#médiasdominants

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#Colonialisme, #Guerre, #MédiasDominants, Moyen-Orient #Israël #Fascisme

Fascisme télévisuel en ISRAËL

On se demande comment un pays devient fasciste, comment la quasi-totalité d’un peuple peut basculer dans la barbarie et valider une opération génocidaire. Il faut regarder ses médias. Car il n’y a pas qu’en France que les chaines de télévision sont possédées par une poignée de riches d’extrême droite, qui imposent un bourrage de crane raciste et militariste à leurs téléspectateurs. Israël est même un cran au dessus.

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#Guerre, #MédiasDominants, #Moyen-Orient #Israel

Télé mille collines

lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/10/ssstwitter.com_1728871393242.mp4

Il y a un an exactement, sur toutes les grandes chaînes de télé, les éditocrates justifiaient tous les premiers bombardements meurtriers sur Gaza, et préparaient l’opinion a accepter l’opération génocidaire planifiée par le gouvernement israélien fasciste...

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#Élections, #ExtrêmeDroite, #MédiasDominants

Élections européennes : les candidats chouchous des médias

Les éditorialistes plébiscitent l’extrême droite

Quatre candidats aux européennes sont chouchoutés par les médias : aucun n'est de gauche

Acrimed, association de critique des médias, répertorié toutes les couvertures d’hebdomadaires nationaux depuis le 1er janvier, jusqu’au 13 mai.

L’association a compté à chaque fois qu’une tête de liste aux élections européennes était affichée en Une d’un de ces médias : Le Point, L’Express, Marianne, L’Obs, La Tribune dimanche, le Journal du dimanche, Le Figaro Magazine, Aujourd’hui en France, Valeurs actuelles, Franc-Tireur. «Bilan : un gros déséquilibre et de nombreux absents» explique Acrimed.

Les médias des riches ont choisi leur candidat : Bardella, qui apparaît 11 fois, très loin devant tous les autres. Depuis des années, le parti de la famille Le Pen est largement en tête de la médiatisation. Plus encore, même quand elle n’est pas invitée à l’antenne, l’extrême droite est appuyée par les médias, qui font campagne pour elle en ne traitant que des sujets anxiogènes et sécuritaires ou de paranoïas sur l’Islam, au détriment d’autres sujets, notamment sociaux.

Ensuite, Glucksmann, le candidat du Parti Socialiste, qui ne représente pourtant rien dans les urnes, est apparu 5 fois en couverture. Le nouveau Macron est plébiscité. Tout est fait pour créer un nouveau produit au service de la bourgeoisie.

La macroniste Valérie Hayer apparaît 3 fois, en troisième position, suivie par la candidate fasciste Marion Maréchal, avec 2 couvertures. Vient enfin le candidat Les Républicains François-Xavier Bellamy, avec une couverture.

Autrement dit, en 5 mois, aucun hebdomadaire n’a fait la moindre Une sur un-e candidat-e de gauche. Aucune visibilité pour la France Insoumise notamment, qui a pourtant cumulé 22% des voix aux présidentielles et qui constitue le premier parti d’opposition, ni pour les écologistes et les communistes. Et évidemment rien pour les mouvements sociaux. Le pluralisme est une fiction. Avant la présidentielle, l’extrême droite était déjà ultra-surreprésentée dans tous ces médias.

Et devinez le plus beau ? C’est vous qui payez pour subir cette propagande ! Chaque année, le gouvernement distribue généreusement des dizaines de millions d’euros d’argent public aux grands médias, au titre de «l’aide à la presse». Même les hebdos de droite qui titrent à longueur de temps contre les «assistés», vivent sous perfusion d’argent de l’État.

En France, 15 groupes privés se partagent 80% des aides à la presse. Pire, quatre milliardaires touchent à eux seuls 37,7 millions d’euros d’aides directes. En revanche, les petits médias indépendants, les vrais contre-pouvoirs, ne touchent aucune aide. Et en 2023, Macron a rallongé de 30 millions d’euros ces «aides» pour aider la presse dominante à «faire face à l’inflation».

Ces dons sont un cadeau du Roi à ses vassaux. Les ventes de la presse écrite, notamment des hebdomadaires, sont en chute libre. Mais ces couvertures qui mettent en avant des sujets ou des candidats orientent les débats d’actualité. Ainsi, les hebdos et leurs éditorialistes incompétents et réactionnaires gorgés d’argent public dictent ce qui doit faire la Une, quel sujet doit être mis en avant plutôt qu’un autre. Et les patrons d’hebdos sont ensuite invités sur les plateaux de Bolloré ou de Drahi pour commenter l’actualité qu’ils ont eux même fabriqué. L’info circulaire, entre copains qui pensent pareil.

