#maraichage

guillaume_f@diaspora.psyco.fr

La yourte de la discorde (vidéo 15 minutes)

Pétition : https://chng.it/jfCzX5qV
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Pour le droit des maraîchers BIO de vivre sur leur terre dans des habitats réversibles, respectueux de l’environnement
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La Barrouette Paysanne (Jean-Denis Lods et Mélodie Halter, 34 ans), maraîchage biologique, est née aux Pilles en 2020.
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Depuis nous mettons toutes nos forces à exploiter cette terre dans le plus strict respect de la nature : serres non chauffées, utilisation exclusive de traitements confectionnés à base de plantes, arrêt de l’utilisation du tracteur, plantation de haies… dans le but de recréer un sol vivant et de favoriser la biodiversité. Pour ce faire notre présence sur place en permanence est indispensable.
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C’est pourquoi, lorsque le propriétaire de notre logement a refusé de renouveler notre bail, nous avons décidé de construire un logement sur nos terres. Par respect pour la vocation agricole de nos parcelles, nous avons fait le choix d’une résidence démontable, une Héliyourte. Sur pilotis, indépendante du réseau (système phytosanitaire, toilette sèches, panneau solaire), éco-construite et démontable rapidement, son emprise au sol est de moins de 40m2.
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Quelques mois après notre installation, la mairie nous a sommé de démonter notre yourte, et nous a dénoncé au Procureur de la République qui a engagé des poursuites pénales contre nous.
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La Mairie s’oppose à notre installation en invoquant deux motifs :
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- Construction en zone inondable (crue centennale)
- Interdiction de construire sur une zone agricole

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Cependant, la loi prévoit qu’une zone ne peut être déclarée inondable qu’à la suite d’une étude de risques (conseil d’État, 10 août 2005, n°260685 ). Or dans notre cas, aucune étude n’est venue confirmer l’inondabilité de la zone. Notre terre nous a au contraire été vendue comme non-inondable.
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De même, la loi prévoie que les agriculteurs ont le droit de construire sur leurs terres tous les bâtiments nécessaires à l’exploitation agricole (Article L111-4 du code de l’urbanisme).
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La question qui se pose et donc celle-ci : l’exploitation d’une terre de façon biologique, et selon les procédés de la permaculture nécessite-t-elle notre présence sur les lieux. La réponse est oui.
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Pourquoi avons-nous besoin de vivre sur notre terre ?
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La permaculture, par sa nature, impose une plus grande présence et vigilance de l’homme sur la terre puisqu’il ne s’appuie pas sur les produits chimiques ni la mécanisation.
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Notre exploitation est entièrement manuelle sans utilisation d'électricité, ni de serres chauffées (électricité ou fioul), ni de tracteur pour éviter le tassement des sols.
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Avec la crise alimentaire actuelle les vols se multiplient sur les exploitations sans aucune possibilité de sécuriser les lieux, qui sont nécessairement ouverts et sur une zone totalement isolée, loin de toute habitation.
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Par exemple à l’été 2020 on nous a volé 150 kg de tomates en une nuit. Plusieurs vols de matériel agricole ont d’ailleurs eu lieu sur la zone des Tuilières.
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Notre sur présence a un impact radical sur l'action des nuisibles grâce à la présence de nos animaux, chiens et chats, qui ne peuvent bien sûr pas être laissés sur place sans nous.
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Notre présence est enfin rendue nécessaire par les réalités météorologiques.
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Durant toute la période automne-printemps-hiver, les planches de culture doivent être couvertes et découvertes par des voiles de forçage plusieurs fois par jour, en fonction de l'évolution du temps, soleil-vent-pluie.
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De même dès la fin de l’hiver notre présence est nécessaire à un contrôle précis des températures en serres. Les serres, dépourvues de tout système électrique, mécanisme, et d'approvisionnement au fioul, doivent être ouvertes et fermées plusieurs fois par jour, avec une vigilance importance sur les montées, ou les chutes de températures (les écartes de température pouvant être extrêmement rapides et violents 10 à 50 ° en moins de 15mn).
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Les chaleurs records vécues ces deux dernières années imposent d’autant plus une présence constante et vigilante aussi bien pour adapter l'arrosage chaque jour, plusieurs fois par jour, que pour surveiller les serres et les voiles de forçage.
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Les restrictions d'eau du fait de la sécheresse nous imposaient par exemple cette année de commencer l'arrosage à 5h du matin au plus tard, pour le terminer avant 9h du matin, la journée de travail se terminant en été vers 22h.
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La localisation de la ferme est soumise à des variations de type micro-climats, très localisées : des orages ou des pluies peuvent ainsi se déclencher sur l'exploitation, mais pas au village. Si nous sommes au village, nous pouvons ainsi ne pas savoir que le vent ou la pluie nécessitent la fermeture immédiate des serres.
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Il s'agit là d'expériences concrètes, vécues durant notre période d'habitation près du village pendant les deux premières années. De nombreux dégâts de culture ou de matériel auraient ainsi été évités si nous avions avaient été sur place, et notre présence actuelle a permis une meilleure exploitation de la terre.
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Notre activité n’est pas vivable sans habiter sur place. La pérennité de notre exploitation maraîchère est directement menacée par l’opposition actuelle de la mairie.
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Notre situation est loin d’être isolée, de nombreux maraîchers en permaculture se heurtent actuellement en France à cette interprétation – restrictive et déconnectée des réalités de la terre – de la notion de nécessité.
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L’absence d’impact durable d’une résidence démontable et éco-responsable sur l’environnement en fait l’habitat idéal pour réconcilier la nécessité de vivre sur notre terre, et la volonté de la protéger de toute artificialisation.
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Si nous ne faisons rien pour aider les maraîchers bio à s’installer et vivre dignement, notre capacité à mener la transition écologique ainsi que l’auto-suffisance alimentaire de la France (dans moins de 10 ans 50% des agriculteurs partent à la retraite sans repreneur) seront compromis et c’est l’ensemble du pays qui en sera affecté.
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En soutenant notre démarche, vous soutenez tous ceux qui comme nous et avec nous tentent de transformer l’agriculture et notre rapport à la terre.
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Si vous souhaitez rejoindre le collectif de soutien, envoyez un mail à l’adresse csmp26110@hotmail.com, ou retrouvez-le sur facebook Collectif de soutien aux maraîchers des pilles
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Merci d'avoir pris le temps de lire ce texte.
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Nous vous invitons à diffuser massivement.

