#incendies

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Dans les Monts d’Arrée, le pâturage contre les incendies.

Si le feu s’est étendu aussi vite en juillet dernier, brûlant 2 208 hectares, c’est notamment parce que les landes n’étaient plus entretenues.
L’heure est désormais à la restauration de ces espaces naturels.
Les bruyères et les molinies crissent sous les pieds, frottent et piquent parfois à travers les pantalons, et compliquent la marche. Les 45 bœufs qui y paissent y grandissent tranquillement. «On privilégie la croissance lente. Les animaux pâturent et profitent de ce que peut leur donner la lande en recréant de la biodiversité, et en créant aussi des lignes de pare-feux. On voit bien que c’est beaucoup plus vert que la lande fermée et enfrichée.»
La restauration de cet écosystème est justement l’objectif du programme européen Life Landes d’Armorique. Lancé en 2021, pour cinq ans, il vise à restaurer 200 hectares de landes dans le département du Finistère.

#Bretagne #agriculture #incendies #landes #pâturage

vincezd@pod.geraspora.de

#sncf #incendies #train #finance #canicule

J'ai vu ce message de Laurent Brun de la #CGT sur un fil Telegram


Bon hé bien voilà, c’est ce que l’on craignait : avec la canicule, le système ne résiste pas… et ce n’est que le début…

Entretien insuffisant du matériel : pannes à répétition…

Plus personne en gare pour informer, orienter, trouver des solutions de substitution en cas de suppression du train…

#Privatisation et réduction de l’entretien des abords : incendie… la végétation est moins coupée, les agents de conduite s’en plaignent parce que ça va parfois jusqu’à masquer la signalisation (!)… ces végétaux sèchent avec la chaleur et à la première étincelle tout part en fumée…

Sujet végétation !

L’entretien de la végétation était réalisé par les agents de l’Equipement (entretien de la voie) et certaines équipes spéciales. Comme le déneigement des quais l’hiver et tout un tas de tâches annexes, ça permettait de lisser leur charge de travail de l’année en plus de la surveillance et de l’entretien courant des installations… mais cela a été jugé trop coûteux et on a donc mis en marche la machine à « productivité » (en réalité la machine a suppression pure et simple). Les équipes de proximité (brigades) ont été supprimées à tour de bras, on a envoyé les agents aux travaux, augmenté les pas de visite et de maintenance, augmenté les délais d’intervention d’astreinte (puisque les agents restants sont désormais plus loin) et transféré les tâches annexes à des sous-traitants. Ça pose une infinité de problèmes que je ne détaillerais pas ici.

Les incendies c’est la faute a pas de chance, quoi que….

Un train ça fait des étincelles… la liaison fer sur fer (roue sur rail), le freinage lui aussi fer sur fer, et surtout en cas de dysfonctionnement des organes de roulement… la liaison entre les essieux du matériel roulant et le châssis est réalisée par un roulement noyé dans la graisse, qui constitue la boîte d'essieu… lorsqu’il se bloque, ça chauffe et avec la graisse ça brûle… la panne s’appelle « boîte chaude »… il y a théoriquement une surveillance des trains pour détecter ces anomalies (des détecteurs automatiques -les DBC- qui contrôlent chaque essieu au passage du train et alertent l’agent circulation en cas de température anormale, où la surveillance des trains en marche -la STEM- par les agents SNCF habilités)… évidemment tout ça coûte cher… donc la direction a mis en marche la machine à « productivité », toujours la même ! Les distances entre les DBC ont été augmentées (je crois que c’est désormais un point de contrôle tous les 40km), les distances entre 2 points de STEM aussi, et finalement tout cela a été négligé au point que de nombreux DBC sont en panne.

L’incendie du massif de la Montagnette près de #Tarascon il y a deux jour aurait été provoqué par un train. L’enquête est en cours mais un DBC aurait signalé un problème. Sauf que c’était trop tard.

Le réchauffement climatique va imposer un meilleur contrôle des éléments pouvant déclencher un incendie. Va-t-on revenir à un entretien des abords des voies plus régulier, des DBC plus fréquents, mieux entretenus… tout cela nécessite du personnel. Il va falloir choisir. Pour l’instant le gouvernement et la direction SNCF ont choisi : c’est le résultat financier d’abord (#concurrence oblige).

Doubler le nombre de trains qui circulent est un bel objectif mais si on le fait dans les conditions d’aujourd’hui ce sera l’apocalypse ! Il faut d’abord des moyens humains et une bonne organisation de la production !

Bref il va falloir se battre pour que le #travail redevienne le cœur de l’organisation de la production et plus la finance. Première étape : 29 septembre… l’hôpital, l’école, l’énergie, le ferroviaire… tous nos services publics souffrent des mêmes maux, mobilisons-nous pour les défendre (en plus de La Défense de notre propre travail et de nos salaires).

