#mytex

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #travail #valeur #talent #usines #paysans #production #capital #économie #plus-value #oligarque #industrie #revenu #alimentaire #marchandises #besoins #élémentaires #révolte #main-oeuvre #mywork #mytex

La valeur-travail,

Tout travail rémunéré par un salaire a de fait une certaine valeur évaluée selon des critères arbitraires et inégaux. Mais je ne suis pas sûre que la valeur-travail telle que prônée par nos dirigeants soit de la même veine. Il s’agit plutôt de mettre en exergue le travail comme valeur cardinale de notre société, celui qui participe sans rechigner a la « richesse du pays » : « Il n’y a pas de salut hors le travail ». Les pêcheurs à la ligne ne participent pas au grand bond économique. Loin de l’idéal de Marx : “De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.”
Cela se confirme dans les projets de modification des règles concernant entre autres l’indemnisation du chômage qui serait la plaie économique du budget national. Inutile d’être grand clerc pour comprendre vers où la balance penche. Nous sommes de plus en plus soumis à des dictats idéologiques indécents.

Le « travail » fait intrinsèquement partie de notre programme génétique depuis l’origine, voir Adam et Ève chassés du Paradis pour les croyants. Manger, se vêtir, s’abriter demandent une activité de chasseur-cueilleur bien connue au paléolithique. C’était il y a longtemps, mais l’homme qui a évolué morphologiquement, n’a pas changé ses besoins vitaux ni la nécessité de les satisfaire quotidiennement. Tout s’est complexifié avec la révolution industrielle. Nombre de paysans dont le travail était depuis la nuit des temps indispensable à notre survie (rappelez-vous le labourage et le pâturage qui étaient alors les deux mamelles de la France) sont devenus rétrogrades, un frein à l’évolution de la société. La guerre de 14/18 par son hécatombe a beaucoup contribué à changer définitivement ce monde agricole. Nombre de survivants ont dû rejoindre alors les usines à l’apogée du progrès technique, qui avaient besoin de beaucoup de main d’œuvre.

Nous nous sommes dont séparé de la relation travail/nourriture qui n’était pas encore qualifiée de travail-alimentaire, (« travail sans passion effectué uniquement pour l’argent » définition wiktionnaire). Car vous l’avez compris il y aujourd’hui au minimum deux définitions du travail, l’alimentaire et l’autre. J’espère que vous faites partie de la seconde. La force de travail louée et transformée en une quelconque marchandise et échangée contre un salaire pour satisfaire ses besoins élémentaires, n’exclut pas l’extorsion du surtravail, une plus-value (Base productive qui crée de la valeur ajoutée) pour faire grossir et entretenir le capital et tous ceux qui l’exploite. Ce système ingénieux, il faut le reconnaître, a bénéficié d’un succès immédiat de part le monde.

Maintenir une main d’œuvre abondante et nécessiteuse au profit des investisseurs industriels a été très longtemps facilité par l’ignorance et la soumission d’une grande partie du peuple. Il y avait ceux qui frottaient le parterre et ceux qui comptaient les billets. Il y a ceux qui mouillent la chemise et ceux qui ont la valeur et le talent d’être bien nés.
S’ enrichir par le travail est sans commune mesure pour les uns et pour les autres. C’est ça la valeur-travail. C’était dans l’ordre des choses. Cette « belle époque » est presque finie. Instruit par des années de lutte, le salarié réclame, exige, revendique, se révolte.

Comment contraindre et convaincre des milliers de citoyens libres à enrichir par leur travail une frange de plus en plus nombreuse d’avides oligarques qui monopolisent tous les pouvoirs politiques, économiques, culturels en les exploitant. Cela relève d’un certain « talent », d’une certaine « valeur »*, il faut bien le reconnaître et c’est l’Histoire du monde. Mireille MOUTTE

  • Pensez qu’il ne faut pas décrocher du reste du monde. Charles Consigny
mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #film #écran #documentaire #paysans #terre #agriculture #évolution #ferme #entreprise #terres #agricole #agriculture #vie #vaches #culture #mywork #mytex

La ferme des Bertrand de Gilles PERRET

Une ferme en Savoie des années 70 à nos jours. Si vous voulez comprendre l’évolution de l’agriculture dans une ferme d’une centaine de vaches laitières en moyenne montagne, je vous le conseille fortement. Entre Parcours de vie, travail de la terre, gestion d’une entreprise et transmission. Évolution des mentalités dans le travail, dans la vie familiale et sociale. Une démonstration magistrale de 50 ans de révolution dans le monde paysan : Du « travail forcé » du siècle dernier au règne de la mécanique et des robots du monde tel qui va. Passionnant.
Ce n’était pas loin s’en faut mieux avant, mais apparemment suivant les dernières manifestations ce n’est pas la panacée non plus aujourd’hui.

