#volonté

xrlavache@diaspora.psyco.fr
tchicketchacke@pod.g3l.org

#Riff est une #webradio #rock #associative, #non-commerciale et ouverte à tous.

Ouverte à l'initiative d'une bande de potes, Riff est une #radio #indépendante, orientée rock #international dans l'esprit des #radios #libres des années 80. Du #folk au #metal en passant par le #hard-rock, le #punk et le reste, tous les #genres du rock et les genres voisins sont représentés dans notre #prog 24/24, ainsi que dans nos #émissions quotidiennes, présentées en direct par notre équipe d' #animateurs, tous les soirs à partir de 21 heures.

Constituée en #association loi de 1901 en 2022, Riff ne vit ni de pubs ni de #sponsos, mais des #cotisations de ses #membres et des #dons de ceux qui partagent notre #volonté de faire entendre une autre voix, un autre son, que celui des radios #formatées de la bande FM.
https://www.riff-radio.org/

luther@diaspora-fr.org

Le #Fascisme est déjà à l’ #Élysée

Un phénomène historique est, par définition, unique en son temps et en son lieu, pourtant, d’une génération à l’autre, il peut y avoir des continuités.

Le fascisme n’est pas un accident de l’histoire, un ‘détail’ qui n’existerait que pendant l’entre-deux-guerres.

En fait, c’est un mouvement profondément enraciné dans l’histoire de l’ #Europe et de ses structures mentales.

Tous les fascistes participent d’une révolte contre le « matérialisme », c’est une révision anti-matérialiste du marxisme et le refus d’une conception utilitaire de la société. Quand ces idées rencontrent le nationalisme organique naît le fascisme.

Le fascisme n’est ni de #droite, ni de #gauche

Il naît des conditions économiques et sociales (qui existait dans l’ #entre-deux-guerres et que l’on retrouve aujourd’hui), d’un état de tension entre pays frontaliers qui conduit à la guerre, d’un sentiment de #frustration #nationale.

Il se pense comme un rempart contre le #communisme, mais aussi contre le #libéralisme, au sens politique (tel que le pense des partis comme LR), et contre le #parlementarisme.

c’est une prise de pouvoir par un parti unique avec à sa tête un #chef #charismatique

Le fascisme est #totalitaire

L’objectif principal du totalitarisme est de #conquérir la totalité de la #société, dans ses sphères #publiques et #privées. (Ne mangez pas avec mamie, Portez un masque à la maison, faites vous #vacciner pour sauver les autres)

Le totalitarisme est toujours un processus (en marche). Il ne peut jamais être une forme complète et définitive. L’intégration totalitaire de la société dans l’État ou le parti n’est pas définitive. Elle achoppe toujours sur diverses limites ou résistances qu’elle doit tenter de #dépasser ou de #combattre temps après temps.

C’est un système de #croyances, de #rites et de #symboles (portez le #masque dans les #transports, mais pas dans les salles de sports…)

Emilio #Gentile « Fascism as political religion » paru dans la revue Journal of Contemporary History en 1990 défini le fascisme comme :

1- Un #mouvement de masse

2- Une idéologie qui se veut #pragmatique, #anti-matérialiste, #anti-individualiste, #anti-libérale, #anti-démocratique, #anti-marxiste et à tendance #anti-capitaliste. (religion laïque ni de droite ni de gauche)

3- manifestation de la #volonté de #puissance, mythe de la #jeunesse construisant l’ #histoire

4- communauté #ethnique et morale qui adopte des mesures de #discrimination et de #persécution contre ceux qui sont hors de la communauté (ennemis du régime, « #races #inférieures » ou dangereuses pour l’intégrité de la nation) (actuellement les musulmans, les gilets jaunes et les syndicalistes)

5- Une éthique qui prêche la #virilité, l’esprit #guerrier, le #sacrifice et le don de soi, à la communauté nationale. Elle prône aussi la #discipline, l’ #obéissance et la #fidélité inconditionnelle à la volonté de puissance d’une minorité d’élus. Les fascistes proclament de manière franche leur #mépris pour la #liberté, le #bonheur et l’ #égalité.

6- Un parti unique (ne prenant absolument pas en compte la possibilité de l’existence d’autres opinions que les siennes, car il représente la #Vérité)

7- Un appareil #policier

8- un « chef » qui dirige à la fois les activités du parti et du régime.

