#camarades

dunoir@diaspora-fr.org

#Révolution #Russe ( #1917 #1921)

#Livre #bouquin #Soviet #RudolfRocker #Communisme #Bolchevisme #Leninisme #NestorMakhno #Anarchisme #Anarcho-Communisme #HélèneChatelain #Film #Documentaire /vs Yohan #CanardRéfractaire ...

je reposte le lien de la vidéo
que j'ai vu sur le post de @wazoox@diasp.eu
ICI

1917 : Le PEUPLE au POUVOIR, ca donne quoi ? (Série Capitalisme #4)

En réponse a cette vidéo de Yohan qui me déçoit beaucoup !

je pense donc qu'il soit utile de comparer, 2 versions :

et l'autre coté #Anarchiste qui eux bien sur son un ⚠️ ....

je vous propose 1 #Bouquin et un #Docu #afin de faire la part des choses, tout de même !!!

- 1 livre de #RudolfRocker paru en 1998 : " Les Soviets trahis par les Bolchéviks " (1921) Ed : Amis De Spartacus

Il s'agit là de la première critique d'ensemble du régime bolchevik d'un point de vue anarchiste, parue en Allemagne en 1921 sous le titre La faillite du communisme d'État russe. Rudolf Rocker, militant #anarcho-syndicaliste, avait au cours d'une longue période d'exil à Londres participé aux combats des ouvriers de la confection contre l'exploitation ; rentré en Allemagne en 1918, il avait oeuvré au regroupement des militants anarcho-syndicalistes. Dans ce livre, il montre comment, devenus maîtres des soviets qui étaient nés...

et

-1 #Film #Documentaire d'une heure sur #Nestor-Makhno et sur la Révolution Libertaire et #Makhnoviste :

"Nesto Makhno, Paysan d'Ukraine"

Révolution qui se déroulait au même moment En Ukraine; tantôt N-Makhno au près de Trosky contre les #Blancs tanto Contre les blanc ainsi que Contre #Trotsy ..... #Film Docu d' #Helène-Chatelain de (1995) (je crois)

Nestor Makhno Paysan d'Ukraine
Synopsis :

Portrait de l'anarchiste Nestor Makhno qui est à l'initiative des premières #communes libertaires #autogérées en Ukraine, des soviets libres. Nestor Makhno défend les #pauvres, la #culture et la #liberté, en 1917, il exproprie les aristocrates et les terres deviennent propriété sociale, un #agriculteur ne pouvant posséder que la superficie qu'il peut cultiver seul sans salarié. Cette insurrection libertaire dans les terres #cosaques est une des plus exemplaires réalisations de l'idéal anarchiste communiste, portée par la population, sur sa terre.

Simultanément, il lutte victorieusement contre les Russes blancs avec son armée, la Makhnovchtchina. Mais en 1921 son alliée se retourne contre lui, l'armée rouge sous les ordres de Trotski détruit la Makhnovchtchina et contraint Makhno à l'exil, il finira sa vie à Paris.

Dans ce portait, Hélène Châtelain retrouve et reprend les écrits de Makhno, depuis ses journaux de jeunesse. Elle va à Goulaï-Polié et les fait lire aux actuels habitants. Son enquête en Ukraine1, révèle ce que les mémoires conservent de lui, le batko («le petit père»).

L'iconographie, les nombreux documents d'archives et les témoignages montrent cette légendaire figure insurrectionnelle mais aussi ce que la propagande communiste a voulu faire de lui : un paysan attardé, fou sanguinaire et antisémite1. Avec les preuves récoltées, Hélène Châtelain démonte les accusations calomnieuses que les dirigeants communistes ont répandu, par exemple sur le prétendu antisémitisme de Makhno, alors qu'il l'a combattu dès ses premières actions2.

#Makhnovchtchina #PropagandeCommuniste #Antisémit #Antisémitisme #Brigans #Voleur #sanginaire une fois PaysansAttardé et l'instant d'apres petit #Bourgois #contreRévolutionnaire

sur Ce, Bonne #Lecture, Bon Visionnage
et #Bonne-Nuit #Camarades /vs #Compagnons

dunoir@diaspora-fr.org

Je remarque que lorsque l'on #Soutien certaine personne,
mal vu par les "bien pensant" les #Fafs les #Reacs les #Droitard, #Bobos #PS et leurs #Complices #EELV et toute la clique de mous #SocialDemocrate and Co de D*
On est vite Boycotter ici (D*)....

On en reparlera dans 5 ou 10 ans, et l' #Histoire se souviendra qui était les #collabos les #Suiveurs et les #Inutiles #Castors #electeurs et "se qui aime sans jamais repartager" et qui non pas le courage de poster leur opinions
Et ne cherche que des "j'aime" et compte leurs repartages en se masturbant...
^^

#fucktheMajority & viva la #RevutionSocialLibertaire

Oui je sais le fait d'insulter ne rend pas crédible (Yep MarieJo)

Mais putain ça fait du bien sur le moment !!! Et de toute façon ici D* nous ne somme rien, alors moi, toi, vous ^^ :D et

#Bonne-nuit aux #compagnons, #camarades

dunoir@diaspora-fr.org

bon aller, le dos cassé, je vais me mettre a l'horizontale

#Bonne-Nuit #Compagnons #Camarades #Amis

Bob Dylan - Desolation Row
https://piped.video/watch?v=hUvcWXTIjcU

Desolation Row
(Rue de la Désolation)

They're selling postcards of the hanging
Ils vendent des cartes postales de la pendaison
They're painting the passports brown
Ils peignent les passeports en marron
The beauty parlor is filled with sailors
Le salon de beauté est rempli de marins
The circus is in town
Le cirque a planté son chapiteau en ville

Here comes the blind commissioner
Voici venir le commissaire aveugle
They've got him in a trance
Ils l'ont mis en transe
One hand is tied to the tight-rope walker
Une de ses mains est attachée au fildefériste
The other is in his pants
L'autre est dans son caleçon

And the riot squad they're restless
Et la brigade anti-émeute ne tient pas en place
They need somewhere to go
Ils ont besoin d'un endroit où intervenir
As Lady and I look out tonight
Alors que ma chérie et moi jetons un coup d'oeil ce soir
From Desolation Row
Depuis la rue de la Désolation(1)

Cinderella, she seems so easy
Cendrillon, elle semble si à l'aise
It takes one to know one, she smiles
Le genre à établir le contact en un rien de temps, elle sourit
And puts her hands in her back pockets
Et met ses mains dans ses poches de derrière
Bette Davis style
À la façon de Bette Davis

And in comes Romeo, he's moaning
Et voici qu'arrive Roméo, il ronchonne
You Belong to Me I Believe
Tu m'appartiens je crois
And someone says, You're in the wrong place, my friend
Et quelqu'un lui dit, tu t'es trompé d'endroit l'ami
You better leave
Tu ferais mieux de te casser

And the only sound that's left
Et le seul bruit qui persiste
After the ambulances go
Une fois les ambulances parties
Is Cinderella sweeping up
Est celui de Cendrillon balayant
On Desolation Row
La rue de la Désolation

Now the moon is almost hidden
Maintenant on ne voit presque plus la lune
The stars are beginning to hide
Les étoiles commencent à se cacher
The fortunetelling lady
La diseuse de bonne aventure
Has even taken all her things inside
A même rentré toutes ses affaires

All except for Cain and Abel
Tous sauf Cain et Abel
And the hunchback of Notre Dame
Et le bossu de Notre Dame
Everybody is making love
Tout le monde fait l'amour
Or else expecting rain
Ou alors attend la pluie

And the Good Samaritan, he's dressing
Et le Bon Samaritain s'habille
He's getting ready for the show
Il se prépare pour le spectacle
He's going to the carnival tonight
Il va ce soir au carnaval
On Desolation Row
De la rue de la Désolation

Now Ophelia, she's 'neath the window
Maintenant Ophélie est sous la fenêtre
For her I feel so afraid
Pour elle j'éprouve tant de craintes
On her twenty-second birthday
Elle a fêté ses vingt-deux ans
She already is an old maid
Et c'est déjà une vieille fille

To her, death is quite romantic
À ses yeux la mort est tout à fait romantique
She wears an iron vest
Elle porte une veste en métal
Her profession's her religion
Sa profession c'est sa religion
Her sin is her lifelessness
Son péché c'est qu'elle ne vit pas

And though her eyes are fixed upon
Et bien que ses yeux soit fixés sur
Noah's great rainbow
Le grand arc-en-ciel de Noé
She spends her time peeking
Elle passe son temps à regarder à la dérobée
Into Desolation Row
La rue de la Désolation

Einstein, disguised as Robin Hood
Einstein déguisé en Robin des bois
With his memories in a trunk
Avec ses souvenirs dans une malle
Passed this way an hour ago
Est passé par ici il y a une heure
With his friend, a jealous monk
Avec son ami, un moine jaloux

He looked so immaculately frightful
Il avait l'air si impeccablement épouvantable
As he bummed a cigarette
Quand il a mendié une cigarette
Then he went off sniffing drainpipes
Puis il s'est mis à renifler les canalisations
And reciting the alphabet
En récitant l'alphabet

Now you would not think to look at him
Maintenant tu ne penserais pas à le regarder
But he was famous long ago
Mais il était célèbre il y a longtemps
For playing the electric violin
Il jouait du violon électrique
On Desolation Row
Rue de la Désolation

Dr. Filth, he keeps his world
Le Docteur Filth, fait tenir son monde
Inside of a leather cup
Dans une tasse en cuir
But all his sexless patients
Mais tous ses patients asexués
They're trying to blow it up
Ils essaient de la faire exploser

Now his nurse, some local loser
Maintenant son infirmière une ratée habitant dans le coin
She's in charge of the cyanide hole
Elle a la responsabilité du trou au cyanure
And she also keeps the cards that read
Et elle a aussi la garde des cartes où on peut lire
Have Mercy on His Soul
Ayez Pitié de Son Ame

They all play on penny whistles
Ils font tous joujou avec des sifflets à deux sous
You can hear them blow
Vous pouvez les entendre siffler
If you lean your head out far enough
Si vous penchez votre tête au dehors assez loin
From Desolation Row
De la rue de la Désolation

Across the street they've nailed the curtains
De l'autre côté de la rue ils ont cloué les rideaux
They're getting ready for the feast
Ils se préparent pour le festin
The Phantom of the Opera
Le Fantôme de l'Opéra
A perfect image of a priest
Et quelqu'un avec un déguisement très réussi de prêtre

They're spoonfeeding Casanova
Ils nourrissent Casanova à la petite cuillère
To get him to feel more assured
Pour lui donner plus d'assurance
Then they'll kill him with self-confidence
Puis ils le tueront avec sa trop grande confiance en lui
After poisoning him with words
Après l'avoir empoisonné de mots

And the Phantom's shouting to skinny girls
Et le Fantôme crie à des filles squelettiques
Get Outa Here If You Don't Know
Partez d'ici si vous ne comprenez pas
Casanova is just being punished for going
Casanova est simplement puni pour être allé
To Desolation Row
Rue de la Désolation

Now at midnight all the agents
Maintenant à minuit tous les agents
And the superhuman crew
Et l'équipage surhumain
Come out and round up everyone
Sortent et encerclent tout ceux
That knows more than they do
Qui en savent plus qu'eux

Then they bring them to the factory
Puis ils les amènent à l'usine
Where the heart-attack machine
Où la machine à crises cardiaques
Is strapped across their shoulders
Est attachée en travers de leurs épaules
And then the kerosene
Et puis le kérosène

Is brought down from the castles
Est descendu des châteaux
By insurance men who go
Par des assureurs qui partent
Check to see that nobody is escaping
S'assurer que personne ne s'échappe
To Desolation Row
De la rue de la Désolation

Praise be to Nero's Neptune
Gloire à Nero's Neptune
The Titanic sails at dawn
Le Titanic vogue à l'aube
And everybody's shouting
Et tout le monde crie
Which Side Are You On ?
Dans quel camp êtes-vous ?