Laurent Brun CGT

#climat

colibritho@diaspora-fr.org

Prévention et chèvres : le Portugal est devenu exemplaire dans la limitation des incendies ( par "La Relève et La Peste" et lilo)

Prévention et chèvres : le Portugal est devenu exemplaire dans la limitation des incendies

https://lareleveetlapeste.fr/prevention-et-chevres-le-portugal-est-devenu-exemplaire-dans-la-limitation-des-incendies/?utm_source=actus_lilo

Suite à un incendie de forêt désastreux en 2017 ayant fait 64 morts, le Portugal avait mis en place des mesures fortes, dont le déploiement de 18 500 chèvres et la création d’une agence spéciale dédiée à la prévention et gestion des incendies (AGIF). Cinq ans après, le pays est devenu un modèle international mais doit aller plus loin face à la recrudescence des incendies causés par le changement climatique.

#transition #incendies #climat #Portugal #agro-foresterie #chèvres

fiel@diaspora-fr.org

🛩️ Deux poids, deux mesures

#Ecologie, #État d'urgence #environnement #incendies

Les grands moyens pour éteindre la révolte, mais pas les incendies

➡️ «À l’heure où je vous parle, on n’a pas les avions qu’on devrait avoir» protestait le porte-parole du Syndicat national du personnel navigant de l’aéronautique civile alors que le feu dévorait des milliers d’hectares en Gironde. Un Canadair peut emporter environ 6000 litres d’eau, un avion Dash a une capacité de 10000 litres. En principe, la France possède 12 Canadairs et 6 Dash. Déjà insuffisant pour faire face à l’augmentation des feux sur fond de chaos climatique qui s’accélère. Sauf que la sécurité civile signale qu’un «avion est en manque de moteur depuis un mois» et «des dépannages qui devraient prendre 2-3 heures en prennent 5 ou 6», «des avions tombent en panne plusieurs jours de suite». Les moyens manquent en plein été ! «Sur les 12 canadairs, quatre étaient indisponibles et sur les Dash, seuls cinq le sont, puisque le sixième est en panne récurrente.»

Ce constat lamentable n’est pas nouveau, c’est «une situation qui est dénoncée depuis plusieurs années» selon un ancien pilote. «Les plus vieux avions datent de 1995. Les Trackers auraient dû être retirés du service en 2008». L’État français a considérablement aggravé la situation en ne fournissant pas les moyens nécessaires pour lutter contre les incendies. Et à l’arrivée, ce sont les forêts qui trinquent, l’écosystème qui souffre, les populations qui sont en danger.

➡️ De l’autre côté, l’État français vient de commander 90 blindés militaires flambants neufs pour que la gendarmerie puisse réprimer encore plus fort la colère sociale. Une dépense de près de 60 millions d’euros. Ces nouveaux blindés sont équipés de mitrailleuses, d’engins permettant de tirer 60 grenades d’un coup, de matériel de surveillance et d’écoute de pointe. À cet achat s’ajoutent les nouveaux véhicules SUV de la police pour des dizaines de millions d’euros, les commandes de grenades, de drones, de fusils à munitions de marquage chimique, l’augmentation du budget de la sécurité de plusieurs milliards d’euros, les recrutements de masse dans la police…

On le savait, c’est encore une fois confirmé. Même quand la maison brûle, nos vies et nos espaces de vie ne valent rien pour les puissants. Pour les #hôpitaux ou la #lutte contre les #incendies, toutes les #économies sont bonnes, quitte à nous mettre en #danger.

Mais les moyens sont illimités pour nous faire tenir à notre place.

Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/incendies-pourquoi-les-canadairs-manquent-a-la-securite-civile-20220721

#feu #climat #sécurité #constat #pilote #1995 #État-fRançais #forêts #écosystème #populations
#blindés #militaires #gendarmerie #répression #colère-sociale ...

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Contre-Attaque : Organiser la Révolte, Documenter les luttes
#Bretagne #Brennilis #Climat, #incendies #Nucléaire

☢️ Incendies en Bretagne : la centrale nucléaire de Brennilis évacuée

Mardi 19 juillet, le feu s’est approché du site nucléaire dans les Monts d’Arrée

L’industrie nucléaire n’est pas une «solution» au réchauffement climatique, mais un grave danger supplémentaire. Exemple au cœur de la Bretagne : l’ancienne centrale nucléaire de Brennilis, à l’arrêt depuis presque 40 ans, a été approchée par l’incendie.

Un peu d’histoire. Dans l’euphorie des Trente Glorieuses, des dizaines de centrales nucléaires sont construites par les technocrates français. À l’époque la technologie pour fabriquer un réacteur est à notre portée, mais pas pour le démanteler. Personne ne s’en préoccupe. Le coût de l’arrêt et du démontage d’une centrale n’est pas évalué. Les dirigeants ont foi dans le progrès et la croissance économique. En gros : «on trouvera des solutions plus tard».