Ces éditorialistes ont opté pour détruire la gauche et mettre au pouvoir des fascistes.

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#MoyenOrient #Gaza #Palestine #Genocide #Israel #Colonialisme, #Guerre, #CrimeDeGuerres #MédiasDominants, #MédiasMainstream

Médias : des paroles génocidaires

lien de la #Video : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/NFN-1.mp4

Durant le génocide commis contre les Tutsi au Rwanda en 1994, un média a été l’instrument du crime de masse : la tristement célèbre «Radio télévision libre des Mille Collines». Elle diffusait en permanence, avant le début du génocide, des appels à la violence et répandait des propos et des chansons racistes contre les Tutsi. Après avoir préparé les esprits, elle appelait à «tuer les cafards» durant le génocide et indiquait les endroits où les Tutsi ce cachaient.

Plusieurs membres de ce média ont été jugés par le Tribunal Pénal International et condamnés en 2003 pour génocide et incitation au génocide, à des peines de 30 à 35 ans de prison. Une animatrice a été condamnée à perpétuité pour «planification de génocide» et un autre est mort en prison.

Lors du procès de Nuremberg suite au génocide des juifs par les nazis, Julius Streicher, propagandiste violemment antisémite et ancien directeur d’un grand journal nazi qui appelait sans cesse à la haine contre les juifs, a été exécuté. Par sa propagande haineuse dans la presse, les juges ont considéré qu’il avait activement participé au génocide.

Depuis 4 mois, des appels à «effacer» ou à exterminer les palestiniens, à raser Gaza et autres propos affirmant qu’aucun palestinien n’est innocent sont diffusés régulièrement dans les médias israéliens mais aussi en France. Notamment sur la chaîne I24 appartenant à Patrick Drahi, ainsi que sur Cnews de Bolloré. Diffuser de tels propos n’est pas un jeu, ni de la “liberté d’expression”. C’est un appel à la haine.

Dans un contexte où la Cour de Justice Internationale estime officiellement «plausible» un génocide contre Gaza, et alors que d’innombrables images et témoignages atroces documentent précisément l’opération de nettoyage ethnique commise contre 2,4 millions d’êtres humains, ces médias sont les acteurs indirects d’un crime de masse qui restera gravé dans l’histoire.
Cnews, I24 et les autres plate-formes qui diffusent actuellement des propos génocidaires seront-elles, elles aussi, jugées un jour pour leur complicité ?

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#chiensdegarde #Corruption, #Gouvernement, #MédiasDominants
(Le film, les nouveaux chiens de garde de Gilles Balastre, toujours d’actualité…)

Au Monde : la grande famille du pouvoir

Différentes études révèlent qu’à peine 30% de la population déclare encore «faire confiance aux médias». Un taux comparable à celui de la Slovaquie et la Hongrie. Dans notre pays, la quasi-totalité des journaux et chaînes de télévision est possédée par une poignée de milliardaires ou subventionnée par l’État.

Ces derniers jours, lire la presse ou regarder la télé nous replonge presque en Union Soviétique ou sous l’Ancien Régime, tant le contenu est outrageusement favorable au nouveau Premier Ministre, glorifiant jusqu’au ridicule des dirigeants pourtant largement détestés par les français.

Dans un article du journal Le Monde, à propos de la révolte agricole de ces derniers jours, c’est un éloge gluant de Gabriel Attal qui s’étale dans les colonnes. Le Premier Ministre y est décrit comme étant «réputé pour son art oratoire et ses nuits sans sommeil». Notre jeune guide ne dort jamais, peut-être même marche-t-il sur l’eau et se nourrit-il de lumière !

Attal, tel le héros d’une grande épopée, doit selon Le Monde «apaiser en quelques heures le malaise paysan» par la seule force de sa persuasion. Pourquoi pas régler le problème en quelques minutes !

Probablement dans une transe confuse, la journaliste écrit : «ses équipes espèrent un Hémicycle debout, pour applaudir le plus jeune premier ministre de l’histoire de la Ve République». Sans préciser que ce gouvernement n’a même pas la majorité et ne dirige plus que par 49.3 et grenades, et que Gabriel Attal n’a aucun autre mérite autre que les réseaux des beaux quartiers parisiens qu’il n’a jamais quitté.

Gabriel Attal, comme le personnage principal d’un film d’action, «avale les notes que lui transmettent les élus de terrain, rencontre l’ensemble des syndicats, pèse et soupèse les options» et va se «se porter au chevet» des paysans, comme un bon père face à ses enfants.