And Ezra Pound and T. S. Eliot
Et Ezra Pound et TS Eliot
Fighting in the captain's tower
Se battent dans la tour de commandement du capitaine
While calypso singers laugh at them
Pendant que des chanteurs de calypso se moquent d'eux
And fishermen hold flowers
Et que des pêcheurs tiennent des fleurs

Between the windows of the sea
Entre les fenêtres donnant sur la mer
Where lovely mermaids flow
Où de délicieuses sirènes nagent
And nobody has to think too much
Et personne n'a trop à penser
About Desolation Row
A la rue de la Désolation

Yes, I received your letter yesterday
Oui j'ai reçu ta lettre hier
(About the time the door knob broke)
( à peu près à l'heure où la poignée de la porte a cassé)
When you asked how I was doing
Quand tu m'as demandé comment j'allais
Was that some kind of joke ?
Était-ce une espèce de blague ?

All these people that you mention
Tous ces gens dont tu parles
Yes, I know them, they're quite lame
Oui, je les connais, ils sont tout à fait handicapés
I had to rearrange their faces
J'ai dû remodeler leurs visages
And give them all another name
Et leur donner à tous d'autres noms

Right now I can't read too good
Là je ne peux pas lire trop bien
Don't send me no more letters no
Ne m'envoie plus de lettres non
Not unless you mail them
Sauf si tu les expédies
From Desolation Row
Depuis la rue de la Désolation

tchicketchacke@pod.g3l.org
anar65@diaspora-fr.org

#Patrons #Carrefour #Supermaché #GrandeDistribution #Autoréductions #Précarité #Occupation #AlexandreBompard #PDG #Vol ou plutôt #Redistribution des #Richesses #Réappropriation

Action contre l’AFEP, le lobby des grands patrons

Publié le 2 décembre 2022

Dans le cadre de la 2e semaine d’action pour les autoréductions et contre Carrefour, le collectif Carrefour Retire Ta Plainte a occupé les locaux de l’AFEP, Association Française des Entreprises Privées, dans le 8e arrondissement de Paris. Communiqué.

Nous étudiantes et étudiants, chômeuses et chômeurs, travailleuses et travailleurs, et individus en lutte contre la précarité, occupons en ce moment le siège de l’AFEP, Association Française des Entreprises Privées – club très sélect et surtout très confidentiel du grand patronat français. Nous pensions y trouver Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, que nous cherchons désespérément depuis des mois. Encore loupé. Nous négocions actuellement avec le personnel pour établir un contact avec lui, mais ce contact nous est pour l’instant refusé.
Pourquoi nous sommes nous lancé·e·s dans cette périlleuse entreprise ? Le 14 octobre 2021, son groupe a obtenu la condamnation de deux de nos camarades pour « vol en réunion ». Pour ces faits, il et elle doivent désormais verser 38.000 euros de dommages et intérêts au Groupe Carrefour.

Nous ne laisserons pas nos camarades verser un centime à cette #multinationale, Carrefour doit renoncer à cette somme et retirer sa plainte.

« Vol en réunion », voilà leur version et celle de la justice. Voici la nôtre :

Le 30 janvier 2021, après plusieurs mois de #confinements, #couvre-feux et autres #restrictions, nous étions une soixantaine à avoir mené une autoréduction au Carrefour Market de la rue Nationale à Paris. Riz, pâtes, huile, lait bio, couches de qualité pour bébé, serviettes hygiéniques… Des chariots ont été remplis pour fournir des cantines et des distributions #solidaires. Avec ces caddies pleins de victuailles, bien meilleures que des boîtes de conserve premier prix, nous avons bloqué les caisses du magasin et demandé à rencontrer le patron pour obtenir son accord de partir avec tout ou partie de la marchandise. Des représentants du groupe sont venus et ont accepté de nous céder les biens considérés comme « de première nécessité ». La #police a contrôlé deux des soixante participant·e·s à cette autoréduction et les a retrouvé·e·s. Malgré son engagement à donner ces produits, le groupe #Carrefour a décidé de porter plainte. Eux y voient un vol, nous y voyons une juste réappropriation en contrepartie des #bénéfices accumulés jalousement par la grande distribution.

Nous avons presque tout tenté pour retrouver Alexandre Bompard. Nous avons tracté dans de nombreux Carrefour de France à maintes reprises, occupé le siège du groupe à Massy en mars dernier, nous nous sommes même incrusté·e·s à un gala où il était invité. Jamais nous n’avons été entendu·e·s. Si nous ne pouvons pas le rencontrer chez lui, nous avons décidé d’aller chez ses amis de l’ #AFEP, dans les quartiers #bourgeois de l’Ouest parisien, où lui et les patrons du #CAC40 s’organisent des petits-déjeuners. Mais à l’AFEP, on ne boit pas seulement du jus d’orange pressé avec #Bolloré ou le patron de #Total. Entre deux macarons, on réfléchit à comment agir en coulisse pour défendre les intérêts de ceux qui ont déjà tout : la fin de l’ #ISF, le maintien du crédit d’impôt recherche, la non-taxation des jets privés ou des #superprofits.

Et Carrefour a pleinement profité de ces manigances. Nous ne pouvons pas laisser ce monstre de la grande distribution réclamer 38.000 euros à nos #camarades, alors qu’il fait un milliard de bénéfices en 2021. Le modèle de Carrefour bâti par #Bompard consume la forêt amazonienne, selon le rapport d’une ONG. Carrefour, « partenaire premium » des ( #J-O) Jeux Olympiques et Paralympiques de #Paris2024, partenaire de toujours plus de #gentrification, #bétonisation et #techno-surveillance de notre monde. Leurs #profits creusent notre tombe. Quand nous subissons l’ #inflation, c’est la rémunération des patrons du CAC 40 qui explose : elle a bondi de 52% en 2021 (un « record historique », selon le rapport annuel de Proxinvest publié le 22 novembre).

Il est temps de perturber ces espaces où les #puissants se sentent depuis bien trop longtemps à l’aise.

Nous ne paierons pas. Carrefour, retire ta plainte

Paris, le 2 décembre 2022
Note
Suite à l’action un camarade est en garde-à-vue : rassemblement de soutien ce soir (vendredi 2 décembre) à 19h devant le comico du 8e arrondissement. 210 rue du Faubourg Saint Honoré, métro 9 Saint Philippe du Roule.

fiel@diaspora-fr.org

Graine d'Anar - Groupe lyonnais de la Fédération Anarchiste

Communiqué de la #Fédération-Anarchiste (FR) Libérez notre camarade Yannis Michailidis

Libérez notre camarade Yannis Michailidis, anarchiste grec menant une grève de la faim

en grève de la faim depuis le 23 mai dernier.

Il est connu pour avoir visé le Parlement à coup d’arc et de flèches durant une manifestation le 23 février 2011, mais aussi pour avoir participé à plusieurs braquages de banques pour financer les luttes révolutionnaires en Grèce.

Yannis a passé plus de 8 ans et demi en prison, et même subi de la torture. Malgré ses peines purgées, le pouvoir refuse de le libérer depuis plusieurs mois, sous prétexte qu’il refuse de renier ses engagements passés et de signer une promesse de ne jamais recommencer.

À l’issue de plusieurs procédures menées en vain par ses avocats face à l’État, Yannis a finalement débuté une grève de la faim le 23 mai dernier.

Nombreux.ses pensaient que l’État allait céder, car Yannis est dans son plein droit et aussi parce que les manifestations en son hommage prenaient de l’ampleur. Mais le pouvoir persiste et refuse de le libérer. Son dernier bulletin de santé évoque le risque d’une mort imminente.

La Fédération Anarchiste apporte son soutien à #Yannis-Michailidis et

condamne l’acharnement de l’État ainsi que les sanctions prises à l’égard de nos camarades grecs. Nous invitons à une solidarité internationale.

Soutien à tous les collectifs et à toutes les organisations menant la lutte pour libérer Yannis.

Crève la taule, crève le capitalisme.

Que crèvent tous les puissants et les dirigeants de ce monde.

Fédération anarchiste, 8 Juillet 2022

#YannisMichailidis #révolutionnaires #anarchiste #grec #manifestations #hommage #FédérationAnarchiste #camarades #compagnons

#pouvoir #gouvernement #État

fiel@diaspora-fr.org

#Élection #Presidentielle #2022

#Recherche, #Compañeros, #camarades (et plus si affinités ?) dans le #Lot ( #46 )

j'ai pas de bagnole donc non seulement je recherche du monde mais véhiculé .... (j'suis dans le centre du Lot)

pour arracher toutes affiches de la campagne électorale #2022 qui nous plaisent pas !!!

répondre en Message perso svp et repartager sans limites ce post SVP

#élection #groupedaction #sabotage ^^ #décollage et promis on mettra les affiches arrachés dans les poubelles trie sélectif .....

fiel@diaspora-fr.org

#bonjour #bonne-nuit #camarades #comrades #compañeros #compagni #товарищи (nuit pour moi ^^)

#Gilles-Servat “la maison d’ #Irlande

https://tube.cthd.icu/watch?v=fxcc08xBMgQ

#Paroles #слова #lyrics #palabras

Dressée parmi les pierres, c’était une chouett’ maison
Vers les routes du ciel où l’Irlande est si belle
Où les murets le soir ourlent de noire dentelle
Des parcelles de tourbières et des joncs
Faut passer par un chemin par un ch’min à péter un essieu
Où l’on veut voir les nuages courir dans les flaqu’s d’eau
Et tout au bout les îles vous en mettent plein les yeux
Les longs sables d’Omey et les cornes de Cruagh…

Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne reverra plus jamais
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne retrouv’ra qu’au cim’tière des photos.

