
Ici un court métrage de Kent Monkman qui superpose des clichés d'enfants en pensionnat avec les Bisons. Les Bisons étaient la raison de vivre des Premières Nations... Pour comprendre le film de Ken Monkman, il faut savoir qu'en même temps que les pensionnats furent mis en place pour assimiler et détruire la culture des Indiens; plus de 12 millions de bisons ont été massacrés par les "blancs".

Le Film Soeurs et Frères : https://www.onf.ca/film/soeurs-et-freres/

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#fl-fleur23 #fl-septembre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire
Ouf… le mooc reste en ligne jusqu’en décembre 2023… Je ne dois pas être la seule à le faire. Il est tellement dense, il y a tellement d’informations qui relatent tout : l’histoire du Canada, des Première Nations et leurs cultures et puis les colons et puis le développement de l’art et le colonialisme et les brutalités. Aujourd’hui on nous démontré en quoi consiste la dépossession.

Les objets rituels des Premières Nations étaient saisis lors des rassemblements interdits par la Lois sur les Indiens. Ces objets ont alors été dispersés dans diverses collections et totalement décontextualisés. Ces objets ont été présentés comme des spécimen, des artefacts issus de cultures que l’on disait alors à tort en voie de disparition. Ces objets considéré comme des “curiosités” scientifiques ou exotiques ont été soumis à une forme de spectacularisation - déppossédant les Communautés Autochtones de leurs identités, leur savoir, leur culture… et laissant alors totale liberté à l’expression du racisme.

On nous a présentés deux artistes : Brian Jungen qui s’ingénie à déconstruire les objets pour démontrer cette mécanique obsessionnelle de l’observateur et de l’objet - rappelant au passage comment l’art est passé d’un bien commun, culturel à un bien de consommation. Et le second artiste est Joi Arcand (née en 1982) est une photographe de la nation crie de Muskeg Lake, en Saskatchewan.des Communautés Autochtones. Une oeuvre de Joi Arcand ici : musée des beaux arts canada

Joie Arcand

Àbadakone | Feu continuel |

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#fl-fleur23 #fl-septembre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire - Bon j'ai du mal à suivre mon mooc... pourtant il faut que je m'active parce qu'il est bientôt fini - càd qu'il n'est bientôt plus en ligne... Enfin, ce wek-end il y avait un grand article dans le journal du coin 24heures - sur un représentant d'une communauté autochtone qui était venu à Lausanne et à la SDN défendre son peuple ... ne vain. Lire son histoire ici : Deskaheh

Deskaheh et George Palmer Decker arrivèrent à Londres en août puis se rendirent à Genève, où ils tentèrent d’amener la communauté internationale à reconnaître les Six-Nations comme un État indépendant en vertu de l’article 17 de la convention de la Société des nations. Les liens avec Ottawa seraient rompus, le gouvernement local ne serait plus régi par la loi de 1876 sur les Indiens, les Six-Nations auraient leurs propres lois, les chefs administreraient les fonds, le conseil engagerait ses propres employés et sa propre police. Decker ne fit qu’un bref séjour à Genève (avoir ses entrées à la Société des nations s’avéra difficile). Deskaheh, lui, resta plus d’un an, avec le soutien financier d’un groupe suisse, le Bureau international pour la défense des indigènes. Un de ses grands alliés était René Claparède, écrivain suisse qui défendait les droits des peuples aborigènes du monde entier. Les démarches de Deskaheh auprès de la Société des nations furent infructueuses. Certains pays semblaient disposés à discuter de la question, mais la Grande-Bretagne s’y opposa en alléguant que le dossier faisait partie des affaires internes du Canada, ce qui fut décisif.