#yourte #heliyourte #maraichage #maraichageBio #permaculture #HabitatLeger #decroissance #simpliciteVolontaire #petition #LaBarouettePaysanne

projetpivot@diaspora-fr.org

Qui sommes-nous ?
Quatre ami.e.s avec une envie d’apporter notre pierre à l’édifice de ce monde en transition. On est animé.e.s par la volonté de participer aux dynamismes des territoires ruraux, trop souvent oubliés et dévalorisés.

Si nous devions nous décrire en un mot ?
Alberto, l’esprit créatif
Clémentine, l’esprit inclusif
Maxime, l’esprit rural
Morgane, l’esprit convivial

Comment nous nous sommes rencontré.e.s ?
On s’est rencontré.e.s en école d’ingénieur en agronomie à Toulouse. Mais c’est un peu après la sortie d’école, en 2019 qu’on a commencé à discuter de ce projet. Au départ, durant nos apéros, on s’amusait à refaire le monde et petit à petit on a commencé à réfléchir à comment agir à notre échelle. D’apéros on est passés à des réunions puis de réunions à des week-ends de visites de lieux inspirants. Enfin, en 2023 on a passé le cap de déménager en Touraine et de travailler exclusivement sur le projet ! Et voilà comment le Projet Pivot est né.

C’est quoi notre objectif pour ce projet ?
Ils sont multiples :
- Participer à l’autonomie alimentaire du territoire.
- Favoriser le brassage et les interactions socio-économico-culturelles.
- Développer des activités rémunératrices créatrices de valeur ajoutée éthique pour le territoire.
Tout cela en ancrant nos actions dans un profond respect de l’environnement.

Et concrètement ça ressemblera à quoi ?
Il faut imaginer des parcelles maraîchères en agriculture biologique qui seront destinées à nourrir la population locale. Un café associatif sera attenant et proposera des activités favorisant le lien humain. Un accueil à la ferme sera pensé pour accueillir des artistes et des touristes de passage. Enfin, notre habitat participatif sera aussi sur place avec la vocation de mutualiser des biens et les consommations énergétiques.

Et enfin, pourquoi la Touraine ?
Pour son climat, ses paysages, son ouverture au reste du territoire par le réseau ferroviaire, ses sols adaptés au maraîchage et sa démocratisation du vélo !

#agriculture #environnement #tierslieux #caféassociatif #maraichage #habitatparticipatif #accueilàlaferme

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Pétition · Contre l'expulsion de leur ferme de ces maraîchers bio

Sur la commune de Maché en Vendée, Adrien et Marine ont trouvé le terrain de leur rêve pour concrétiser leur projet de maraichage biologique. Un projet aujourd'hui fortement menacé.