C’était une chouett’ maison où j’entendais la nuit
Les camions fous du vent rugir au-dessus d’mon lit
Et l’lend’main je r’gardais la caval’rie charger
Crinièr’blanches à l’assaut des rochers
Crépit’ments de la pluie en rafales de tambour
Dans l’odeur de la tourb’ j’écrivais tout le jour
Et l’sam’di quand j’allais chez Terry faire le plein
Au milieu de tout c’monde je m’croyais à Dublin.

Et l’matin du départ le ciel était tout clair
Sur le ch’min je voyais Achill, Bofin et Claure
Un jeun’soleil tiout propr’ empoudrait les sommets
Et les flots du Streamtown s’enflammaient
J’y suis r’tourné souvent pour d’autres grands bonheurs
J’ai des amis là-bas j’leur au laissé mon cœur
Oui la dernière fois j’étais un peu perdu
Quand mes amis m’ont dit « la maison est vendue ».

Refrain…

Gilles Servat

#gillesServat #irelande #musique #chanson #Muzik #zik

@nadloriot@diaspora.psyco.fr @tina@diaspora.psyco.fr @anne_har@diaspora.psyco.fr @Louise@louisemichel@diaspora-fr.org @franckcesariniwolff@diaspora.psyco.fr @alaincognito@diaspora-fr.org @paco146@diaspora.psyco.fr @salinger3@diaspora-fr.org @clouclou2@diaspora.psyco.fr j’en oublis (désolés) faites passe svp (et encore miles excuses pour mes oublis ;)

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #premierepoque

Entrer une description pour l'image ici

( Il y a quelques jours, je publiai ici le cinquante-septième jour - et dernier * ? - du mystérieux journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Cet opus, vibrant témoignage de la bétise humaine et de la solidarité de nos camarades aliènes - ils sont tous communistes, les aliènes, c'est formidable ! - me bouleversa. J'espère que Lulu - l'auteur de ce journal, nous gratifiera un jour de la suite ce déchirant cri d'amour et de fraternité. En attendant, je continue à biner mes fraisiers, mon occupation favorite, parceque c'est frais, et que ça fait siers mes voisins, qui préfèreraient que je cultive du soja transgénique.)

*Non, en fait, pas tout à fait la dernière communication que je reçus du camarade Lulu de la Lune, comme vous le constatez aujourd'hui avec ce merveilleux dessin à l'humour si raffiné. Car tous les jours, je regarde furieusement derrière mes fraisiers, mes églantiers, mes tomatiers, mes bananiers, mes machines à lavétiers, mes quesquetahameregardercommeçatiers, mes clés, mes tiensvoiladuboudintiers et autres artifices jardinesques, à la recherche d'un nouveau journal intime ou de quelque artefact aliène qui serait tombé complètement par hasard de la lune dans mon jardin. Mais lorsque cela sera le cas (si cela arrive), vous serez bien évidemment les premiers à en être informés, vigoureux lecteurs, et en attendant...

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

SI VOUS VOULEZ LIRE (OU RELIRE) LA PREMIÈRE ÉPOQUE DE CES MERVEILLEUSES AVENTURES INTERSIDÉRANTES, EN ATTENDANT LA SUITE (S'IL Y EN A UNE), EN VOICI LES ÉPISODES :
Cinquante-sixième jour – heureux qui fait la bombe Cinquante-cinquième jour – quel cadeau merveilleux ! Cinquante-quatrième jour – un furtif du tonnerre ! Cinquante-troisième jour – spectacle garanti ! Cinquante-deuxième jour – l’infinie patience du mollusque Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-septième jour (et dernier ?) – ils nous pompent l'air !

En fait, élégants lecteurs, l'évolution de la situation lunaire, bien meilleure que celle de la Terre, avec le changement de climat grâce aux camarades abeilles aliènes, les chaises longues au bord de la Mer de la Tranquillité, le plaisir de faire des bombes du haut du plongeoir, et surtout notre vie communautaire et partageuse, d'abord établie dans la Commune Lunienne (voir La face cachée de la Terre sur la Lune, si vous ne ne connaissez pas encore cette merveille), puis naturellement sur toute la surface de notre petit satellite (et en premier lieu dans mon petit pavillon de banlieue terrienne bien sûr), a provoqué une augmentation significative de la population lunaire.

Parce que, outre les aliènes qui ont l'air de nous avoir à la bonne, nous les terriens non-terriens (parce que les terriens-terriens, surtout ceux qui dirigent - et de quelle manière ! - la planète, nous avons remarqué que les aliènes ne les aiment pas trop) et qui débarquent par vaisseaux entiers à l'heure de l'apéro pour tailler le bout de gras (heureusement qu'Yvonne Ma Tante est là pour traduire – quand il ne fait pas la causette à la vache Angela dans de joyeuses parties de pêche à l'anguille sous roche...), il y a aussi des baquets entiers de camarades terriens qui ont fini par choisir de rejoindre notre communauté collectiviste, avant que les autres terriens se rendent à l'évidence et qu'elle soit installée définitivement sur la Terre (mais quand ? Quand ?)

Alors évidemment, on a mis des lits superposés et puis installé un camping au bord de la Mer (c'est tranquille), mais quand même ça commence à virer un peu à la surpopulation.

C'est alors que l'aliène Blingue-Blingue (qui avait fini par sortir de son cinéma) est à nouveau arrivé avec une idée (ce qui a mis tout le monde sur ses gardes, parce qu'on sait ce que valent les idées de Blingue-Blingue) et qu'il nous a dit qu'il avait un ami aliène (aïe aïe) qui est...

...GONFLEUR de profession.

Alors là, ce fut un cri général d'horreur et de rejet qui ébranla la Lune, de la Commune Lunienne jusqu'au sommet de la crémaillère (vous avez raté l'épisode de la crémaillère ? C'est ICI) en passant par le fond de la Mer de la Tranquillité où un aliène était resté coincé par sa bretelle à la porte du Mont de Piété d'Yvonne Ma Tante, établissement un peu délaissé depuis qu'il avait été englouti par l'eau revenue. Même l'aliène protozoaire, installé dans un fromage de chèvre que j'avais oublié dans un tiroir de la chambre d'ami, poussa un hurlement de rage et de désespoir.

Car en matière de gens qui nous gonflent, LA TERRE C'EST BIEN SUFFISANT !

Mais Blingue-Blingue nous rassura très vite :

« Mais non, ce n'est pas un briseur de roubignoles ! C'est un gonfleur de planète ! »

(je me demande bien où Blingue-Blingue a appris ce vocabulaire. Sûrement pas avec moi, car vous avez remarqué, caloriques lecteurs, que ce journal utilise un vocabulaire choisi, pour pouvoir être lu par les enfants des camarades, qui en prendront certainement de la graine avec ces aventures que je relate très soigneusement, sans y rajouter absolument aucune invention personnelle ni fioriture racoleuse).

« Un gonfleur de planète ? »

« Oui. Si une planète devient trop petite, ce qui est le cas de la Lune, étant donné le merveilleux succès du collectivisme lunien, mon ami intervient avec sa pompe, et agrandit cette planète ! »

Évidemment, c'était tentant, grossir la Lune pour accueillir plus de camarades, et puis en plus, on ferait de l'ombre à la Terre, ça leur ferait vraiment les pieds !

« Et il ferait ça pour nous ? »

Blingue-Blingue était vraiment très sûr de lui :

« Tout de suite ! Laissez-lui juste le temps d'installer son matériel »

Pour une fois, il semblait que l'inénarrable aliène nous avait apporté une solution qui paraissait raisonnable. Alors nous laissâmes son camarade installer son matos et nous repartîmes vaquer à nos occupations.

Une demi-heure plus tard, Blingue-Blingue appela tout le monde pour voir la manœuvre. Son ami gonfleur professionnel avait planté son tuyau (si je puis dire) près de l'entrée du tunnel de Carla (vous ne connaissez pas le tunnel d'évasion que Carla avait creusé pour que je m'échappe de la Lune? – voir La Terre au bout du tunnel) et était prêt à mettre en route le bastringue.

C'est alors que je sentis que l'on tirait sur ma chemise de manière insistante. Baissant les yeux, je vis le fils d'un camarade, connu pour son sens aigu de l'observation, et qui tendait le bras vers le ciel.

Je regardai dans la direction indiquée, et je découvris avec horreur que le long tuyau de l'aliène était relié à une pompe plantée dans ...

LA TERRE!

Je me précipitai vers l'ingénieur astral:

« Mais c'est quoi cette pompe ? Pourquoi y-a-t-il une pompe plantée dans la terre ? »

L'aliène, prêt à appuyer sur son bouton, me répondit plutôt sèchement :

« Vous ne croyez pas que je vais gonfler la Lune avec du vide intersidéral ! Il faut bien un gaz pour ça. Et le plus proche, c'est l'atmosphère terrestre ».

Cet assassin allait prendre tout l'air de la Terre pour grossir la Lune ! On a beau ne pas aimer beaucoup la manière dont sont menées les affaires terrestres, ce n'est pas une raison pour asphyxier tous ses habitants !

Blingue-Blingue avait l'air très déçu. Je ne sais pas ce qu'il avait combiné avec son acolyte boudiné, mais leur plan était vraiment très mauvais. Mais l'aliène pompeur revient à la charge :

« Si vous voulez, on peut prendre un peu de l'atmosphère de Jupiter, mais je vous préviens tout de suite, elle est constituée principalement de souffre, c'est-à-dire qu'après la gonflette, vous aurez toujours une odeur d'œuf pourri dans l'air. Chez les professionnels, on appelle ça 'ambiance flatulette', si vous voyez ce que je veux dire ».

