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Qu’est-ce qui est le plus grave, le plus urgent, le plus inquiétant, le plus, plus, plus …..Les pollutions atmosphériques et terrestres ? Les pillages et l’exploitation sans réserve des ressources naturelles, forêts, eau, terre, des matières premières, des Hommes ? Les milliers de morts des guerres impérialistes, colonialistes, hégémoniques et/ou suprémacistes ? La faim qui sévit toujours dans le monde malgré les richesses amassées ? Les déchets imputrescibles accumulés par nos sociétés productivistes ? Le capitalisme mondial qui tel moloch dévore la planète et ses habitants ? ….. le coronavirus ?…. La liste est malheureusement non exhaustive. J’ai le tournis devant un tel déferlement de destruction, de désastre et de saccage qu’il nous faudrait éradiquer pour le bien être des «futures générations» à qui nous laisserons, avec la «fameuse dette », une planète dévastée et invivable. Il faut en permanence résister aux chants des sirènes pour ne pas tomber de Charybde en Scylla. Éviter les pièges d’un « progrès » à tout prix jumelé à l’exigence d’une croissance économique infinie qui nous enlisent. Arrêter la prépondérance de la finance sur la vie. Freiner notre addiction excessive à la technologie. Résister aux provocations incessantes du pouvoir pour nous distraire de l’essentiel. Notre société n’est plus basée sur les bienfaits d’une communauté d’intérêts, de solidarité, de partage, de protection des plus faibles, d’échanges de savoir-faire, de connaissances, d’informations pour le bien-être et l’épanouissement de tous. (Il faut croire à l’histoire ancienne), mais une mise en compétition et une concurrence acharnées de tous les individus de la naissance à la mort, avec en primauté l’intérêt personnel sur celui du groupe. Nous ne courrons pas à la catastrophe nous y sommes.
D’un côté les bataillons de « citoyens » lambdas, avec leur seule force de travail à disposition, que l’on peut exploiter à satiété, épuiser, sacrifier ad nauseam, de l’autre côté les donneurs d’ordre, les premiers de cordée, les financiers, les Grands Patrons, les vendeurs de canons, les capitaines d’industries, les capitalistes qui tuent, pillent et saccagent le bien commun pour leur profit immédiat et nous rendent complices de leurs atrocités par lâcheté, aliénation, persuasion et assimilation bon gré, mal gré de leurs valeurs essentielles : l’argent roi et la consommation à outrance, sans l’embarras des préoccupations environnementales. On peut appeler cette confrontation comme l’on veut. On peut déplorer cette sempiternelle opposition. On peut vouloir la nier où s’en accommoder, mais c’est un fait avéré de notre l’histoire, avec aujourd’hui en point de non-retour, notre survie sur la terre. Il nous restera comme dernière ressource, le recyclage des bouteilles en plastique et pour les plus fortunés, la migration sur Mars…..
Nature/Hommes, nous sommes irrémédiablement mêlés dans le tambour de la centrifugeuse et le bouton d’arrêt semble hors de portée. Nous assistons Impuissants bien que révoltés à la transformation de notre monde en une bouillie informe, un fatras dévitalisé, en décomposition, insalubre. Mireille MOUTTE
Psaume 139:17
«… Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand…. » la Sainte Bible