En 2018, nous nous sommes installé, avec un accord oral du maire de l'époque, sur notre terrain, dans un bâtiment agricole fermé, à l'abri des aléas météo et des regards. Après un grand nettoyage des lieux, nous avons installé deux mobil home pour nous et nos deux enfants de 1 et 3 ans.

Depuis ce temps, nous avons minutieusement préparé notre projet agricole. En attendant que la terre, précédemment cultivée de manière conventionnelle, puisse passer en bio (délai légal de 3 ans), Adrien a enchainé formations (BPREA et stages) , stages préparatoires à la chambre d'agriculture, préparations administratives, étude de marché, achat de matériel, aménagement d'un local de vente à la ferme...

Depuis ces trois ans, nous constatons une amélioration constante de la biodiversité sur le terrain auparavant en monoculture. Hérissons, vers de terre, insectes,oiseaux et batraciens dans la mare que nous avons creusé pour notre phytoépuration.

Aujourd'hui en 2022, le projet vient d'être lancé. Adrien s'est installé comme chef d'exploitation le 10 janvier 2022 et a obtenu des aides européenes DJA ainsi qu'un prêt bancaire. Les ventes à la ferme ont démarré cet été, et rapidemment la ferme a trouvé sa clientèle. Un engagement est rapidemment trouvé avec 3 magasins Biocoop à proximité pour une livraison hebdomadaire, ce conforte les revenus de la ferme.

Mais voilà, la mairie lance des procédures contre notre habitat sur place, jugé illégal au vue du PLUIH local. Nos mobil home sont raccordés à l'eau potable et à l'électricité, ne se voient pas de l'extérieur (ils sont à l'intérieur d'un batiment et pas exposés à la route), l'assainissment est géré par une phytoépuration de nos eaux grises (l'eau en sortie est de bonne qualité, analyses disponiles dans les mises à jour) et nos toilettes sont sèches. Nos produits d'entretient sont écologiques, et nos dépenses en énergies limitées. Nous pourrions être un exemple de la fameuse sobriété énergétique pronée par nos élus.

Nous avons d'excellents rapport avec nos voisins qui nous soutiennent dans notre projet et notre souhait de vivre sur place.

Notre habitat sur place est garant de la réussite de notre projet professionnel : Surveillance du matériel et des installations, vente sur place, équilibre financier de notre ferme naissante, (ici tout était à faire, les lieux étaient auparavant destinés à l'élevage intensif de poulets) il a fallu du temps, de l'argent et du travail pour convertir la ferme en ferme maraichère.

En parrallèle ce mode d'habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles, nous ne voulons pas participer un peu plus à l'artificialisation des sols en construisant une maison, ni dépendre d'aides au logement en bénéficiant d'un logement social, ni contribuer un peu plus à la pression foncière sur le territoire.

Aujourd'hui, alors que 45 % des 448 500 agriculteurs seront éligibles à prendre leur retraite sous dix ans, et que la profession peine à se renouveller, que la pression sur le logement atteint des sommets, et que nous sommes alertés sur l'urgence climatique, nous ne comprenons pas pourquoi notre installation pose problème.

Notre projet d'habitat sur place ne répond pas seulement à nos envie de mode de vie sobre et écologique, il répond à une vraie problématique sociétale.


Depuis le mois d'août nous savons désormais que la situation est régularisable :

Nous avons deux possibilités :

  • Apposer un pastillage STECAL sur la parcelle, ce qui autoriserait " l'implantation de résidence démontable à usage d'habitation permanente " selon le PLUIH de la communauté de commune Vie et Boulogne : c'est une décision qui doit être validée par le conseil municipal

  • Instruire et faire valider un dossier de déclaration préalable de travaux pour la création d'un logement de fonction sur la ferme.

Mais monsieur RAGER, maire de la commune de Maché, n'entend pas résoudre la situation par la voie du dialogue et ne nous a jamais proposé ces solutions, pourtant prévues dans les textes de loi nationaux et intercommunaux.

Le 8 août dernier, il nous a mis en demeure sous astreinte de quitter les lieux : Nous avons 3 mois à compter de cette date pour évacuer les mobil homes et détruire le système d'assainissement, qu'il juge polluant, sans avoir demandé d'analyses.

A partir du 8 novembre prochain, nous serons redevable si rien n'est fait, d'une astreinte quotidienne de 50€ par jour si nous ne donnons pas suite à ses demandes de quitter les lieux. Soit 1500€ par mois.