Je voyais très bien ce qu'il voulait dire. Ça puait l'entourloupe à plein nez son histoire. On le renvoya gonfler d'autres gogos et l'on continua à installer des lits superposés et à organiser la cité communautaire et partageuse que nous allons bientôt installer sur la Terre.

C'est mieux que de sentir l'œuf pourri.

Bon, la suite, à demain,

Non, en fait, pas à demain, car ceci fut la dernière communication que je reçu du camarade Lulu de la Lune. Tous les jours, je regarde furieusement derrière mes fraisiers, mes églantiers, mes tomatiers, mes bananiers, mes machines à lavétiers, mes quesquetahameregardercommeçatiers, mes clés, mes tiensvoiladuboudintiers et autres artifices jardinesques, à la recherche d'un nouveau journal intime qui serait tombé complètement par hasard de la lune dans mon jardin. Mais lorsque cela sera le cas (si cela arrive), vous serez bien évidemment les premiers à en être informés, vigoureux lecteurs, et en attendant...

VOUS POUVEZ LAISSER UN (dernier) COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Cinquante-sixième jour – heureux qui fait la bombe Cinquante-cinquième jour – quel cadeau merveilleux ! Cinquante-quatrième jour – un furtif du tonnerre ! Cinquante-troisième jour – spectacle garanti ! Cinquante-deuxième jour – l’infinie patience du mollusque Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-sixième jour – heureux qui fait la bombe

Comme vous l'avez constaté, croustillant lecteur, ça fait un bail que je ne me suis pas penché sur ce journal. Mais il faut dire que depuis que les charmantes petites abeilles aliènes ont transformé la Lune en paradis tropical un peu genre Amazonie mais sans campagne de forage-test de multinationales pétrolifères, on a été très occupés à ne rien faire ou à barboter sur les bords de la Mer de la Tranquillité.

Heureusement, tout avait l'air de se calmer depuis que la limace était reparti sur la terre en ayant acheté la Terre en viager à Carla l'Ancien (ou bis, comme vous voulez), un aliène qui avait encore bien 40 millions d'années d'espérance de vie ( Voir L’infinie patience du mollusque), ce qui avait bien fait rire tout le monde.

Du coup, on ne parlait plus de savoir à qui était la Terre, et même Carla l'Ancien avait l'air d'avoir oublié cette histoire. Il était occupé à montrer des photos de famille à son descendant, Carla le Jeune, ce dernier étant particulièrement touché par la photo jaunie de son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère Évelyne aux grandes oreilles, posant en maillot de bain au bord de la Mer de la Tranquillité, du temps où il y avait encore de l'eau et où Yvonne Ma Tante y était simple maître-nageur (y avait-il eu quelque chose entre les deux ?) On racontait que c'était elle qui avait écrit l'Illiade et l'Odyssée, allongée sur une serviette de bain et que ça avait été pour elle une tâche longue et difficile (c'est vrai que c'est difficile d'écrire allongé), mais qu'elle avait oublié son manuscrit dans le filet à bagages d'un baquet-express où le jeune Homère travaillait comme garçon de voiture pour payer ses études d'aède.

Yvonne Ma Tante, notre hôte, tenancier du Mont de Piété de la Mer du même nom (vous vous souvenez, n'est-ce pas, brillant lecteur? Si vous ne vous souvenez pas, ou si vous êtes nouveau, vous pouvez lire ICI) a retrouvé sa jeunesse en redevenant le maître nageur qu'il avait été il y a des milliers d'années, du temps où il y avait de l'eau dans la Mer de la Tranquillité, et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle s'appelle la Mer, parce que sinon, pourquoi on aurait appelé Mer ce trou poussiéreux que j'avais trouvé à mon arrivée ?

Yvonne Ma Tante avait un peu laissé tomber le Mont de Piété, qui était maintenant sous des mégalitres d'eau, ce qui faisait qu'on n'entendait pas très bien la sonnette accrochée à la porte quand quelqu'un entrait pour reprendre son clou. Mais tout ça c'était pas bien grave, tout à la joie qui régnait sur la Lune.

La vache Angela (qui est apparue dans ce journal ICI), devant ce splendide miroir lunaire, nous avait avoué qu'elle ne savait pas nager. Le galant dragon marin (qui ne crache pas le feu parce qu'il est marin) tenancier-maître-nageur s'était alors précipité pour lui enseigner toutes les subtilités de la nage, de la planche, de l'apnée, de la pèche à la crevette, du décollage des berniques à marée basse, et du casse-croûte pâté rillettes cornichons arrosé de grapilleru. Il avait commencé par lui apprendre à faire la planche, et pour qu'elle soit plus à l'aise, il lui faisait aussi chanter l'internationale à tue-tête, ce qu'elle adorait, et nous aussi, parce que sur la Lune on est tous communistes, en attendant que les terriens se rendent à l'évidence et le deviennent aussi, mais c'est pas gagné, parce qu'ils sont particulièrement bourrins il faut bien le dire.

La transformation de la Lune en paradis tropical grâce à nos camarades les charmantes petites abeilles aliènes constructivistes avaient fait revenir vers la Mer de la Tranquillité tous les anciens habitants de la Lune qui avaient passé tous ces millénaires enfermés dans des caves à jouer à la belote (on joue beaucoup à la belote sur la Lune, vous ne saviez pas ?), tellement ils étaient dégoûtés qu'il n'y ait plus d'eau dans la Mer de la Tranquillité et qu'ils ne puissent plus faire de bombe du haut du plongeoir. Il y avait en particulier toute la famille d'Yvonne Ma Tante, une tripotée de monstres marins très bien élevés qui, outre leur maîtrise de la belote et de la bombe du haut du plongeoir, connaissaient l'Iliade et l'Odyssée par cœur, ce qui était un grand mystère, mais pas tant que ça quand on se rappelle l'épisode que j'ai raconté plus haut.

D'ailleurs, à propos de mystères déflorés, quand ils recommencèrent à faire des bombes du haut du plongeoir, en y entraînant la vache Angela, toujours prête aux grandes aventures, Yvonne Ma Tante, avec qui je barbotais tranquillement (il m'avait prêté des palmes et un tuba), me raconta que ses neveux facétieux, alors que leur grand-père s'apprêtait à faire un saut de l'ange pour émerveiller leur grand-mère qui avait enlevé ses lunettes pour l'occasion (elle en avait assez de les essuyer, même un saut de l'ange, chez lui, se terminait en bombe, mais elle ne pouvait pas protester contre cette preuve d'amour si délicate – il y en a qui offrent des fleurs, lui il faisait des bombes), ses neveux, donc, avaient incliné le plongeoir le plus loin possible et le grand-père avait plongé.... vers la terre!

Nous apprîmes, ainsi, la véritable origine du terrible monstre du Loch Ness, qui n'arrêtera de terroriser les riverains que quand on lui offrira un plongeoir pour pouvoir faire des bombes. C'est tellement simple la vie, finalement!

Bon, j'ai une autre histoire à vous raconter, mais j'ai la flemme de le faire maintenant.

La suite, à demain,

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Cinquante-cinquième jour – quel cadeau merveilleux ! Cinquante-quatrième jour – un furtif du tonnerre ! Cinquante-troisième jour – spectacle garanti ! Cinquante-deuxième jour – l’infinie patience du mollusque Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-cinquième jour – quel cadeau merveilleux !

Vous ne pouvez pas imaginer comme ces derniers jours ont été tranquilles. Nous étions débarrassés de l'aliène Blingue-Blingue qui était parti à la chasse au chocolat sur la Terre, pour motiver le charmant essaim d'abeilles aliènes, de passage sur la Lune, à l'aider dans son improbable contrat (d'ailleurs, on ne dit plus Contrat, on dit Artichaut légal), c'est-à-dire dans l'improbable conclusion de l'artichaut qu'il avait signé avec la Grande Puissance Nortuaire dans le but de donner (enfin!) toute sa furtivité à l'avion du feu de dieu (le JSF, désormais fameux dans toute la galaxie, au point qu'il était surnommé le Jobardier Super Foireux par des aliènes ricaneurs) qui était furtif comme je suis pape, comme la limace est honnête ou comme le président de l'ectoplasme mineur satellite est populaire. D'ailleurs, à propos d'ectoplasme, il n'y avait que les aliènes sans colonne vertébrale, du genre protozoaire au QI de 548 (comme celui qui s'était installé dans un fromage de chèvre que j'avais oublié dans l'armoire de la chambre d'ami) qui s'en sortaient bien à force de se rouler par terre de rire en considérant la bêtise sidérale des terriens ; les autres avait des scolioses et des lombalgies que je vous raconte pas.

Nous avions eu quelques nouvelles des aventures de Blingue-Blingue sur la Terre, car il est discret comme un agent de la Grande Puissance Nortuaire dissimilé sous une ombrelle à Hong-Kong : aussitôt arrivé sur la Terre, comme il était un peu fatigué, il était entré dans le premier cinéma venu et n'en est toujours pas ressorti, on ne sait pas pourquoi (1).

Pour revenir donc à la tranquillité revenue sur la Lune, l'essaim de ces charmantes petites abeilles aliènes avait décidé collectivement (elles sont communistes, les abeilles, c'est formidable) de rester un peu parmi nous. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que des aliènes débarquent sur la Lune, ils n'en repartent pas, ils doivent se sentir bien (ça doit être parce qu'ils sont communistes, eux aussi). Le seul qui dépare un peu dans le paysage, c'est l'aliène Blingue-Blingue, qui est singulièrement azimuté. Qui sait si la suite de cet extraordinaire journal lunaire nous en révèlera la raison profonde (bien que l'aliène Blingue-Blingue manque abyssalement de profondeur)?

On se souvient que ces abeilles collectivistes étaient intéressées par l'achat de la Terre (car je voulais toujours assouvir ma terrible vengeance – voir Une idée formidable !). Mais en fait, encore une fois, je me demandais si c'était vraiment une bonne idée qu'elles aillent y faire un tour. J'avais tout d'un coup peur qu'elles se rendent compte de la manière dont leurs congénères sont traitées sur la Terre et de leur hécatombe, et qu'elles se vengent salement, c'est-à-dire en provoquant en réponse l'hécatombe des humains, tout simplement. Mais je ne peux pas m'empêcher de continuer, malgré mon dégoût, à concevoir un très mince espoir envers notre planète (mais vraiment très mince). J'ai peut-être complètement tort, et puis en plus, je suis de plus en plus à mon aise sur la Lune avec tous ces visiteurs de la galaxie (ça commence à devenir une communauté franchement mixte et multiculturelle) et je n'ai plus tellement envie de la quitter. Mais quand même, je n'encourageais pas tellement les abeilles aliènes à partir pour la Terre.

