#micros

bliter@diaspora-fr.org

#Emission #live #286 - Le #Digitakt encore mieux qu'avant ? (ft. #ToxicAvenger) - #LesSondiers

Entre photos retouchées de #Behringer et autres #micros aux formes bizarres, cette update 1.50 du Digitakt d' #Elektron s'avÚre intéressante et permet de se questionner sur l'usage du #sampler #hardware en 2023.

https://www.youtube.com/watch?v=TArsshGAJC0
#synth #synthesizer #synthétiseur

anar65@diaspora-fr.org

Sons de la nature : quand la planĂšte nous parle

Écouter le son d'un ruisseau qui coule paisiblement, le chant des oiseaux ou le bruit du vent... Ces sons de la nature nous fascinent et battent des records d'Ă©coute sur les plateformes musicales. Ils nous apprennent surtout beaucoup de nous et du dĂ©rĂšglement climatique.

Le bruit d’un ruisseau qui coule paisiblement au milieu d’une forĂȘt, le chant des oiseaux au petit matin, le son du vent qui balaie les feuilles d’un arbre ou les dunes de sable d’un dĂ©sert. Sur les plateformes musicales, les sons de la nature cumulent des millions d’écoutes, sĂ©duisant chaque jour de nouveaux auditeurs. Ils auraient mĂȘme, selon les scientifiques, des vertus bĂ©nĂ©fiques sur notre santĂ©, offrant notamment Ă  notre cerveau un vĂ©ritable “repos psychique”, explique la trĂšs sĂ©rieuse Ă©tude d’une chercheuse canadienne.

“C’est une biologiste qui s’appelle Rachel Buxton et elle montre, dans son Ă©tude, que le fait d’écouter des sons naturels diminue le stress, diminue la sensibilitĂ© Ă  la douleur et puis qu’elle amĂ©liore votre humeur. Et puis aprĂšs, qu’elle amĂ©liore Ă©galement vos performances intellectuelles“, prĂ©cise le neurologue Pierre Lemarquis.

Mais pour Ă©couter ces sons, encore faut-il les entendre. Car s'ils nous parlent, c’est qu’ils nous racontent aussi l’histoire de notre planĂšte et du dĂ©rĂšglement climatique qui la frappe. “De tous ces enregistrements, de tous ces sons, on essaye d’avoir des informations Ă©cologiques, notamment le niveau de biodiversitĂ© dans une forĂȘt, dans une mare ou dans un ocĂ©an. On essaye de qualifier un endroit, un milieu naturel, juste en l’écoutant”, explique JĂ©rĂŽme Sueur, Ă©co-acousticien au MusĂ©um d'histoire naturelle Ă  Paris et auteur du livre "Le son de la Terre".

Mais il est difficile dĂ©sormais d’échapper Ă  l’empreinte humaine dont les sons envahissent les endroits les plus silencieux. Des sommets de nos montagnes aux profondeurs de nos ocĂ©ans, des audio-naturalistes et des bio-acousticiens promĂšnent pourtant leurs micros pour enregistrer l’écho d’un monde animal en dĂ©clin.

#Reportage #Radio #France-Inter #Ă©mission #Interception du 5 FĂ©vrier 2023
Podcast : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/interception/interception-du-dimanche-05-fevrier-2023-5845593
- Reportage : Olivier Emond
- Prise de sons : Laurent Macchietti et Julien Girard
- Réalisation : JérÎme Chélius, assisté de Martine Meyssonnier
- Mixage : Marie Lepeintre

Pour aller plus loin
- Le site de la Société internationale de bioacoustique (IBAC)
- Les effets incroyables des sons de la nature sur la santé - NEON, 24/03/2021
- La sonothÚque du Muséum d'histoire naturelle