Nous mettre en demeure de trouver un autre logement en plein été et sous trois mois est mission impossible , surtout quand on considère l'ensemble de la situation : Nous avons deux enfants, deux chiens, des poules et des revenus mensuels de 400 à 750 € par mois, pour un volume horaire de 40 à 70h hebdomadaire.

*Il est totalement impossible pour nous d'envisager de quitter notre ferme pour vivre ailleurs, cela engendrerait des dépenses insurmontables pour nous et nous ferai vivre au crochet des aides sociales, ce que nous souhaitons éviter depuis le début. *

De plus, ce jugement est totalement arbitraire et est le fruit des seuls préjugés de monsieur le maire. Nous ne polluons pas, nous travaillons et gagnons notre vie grace à notre travail, et justifions de la nécéssité de notre présence quotidienne sur place. Notre mode de vie "léger" correspond tout à fait aux chartes GEE, objectifs ZAN horizon 2050, économies d'eau, de carburant, sobriété énergétique, et autres belles promesses présidentielles.

Les mots c'est bien, les actes c'est mieux !

Nous souhaitons que la loi évolue pour faciliter l'habitat léger pour les agriculteurs, tant qu'il respecte la nature et les voisins. Une charte ou des contrôles des installations seraient facile à mettre en place pour éviter la zizanie tant redoutée de nos élus. En France , on sait très bien déclarer, réglementer et taxer ! Nous sommes pour !

Un changement s'impose : Il n'est pas normal qu'on ait le droit de :

  • Détruire la biodiversité avec une agriculture intensive, polluante, consommatrice d'energie fossile et de pesticides,

  • De détruire le lien social en privilégiant une agriculture au circuits de vente longs et qui ne profitent pas à la population locale, avec des emplois pénibles et mal payés.

  • D'agraver encore la diminution du nombre d'agriculteurs en ne favorisant pas les nouvelles installations car trop compliqué administrativement et trop risquée financièrement.

    • De rendre malheureux les agriculteurs et leur famille qui s'installent dans le cadre légal d'aujourd'hui et qui croulent sous les charges.

Et qu'en outre on interdise aux nouveaux agriculteurs, souvent non issu du milieu agricole, de s'installer sur leur terre pour vivre décemment, heureux et proche de la nature.

Plus globalement, nous souhaitons informer les autorités nationales que l'habitat est une problèmatique majeure en France, qu'en pleine période de crise énergétique, sociale et au vu du risque de rupture d'approvisionnement des denrées alimentaires, il serait bon de se saisir du problème : l'habitat léger est une des solutions pour l'avenir !

=> SIGNEZ LA PETITION : https://www.change.org/p/contre-l-expulsion-de-leur-ferme-de-ces-mara%C3%AEchers-bio

#petition #maraichage #maraichageBio #agriculturepaysanne #mobil-home #habitatLeger #Macron #sobriete #decroissance

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Bonjour tout le monde, la Confédération Paysanne des Deux-Sèvres, syndicat professionnel de défense de l’agriculture paysanne et des ses travailleurs·euses arrive sur Diaspora #nouveauici. Mes centres d'intérêt sont #agricuture, #alimentation, #eau-agriculture, #elevage, #elevage_biologique, #elevagebovin, #elevagecaprin, #foncieragricole, #grippeaviaire, #maraichage, #methanisation, #paysans, #photovoltaique, #securite-sociale-alimentation, #social, #syndicalisme et #volaille.

loposum@diaspora-fr.org

Et si on recensait les meilleurs végétaux à cultiver dans une optique survivaliste ?

Pas mal d’indicateurs sont dans le rouge (voir le ènième rapport du GIEC) et il y a de plus en plus une odeur de fin du Monde tel que nous l’avons connu.
Certains parlent d’“effondrement” et il est facile de se sentir effondré et impuissant face à ces constats et projections sombres.

En attendant, plutôt que d’attendre en se rongeant les ongles, il peut être intéressant de se familiariser avec une certaine forme d’autonomie, compatible avec un mode de vie respectueux du vivant : semer, planter, amender, entretenir, récolter, conserver…

Je nous propose de mettre en lumière dans ce post une liste de végétaux ayant un intérêt certain en cas de nécessité de survie :

  • variétés nourrissantes
  • variétés résistantes : été pluvieux, été caniculaire, ranabat’ ! Ça pousse quand même.
  • variétés donnant une récolte généreuse comparée à la surface de culture nécessaire
  • variétés qui se conservent bien

Je pense avoir fait le tour des critères mais j’ai pu en oublier.

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