Le Monde ose même, à propos d’un discours devant les agriculteurs : «Ont-ils été étourdis par celui qui est considéré comme un as de la communication ?» Allons plus loin, ils ont sans doute été «éblouis par son sourire lumineux ».

Le récit termine par les «remerciements» d’un agriculteur au Premier Ministre, tel un gueux se prosternant devant la générosité de son seigneur. Le Monde oublie de préciser que cet agriculteur est membre de la FNSEA et proche du gouvernement.

Faire reluire le pouvoir, c’est une affaire de famille. La cheffe du service politique du journal le Monde se nomme Ivanne Trippenbach, et elle est en couple avec un conseiller de Gabriel Attal, Rayan Nezzar. On trouve donc à la tête du grand quotidien «de référence» une personne qui est dans le premier cercle affectif du chef du gouvernement. En toute indépendance.

Le site Arrêt sur Images évoquait des «remous» au sein du Monde après la nomination de Rayan Nezzar comme «conseiller, chef du pôle action et comptes publics» auprès du Premier ministre. Sauf que Rayan Nezzar travaillait déjà avec Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Médiapart racontait un début de fronde au sein du journal, certains salariés pointant le conflit d’intérêt, entraînant la tenue d’une «réunion du comité d’éthique et de déontologie du groupe Le Monde afin de résoudre la crise».

Suite à cette mobilisation, Ivanne Trippenbach annonçait samedi soir qu’elle changeait de service devant «l’émoi suscité». Sauf qu’elle rejoint « le service des grands reporters», un autre poste stratégique. Pas vraiment une mise au placard.

Cette consanguinité organique entre les médias et le gouvernement s’illustre aussi du côté de la Ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra. Venue de la haute bourgeoisie, elle est héritière d’un couple composé du boss de Publicis, une agence de com’ proche du pouvoir, et d’une DRH, Dominique Duhamel. Elle est de la même famille que les célèbres animateurs télé Nathalie Saint-Cricq, Patrice Duhamel ou Benjamin Duhamel, présentateur chez BFM TV. Le monde est petit.

Elle est aussi mariée à l’ancien patron de la Société Générale, qui est aujourd’hui à la tête de Sanofi, multinationale du business pharmaceutique. Comme par hasard, on apprenait ce matin que l’amie d’enfance d’AOC est, depuis des années, administratrice “indépendante” de la Société Générale. Le hasard fait bien les choses.
Ces gens cumulent le capital économique, les réseaux, et les relations sentimentales voire familiales au sein de médias qui fabriquent l’opinion. C’est beau, cet esprit de famille.

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#Fakenews, #Gouvernement, #MédiasDominants

Gloire à Élisabeth Borne

Rarement un gouvernement et ses médias n’auront autant détruit le sens des mots. Tout est systématiquement inversé. «L’État de droit» sert à justifier des éborgnements d’adolescents, la «République» est devenue un synonyme de néofascisme et «l’arc républicain» n’est qu’une alliance entre Macron et Le Pen. Les grèves sont des «prises d’otages» et les écolos des «terroristes». Ces gens ont même répété que le 49.3, procédure anti-démocratique par définition, faisait partie du «processus démocratique», et ont interdit des manifestations au nom de la «liberté».

Pourtant, France Info s’est surpassée ce mardi 9 janvier. Dans un article élogieux sur Élisabeth Borne, le média de service public a réussi à titrer : «les syndicats rendent hommages à Élisabeth Borne avec laquelle ”on discute du fond des sujets”». Dans l’article, France Info va plus loin : «rarement les organisations syndicales ont été aussi élogieuses» avec un Premier Ministre.

On pensait naïvement que Borne était l’une des chef de gouvernement les plus détestées de l’histoire, mais France Info nous révèle une vérité alternative. De tels mensonges à la télévision russe ou dans les colonnes d’un journal de Corée du Nord feraient rire la planète entière. Mais en France, ça passe.

Présenter Borne comme une amie du dialogue social et des syndicats est en effet risible : c’est littéralement la chef de gouvernement qui a le plus méprisé et ignoré les syndicats et le monde du travail depuis des décennies. Elle a carrément imposé une réforme des retraites rejetée par 90% des travailleur-ses et contestée par tous les syndicats, malgré 3 millions de personnes dans la rue, en passant en force. Même la CFDT, le syndicat pro-gouvernemental par excellence, était outré d’un tel autoritarisme.

