#chretien

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L'ordre social chrétien

Une écrit de Jean Daujat, paru il y a 50 ans... D'actualité, plus que jamais !

Il s'agit de proposer un ordre social conforme à la morale chrétienne... Morale souvent détournée pour lui faire porter tout les crimes dont elle n'est pas coupable et qu'elle a toujours dénoncé.

Et pourtant, il s'agit du seul système politique et social qui n'est pas présent dans le débat public, et qui pourrait pourtant séduire autant de monde à gauche qu'à droite !

On ne peut ni l'accuser d'être fasciste, ni nazi, ni libérale, ni socialiste, ni communiste, ni anarchiste. Bref, il ne s'ancre dans aucun courant philosophique moderne. Il dénonce les défauts de chacun des courants, de manière argumenté, en revenant à l'origine commune la plus profonde des maux de nos époques modernes !

Présentation :
L'ordre social chretien traite de la vie en société, qui est liée à la nature humaine. Cette vie sociale comprend la vie familiale, l'école, la vie professionnelle et l'économie, la société politique.
Il s'agit donc d'un très vaste domaine dans lequel c'est le vrai bien de l'homme qui est recherché. Jean Daujat s'appuie sur l'enseignement de l'Église sur ces questions vitales et, avec le talent exceptionnel qu'il a manifesté tout au long de sa vie à ce sujet, il explique de façon claire des notions qui peuvent s'avérer quelquefois complexes.
En lien avec la finalité poursuivie, il remet l'homme au cœur de la vie économique, et explique que ceci conduit à rejeter le libéralisme comme le socialisme.
Jean Daujat a été durant toute sa vie à l'écoute de l'enseignement de l'Église, il a notamment rencontré tous les papes de Pie XII à Jean-Paul II, hormis Jean-Paul 1er.
Cette doctrine sociale de l'Église est malheureusement souvent ignorée et pourtant, combien pourrait-elle améliorer la vie dans ce monde si elle était prise en considération.

Vous pouvez évidement le trouver d'occasion pour l'avoir en papier.

Vous aurez également le pdf gratuitement ici : https://rdlvgc01.fr/_media/daujat-jean-lordre-social-chretien-20131204.pdf

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dudababel@diaspora-fr.org

Les éléments bibliques qui défendraient l'extermination des Gazaouis : Qui est Amalek ?


Ce 28 octobre, dans un discours en hébreu, Netanyahou justifie une énième fois le massacre de la population civile de Gaza par la Bible.

« "Vous devez vous rappeler ce qu’Amalek vous a fait" , dit notre Sainte Bible. Et nous nous en souvenons. Et nous nous battons. Nos courageux soldats et combattants qui sont maintenant à Gaza et dans toutes les autres régions d’Israël, rejoignent la chaîne des héros juifs, une chaîne qui a commencé il y a 3000 ans, depuis Josué ben Nun, jusqu’aux héros de 1948, la guerre des Six Jours, la guerre d’octobre 73 et toutes les autres guerres dans ce pays. Nos troupes de héros ont un objectif principal suprême : vaincre complètement l’ennemi meurtrier et garantir notre existence dans ce pays. Nous avons toujours dit plus jamais. Plus jamais, c’est maintenant. »

La Bible présente les Amalécites comme un peuple arabe descendant d’Abraham, le premier peuple hostile que rencontrent les Hébreux durant leur périple entre l’Égypte et Canaan, à la sortie du désert. Dans cette "sainte Bible" qui sert de socle au roman national Israélien, il y a tout à la fois la promesse de la Terre Promise, et le commandement du génocide d’Amalek (femmes, enfants, nourrissons et bétail compris, car Israël ne fait pas la différence entre ses ennemis et son bétail). Conquérir Canaan et exterminer Amalek, c’est une seule et même chose, car pour conquérir Canaan, il fallait traverser le territoire d’Amalek qui s'y oppose.

