#bolchevisme

dudababel@diaspora-fr.org

La commune de #Kronstadt

La révolte des marins de Kronstadt contre le pouvoir bolchevique se déroule en Russie soviétique en mars 1921. Elle est le dernier grand mouvement contre le régime bolchevique sur le territoire russe, pendant la guerre civile, et la plus importante manifestation ouvrière d'opposition au communisme de guerre.

Au début de l'année 1921, la démocratie prolétarienne dont ont rêvé les ouvriers en 1917 n'est plus qu'un souvenir. La révolution n'a apporté que le froid, la faim, le typhus et l'autoritarisme. Dans les villes en proie à la famine, où la population a fortement diminué (entre 17 et 21, -50% à Moscou et Petrograd), l'agitation ouvrière est endémique, les grèves et les marches de la faim se multiplient. Le 21 février, les ouvriers des principales usines de Petrograd se mettent en grève. Le 24, une manifestation de 2 000 à 3 000 ouvriers se heurte à des détachements d'étudiants de l'Académie militaire. Le même jour, le Soviet de Petrograd proclame l'état de siège.

Le 26 février, informés des événements de Pétrograd, les équipages des navires de #Cronstat tiennent en urgence une réunion et décident d'envoyer une délégation de trente-deux marins, chargée de se renseigner et de faire un rapport à propos de la situation sur le continent. À leur retour, le 28 février, les délégués informent leurs camarades des grèves, lock-out, arrestations de masse et de la loi martiale. Lors des débats animés qui suivent, les dirigeants communistes du Soviet de Kronstadt tentent en vain de bloquer l'adoption d'une résolution en 15 points qui sera rapidement soutenue par l'ensemble de la flotte et de la garnison. Le 2 mars, le pouvoir bascule sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré : « Le Comité révolutionnaire provisoire a le souci de ne pas verser de sang. Il a pris des mesures extraordinaires pour organiser dans la ville, la forteresse et les forts, l'ordre révolutionnaire. Le but du Comité révolutionnaire provisoire consiste à créer, par des efforts communs conjugués dans la ville et la forteresse, des conditions propices pour les élections régulières et loyales au nouveau soviet ».

Le pouvoir bolchevique présente cette révolte, dans une garnison de la marine militaire, comme un complot tsariste. Trotski, en tant que président du Conseil militaire révolutionnaire de l'armée et de la marine de la République, commande la réforme et la mobilisation de la VIIe armée « pour supprimer le soulèvement le plus rapidement possible » ; « Seuls ceux qui se rendront sans condition pourront compter sur l'indulgence de la République soviétique. En même temps je donne l'ordre de réprimer la mutinerie et de maîtriser les mutins par la force des armes. Cet avertissement est sans appel ».

Le 7 mars, 50 000 soldats de l'Armée rouge partent à l'assaut des 15 000 soldats et marins insurgés. Les troupes d'assaut sont commandées par un ex-officier tsariste, le général Mikhaïl Toukhatchevski (le même qui liquidera quelques mois plus tard les paysans de Tambov). Il teste à Kronstadt ses méthodes expéditives en donnant l'ordre d'« attaquer les navires avec des gaz asphyxiants et des obus chimiques ». Le 18 mars, les combats ont tués autour de 1000 marins. Pour les prisonniers, 2100 condamnations à mort fusillé, 6500 condamnations à des peines de prison ou de camp. Les familles des rebelles sont déportées en Sibérie.

Pour Voline, dans son ouvrage La Révolution inconnue (1947), « Lénine n'a rien compris ou plutôt n'a rien voulu comprendre au mouvement de Cronstadt. L'essentiel pour lui et pour son parti était de se maintenir au pouvoir, coûte que coûte. […] Le sens profond qui se dégageait de ces événements, était la nécessité pour le parti de réviser le principe de la dictature ; la nécessité pour la population laborieuse de jouir de la liberté de discussion et d'action ; la nécessité pour le pays de l'élection libre des Soviets. Les bolcheviks se rendaient parfaitement compte que la moindre concession dans ce sens porterait un coup décisif à leur pouvoir. Or, pour eux, il s'agissait surtout et avant tout de conserver ce pouvoir en entier. »