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fiel@diaspora-fr.org

Un micro de flics trouvé à la bibliothÚque anarchiste Libertad

Coucou Ă  toutes et tous,

Bien que mes concepteurs m’aient pompeusement baptisĂ©e « RISO comcolor 7050 » en sortie d’usine, je suis plus connue sous le nom d’imprimante-photocopieuse de la #bibliothĂšque #anarchiste #Libertad. Mon dĂ©mĂ©nagement loin de la sale gueule des spĂ©culateurs immobiliers qui m’employaient initialement me procura il y a deux ans un brin d’ivresse : adieu factures, quittances de loyer et autres dĂ©pliants publicitaires Ă  reproduire
 et que vivent les idĂ©es subversives ! Imaginez un peu si j’avais dĂ» finir mes jours dans une Ă©niĂšme succursale de la domination, Ă  imprimer d’indigestes mĂ©moires universitaires ou d’insipides pĂ©titions dĂ©mocrates adressĂ©es au pouvoir. Bref, dans cette bibli de #Belleville, ce sont plutĂŽt affiches, tracts, journaux, brochures et autres joyeusetĂ©s #anti-autoritaires qui ont commencĂ© Ă  dĂ©filer sous mes yeux Ă  un rythme saccadĂ©, quand je ne roupillais pas pĂ©pĂšre dans mon coin au milieu de livres et de discussions enflammĂ©es contre ce vieux monde.

Jusqu’à ce bel aprùs-midi de printemps


Mardi 29 mars 2022, aprĂšs avoir retirĂ© une quinzaine de vis pour enlever plusieurs carters et accĂ©der enfin Ă  mes entrailles, des esprits curieux se sont en effet soudain retrouvĂ©s nez Ă  nez avec un petit voyant rouge. Alors qu’ils tentaient pour la Ă©niĂšme fois de rĂ©soudre une panne rĂ©currente, c’est sur un dispositif d’ #Ă©coute bien planquĂ© qu’ils sont tombĂ©s. J’ignore depuis combien de temps il se trouvait lĂ , mais toujours est-il que les larbins #policiers ont au moins dĂ» entrer dans la bibliothĂšque quand il n’y avait personne, avant de choisir mon bide pour le dissimuler et y faire un peu de bricolage. Pour cela, ils ont directement soudĂ© deux cĂąbles Ă  ma prise d’alimentation, qu’ils ont ensuite reliĂ© Ă  un transformateur (220v/12v), lui-mĂȘme connectĂ© Ă  un petit boĂźtier contenant une carte routeur RB800 modifiĂ©e, une batterie, une carte micro SD de 64 Go, une carte sim Orange
 d’oĂč dĂ©passaient une antenne et deux #micros (gauche et droite), fixĂ©s au plus proche des fentes donnant vers l’extĂ©rieur. L’imposante stature de ma carcasse l’empĂȘchant de partir en vadrouille, ils n’ont par contre pas jugĂ© nĂ©cessaire de me rajouter un GPS, bien que la connectique soit prĂ©sente Ă  l’intĂ©rieur du boĂźtier. Enfin, suite Ă  une petite autopsie, il s’avĂšre que ce dispositif a Ă©tĂ© fabriquĂ© par l’un des fournisseurs de diffĂ©rents services de #renseignement : #Innova, implantĂ© Ă  Trieste (Italie)*.

Quant au fond, il n’y a rien d’étonnant Ă  ce que celles et ceux qui entendent dĂ©truire toute autoritĂ© fassent l’objet des attentions indiscrĂštes de l’ #État, que ce soit dans des bibliothĂšques ou des domiciles, des vĂ©hicules ou via les tĂ©lĂ©phones portables, dans le cadre d’enquĂȘtes judiciaires comme de besogneuses « notes blanches » des #services-de-renseignement. MĂȘme si c’est plus largement tout individu qui ne file pas droit qui peut entrer dans son collimateur. Ce n’est ainsi ni la premiĂšre ni la derniĂšre fois que les unes et les autres dĂ©nicheront ici ou lĂ  de tels dispositifs de #surveillance.

Continuer Ă  dĂ©fendre et Ă  diffuser ses idĂ©es subversives sans tomber dans la paranoĂŻa, tout en trouvant des maniĂšres d’approfondir des relations affinitaires loin de tout appareillage Ă©lectronique reste encore et toujours un dĂ©fi. Quant Ă  rendre publique cette dĂ©couverte afin qu’elle puisse ĂȘtre utile Ă  tous –selon les bons conseils que nous a immĂ©diatement prodiguĂ©s notre amie Riso–, cela nous semble le minimum Ă  faire dans ce genre de cas.

Quelques participantes et participants
Ă  la bibliothĂšque anarchiste Libertad
19 rue Burnouf – 75019 Paris
Permanences tous les mardis de 17h Ă  20h

PS : on trouvera ci-joint l’ensemble des photos du dispositif-espion, ainsi que la fiche technique du RB800. (plus possible d'accĂ©der a cette info, chez moi ??? )