#fl-septembre23

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Les Billes

je les ai achetées bleues comme le ciel

C'était des choses comme ça qui m'étaient tombées sur la tête
Je ne savais pas d'où elles venaient ?
D'en haut, d'en bas, d'à côté ?
Elles raisonnaient, claires et impitoyables à la fois
Elles me brisaient à chaque fois quelque chose de plus
en moi, à côté, ici et là
Je partais marcher dans la forêt.

Un jour, un an plus tard j'ai tenté de savoir d'où elles venaient
J'ai demandé au monsieur tout en haut...
Je me souviendrais toute ma vie .
Ses yeux ronds
Ses lunettes qui ont glissé d'un coup le long de l'arrête de son nez
Sa voie de gamin devenu adulte mais qui ne le sait pas encore

me dire :
"Des billes ! Ah ... non... y a pas de billes ici...
et j'crois pas que ma copine ait des billes..."
J'ai ri
Lui aussi
Mais la personne qui jouait aux billes n'a pas rigolé du tout.
Je l'ai su, compris, petit à petit.
Alors je suis partie.
@fl-fleur

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je n'ai jamais été seule,

on ne me croit pas

J'ai trouvé un endroit où m'asseoir
c'est sur un caillou
et il y a une bute
et alors personne ne me voit
c'est comme quand j'étais enfant
toute seule au milieu de tout ça
je ne suis pas toute seule.

En réalité
j'ai toujours trouvé une endroit où m'asseoir
dans la ville et dans un bois
sur un caillou et dans un pâturage
au milieu d'une forêt ou dans une plaine
j'ai jamais été toute seule
est-ce bien raisonnable ?

Je regarde le monde comme il va
et si on me voit quand je suis loin de tout ça
c'est simple,
on ne me croit pas.
@fl-fleur

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Les Pensionnats pour les enfants Autochtones. Bon... ben ... ça c'est l'histoire trash qui fait que je me suis "intéressée" aux peuples autochtones. Ces pensionnats ont été considérés en 2015, suite à la commission Vérité et Réconciliation comme un génocide culturel. Plus de 6000 enfants y ont perdu la vie. Le premier pensionnat a été "ouvert" en 1834 et le dernier a été fermé en 1996.
Ici un court métrage de Kent Monkman qui superpose des clichés d'enfants en pensionnat avec les Bisons. Les Bisons étaient la raison de vivre des Premières Nations... Pour comprendre le film de Ken Monkman, il faut savoir qu'en même temps que les pensionnats furent mis en place pour assimiler et détruire la culture des Indiens; plus de 12 millions de bisons ont été massacrés par les "blancs".

Le Film Soeurs et Frères : https://www.onf.ca/film/soeurs-et-freres/

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Ouf… le mooc reste en ligne jusqu’en décembre 2023… Je ne dois pas être la seule à le faire. Il est tellement dense, il y a tellement d’informations qui relatent tout : l’histoire du Canada, des Première Nations et leurs cultures et puis les colons et puis le développement de l’art et le colonialisme et les brutalités. Aujourd’hui on nous démontré en quoi consiste la dépossession.

Les objets rituels des Premières Nations étaient saisis lors des rassemblements interdits par la Lois sur les Indiens. Ces objets ont alors été dispersés dans diverses collections et totalement décontextualisés. Ces objets ont été présentés comme des spécimen, des artefacts issus de cultures que l’on disait alors à tort en voie de disparition. Ces objets considéré comme des “curiosités” scientifiques ou exotiques ont été soumis à une forme de spectacularisation - déppossédant les Communautés Autochtones de leurs identités, leur savoir, leur culture… et laissant alors totale liberté à l’expression du racisme.