En lisant l’article de France Info, on se rend compte que ce qui est nommé «les organisations syndicales», c’est en fait le patron de la CFE-CGC, un syndicat de cadres, qui parle en son nom, tout seul, sans aucun autre témoignage. Le titre est tellement manipulatoire qu’il s’agit sans doute d’une provocation délibérée de la rédaction pour humilier leur audience.

La nouvelle directrice de France Info et de toute la maison Radio France est Adèle Van Reeth. Son entrée dans le monde des médias s’est faite par les cercles parisiens de Frédéric Begbeider au sein de Canal+, elle a fait un tour chez Laurent Ruquier avant d’être propulsée par Macron à la tête de la grande maison de la radio publique.

Depuis son arrivée, le nombre d’invités d’extrême droite a explosé, des émissions trop critiques à l’égard du pouvoir ont été déprogrammées et France Info diffuse des programmes outrancièrement mensongers ces derniers mois, en particulier en faveur d’Israël, de la police et de militants fascistes.

Adèle Van Reeth est en couple avec Raphaël Enthoven, faux philosophe et vrai propagandiste macroniste, dévoré par la haine de la gauche et tellement pro-israélien qu’il déclarait en octobre dernier à la télévision que la mort des civils palestiniens n’avait pas la même valeur que celle des israéliens. Il avait aussi dit en 2022 qu’il préférerait voter Le Pen que Mélenchon.
Les grands médias, qu’ils soient privés ou contrôlés par l’État, sont des organes de propagande de plus en plus toxiques. Soutenez l’antidote : les médias indépendants !

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#Romans-sur-Isère

#Antifascisme, #Milices d' #ExtrêmeDroite, #Guerre, #GuerreCivile #MédiasDominants #Bourgeoisie #Impunité #Fasciste #Dissolution ...

Appel à la guerre civile

Le média Livre noir est l’un des nombreux organes de propagande de l’extrême droite à la conquête de l’opinion avec de gros moyens. Ce média est financé par de riches donateurs, notamment des patrons proches de Marion Maréchal ( #Lepen ) : «Livre noir a levé 300.000 d’euros» écrivait Le Monde en 2021.

Son fondateur, #Erik-Tegnér, est aujourd’hui visé par une plainte pour «abus de bien social» et son secrétaire général, #Pierre-René-Lavier, vient d’être condamné pour des violences sur son ex-compagne.

Ce dimanche 26 novembre, le Livre Noir diffuse un appel à la guerre civile. Un individu cagoulé, portant un béret, revendique l’attaque du quartier de Romans-sur-Isère et appelle à la vengeance. Il revendique, par cette attaque, avoir «lancé le basculement» et appelle à «s’organiser face à la racaille et face à l’État».

Cette vidéo ne montre pas seulement l’ensauvagement de la bourgeoisie, elle montre la totale impunité de l’extrême droite. Dans le même temps, Jean Messiha, star de CNews, lance carrément un appel à prendre les armes et félicite la descente fasciste de la veille.

Des groupes de gauche ont été dissous pour bien moins que ça. Début novembre, le Groupe Antifasciste Lyon et Environs et la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie étaient dissous : le Conseil d’État jugeait la décision «adaptée, nécessaire et proportionnée à la gravité des troubles susceptibles d’être portés à l’ordre public ». En cause : de simples propos dénonçant le racisme et l’islamophobie, ou insultant l’extrême droite. Pour les institutions, il s’agissait «d’appels implicites » à la violence. Autre reproche, des «likes» ou des «commentaires» de lecteurs : ces associations ont été rendues responsables des propos de simples personnes consultant leurs réseaux sociaux.

En 1936, lorsque les dissolutions ont été créées, elles visaient les « milices de combat » d’extrême droite. En 2023, lutter contre le racisme et le fascisme de façon conséquente et le revendiquer est un crime aux yeux de l’État et vaut une dissolution.

En revanche, «gros lardon», «porcinet» et leurs copains milliardaires peuvent appeler à la lutte armée et à la guerre raciale tranquillou.
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#ExtrêmeDroite, #MédiasDominants

Romans-sur-Isère : les médias au secours des néo-nazis

Pour #FranceInfo et #BFM, poursuivre des #arabes et des #noirs dans la rue pour les tabasser est un #acte-militant

Vous avez encore un doute sur le fait que les médias, y compris le service public, soient totalement imprégnés par les idées d’extrême droite ? Voici une étude de cas avec un article de France Info publié ce dimanche 26 novembre, dont l’orientation est flagrante.

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#Guerre, #Humour, #MédiasDominants, #MoyenOrient

Toi aussi, apprends à parler comme un journaliste !