« Lorsque Yahvé ton Dieu t’aura établi à l’abri de tous tes ennemis alentour, au pays que Yahvé ton Dieu te donne en héritage pour le posséder, tu effaceras le souvenir d’Amalek de dessous les cieux. N’oublie pas ! » (Deutéronome 25,19)

On retrouve Amalek dans le premier Livre de Samuel, lorsque Yahvé ordonne au roi Saül :

« J’ai résolu de punir ce qu’Amalek a fait à Israël, en lui coupant la route quand il montait d’Égypte. Maintenant, va, frappe Amalek, voue-le à l’anathème avec tout ce qu’il possède, sois sans pitié pour lui, tue hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes » (1Samuel 15,8).

Or Saül épargne « le roi Agag et le meilleur du petit et du gros bétail, les bêtes grasses et les agneaux » : il a donc désobéi à Yahvé en faisant preuve de pitié. Le prophète Samuel s'occupera donc d'«égorger» Agag lui-même (le sens du verbe hébreu, shsf, est sujet à débat, certaines traductions proposant qu’il le coupa en morceaux ou l’écartela) ; ce même prophète lui reprendra la royauté pour la donner à David, qui fut un bien meilleur exterminateur :

Et il fit sortir le peuple (de Rabba) qui s'y trouvait, et les mit sous la scie, et sous des herses de fer, et sous des haches de fer, et les fit passer par un four à briques : il fit ainsi à toutes les villes des fils d'Ammon. (2Samuel 12,31)

Rappelons qu’avant les Amalékites, il y avait les Madianites. Eux aussi ont bien mérité d’être exterminés, parce qu’ils ont encouragé les juifs à épouser des non-juives, or la volonté de Dieu est que les juifs ne se mélangent pas : Yahvé ordonne donc à Moïse un génocide complet ... Mais voilà que son peuple rechigne à la tâche et épargne les femmes et leurs enfants. Moïse n’est pas content :

« Pourquoi avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? Ce sont elles qui (…) ont été pour les Israélites une cause d’infidélité à Yahvé ». (Nombres 31,15)

Les juifs doivent donc massacrer ces femmes et leurs enfants mâles, mais Moïse, dans sa mansuétude, les autorise tout de même à garder «les petites filles qui n’ont pas partagé la couche d’un homme, et qu’elles soient à vous». Le butin s’élève à «675 000 têtes de petit bétail, 72 000 têtes de gros bétail, 61 000 ânes, et, en fait de gens, de femmes n’ayant pas partagé la couche d’un homme, 32 000 personnes en tout » (Nombres 31,1-47). C’était gentil de la part de Yahvé d’épargner le bétail ! Normalement, « dans les villes des peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. » (Deutéronome 20,16-18), comme par exemple à Jéricho, où fut passé au fil de l’épée « tout ce qui se trouvait dans la ville, hommes et femmes, jeunes et vieux, jusqu’aux taureaux, aux moutons et aux ânes » (Josué 6,21).

En résumé, il faut exterminer Amalek parce que Dieu l’a ordonné, et son commandement est éternel : Exterminer Amalek c'est le bien, parce que c’est la volonté de Dieu. Quand Amalek sera totalement exterminé, alors tout le Mal disparaîtra, Le Bien triomphera, Dieu sera le roi de l’univers entier et ce sera le règne de la Torah. C’est le job des juifs de réparer le monde et d'y préparer la venue de Dieu. Qui peut faire la différence et réparer le monde ? Le peuple juif, par le pouvoir de la Torah qui lui donne la force de vaincre les forces du mal. Comment ? En génocidant Amalek, qui est le Mal.


Mais au fait, c'est qui Amalek aujourd'hui ?

« La tradition dit que les Amalécites sont l’ennemi éternel des juifs », expliquait en 2009 Jeffrey Goldberg dans un article du New York Times intitulé « Les peurs d’Israël, l’arsenal d’Amalek ». Il rapporte que, ayant demandé à un proche conseiller du Premier ministre comment il fallait évaluer « la profondeur de l’inquiétude de M. Netanyahou concernant l’Iran », on lui répondit : « Pense Amalek ».

Amalek est souvent associé, comme son grand-père Esaü, à Rome et donc, à l'Italie ou bien à la chrétienté en général. Durant la seconde moitié du 20e siècle, c'est devenu l'Allemagne. Aujourd'hui, Amalek est aussi associé à l'Iran (parce que le méchant perse du Livre d’Esther, Haman, est spécifiquement désigné comme un Agagite, donc descendant du roi amalécite Agag cité plus haut).