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Brennilis, est l’une des toutes premières centrales nucléaires françaises. Mise en service en 1967, au cœur de la Bretagne, dans les Monts d’Arrée, elle n’a fonctionné que 18 ans. Depuis son arrêt en 1985, il y a 37 ans, personne ne sait comment la démanteler.

Après plusieurs phases complexes, ponctuées d’incidents plus ou moins graves, les ingénieurs ne parviennent toujours pas à démonter le réacteur. En 2015, un feu se déclare dans un sas de conditionnement des déchets. En 2021, EDF reconnaît que du plutonium, détecté dans l’eau aux alentours, provient de la centrale de Brennilis. En 2022, une commission donne le feu vert à un démantèlement, qui coûtera près d’1 milliard d’euros, 40 fois plus que les estimations initiales. Et il ne s’agit pourtant que d’une des plus anciennes infrastructures, l’une des plus petites, et l’une des moins complexes.

19 juillet 2022, incendie géant au cœur de la Bretagne. Des centaines d’hectares sont en flammes dans les Monts d’Arrée. Inimaginable il y a encore quelques années. Le feu s’approche de l’ancienne centrale nucléaire. Les images satellites indiquent que les secteurs en feu ne sont qu’à quelques kilomètres à l’Ouest et à l’Est de la centrale. Les employés chargés de démanteler l’installation sont même évacués en urgence «vers 13 h, en raison des fumées empuantissant l’air».

Le journal Le Télégramme évoque un «feu tourbillonnant, attisé par un vent soufflant à 40 – 45 km/h». Comme toujours du côté des industriels du nucléaire, il n’y a aucun problème. Le communicant d’EDF affirme : «L’incendie ne se dirige pas vers nous. Par contre, avec le vent qui ne cesse de changer de sens, nous sommes embêtés par les fumées». Le feu a pourtant atteint le lac de Brennilis, qui borde littéralement le site. Les employés devraient revenir ce mercredi. «On reprendra le travail, si la situation le permet».

Cette fois, l’incendie n’a pas atteint le réacteur radioactif. Mais demain ? Avec l’augmentation des feux de forêt, qui peut garantir qu’aucun site nucléaire ne sera jamais atteint par les flammes ? Personne. Un simple démantèlement d’une petite centrale prend une quarantaine d’années et coûte une fortune. Les matières radioactives restent dangereuses au moins 100 000 ans. Qui peut s’engager à protéger et sécuriser toutes ces installations durant les 100 prochaines années, avec les crises écologiques et économiques majeures qui s’annoncent ? Absolument personne. La moitié des réacteurs nucléaires français sont déjà à l’arrêt, pour cause de chaleur ou de vieillesse. #Macron, dans un accès de démence, voudrait construire des dizaines de nouvelles centrales. L’arrêt immédiat de cette industrie qui ajoute du désastre à la catastrophe est une urgence absolue.

Après les nucléocrates, le déluge. Ou l’incendie.

➡️ Image satellite : https://twitter.com/CRIIRAD/status/1549372090825973762

➡️ Article du Télégramme : https://www.letelegramme.fr/dossiers/les-monts-darree-touches-par-un-violent-incendie/feu-dans-les-monts-d-arree-80-salaries-evacues-de-la-centrale-de-brennilis-19-07-2022-13117675.php

📷 : Le Télégramme, Gaelle Berny

➡️ Dossier complet sur le nucléaire, son histoire et les résistances qui lui font face à retrouver dans notre revue Contre Attaque à commander ici : https://contre-attaque.net/boutique/contre-attaque-n1/

tina@diaspora.psyco.fr

Du rififi dans les Corbières...

L'idée du débroussaillage animal n'est pas nouvelle, mais elle n'en est pas moins efficace. ;)
Une directive oblige les propriétaires à nettoyer autour de leurs habitations, terrains... pour freiner la progression des incendies, le feu se nourrissant de la végétation basse (et parfois sèche), ce qui l'aide à se propager.
Mais pour les forêts, à part employer des centaines de personnes, équipées de débroussailleuses thermiques ?... Eh bien les chèvres ! Elles font très bien le travail, et comme le dit une dame dans la vidéo, elles laissent en plus du fumier sur place.

Alors où est le problème ?... Ahh... L'ONF... L'ONF dit qu'il y a des critères stricts pour installer des chèvres en forêt, que sinon, elle vont aller là où il ne faut pas. 😑
Eh, les gars... Les enclos mobiles, vous en avez entendu parler ? Ces trucs, qui parquent les chèvres sur des zones délimitées où elles broutent, puis qu'on déplace (chèvres avec) vers des zones à brouter. Non, je vous dis ça, je vous dis rien... En attendant on est bientôt en mai, puis en juin, et on sait que la sècheresse sera précoce. Donc les incendies aussi. Voilà voilà.

#Aude #Corbières #débroussaillage #incendies #chèvres #ONF