#histoire #anarchie #anarchisme #trotski #trotsky #soviétique #soviétisme #bolchevique #bolchevisme

dunoir@diaspora-fr.org

#Révolution #Russe ( #1917 #1921)

#Livre #bouquin #Soviet #RudolfRocker #Communisme #Bolchevisme #Leninisme #NestorMakhno #Anarchisme #Anarcho-Communisme #HélèneChatelain #Film #Documentaire /vs Yohan #CanardRéfractaire ...

je reposte le lien de la vidéo
que j'ai vu sur le post de @wazoox@diasp.eu
ICI

1917 : Le PEUPLE au POUVOIR, ca donne quoi ? (Série Capitalisme #4)

En réponse a cette vidéo de Yohan qui me déçoit beaucoup !

je pense donc qu'il soit utile de comparer, 2 versions :

et l'autre coté #Anarchiste qui eux bien sur son un ⚠️ ....

je vous propose 1 #Bouquin et un #Docu #afin de faire la part des choses, tout de même !!!

- 1 livre de #RudolfRocker paru en 1998 : " Les Soviets trahis par les Bolchéviks " (1921) Ed : Amis De Spartacus

Il s'agit là de la première critique d'ensemble du régime bolchevik d'un point de vue anarchiste, parue en Allemagne en 1921 sous le titre La faillite du communisme d'État russe. Rudolf Rocker, militant #anarcho-syndicaliste, avait au cours d'une longue période d'exil à Londres participé aux combats des ouvriers de la confection contre l'exploitation ; rentré en Allemagne en 1918, il avait oeuvré au regroupement des militants anarcho-syndicalistes. Dans ce livre, il montre comment, devenus maîtres des soviets qui étaient nés...

et

-1 #Film #Documentaire d'une heure sur #Nestor-Makhno et sur la Révolution Libertaire et #Makhnoviste :

"Nesto Makhno, Paysan d'Ukraine"

Révolution qui se déroulait au même moment En Ukraine; tantôt N-Makhno au près de Trosky contre les #Blancs tanto Contre les blanc ainsi que Contre #Trotsy ..... #Film Docu d' #Helène-Chatelain de (1995) (je crois)

Nestor Makhno Paysan d'Ukraine
Synopsis :

Portrait de l'anarchiste Nestor Makhno qui est à l'initiative des premières #communes libertaires #autogérées en Ukraine, des soviets libres. Nestor Makhno défend les #pauvres, la #culture et la #liberté, en 1917, il exproprie les aristocrates et les terres deviennent propriété sociale, un #agriculteur ne pouvant posséder que la superficie qu'il peut cultiver seul sans salarié. Cette insurrection libertaire dans les terres #cosaques est une des plus exemplaires réalisations de l'idéal anarchiste communiste, portée par la population, sur sa terre.

Simultanément, il lutte victorieusement contre les Russes blancs avec son armée, la Makhnovchtchina. Mais en 1921 son alliée se retourne contre lui, l'armée rouge sous les ordres de Trotski détruit la Makhnovchtchina et contraint Makhno à l'exil, il finira sa vie à Paris.

Dans ce portait, Hélène Châtelain retrouve et reprend les écrits de Makhno, depuis ses journaux de jeunesse. Elle va à Goulaï-Polié et les fait lire aux actuels habitants. Son enquête en Ukraine1, révèle ce que les mémoires conservent de lui, le batko («le petit père»).

L'iconographie, les nombreux documents d'archives et les témoignages montrent cette légendaire figure insurrectionnelle mais aussi ce que la propagande communiste a voulu faire de lui : un paysan attardé, fou sanguinaire et antisémite1. Avec les preuves récoltées, Hélène Châtelain démonte les accusations calomnieuses que les dirigeants communistes ont répandu, par exemple sur le prétendu antisémitisme de Makhno, alors qu'il l'a combattu dès ses premières actions2.

#Makhnovchtchina #PropagandeCommuniste #Antisémit #Antisémitisme #Brigans #Voleur #sanginaire une fois PaysansAttardé et l'instant d'apres petit #Bourgois #contreRévolutionnaire

sur Ce, Bonne #Lecture, Bon Visionnage
et #Bonne-Nuit #Camarades /vs #Compagnons

socialisme_libertaire@diaspora-fr.org