C'est alors qu'elles nous firent un cadeau extraordinaire !

Comme on le sait, les abeilles ont une importance fondamentale pour la pollenisation, et mes abeilles aliènes n'étaient pas différentes. En l'espace de quelques jours, à force de voleter ici et là autour de mon petit pavillon, elles déposèrent le pollen de diverses plantes qu'elles avaient butinées sur d'autres planètes (et aussi sur mon paillasson, car elles sont très polies et s'essuient les pieds en entrant, en y déposant aussi du pollen), à tel point que surgit une véritable et merveilleuse forêt sur ce côté-ci de la Lune !

Quel merveilleux cadeau!

Mais comment réagirait la Grande Puissance Nortuaire en contemplant cette nouvelle nature sauvage lunaire avec ses télescopes bigbrotheriens qui surveillaient tout en permanence?

Bon, la suite, à demain,

(1) il paraît qu'il y est projeté le doux film d'un certain Makavejev, avec Carole Laure, et qu'il y a une scène inoubliable qui a dû scotcher Blingue-Blingue (ici, si vous ne connaissez pas ce film, bande de nuls, il faut chercher).

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Cinquante-quatrième jour – un furtif du tonnerre ! Cinquante-troisième jour – spectacle garanti ! Cinquante-deuxième jour – l’infinie patience du mollusque Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #JSF

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-quatrième jour – un furtif du tonnerre !

C'est épouvantable ! Depuis deux jours, on ne peut plus dormir ! La Lune, symbole de la tranquillité par excellence (avec la Mer du même nom par exemple) est devenue la banlieue future de Notre-Dame des Landes !

Et tout ça à cause de l'aliène Blingue-Blingue ! Je savais bien qu'il nous réserverait des embrouilles un jour, mais je ne pensais pas que ce serait si rapide.

Voilà ce qui s'est passé :

comme vous vous en souvenez, parfumé lecteur, après l'épisode de l'arrivée sur la Lune de Carla l'ancien, propriétaire de la Terre et la polémique avec Blingue-Blingue (voir L’artichaut légal), celui-ci avait décidé de créer un cabinet juridique et, en conséquence, était parti cultiver un champ d'artichauts dans le fond de la serre. Sa récolte récoltée (le climat de la Lune convient aux artichauts), il avait tout balancé dans le baquet de Ferdinando (vous vous souvenez que notre merveilleux camarade agent de la Petite île Formidable des Caraïbes pratique l'honorable métier de jardinier free-lance en couverture, et qu'une cargaison d'artichauts dans son baquet paraîtrait, par conséquent, très normale). Blingue-Blingue avait donc emprunté son baquet à Ferdinando et, dans une confusion propre à cet inénarrable aliène, s'était lui-même déguisé en taupe. Et il avait foncé vers la Terre pour trouver des clients.

Et bien, figurez-vous que, aussi surprenant que cela paraisse, IL EN AVAIT TROUVÉ UN, ET DE TAILLE !

LA GRANDE PUISSANCE NORTUAIRE, ELLE-MÊME !

Séduite par son bagout (il vendrait n'importe quoi, Blingue-Blingue, il serait même capable de se faire réélire sur un astéroïde mineur, l'ectoplasme mineur satellite, peuplé de pêcheurs à la ligne (et assumés, comme moi - note du jardinier bineur de fraisiers) qu'il aurait déjà entourloupés une fois), la Grande Puissance Nortuaire avait confié au fumeux aliène le développement d'un avion du feu de dieu mais un peu trop bruyant, en le chargeant de trouver des mécaniciens, aliènes si besoin est, pour lui donner enfin sa furtivité (qu'on attendait toujours, comme l'arlésienne, Godot, ou un peuple capable de tout révolutionner - d'où la pêche à la ligne - et remettre la Terre sur des rails raisonnables) promise dans l'artichaut signé par les parties.

Blingue-Blingue leur avait soutiré une somme astronomique (mais c'est normal, pour un aliène), ce dont ils ont l'habitude, puisque c'est une tradition, chez eux, de tout surfacturer, en particulier ce qui est lié à l'armement, comme les cuvettes de chiottes des porte-avions, mais ça doit être pour pouvoir supporter les bombardements.

L'aliène roublard leur avait dit qu'il connaissait un garage très bien sur la Lune, qui pourrait faire ces réparations. Il leur avait montré une photo de mon pavillon de banlieue lunaire avec la porte du garage ouverte, sur laquelle il avait fait un photomontage, en rajoutant un grand panneau:

GARAGE DE LA TRANQUILLITÉ, VIDANGE, GRAISSAGE, TRAVAIL SOIGNÉ

C'était sûrement le nom qui avait dû les persuader, épuisés qu'ils étaient par le bruit et les oreilles en feu à force de mettre des bouchons (outre leur habitude d'écouter aux portes – voir Mais faites-la taire!). De mon côté, ça ne me gênait pas qu'il utilise le garage, parce que je mets en général ma bicyclette devant la porte (il n'y a pas de voleur sur la Lune, et il pleut rarement).

Mais le voisinage était devenu l'ENFER SUR LUNE car Blingue-Blingue faisait voler l'avion deci-delà, pour justifier ses honoraires, sachant bien que les télescopes bigbrotheriens de la Grande Puissance Nortuaire le surveillaient jour et nuit.

Et puis un jour, alors que je faisais visiter mon domaine à un essaim de charmantes petites abeilles aliènes intéressées par l'achat de la Terre (je continue à vouloir assouvir ma terrible vengeance – voir Une idée formidable!) et que je demandai à Blingue-Blingue de déplacer son tas de ferrailles, nous vîmes avec stupéfaction l'essaim aliène soulever délicatement le JSF (le Jobardier Super Foireux, comme dit Carla le jeune) et le déplacer dix mètres plus loin. Sans aucun bruit, évidemment.

LA SOLUTION ÉTAIT LÀ!

Il eut suffit que ces élégantes abeilles portassent sans bruit cet infâme amas de tôles anabolisé pour régler le problème! On était sauvé !

Blingue-Blingue proposa alors à cette voletante compagnie de signer un artichaut de prestation de services de transport, et de repartir avec l'avion vers la Terre.

Mais c'est affreux comme les choses sont compliquées : les abeilles aliènes, qui avaient déplacé l'avion sans y penser, avaient détesté son odeur de kerozene, au point qu'elles avaient toutes vomi dans un dé à coudre qui traînait par là (il faudra penser à le nettoyer avant que quelqu'un n'ait besoin de faire de la couture).

Jamais elles ne soulèveraient à nouveau ce truc immonde, ajoutèrent-elles, à moins que...

... à moins que ????

À MOINS QU'ON L'ENDUISE DE CHOCOLAT, POUR COUVRIR L'ODEUR! (elles sont gourmandes, les coquines...)

Mais rien ne saurait arrêter Blingue-Blingue. Du chocolat ? « rien de plus simple! » assura-t-il en esquissant un sourire. Et il sauta à nouveau dans le baquet de Ferdinando et plongea vers la Terre en chantant...

Bon, la suite, à demain,

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Cinquante-troisième jour – spectacle garanti ! Cinquante-deuxième jour – l’infinie patience du mollusque Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #Jean-Jacques-Rousseau

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-troisième jour – spectacle garanti !

Depuis deux jours Carla (le jeune), notre camarade-syndicaliste vendeur de parapluies, est dans un drôle d'état. Sans doute les émotions. C'est vrai que ça lui a fait un drôle de choc de rencontrer son aïeul Carla l'ancien qui lui faisait tant penser à sa cousine germaine Noémie, aaaaaaah Germaine Noémie... Ça n'a pas l'air bien grave, et je pensais que quelques bons grogs avec du rhum rapporté de la Petite île Formidable des Caraïbes par Ferdinando feraient l'affaire pour le remettre d'aplomb. Mais non, il continue un peu absent, malgré les soins appuyés de la vache Angela, qui lui a cédé sa chambre pour l'occasion (une chambre qu'elle avait choisie parce qu'elle avait bien aimé le papier peint représentant des scènes champêtres du dix-huitième siècle - ça lui faisait penser à La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau, qu'elle avait lu un jour de désoeuvrement à la bibliothèque du Consulat de France de New Delhi (1), évidemment ils n'avaient pas osé la faire sortir parce que les vaches c'est sacré là-bas, il suffit de voir leur préposée à l'aide sociale pour les expatriés, un peu comme les cosmonautes indiens n'avaient pas osé faire sortir Angela de leur baquet dans lequel elle avait grimpé paresseusement pendant qu'ils étaient au petit coin avant leur départ, d'ailleurs c'est pour ça qu'elle avait aluni chez moi, ils me l'avaient laissée pour quelques années, le temps de trouver une planète de secours - pas fous les indiens... (Voir La vache et le prisonnier)

Mais je m'égare...

En voyant la (très) lointaine chair de sa chair dans cet état, son ancêtre Carla l'ancien (vous savez, le propriétaire de la Terre, qui l'avait déposée au clou de Yvonne Ma Tante, à la Mer de la Tranquillité, mais qui n'avait pas pu la reprendre parce qu'il avait perdu son portefeuille (Voir Le taulier !), proposa à son descendant faiblichon de recevoir les soins d'un rebouteux intergalactique de sa connaissance.

Carla le jeune, aventurier de nature et plein de confiance dans son ancêtre, accepta cette idée. Moi-même, j'étais assez curieux de voir ça, et puis ça peut toujours servir d'avoir un rebouteux intersidéral dans ses relations.

Ces aliènes, ils ont des moyens de transport incroyables !
On sait que Blingue-Blingue se passe langoureusement sa montre tape à l'oeil (vous savez, de celles qui sont prélevées à la source au sortir de restaurants chics près du fleuve, que le zouave en ria tellement qu'il faillit en lâcher sa pile - sa pile du pont, si vous n'aviez pas compris) sur son corps tout nu en écoutant dans sa version longue la chanson du Titanic chantée par l'autre stidulatrice hystérique, tout en criant (Blingue-Blingue, pas la stidulatrice, quoique...) sa destination (à tout va – ça n'est pas très discret – mais Blingue-Blingue ne brille pas vraiment par sa discrétion – c'est une drôle d'expression ça : briller par la discrétion), mais le rebouteux intergalactique faisait mieux encore :

son vaisseau spatial avait la forme d'une frégate de type Mistral pas terminée (si, si ! Je n'invente rien ! D'ailleurs, rien n'est inventé dans ce journal) (2), parce qu'il aimait collectionner les artefacts symboliques de toute la galaxie, et que celui-là (la Frégate de type Mistral pas terminée) était un des plus beaux symboles de la connerie, de la veulerie et de la lâcheté réunies. En tant que tel, évidemment, elle était en bonne place dans sa collec (depuis il y a le sous-marin, bien sûr - note du jardinier bineur de fraisiers).