On nous a présentés deux artistes : Brian Jungen qui s’ingénie à déconstruire les objets pour démontrer cette mécanique obsessionnelle de l’observateur et de l’objet - rappelant au passage comment l’art est passé d’un bien commun, culturel à un bien de consommation. Et le second artiste est Joi Arcand (née en 1982) est une photographe de la nation crie de Muskeg Lake, en Saskatchewan.des Communautés Autochtones. Une oeuvre de Joi Arcand ici : musée des beaux arts canada

Joie Arcand

Àbadakone | Feu continuel |

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#fl-fleur23 #fl-septembre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire - Bon j'ai du mal à suivre mon mooc... pourtant il faut que je m'active parce qu'il est bientôt fini - càd qu'il n'est bientôt plus en ligne... Enfin, ce wek-end il y avait un grand article dans le journal du coin 24heures - sur un représentant d'une communauté autochtone qui était venu à Lausanne et à la SDN défendre son peuple ... ne vain. Lire son histoire ici : Deskaheh

Deskaheh et George Palmer Decker arrivèrent à Londres en août puis se rendirent à Genève, où ils tentèrent d’amener la communauté internationale à reconnaître les Six-Nations comme un État indépendant en vertu de l’article 17 de la convention de la Société des nations. Les liens avec Ottawa seraient rompus, le gouvernement local ne serait plus régi par la loi de 1876 sur les Indiens, les Six-Nations auraient leurs propres lois, les chefs administreraient les fonds, le conseil engagerait ses propres employés et sa propre police. Decker ne fit qu’un bref séjour à Genève (avoir ses entrées à la Société des nations s’avéra difficile). Deskaheh, lui, resta plus d’un an, avec le soutien financier d’un groupe suisse, le Bureau international pour la défense des indigènes. Un de ses grands alliés était René Claparède, écrivain suisse qui défendait les droits des peuples aborigènes du monde entier. Les démarches de Deskaheh auprès de la Société des nations furent infructueuses. Certains pays semblaient disposés à discuter de la question, mais la Grande-Bretagne s’y opposa en alléguant que le dossier faisait partie des affaires internes du Canada, ce qui fut décisif.

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#fl-fleur23 #fl-septembre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire - Aujourd'hui on nous a appris l'histoire, la fabrication et l'utilisation des WAMPUM.

Le wampum est un collier de perles tubulaires, issus de coquillages que les Peuples Premiers récoltaient sur la côte Atlantique. Les coquillages étaient de couleurs : pourpre, blanc et violet. Ces coquillages faisaient entre 05, et 1 cm de long et de large. Les langues des Peuples Premiers étaient très imagées - donc les dessins perlés retraçaient des histoires qui étaient transmises à la communauté régulièrement par les dépositaires des Wampum. Les Wampum étaient utilisés dans le contexte diplomatique, tels des documents destinés à raconter une alliance, une entente. Ils détenaient une entente qui étaient raconté tous les 1, 2 ou 5 ans que les chefs qui portaient ces wampums, racontaient à la communauté et les alliés. C'étaient des objets qui montraient les alliances entre les communautés et les colons. Raison pour laquelle l'Indian Act a été promulgué - les colons ont préféré faire un texte écrit une bonne fois pour toute et cesser ces discussions rituelles.
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#fl-fleur23 #fl-septembre23 #Montréal #Québec #art #autochtones #moderne #contemporain #monde #mooc #formation #ligne #histoire

La première exposition de l'art autochtone en 1927. Le Canada est une nation depuis 1867 et depuis lors le pays a promulgué une multitudes de lois pour spolier et assimiler par la force les peuples autochtones, il faut donc à ce nouveau pays construire son identité canadienne qui sera basée sur l'homogénéisation, l'assimilation des peuples autochtones à la culture dominante occidentale. Pour ce faire la première exposition montrent des oeuvres d'artistes migrants venus principalement d'Anlgeterre comme Emily Carr (1871-1945) est une figure de proue de l’art moderne au Canada; on l'accusera d'appropriation culturelle; Edwin Holgate (1892-1977) peintre à Montréal.

Quoique critique envers l’implication des missionnaires dans la colonisation, Emily Carr croit contribuer à une entreprise de « sauvetage » des patrimoines autochtones. Convaincue de la disparition imminente des peuples autochtones, sa vision n’échappe pas au paternalisme dominant. C’est dans cet esprit qu’elle peint le Indian War Canoe, sur les rives d’Alert Bay (1912).

Indian war canoe