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #alimentaire #précarité #abandon #charité #agression #justice #revenu #travail #vie #social #faim #compétition #mywork #mytex

INSUPPORTABLE

France2 : Une épicerie sociale à Poitiers. La précarité quotidienne, la maladie, l’angoisse du lendemain, les repas quotidiens pour les enfants, les aléas de la vie, des salariés « ubérisés ». La descente peu à peu dans la misère et la dépendance sociale. Insupportable.
Comment peut-on abandonner toute une population au bon soin de la charité publique et de la bonne volonté individuelle ? : « Prise en charge », infantilisation, contrôle, autorité et bonne conscience, insupportable. Non pas que certaines personnes n’aient pas besoin de soutien, d’être accompagnés, mais la manière dont l’Etat s’en décharge est exécrable.
Avec d’un côté la wonder-woman punchie de la banque alimentaire et de l’autre les laissés pour compte d’un système établi en principe où il faut être compétitif, performant avec un moral d’acier tout au long de sa vie pour mériter de manger à sa faim. Insupportable !
Qu’une des plus riches nations d’Europe laisse ses citoyens dans le besoin, la nécessité et la misère, est une agression permanente insupportable, dont aucun tribunal ne peut être saisi et qui ne rentrera dans aucune statistique sur l’insécurité. Alors qu’avec un revenu universel le problème pourrait être en partie résolu. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #cinéma #ciné #écran #film #drame #horreur #ordinaire «#sordide #Shoah #nazi #mywork #mytex
L’horreur ordinaire
Je sors du film « La zone d’intérêt » avec la nausée non pas que le film ne remplisse pas son office, mais parce qu’il le remplît au-delà du supportable. Cette famille nazi si ordinaire, si médiocre à deux pas du mur d’ Auschwitz, génocide industrialisé, avec ses problèmes d’intendance, de vacances, de famille, de travail, de jardinage, de couple, nous ressemble tant, vertigineux. J’ai de suite pensé à notre position si confortable à nous aussi par rapport à l’Ukraine, chargée de défendre « jusqu’aux derniers » notre démocratie occidentale. A Gaza détruite pour supprimer des terroristes qui pourraient très bien venir troubler notre belle harmonie. Aux milliers de morts immigrés en Méditerranée, en mer du Nord, aux frontières…..Bien sûr cela se passe à quelques kilomètres de notre « home sweet home » Nous voyons tout ça par le prisme de l’écran de télévision, en spectateurs curieux et attentifs. Mais nous sommes tout autant concernés et impliqués au premier chef par ces massacres.
Dans le film un haut dignitaire nazi dit à un entrepreneur: « Ne vous faites pas du souci tous ne passeront pas par les fours, vous aurez vos ouvriers ». Tout est planifié, sordide, jusqu’au nettoyage du musée de la Shoah qui attend des milliers de touristes. C’est un film d’intérêt national à voir absolument, même par des collégiens.(prévoyez des sacs vomitifs).
Le réalisateur a dit de manière prémonitoire que : « le danger c’était de faire un film d’horreur » À vous de juger.