D'ailleurs, nous expliqua le rebouteux intergalactique, la Terre lui avait fourni pas mal d'objets intéressants de sa collection : il y avait la pipette exhibée à l'ONU par un boute-feu de la Grande Puissance Nortuaire pour justifier la guerre (qui l'a avalée depuis - note du jardinier bineur de fraisiers), il y avait aussi une centrale nucléaire placée près de la mer dans un pays ravagé régulièrement par des tremblements de terre et des raz de marée, il y avait la semence stérile (appréciez l'oxymore), que les agriculteurs achètent et rachètent et rachètent et rach... (depuis on prononce le ch de rachète comme dans archétype), tous symboles pathologiques parmi des milliers d'autres qui faisaient le ravissement des collectionneurs de la galaxie (3). En fait, la Terre en elle-même était un furieux symbole de la décadence à des années-lumières à la ronde (il y avait aussi un dentier, je ne sais pas pourquoi, qui venait de l'ectoplasme mineur satellite et son dirigeable à scooter), ce qui me fit penser à la Petite Île Formidable des Caraïbes et à son système de santé publique et gratuit, le meilleur de la planète).

À la fin, sans doute pour nous remonter le moral, le rebouteux intersidéral sortit de sa poche revolver un oeillet et un petit poing fermé, 2 symboles – enfin ! - d'espoir ! (la vache Angela y vit aussi un 3ème : mais où ? où ?)

Et bien, figurez-vous que tout ça remit Carla le jeune d'aplomb. Vraiment fort, le rebouteux !

Et sitôt debout, notre camarade-syndicaliste vendeur de parapluies eut une incroyable idée : il emprunta à Yvonne Ma Tante un théâtre antique qu'Aristophane, un jour qu'il était fauché, avait mis au clou de la Mer de la Tranquillité (il paraît que c'était un fêtard, Aristophane - mais est-ce vrai ? Cette réputation peu envieuse ne serait-elle pas plutôt le fait d'un concurrent envieux de sa maestria ? J'aurais bien envie de le savoir, mais avant j'ai envie d'une tartine au camembert) et le plaça de manière à bien pouvoir observer la Terre et

SE MIT À VENDRE DES PLACES POUR LE SPECTACLE !

(c'est vrai que c'est une manière de trouver de l'argent pour les camarades, en plus du livre que vous pourrez peut-être acquérir un jour et que les bénefs seront reversés auxdits camarades – dont je fais partie - note discrète du camarade bineur de fraisiers - parenthèse publicitaire)

Bon, la suite, à demain.

(1) Si vous ne l'avez pas encore fait, bande d'analphabètes, lisez La Nouvelle Héloïse ! (là, je trouve que Lulu exagère un peu : traiter ses propres lecteurs d'analphabètes, n'est-ce pas rabaisser la qualité de sa prose charmante ? Et s'aliéner des admirateurs potentiels ? D'un autre côté, à propos d'aliénation, quand on apprend que le torchon d'un copain de l'aliène Blingue Blingue est premier des ventes sur l'ectoplasme mineur satellite, on peut se mettre en colère - Ah zut, j'ai dévoilé un personnage de la deuxième saison à venir de ce délicat journal intime - mais quand même il a raison, Lulu, La Nouvelle Héloïse est l'un des plus beaux romans de la littérature mondiale (bien qu'épistolaire - ce qui peut surprendre au départ), et certainement le PLUS BEAU ROMAN D'AMOUR de l'histoire de l'humanité. En conséquence, bande d'analphabètes, lisez La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau ! - note du jardinier bineur de fraisiers)

(2) Comme vous le savez, ravissants lecteurs, cet époustouflant journal et les péripéties que l'on y rencontre, ainsi que les dirige(ant)ables qui y sont scrupuleusement décrits (comme s'ils dirigeaient !), datent de quelques années. On ne peut pas dire que cela se soit arrangé depuis...

(3) Je suis sûr que vous en trouverez facilement d'autres...

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Cinquante-deuxième jour – l’infinie patience du mollusque Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #ciboulette #

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-deuxième jour – l'infinie patience du mollusque

Hier, après m'être réconforté avec le genre humain en compagnie de Virginia Woolf, j'ai fini par re-traîner mon banc dans la serre et rejoindre mes camarades.

Au loin, au bord d'un cratère, on voyait la silhouette de la limace qui gesticulait à côté de Carla l'Ancien, tout à son interview du siècle avec le (quand il aura retrouvé son portefeuille) propriétaire de la Terre.

Carla l'Ancien (ou Bis comme vous voulez) ne bougeait pas et n'avait pas l'air de parler beaucoup, jusqu'au moment où on vit les deux faire un vigoureux tope-la !

Visiblement, ils avaient fait affaire sur quelque chose.
La limace revint bientôt tout joyeux de son marché passé avec l'aliène et, sans même jeter un œil sur notre compagnie (comme il est désagréable !), il plongea dans le baquet de livraison des boites de conserve (on sait que c'est son moyen de transport le plus commun pour venir faire ses embrouilles sur la Lune : se cacher dans le baquet de livraison des boites de conserve, parce que les douaniers ne font pas la différence entre cette grosse limace et les vers qui y pullulent).

Connaissant bien la limace et ses caractéristiques les plus voyantes (la canaillerie, la concussion, la déloyauté, la déshonnêteté, l'escroquerie, la forfaiture, la friponnerie, la fripouillerie, la gredinerie, l'immoralité, l'improbité, l'impudeur, l'impudicité, l'inconvenance, l'indécence, l'indignité, l'infidélité, la laideur, la malpropreté, la malversation, la mauvaise foi, la méchanceté, la tricherie, le tripotage, la turpitude – ai-je été clair ?), je crus un instant qu'il avait réussi à entourlouper le vieil entrepreneur galactique de farces et attrapes.

Mais c'était sans compter sur la matoiserie de l'aïeul de Carla le Jeune.

Celui-ci revint en riant et nous déclara que devant l'insistance de cet insupportable mollusque, il lui avait vendu la Terre...

... en viager !

La limace ! Propriétaire de la Terre ! Je me mis à trembler d'horreur devant cette perspective de cauchemar !

Mais, curieusement, Yvonne Ma Tante et Carla l'Ancien avaient été tous les deux pris d'une crise de fou-rire et n'arrêtaient plus de hoqueter et de pleurer d'hilarité.

À nouveau il aurait fallu chausser des bottes pour traverser cette mare de pleurs devant la porte de mon pavillon, mais cette fois-ci, contrairement à la dernière fois où c'était Carla le Jeune qui pleurait de détresse pour que je lui achète un parapluie (voir La limace saute de joie), c'était son ancêtre et notre voisin le taulier du Mont-de-piété de la Mer de la Tranquillité qui se roulaient dans la boue en se tapant sur le ventre.

Mais pourquoi riaient-ils tant ? Carla l'Ancien n'était pas si jeune, après tout, et imaginer que la limace devienne propriétaire de la Terre était un véritable cauchemar.

C'est alors que Carla l'Ancien, entre deux hoquets, m'avoua que malgré les apparences, il venait seulement de sortir de l'adolescence (dans leur monde, chez les garçons, elle commence entre 14 et 15 millions d'années), qu'il n'était encore qu'un jeune stagiaire (un junior) dans sa société de farces et attrapes, et qu'il avait encore de longs millénaires de stage à faire avant de passer senior, alors...

...pour devenir propriétaire de la Terre...

...la limace devrait probablement patienter un peu...

Mais à me faire des coups pareils, est-ce qu'ils pensent à mon cœur, tous ces aliènes ?

Bon, la suite, à demain.

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Les épisodes précédents : Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquante-et-unième jour KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS !

Hier, après le départ du président de l'ectoplasme mineur satellite (ouf !), j'ai eu un coup de cafard et j'ai envoyé promener tout le monde. C'est-à-dire pas trop loin, et pas trop violemment non plus, parce qu'on a vu les effets que ça peut avoir (voir La limace saute de joie) et je me serais retrouvé tout seul sur la Lune, ce dont je n'ai pas complètement envie non plus.

Comme mes camarades sont fins psychologues et très amis (à part la limace, mais il n'est ni mon camarade, ni mon ami ; de toute façon, il était occupé à poser des questions idiotes à Carla l'Ancien pour son torchon Le Nouvel Hebdomadaire de Référence), ils m'ont laissé tranquille un moment et j'ai pu traîner mon banc au bord de la Mer de la Tranquillité (c'est très tranquille) et m'adonner à mon activité favorite : la lecture.

C'est alors que, dans mon petit univers velouté de la Lune, sous le clair d'une Terre calme et rassérénante (il faut vraiment être à 400.000 km de distance de la Terre pour avoir cette impression) sur le petit banc de bois usé par les fesses de tous les aliènes qui avaient absolument voulu l'essayer (ils n'ont pas de jardin public chez eux ?) et qui s'étaient tous exclamé kdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! KdKLQS ! (il faut vraiment que je demande à Yvonne Ma Tante de me traduire ça), j'ai lu La promenade au phare de Virginia Woolf (la traduction de M. Lanoire, datée de 1929, que je recommande).

J'en tremble encore. Je suis resté scotché sur mon banc, presque à me réconcilier avec le genre humain (se réconcilier avec le genre humain par le biais de Virginia Woolf qui s'est suicidée, je sais, présente un certain hiatus - est-ce que M. Lanclous a trouvé la Terre, finalement ? - Voir [Merci qui ? Merci qui ?]((https://diaspora.psyco.fr/posts/fe4f46e00f53013ad83f001e67d879df))).

Je me demande vraiment pourquoi Virginia Woolf n'a pas eu le prix Nobel. Je ne sais pas dans quelle catégorie, parce que c'est un peu confus depuis quelques temps (1), mais quand même, ça aurait été amplement mérité.

Ah ! Ça y est ! Ça va mieux !

Bon, la suite, à demain,

(1) N'a-ton pas attribué le prix Nobel de la Paye à Obama ? (C'est comme ça qu'il l'a dit au président de l'ectoplasme mineur satellite, en parlant dans sa langue pour lui faire plaisir).