9- organisation #corporatiste de l’économie, qui supprime la liberté syndicale, qui préserve la propriété privée et la division en classes. Il s’agit de réaliser la pleine collaboration des « classes productives » sous le contrôle de l’État.

10- mythe de la grandeur et de la primauté absolue de la #nation, sur une vocation belliqueuse et un objectif d’expansion impérialiste qui lancent en permanence L’État fasciste dans de nouvelles #guerres.

Auquel on peut ajouter : un rapport ambivalent au #Catholicisme

“Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit :
C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer !
Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser.”
Françoise Giroud

#politique #élection #macron #France #syndicats #classes #lutteDesClasses

angeliqueandthehord@joindiaspora.com

PREMIÈRES RÉPÉTITIONS

Quelques semaines avaient passé et je me donnais toujours à fond dans l'apprentissage du texte de la pièce. Alors, mes parents me rejoignirent et invitèrent mon grand frère et ma grande sœur à en faire de même, fixant un objectif intermédiaire : que tout le monde connaisse son texte pour les vacances de la Toussaint, afin de les consacrer aux répétitions.

Afin d'avoir plus d'espace, nous passâmes ces vacances à Cesson. Une estrade fut montée au fond du salon, un décor succinct fut installé, quelques accessoires furent regroupés et les premières scènes furent répétées.

Cette fois, il n'était plus question de faire les choses à ma guise parce que les répétitions ne peuvent se faire que sous la direction d'un metteur en scène et ça, ça ne pouvait pas être moi parce que je n'y connaissais rien en la matière. Il fut convenu d'un commun accord que ce serait Maman.

Le metteur en scène décida que les répétitions dureraient deux heures par jour avec une pause de dix minutes, voire plus si j'en éprouvais le besoin. Il s'avéra très vite que j'éprouvais effectivement un besoin au sujet de cette pause : la faire sauter parce que j'avais envie de répéter et répéter encore. Je ne voulais rien faire d'autre, n'avais que cela dans la tête, ne ressentais aucune fatigue et ne voulais pas perdre de temps. La pose n'ayant été prévue que pour moi parce que j'étais petite et que deux heures, ça risquait de me faire long, il n'y en eut jamais.

La plupart des scènes se jouaient entre mon père, ma mère et moi. Ce sont celles que nous répétâmes en premier. Caki et Nani n'y assistèrent pas. J'y appris toutes les règles de l'interprétation théâtrale.

Quand on répète un passage, il est rarement bien joué du premier coup. Pour autant, il ne faut jamais s'interrompre avant la fin de la dernière réplique du passage qu'on a choisi de travailler, même si on se trompe de paroles, de ton ou de gestes ; ceci afin de s'habituer à enchaîner quoiqu'il arrive. Si on s'aperçoit que quelque chose doit être amélioré, ce n'est pas grave, on poursuit. Ce n'est que quand on a terminé de jouer le passage en question qu'on discute de ce qui n'allait pas et qu'on recommence, autant de fois qu'il le faut, jusqu'à ce que ce soit bien interprété.

Ma mère, qui me connaissait bien pour m'avoir souvent aidé à faire mes devoirs, me disait parfois :
« Si t'en as marre, on laisse de côté…
- Non ! J'veux recommencer. Cette fois, ce sera parfait. »

Je ne me reconnaissais pas moi-même. Je n'en avais jamais marre. On aurait dit qu'une fée m'avait donné un coup de baguette magique sur la tête.

Certains passages de la pièce ne faisaient pas intervenir mon personnage.

« Si tu veux, pendant qu'on répète, Papa et moi, tu peux aller jouer dans le jardin, proposa ma mère. Y fait beau, profites-en !
- Oh ! J'ai pas l'droit d'vous regarder ?
- Si, t'as l'droit… mais à condition d'pas nous embêter. »

Je m'assis sur une chaise et regardai en silence mon père et ma mère jouer un passage déterminé. Quand ils eurent terminé, je fis remarquer que mon père s'était trompé dans une réplique.

« Ben non, c'est bien ça, on a bien dit notre texte. »

Non, non. J'étais formelle, mon père avait dit un mot à la place d'un autre. Ça ne modifiait pas le sens de la réplique. N'empêche ! le texte doit être respecté à la lettre.