  • Otages / Prisonniers
  • Civils / Dommages collatéraux
  • Enfants / Jeunes hommes
  • Femmes et enfants / Boucliers humains
  • Bombardement démocratique / Attaque terroriste barbare
  • Tués / Morts
  • Soutien inconditionnel / Condamnation ferme
  • Vies humaines / Statistiques abstraites

Si tu as bien tout retenu, tu peux trouver du travail dans une grande chaîne de télévision française !

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#sondage #Guerre, #MédiasDominants, #MoyenOrient #Israel #Netanyahou #Israéliens #confiance

4% seulement de la population fait confiance à Netanyahou

C’est le grand quotidien israélien Haaretz qui publie, le 14 novembre, les résultats d’un sondage interrogeant les Israéliens sur leur confiance dans l’information et les prises de décision concernant la guerre à Gaza. Les résultats montrent que moins de 4% font confiance à Netanyahou. Oui, moins de 4% !

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#ExtrêmeDroite, #Humour, #MédiasDominants

L’esprit Charlie, “subtilement” raciste

**Vous connaissez forcément «l’esprit Charlie» dont on parle tant. Cet esprit transgressif, sans limite, qui permet de rire de tout, même du pire. Cet esprit derrière lequel toute la France a fait bloc en 2015, après l’attentat qui a visé le journal.

**Visiblement, «l’esprit Charlie» est à géométrie variable. Depuis une semaine, l’humoriste Guillaume Meurice, qui travaille chez France Inter, est attaqué de toutes parts pour avoir dit dans une de ses chroniques que le Premier Ministre israélien était «une sorte de nazi sans prépuce». Si le gag manque peut-être de finesse, cela a valu à l’humoriste un déferlement de haine : accusation d’antisémitisme, de terrorisme, appels à le licencier, menaces de mort… il a finalement été sanctionné par la direction de la radio. L’humoriste a publié un message sur Twitter avec le hashtag #JeSuisCharlie, rappelant qu’en principe, l’humour est encore autorisé en France…

On aurait pu s’attendre à ce que l’hebdomadaire provocateur mentionné lui apporte son soutien. Après tout, entre humoristes on se serre les coudes en faveur de la liberté d’expression non ? Pas du tout.
Son rédacteur en chef, #Riss, a déclaré dans la presse : «L’esprit Charlie a bon dos», ajoutant que «l’esprit Charlie n’est pas une poubelle qu’on sort du placard quand ça vous arrange, pour y jeter ses propres cochonneries» et que «l’esprit Charlie» est «plus subtil et plus difficile à maîtriser qu’il n’y paraît». Le boss du journal est allé plus loin : «Depuis l’offensive israélienne sur Gaza, il y a un déferlement de propos visant à inverser les choses. […] La propagande joue en faveur des terroristes palestiniens» et fasse «presque oublier ce qui s’est passé le 7 octobre». 10.000 civils palestiniens tués, c’est de la propagande, et le rappeler c’est du terrorisme selon le rédacteur en chef. Sacré Charlie.

La «subtilité» de Charlie Hebdo, c’est se moquer des meurtres, viols et des religions, mais seulement quand ce sont des noirs et des arabes. Rire du Coran qui ne «protège pas des balles» après un massacre c’est marrant, montrer l’anus du prophète de l’Islam ou parler des «allocs» des esclaves sexuelles de Boko Haram, c’est subtil.

Par contre, qualifier un premier ministre israélien d’extrême droite qui tient des propos génocidaire de nazi, c’est pas subtil.

Le 18 octobre, Charlie Hebdo publiait une caricature de la députée Insoumise Obono reprenant tous les codes des dessins racistes des années 30. La députée noire, dessinée avec un visage rond, un gros nez et une bouche démesurée, et les israéliens avec des nez crochus, le tout titré : «Gaza/Israël, la paix, c’est possible ! La France échange Obono contre les otages israéliens». Subtil. Le dessin avait été massivement partagé par la fachosphère.

Le dessin avait évidemment choqué, mais Riss avait alors dénoncé «une gauche en perdition qui espère faire diversion pour faire oublier les prises de position abjectes sur le Hamas et le terrorisme.» En France, c’est Charlie qui fixe ce qui est subtil ou pas, ce qui est autorisé ou pas.

En 2008, Siné, dessinateur historique de Charlie Hebdo et militant anarchiste, avait été mis à la porte du journal pour antisémitisme, notamment en raison de ses positions pour la Palestine, pour s’être moqué du fils de Sarkozy, mais aussi parce qu’il était en désaccord politique avec la direction, de plus en plus à droite. Le journal avait finalement été condamné pour licenciement abusif.

Subtil on vous a dit.