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Les épisodes précédents : Cinquantième jour – le retour de manivelle Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Cinquantième jour – le retour de manivelle

Comme vous vous en souvenez, tout nus lecteurs (pour ceux qui sont à la plage), hier Ma Tante, et Carla, et Ferdinando me regardaient fixement pendant que Carla Bis, ou Carla l'Ancien (comme on dit Pline l'Ancien, ou Théodose l'Ancien, ou Tarquin l'Ancien, ou Ginette l'Ancienne) cherchait vainement son portefeuille pour payer son gage et replacer la Terre dans sa panoplie de farces et attrapes.

Je suis sûr que vous avez cru que j'avais chouravé son larfeuille !

Et bien non ! Non que je n'en aurais pas été capable, car pour sauver la Terre, même si j'en ai été honteusement expulsé par le premier baquet en partance, je crois que je suis prêt à tout, même à voler son portefeuille à un milliongénaire attrapofarciste (car c'est le nom de sa respectable profession dans la nomenclature professionnelle de la galaxie).

En fait, mes camarades regardaient fixement quelqu'un qui était apparu derrière moi. Et quand je me retournai, je reconnus le Président casqué de l'ectoplasme mineur satellite (1), accompagné de l'innéfable limace ! La limace ! Qui était allé jusqu'à m'envoyer un exemplaire promotionnel de son torchon le Nouvel Hebdomadaire de Référence ! Et il avait le culot de revenir sur la Lune !

Le président de l'ectoplasme mineur satellite était franchement moins flambard que la dernière fois qu'on l'avait vu (voir Le bal des Serpillères). Il avait beau, avec ses congénères irresponsables et boute-feux, faire semblant de croire que tout allait bien dans les nombreux pays qu'ils arrosaient d'armes, de bombes, de propagande, qu'ils révolucolorisaient et quasi-vitrifiaient pour leur bien, toutes ses activités hautement lucratives pour le un pour cent étaient en train de leur retomber sur la tronche d'une manière qu'ils n'avaient pas du tout prévue.

Car à force de provoquer l'ours (fort beau et puissant) d'à côté (et sa pote la CHIIIIIIIIINE), celui-ci commençait à appliquer des mesures de rétorsion qui faisaient très très mal. Et c'était pour ça qu'il était là.

Le président de l'ectoplasme mineur satellite se souvenait que Ferdinando lui avait sauvé la mise en réussissant à vendre les avions dont lui-même avait raté la vente à la Grande Ecole de Samba Potentielle (voir Un troc en échange de la paix), et il voulait savoir si, par hasard, nous n'aurions pas d'autres acquéreurs aliènes pour d'autres produits qui, sanctions obligent, il n'arrivait plus à vendre.

Déjà, il avait été obligé de faire un gros détour pour venir sur la Lune, et il était presque tombé en panne ! Il avait dû acheter de l'essence à un prix exorbitant à une nationnette qu'il avait toujours ignorée et qui l'avait fait poireauter des heures pendant qu'il servait une île polynésienne dont le parc automobile devait se limiter à trois voitures et un tracteur !

Le président de l'ectoplasme mineur satellite avait aussi appris, par la limace (c'est épouvantable, comment la limace avait-elle pu savoir ça ?) l'existence du Mont-de-piété de la Mer de la Tranquillité.

Est-ce que ce ne serait pas possible, par exemple, si on ne trouvait pas d'acheteur, de mettre au clou quelques frégates toutes neuves (ou quelques sous-marins...) (2) pour en tirer quelques piécettes et empêcher le pire pour l'économie de son pays ? (je sus plus tard qu'il n'avait pas dit un mot de ceci aux autres lavettes du personnel de maison de la Grande Puissance Nortuaire, et en particulier à l'ex de l'ours (celle qui pleurait en voyant la photo de Fomka voir Le retour de Fomka) ; comme on le voit, cette communauté est très solidaire).

Il y avait même son scooter qu'il pouvait laisser en gage, il venait de faire la révision, et même son casque, il venait de se laver les cheveux.

Mais Yvonne Ma Tante était formel : il ne prenait rien en gage de ce qui venait de la Terre, c'est un principe auquel il ne dérogerait jamais ! De toute façon, on savait dans la galaxie que la Terre ne valait pas mieux qu'une crotte de lapin (elles sont rondes, les crottes de lapin), ça n'était pas pour rien qu'elle faisait partie de la panoplie de farces et attrapes de Carla Bis !

J'ai beau ne pas aimer le président de l'ectoplasme mineur satellite dont l'ennemi c'est la finance, il faisait vraiment peine à voir. On lui donna une petite aumône et un sandwiche aux rillettes et Carla (le jeune) lui acheta son scooter contre un exemplaire de Oui Oui veut faire fortune, puis on le renvoya vers la Terre par le premier baquet qui passait.

Seulement la Limace ne voulut pas partir avec le looser : il avait l'intention d'interviewer Carla l'Ancien (ou Bis, comme vous voulez) sur son métier fascinant d'attrapo-farciste.

Qui sait si Carla Bis l'emmenait avec lui dans ses tournées ? La limace ne ferait-il pas un excellent punching-ball ?

Bon, la suite, à demain,

(1) Comme vous le savez maintenant, érudits lecteurs, ce journal a été rédigé il y a quelques années, alors qu'un dirigeable insignifiant à scooter et à amante furibonde (et qui avait la finance pour ennemi) dirigeablait (faire semblant de diriger) l'ectoplasme mineur satellite.

(2) C'est drôle comme l'histoire se répète : une fois ce sont des frégates, une autre fois des sous-marins...

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Les épisodes précédents : Quarante-neuvième jour – Le taulier ! Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #laterreauclou

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Quarante-neuvième jour – Le taulier !

Nous avons été très occupés ces deux derniers jours à préparer la Lune pour accueillir le propriétaire de la Terre qui doit revenir chercher son bien au Mont-de-piété de la Mer de la Tranquillité.
Parce que après tout, nous sommes l'avant-poste de la Terre et puis, après avoir fait un conciliabule en chuchotant sous le lampadaire dans la serre (on n'est jamais trop prudent, rapport aux téléscopes bigbrotheriens de la Grande Puissance Nortuaire et de sa coterie larbinesque), nous avons conclu qu'il faudrait retenir le taulier le plus longtemps possible ici, sur la Lune, voire lui faire changer d'avis et qu'il reparte avec autre chose, je ne sais pas moi, on trouvera bien parmi les objets laissés au clou par d'autres aliènes.

Ma Tante n'avait pas été très loquace sur son client, mais il faut dire que ça faisait une paye qu'il ne l'avait pas vu, et qu'en quelques millions d'années, une personne peut changer un peu, c'est vrai. En plus, par paresse, me semble-t-il (la vie dans la Mer de la Tranquillité était très tranquille jusqu'à notre arrivée), Ma Tante n'avait pas informatisé son administration et c'est vraiment le bazar dans ses fiches en papier cartonné sur lesquelles il annote les informations au crayon depuis toutes ces milliers d'années.

Et puis, cet après-midi, alors qu'on regardait Queimada de Pontecorvo sur une nouvelle télé qu'avait apporté Ma Tante en remplacement de celle qu'il avait cassée (cette fois-ci en forme de crêpe suzette qu'il fallait arroser tout le temps d'alcool de poire – vraiment il aurait pu en apporter une autre plus pratique), on toqua (à nouveau) à la porte.

Je n'attendais personne : le facteur, qui depuis la privatisation partielle de la Poste, n'a plus de frein à sa mobylette (terciarisation de l'entretien oblige), jette tout en passant sur le paillasson ; quant à M. Lanclous (voir le jour dernier), je l'avais envoyé de l'autre côté de la Voie Lactée ; et par prudence, j'avais enlevé le panneau Appartement-témoin sur le toit du pavillon pour ne pas attirer d'autres possibles acquéreurs pour la Terre et ne pas ajouter à la confusion.

C'est dire si je tremblais en ouvrant la porte.

Et je me trouvai nez à nez avec... le sosie de Carla ! notre camarade-syndicaliste vendeur de parapluies ! Avec les cheveux blancs et un peu plus de rides, mais son vrai sosie ! L'homme devant moi avait le même bonnet, le même vieux manteau, les mêmes godillots et la même besace (sur laquelle était cousu en rouge vif Articles de farces et attrapes) !

M. Carla Bis demanda à voir M. Désiré Yvonne, du Mont-de-piété de la Mer de la Tranquillité, car celui-ci avait laissé un panneau accroché à la petite cloche sur la porte qui indiquait qu'il était chez moi.

Je restai sans voix. Ce camelot vendeur de farces et attrapes était propriétaire de notre planète ? (Notez que je dis ça sans préjugé : contrairement à ce que l'on pourrait penser, je n'ai rien contre les farces et attrapes) Quand même, j'invitai le visiteur à rentrer, pour retrouver dans le salon notre voisin le dragon marin Yvonne alias Ma Tante, et (son descendant ?) notre camarade Carla.

Ce furent des retrouvailles très émouvantes entre Yvonne, Ma Tante, et en Général tout le monde. Évidemment, le plus troublé dans l'affaire, ce fut Carla, qui reconnut chez le vieux Carla Bis les traits familiers de sa lignée, et en particulier ceux de sa cousine Noémie... Aaaaaah Noémie.... Il en eut les larmes aux yeux.

Effectivement, son vénérable ancêtre était venu récupérer la Terre, qui commençait à lui manquer dans sa panoplie de farces et attrapes (!!!!!). Elle faisait rire à des années-lumières à la ronde, et le fait qu'elle soit dégoûtante et au bord du suicide (sans parler des abeilles qui mourraient par milliards) enchanterait les petits enfants de la galaxie. Au début, il avait bien pensé la nettoyer un peu («au karscher ?» demanda l'aliène Blingue-Blingue), mais finalement, il trouvait que, telle quelle, la Terre était un magnifique repoussoir et pouvait servir de punching-ball avec grand succès n'importe où où il irait. Un peu comme le méchant qu'on bat dans Guignol si vous voulez mieux (vous vous souvenez de l'époque on tout le monde finissait ses phrases par « si vous voulez mieux ? » Aaah la Terre... Elle a beau tomber en morceaux, elle me manque quand même un peu... et quelquefois, elle me fait même rire tout seul...)