... c’est pour cette raison que la pendaison d’Haman avec ses dix fils et le massacre de 75 000 Perses, célébrés annuellement à la fête de Pourim, sont associés dans la tradition juive à l’extermination des Amalécites et à l’exécution de leur roi Agag. L’épisode de l’Exode, qui se conclut par « Yahvé est en guerre contre Amalek de génération en génération » (Exode 17,16), constitue la lecture biblique pour le matin de Pourim. En appelant maintenant les Israéliens à se souvenir d’Amalek pendant que leur armée pilonne Gaza, hommes, femmes, enfants, nourrissons et bétail compris, Netanyahou ne fait ici que tenter de rassembler son pays autour d’un cri de guerre très familier aux juifs pieux de plus en plus nombreux en Israël et dans le monde. Écoutons par exemple ce sermon de Rabbi Eliyahu Kin, le dernier de sa série sur « les 70 questions les plus difficiles du judaïsme ». La question du jour est : « Pourquoi Dieu demande-t-il aux Juifs de détruire Amalek ? » (70mn)

Je vous le résume : Les Amalékites méritaient leur sort car ils ont voulu empêcher les juifs de traverser leurs terres pour envahir la Palestine. Or, la volonté de Dieu était que les juifs traversent leurs terre. Et la volonté de Dieu est le Bien, tandis que s’opposer à la volonté de Dieu est le Mal. « Le bien ultime est ce qui accomplit la volonté de Dieu dans ce monde » , tandis que le mal est « tout ce qui s’oppose à l’accomplissement de la volonté de Dieu » . Donc exterminer Amalek comme le ferrait David, c'est le Bien, tandis que l'épargner comme le ferrait Saül, c'est le Mal.

En conclusion : Netanyahou semble plus que jamais obsédé par Amalek, qui est pour lui simultanément l’Iran, le Hamas, ou encore l'archétype de tout ceux qui s'oppose à l'établissement d'un état d’Israël, comme les Amalecites s'y opposaient durant l'exode. Si "un Amalécite" (quel qu'il puisse être) s'oppose à la venue du peuple juif en Israël, c’est le Mal absolu qu'il faut anéantir. En revanche, si Netanyahou rappelle que Dieu veut que les juifs exterminent les Amalécites que sont les Gazaouis, alors tout va bien, et les chefs d’État du monde laïc répondent à l’appel.

« Selon la Torah, le juif est le plus apte à faire le bien » (comme par exemple exterminer les Amalécites.) Cela explique pourquoi les Amalécites n’aime pas les juifs, quels qu'ils puissent être. « Ce qui dérange Amalek, c’est que le Juif croit dans la morale. Il n’aime pas que nous fassions preuve de bonté et de gentillesse. Il n’aime pas notre Torah, car il croit en son exact opposé ». En effet, les Amalécites rejettent la Torah qui leur ordonne d’être exterminés, ils rejettent donc le bien et font le mal : Il est donc bon de les exterminer. Il faut haïr la haine – sauf la haine de Dieu pour Amalek, qu’il faut aimer – donc il faut haïr Amalek de toute la haine de Yahvé qui est amour, c’est pourtant pas compliqué !..


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... À moins que Yahvé ne soit le diable qui essaye de se faire passer pour Dieu, depuis plus de deux milles ans. Il faut dire qu'il a tout du dragon, avec la fumée qui sort de ses narines et le feu de sa bouche (Psaume 18,8 ; 2Samuel 22,9), ses ailes (Psaumes 17,8 ; 36,7 ; 91,4), son gout pour le génocide ou pour l'odeur du sacrifice par le feu (Genèse 8,21), son Messie venu gagner la dernière guerre mondiale contre le monde entier et régner sur le Grand Israël, empire génocidaire du Sinaï à l'Euphrate
] -> Apocalypse 2,9 ; 2,13 ; 3,9 ; 1Enoch 44,2-7 ; 45,2


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