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #paysans #économie #marché #concurrence #libre #néolibéraux #schizophrénie #mywork #mytex
M
SCHIZOPHRÉNIE

Si vous êtes pour la libre circulation, la libre concurrence et le libre marché des néolibéraux. Vous êtes aussi pour que les prix les plus bas remportent les marchés nationaux et internationaux et vous savez bien sûr au détriment et au profit de qui ce font «ces régulations » ? Il n’y a donc aucune surprise à avoir sur les conséquences néfastes qui en découlent. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #paysans #agriculture #économie #marché #concurrence #circulation #conséquence #paupérisation #schizophrénie #mywork #mytex
schizophrénie
Si vous êtes pour la libre circulation, la libre concurrence et le libre marché des néolibéraux. Vous êtes aussi pour que les prix les plus bas emportent les marchés nationaux et internationaux et vous savez bien sûr au détriment et au profit de qui ce font «ces régulations » ? Il n’y a donc aucune surprise à avoir sur les conséquences néfastes qui en découlent. Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #Palestine #Israël #guerre #massacre #guérilla #extermination #vengeance #représailles #espoir #mytex #mywork #désespoir #injustice #hypocrisie #cynisme

Si l’oppression, l’injustice, les massacres n’ont pas de frontière, que dire de l’hypocrisie et du cynisme. C’est une évidence, comme le disait Aragon : « Que le sang sèche vite en rentrant dans l’histoire ! » Une guerre, un massacre après l’autre, les condamnations, les exigences, les réprobations et les lamentations officielles entérinées, les victimes enterrées. Le bilan des pertes établi. Les ennemis désarmés, jugés pour crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide…La paix et la réconciliation, jusqu’au siècle dernier, clôturaient, pour un certain temps les hostilités. La tradition respectée on pouvait passer à autre chose, construire entre autre des mausolées. Aujourd’hui malgré la « dissuasion atomique », les exigences des instances internationales, les requêtes des ONG, les condamnations de l’opinion publique, les combats s’enlisent dans une guérilla permanente, les populations subissent, l’horreur succède à l’horreur. Face aux multiples bellicistes engagés et aux implications diverses et souvent sordides, les peuples s’insurgent, mais sont-ils entendus ? Sont-ils pris en compte ? Ont-ils une quelconque importance face à l’hégémonie d’intérêts contradictoires ? Que faire après ces constatations désespérantes ? Ajouter mon indignation aux autres ? Je suis du bon côté, celui de la démocratie, je peux «normalement» manifester…pétitionner, parler, écrire, échanger…voter. Cela a t’il eu un résultat probant sur l’étendue du désastre ? Le découragement, l’impuissance, je n’ose dire la lassitude m’accablent…et après… Poussé à l’extrême jusqu’à quel point puis-je m’accoutumer et vivre avec l’inacceptable, l’ignominie à ma porte, quand même l’espoir devient indécent ?
Mireille MOUTTE

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #Palestine #Israël #guerre #massacre #guérilla #extermination #vengeance #représailles #espoir #mytex #mywork #désespoir #injustice #hypocrisie #cynisme

Si l’oppression, l’injustice, les massacres n’ont pas de frontière, que dire de l’hypocrisie et du cynisme. C’est une évidence, comme le disait Aragon : « Que le sang sèche vite en rentrant dans l’histoire ! » Une guerre, un massacre après l’autre, les condamnations, les exigences, les réprobations et les lamentations officielles entérinées, les victimes enterrées. Le bilan des pertes établi. Les ennemis désarmés, jugés pour crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide…La paix et la réconciliation, jusqu’au siècle dernier, clôturaient, pour un certain temps les hostilités. La tradition respectée on pouvait passer à autre chose, construire entre autre des mausolées. Aujourd’hui malgré la « dissuasion atomique », les exigences des instances internationales, les requêtes des ONG, les condamnations de l’opinion publique, les combats s’enlisent dans une guérilla permanente, les populations subissent, l’horreur succède à l’horreur. Face aux multiples bellicistes engagés et aux implications diverses et souvent sordides, les peuples s’insurgent, mais sont-ils entendus ? Sont-ils pris en compte ? Ont-ils une quelconque importance face à l’hégémonie d’intérêts contradictoires ? Que faire après ces constatations désespérantes ? Ajouter mon indignation aux autres ? Je suis du bon côté, celui de la démocratie, je peux «normalement» manifester…pétitionner, parler, écrire, échanger…voter. Cela a t’il eu un résultat probant sur l’étendue du désastre ? Le découragement, l’impuissance, je n’ose dire la lassitude m’accablent…et après… Poussé à l’extrême jusqu’à quel point puis-je m’accoutumer et vivre avec l’inacceptable, l’ignominie à ma porte, quand même l’espoir devient indécent ?
Mireille MOUTTE