Nous, ça nous faisait pas rire du tout, parce que, comme je l'ai déjà écrit, il faut savoir trier le bon grain de l'ivraie et d'ailleurs le faire assez vite car bientôt, il n'y aura peut-être même plus de grain du tout.

Bon, après ces réflexions d'un optimisme pétulant, quand même on suggéra à Carla de suggérer à son aïeul de reprendre du clou de Ma Tante autre chose que la Terre, ou par exemple, de n'en prendre que des parties, comme le Territoire de la Grande Puissance Nortuaire et ceux, aussi insignifiants soient-ils, de son personnel de maison. Ça, c'était une bonne idée pour un punching-ball !

D'ailleurs, Yvonne Ma Tante sortit une pelle à tarte qui ferait très bien l'affaire pour découper les morceaux.

Mais Carla Bis ne voulut rien savoir : il était revenu prendre SA Terre, et il la remporterait, un point c'est tout ! Et il sortit son portefeuille...

... qu'il ne trouva pas ! Il chercha partout, dans ses poches, dans sa besace, dans son bonnet, aucun portefeuille à l'horizon ! Il ne pouvait pas reprendre la Terre puisqu'il ne pouvait pas rembourser son gage !

Mais Ma Tante, et Carla, et Ferdinando aussi (mais pas la vache Angela, qui regardait les champs brûler à la télé et Marlon Brando qu'elle arrosait d'alcool de poire) me regardaient fixement...

Vraiment, je me demande bien pourquoi...

Bon, la suite, à demain,

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Les épisodes précédents : Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ? Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #nucleaire

Entrer une description pour l'image ici

Quarante-huitième jour – Merci qui ? Merci qui ?

Hier, je n'ai pas fini mon histoire parce que quelqu'un toquait à la porte.

Et quand j'ai ouvert, je me suis trouvé nez à nez avec un personnage sinistre, couvert d'une grande cape noire et qui brandissait une faux. Il déclara s'appeler M. Lanclous, ou Anclou, ou Ancou (1), je n'ai pas très bien compris, d'autant qu'il avait une haleine de cow-boy et que je me suis éloigné de cette pestilence quand il a parlé.

Ah ! J'oublie un détail : il était aveugle et utilisait une canne pour se diriger.

Ce drôle de bonhomme (façon de parler) m'a demandé la direction de la Terre. D'habitude, je suis tout prêt à rendre service, mais là, j'ai eu une drôle d'impression, alors je lui ai indiqué la direction opposée.

Ai-je bien fait ?

Bon, la suite de l'insupportable suspens du mystérieux aliène fauché qui avait laissé la Terre au clou etc. etc. etc. ça sera pour demain, parce que je n'ai pas que ça à faire, j'ai d'autres écrits en retard.

Bon, à demain,

(1) Cela aurait-il à voir avec un mystérieux personnage des légendes bretonnes ?

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Les épisodes précédents : Quarante-septième jour – L’artichaut légal Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune

souslescrateresnucleaireslaplage@diaspora.psyco.fr

#lune #injustice #journalintime #clairdeterre #politique #petiteileformidabledescaraibes #fraternité #camarades #Mandela #fraisiers #communisme #communelunaire #ecriture #roman #ciboulette #fadaises #chouxdebruxelles

(Journal intime tombé du ciel dans mon jardin alors que je binais mes fraisiers. Après sa lecture - qui m'a bouleversé - je ne pouvais décemment garder cet émouvant témoignage pour moi. C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de vous révéler ce déchirant cri d'amour et de fraternité)

Quarante-septième jour – L'artichaut légal

L'aliène Blingue-Blingue, donc, au beau milieu de l'effarement que nous avait causé la nouvelle de la Terre mise au clou par un aliène (et qu'il venait reprendre de manière imminente), prit la parole pour la première fois depuis qu'on le connaissait.

D'ailleurs, jusque là on n'avait pas beaucoup entendu sa voix, mais beaucoup la sonnerie de son incroyable système de transport intergalactique « neeeeeeeeeeeeeeeeeeeeare, faaaaaaaaaaaaaaaaaaar, whereeeeeeeeeeeeever you aaaaaaaaaare », sonnerie qui avait été choisie par son épouse paraît-il. Il nous dit qu'elle en avait aussi enregistré une version, mais la sonnerie en était devenue tellement imperceptible que Blingue-Blingue, furieux d'avoir raté plusieurs de ses départs faute de l'avoir entendue, avait remis la sonnerie originale (pour notre malheur voir Ne suivez pas le guide!), celle braillée par la stridulatrice hystérique (d'ailleurs, une version de l'histoire circule dans la galaxie comme quoi, en 1912, c'est la sonnerie du téléphone-transporteur de Blingue-Blingue, alors qu'il essayait de quitter un bateau de pêche à la morue dans lequel il était tombé par accident, à proximité du Titanic, qui aurait fissuré le paquebot jusqu'à le faire couler).

L'aliène Blingue-Blingue se mit donc à parler et je me mis à l'observer. Vraiment, il ne payait pas de mine : il n'y avait que la Limace, l'édictatorialiste du Nouvel Hebdomadaire de Référence, pour trouver du charme à sa (ses signes extérieurs de) richesse spirituelle, (c'est-à-dire) ses cheveux teints, ses talonnettes, ses lunettes de soleil et sa montre tape à l'oeil.

Mais ce qu'il déclara était vrai : il avait été attiré vers la Lune par le panneau À VENDRE que j'avais planté sur la Terre, et avait visité avant tous les autres possibles acquéreurs L'APPARTEMENT-TÉMOIN (c'est-à-dire mon petit pavillon – voir Une idée formidable). Et maintenant, il apprenait que j'avais mis en vente une planète qui ne m'appartenait pas ?

Blingue-Blingue se mit à argumenter que ce n'était pas correct de ma part, que lui-même présentait toutes les garanties de moralité pour devenir propriétaire de la Terre, comme par exemple qu'il avait fait des études de droit (!?), avait été avocat d'affaires (!!??), avait même réussi (mais comment, je vous le demande ?) à devenir président-dirigeable d'un insignifiant et microscopique satellite, l'ectoplasme mineur satellite, et qu'il était favorable à la vaste arnaque des tribunaux d'arbitrage... (!!!!!!!!?????????)

Ça commençait franchement à sentir la ciboulette (voir Le jugement dernier de la ciboulette) mais le formidable Ferdinando, agent de la non moins formidable Petite Île Formidable des Caraïbes intervint pour calmer le jeu.

D'abord, bien évidemment, il était évident que je ne savais pas que la Terre avait été mise au clou chez Ma Tante il y a quelques millions d'années car je n'étais pas né à l'époque. Et puis Ferdinando déclara que j'avais un certificat de propriété en bonne et due forme et, à ma grande stupéfaction (mais je n'en montrai rien), il sortit un artichaut dont dit-il, les 40 feuilles étaient paraphées et signées par moi. L'aliène Blingue-Blingue, impressionné par ce simple contrat de quarante pages, lui qui avait appris dans ses études et dans sa pratique à constituer des termes contractuels qui ne pouvaient pas avoir moins de plusieurs centaines de pages - police curlz MT taille 5, pour grossir ses honoraires et mieux emberlificoter les contractants (tiens, je suis poli aujourd'hui), arrêta là ses réclamations.

Mais ça ne résolvait pas notre problème. Il y avait toujours un mystérieux propriétaire de la Terre qui devait revenir la chercher la semaine prochaine.

Mais au fait ? Qui était ce mystérieux propriétaire ?
Tous nos regards se portèrent sur Ma Tante. C'est lui, notre voisin le dragon anti-papiste, qui avait reçu le fauché mystérieux à son guichet du Mont-de-piété et qui avait réceptionné la marchandise, il savait donc qui il était.

Ma Tante toussa. Allait-il enfin se décider à nous affranchir ?

Tiens, on toque à la porte,

Bon, la suite, à demain,

PS : je ne résiste pas à reproduire ci-dessous le certificat de propriété de la Terre.

VOUS POUVEZ LAISSER UN COMMENTAIRE, IL SERA LU ATTENTIVEMENT PAR ANASTASIE, NOTRE FONCTIONNAIRE LA PLUS ZÉLÉE

Entrer une description pour l'image ici

Les épisodes précédents : Quarante-sixième jour – Opération maquillage ? Quarante-cinquième jour - La Terre au clou ! Quarante-quatrième jour – L’entourloupe planétaire Quarante-troisième jour – Blingue-blingue, le retour Quarante-deuxième jour – le Depardieu d’Alpha du Centaure Quarante-et-unième jour – la nouille cathodique Quarantième jour – lui aussi ! lui aussi ! Trente-neuvième jour – tout ça pour du menu crottin Trente-huitième jour - tandis qu’on canonise Trente-septième jour - une soirée télé qui commence bien Trente-sixième jour - fermenter n’est pas jouer Trente-cinquième jour – J’ai fait un rêve… Trente-quatrième jour – réunion au sommet du sous-sol Trente-troisième jour – le retour de Fomka Trente-deuxième jour – réunion au sommet du cagibi Trente-et-unième jour - le bal des serpillières Trentième jour – la vache et le prisonnier Vingt-neuvième jour – l’escalade Vingt-huitième jour – ce ne sont que des pyongs ! Vingt-septième jour - la piste de la banane empaillée Vingt-sixième jour – Les torchons ne sont plus ce qu’ils étaient ! Vingt-cinquième jour – Que faire ? Vingt-quatrième jour - mais faites-la taire ! Vingt-troisième jour - Washington ! Vingt-deuxième jour – ne suivez pas le guide ! Ving-et-unièmejour - ils arrivent ! Vingtième jour – les visiteurs sonnent toujours deux fois Dix-neuvième jour – deux frères et une mission Dix-huitième jour – la face cachée de la Terre sur la Lune Dix-septième jour – la Terre au bout du tunnel Seizième jour – L’Énéide sur la Lune Quinzième jour – le jugement dernier de la ciboulette Quatorzième jour – sauvés par un mauvais titre ! Treizième jour – l’espion qui venait du surgelé Douzième jour – La grande évasion Onzième jour – un troc en échange de la paix Dixième jour – où Ferdinand révèle sa véritable identité Neuvième jour – catastrophe ! Huitième jour – où la limace saute de joie Septième jour – interview-réalité Sixième jour - Le Comte de Monte Cristo Cinquième jour - une idée formidable ! Quatrième jour - description mon pied-à-terre lunaire Troisième jour - les raisons de mon «expatriation» Deuxième jour - description de «l’élastique» Premier jour - Mon arrivée sur la lune