Mon père alla chercher le script qui était posé sur le guéridon, y regarda et constata que j'avais raison.

Eh oui ! je ne connaissais pas seulement mon rôle, je connaissais la pièce dans son entier, au mot près.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 15 : Mon choix
section 16 sur 26


#projet #théâtre #répétitions #volonté #passion

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/reussir-sans-effort-et-sans-talent

Réussir sans effort et sans #talent ?

Dans son nouvel ouvrage "Peut-on réussir sans effort ni aucun talent ? Les mirages du mérite", le philosophe Gilles #Vervisch déconstruit tous les préjugés de notre époque sur la réussite et le mérite qui ne reposeraient que sur l’ #effort et le talent...

« Tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ! » Eh bien, cher Irénée Fabre, il a fallu attendre un peu, mais #GillesVervisch a la solution ! Ou plutôt la réflexion nécessaire qui permet de faire voler en éclat ce fameux mirage du #mérite, cette idée à laquelle Vervisch s’attaque dès son introduction : « si tu es pauvre, c’est de ta faute, c’est que tu ne t’es pas assez battu ».

Mirages du mérite
D’où vient d’ailleurs cette notion de mérite ? Celle qui a pu pousser Emmanuel Macron à dire lors de l’inauguration de la Station F : « Une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien » ou encore celle qui a fait dire à Steve Jobs « Je suis convaincu que la moitié de ce qui sépare les #entrepreneurs qui réussissent de ceux qui échouent est la pure #persévérance ». D’où vient cette idée que c’est la seule #volonté, le seul effort qui permettent de réussir, étant entendu que ceux qui échouent ne se sont tout simplement pas donné tous les moyens pour réussir ?
Les exemples dans le panthéon des héros contemporains ne manquent pas. Ils s’appellent Ralph Lauren, Henry Ford, Walt Disney, JK Rowling ou encore Elon Musk, et j’en passe.
Ils sont partis de rien et ont connu une ascension fulgurante. Cette vision du monde correspond, pour Gilles Vervisch, au triomphe de l’« éthique du #capitalisme » qui, à la manière d’une #compétition sportive, discrimine la société entre les « gagnants » et les « perdants », estimant que les uns et les autres méritent la place qu’ils ont.
Bien sûr, la croyance au #mérite peut apparaître comme utile et juste, parce qu’elle donne aux individus l’espoir que tout est possible et qu’elle leur permet d’agir en faisant abstraction de leurs origines sociales, ethniques et religieuses. Mais cette croyance ne peut faire fi de la réalité qui est que tout le monde ne part pas avec les mêmes chances de réussite, loin de là !

Fantasme de réussite
Et d’ailleurs quelle est cette #réussite dont tout le monde parle sans arrêt ? Celle professée par les évangélistes du #développementpersonnel qui pensent qu’il ne faut rien laisser au hasard, se concentrer sur sa vie professionnelle et gérer tout le reste, les relations amoureuses, amicales et familiales sur un même mode d’efficacité et de rationalité ? On est bien loin des distinctions opérées en son temps par #Aristote qui distinguait au moins trois genres de vies selon les buts recherchés : la vie tournée vers la simple recherche du #plaisir, celle tournée vers la vie #politique souvent plus motivée par l’ambition du #pouvoir que par l’intérêt général et, enfin, la vie contemplative, le meilleur genre de vie selon Aristote, et de toutes les vies, la plus réussie, parce qu’elle ne dépend que de moi et non pas d’éléments qui me sont extérieurs.
Après tout, notre panthéon n’est-il pas aussi fait de ratés sublimes comme Van Gogh, Vermeer, Edgar Allan Poe, et là encore, j’en passe ?

Déconstruire les préjugés de l’époque
À grands renforts de philosophes, comme John Stuart #Mill, #Marx, #Kant, #Weber, de faits historiques, de personnages de fiction d’hier et d’aujourd’hui et de brèves de l’actualité, Gilles Vervisch déconstruit tous les préjugés de notre époque sur la réussite et le mérite qui ne reposeraient que sur l’effort et le talent. Il y a des choses qui dépendent nous et des choses qui ne dépendent pas de nous. Triste image de l’humanité que celle qui glorifie ceux qui se félicitent de ne rien devoir à personne !

#journaldelaphilo #AnastasiaColosimo
#franceculture #France-culture #podcast #baladodiffusion