#politicien

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Mais Ă  quoi servent donc les #voyages de #Macron ? - #UPR

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#Macron avait annoncĂ© qu’il souhaitait participer au #sommet des #BRICS qui s’est tenu en #Afrique du #Sud.

Les BRICS lui ont fait savoir qu’il n’était pas le bienvenu, contrairement Ă  une soixantaine d’autres #pays notamment #africains.

Encore une fois, par son #amateurisme, Macron a #ridiculisé la #France aux yeux du #monde. Et il n'est plus guÚre le #bienvenu dans de nombreux #pays, du fait de ses #déclarations intempestives ou de ses voyages désastreux : #Algérie, #BurkinaFaso, #Brésil, #Russie, #Australie, #Ghana, #Comores, République démocratique du #Congo, #Chine, #Hongrie, #Mali, #Niger, etc.

Pour continuer Ă  faire bonne figure et se donner l’impression d’avoir encore une #stature #internationale, Macron en est rĂ©duit Ă  #visiter de petits pays lointains tels que la #Mongolie et le #SriLanka


MĂȘme s’il on apprĂ©cie ces pays, il faut reconnaĂźtre qu'ils n'ont rien de #stratĂ©gique pour la France. Il serait beaucoup plus urgent et opportun d'aller en #Iran et en #Syrie, mais Macron n'y va pas car #Washington le lui #interdit !

En France comme à l’ #international, Macron #ruine ce qu’il reste de #prestige et de #puissance à la France.

François #Asselineau #dĂ©nonce cette #catastrophe ambulante que sont #EmmanuelMacron et son #tourisme #politicien. Le rĂŽle d’un vĂ©ritable #prĂ©sident de la #RĂ©publique est de #cultiver des relations d’égal Ă  Ă©gal avec toutes les #nations du monde, de n’avoir pour unique boussole que l’ #intĂ©rĂȘt de la France et des #Français, de savoir dire non Ă  ceux qui veulent nous diriger.

https://www.youtube.com/watch?v=CqMftrMQKzI
#politique #géopolitique

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#anarchisme #anarchosyndicalisme #anarchie #émancipation #démocratie #autogestion
#vote #Ă©lections #pouvoir #domination #oppression #abstention #politicien

★ LEUR DÉMOCRATIE EN DANGER ?

" DĂ©mocratie, un mot sur lequel les Ă©lites politiques dĂ©blatĂšrent Ă  longueur de journĂ©e. Pour ces Ă©lites, la dĂ©mocratie qui est Ă©tymologiquement le pouvoir du peuple se rĂ©sume au fait de dĂ©signer par le biais des Ă©lections celui qui siĂ©gera au parlement, Ă  l’ÉlysĂ©e, au Kremlin ou Ă  la Maison Blanche. Par la simple vertu de ce vote, ce simple ĂȘtre humain instituĂ© « Ă©lu du peuple » se trouvera dotĂ© d’un pouvoir immense. Pouvoir choisir son maĂźtre, c’est Ă  cela que se rĂ©sume le pouvoir du peuple en dĂ©mocratie reprĂ©sentative (...) "

âžĄïž https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/04/leur-democratie-en-danger.html

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À l’AssemblĂ©e, un assistant parlementaire fantĂŽme nommĂ© Fabien Roussel

De 2009 Ă  2014, le dirigeant communiste a Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ© pour un temps plein par un dĂ©putĂ© du Nord. Or le collaborateur ne travaillait pas Ă  la permanence et des anciens collĂšgues ne savent pas dire ce qu’il faisait. MalgrĂ© plusieurs relances, Fabien Roussel ne nous a fourni aucune preuve de son travail : ni document, ni mail, ni SMS


Pascale Pascariello et Antton Rouget

20 février 2022 à 18h01

C’est l’un des secrets les mieux gardĂ©s du Parti communiste français (PCF) : qu’a donc fait Fabien Roussel pour le dĂ©putĂ© qui l’employait, Ă  plein temps et sur fonds publics, de 2009 Ă  2014 ? Mediapart a cherchĂ© Ă  le savoir, et le rĂ©sultat n’est guĂšre convaincant pour le candidat communiste Ă  la prĂ©sidentielle, qui promet dans son programme de garantir la vertu des Ă©lus.

MalgrĂ© de nombreuses sollicitations (voir notre BoĂźte noire), le chef de file du PCF, qui a pris les rĂȘnes du parti en 2018, n’a pas Ă©tĂ© en mesure de produire le moindre Ă©lĂ©ment matĂ©riel permettant de retracer ses activitĂ©s d’assistant parlementaire pendant cinq ans. MĂȘme chose pour l’ancien dĂ©putĂ© du Nord Jean-Jacques Candelier, qui l’a salariĂ© de mai 2009 Ă  juin 2014.

Pire : plusieurs documents et tĂ©moignages recueillis par Mediapart accrĂ©ditent l’idĂ©e que Fabien Roussel a Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ© pendant toutes ces annĂ©es sur des fonds de l’AssemblĂ©e alors qu’il travaillait en rĂ©alitĂ© pour son parti.

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Fabien Roussel lors d’une rĂ©union publique contre la reforme des retraites Ă  Saint-Denis, le 11 decembre 2019. © Photo SĂ©bastien Calvet / Mediapart

Issu d’une famille communiste, Fabien Roussel a commencĂ© Ă  militer en 1985, Ă  l’ñge de 16 ans, avant de gravir les Ă©chelons du PCF. En juin 2010, il prend la tĂȘte de la puissante fĂ©dĂ©ration du Nord, qui compte alors 7 600 adhĂ©rent·es et plusieurs permanents, succĂ©dant au dĂ©putĂ© Alain Bocquet, son mentor en politique.

À l’époque, Fabien Roussel, qui n’a pas de mandat national, fixe les prioritĂ©s de sa fĂ©dĂ©ration : il faut « reconquĂ©rir le monde du travail » et renforcer la « formation et le renouvellement » des militant·es. Il mobilise ses troupes contre la rĂ©forme des retraites du gouvernement Fillon, multiplie les interventions dans la presse et s’implante Ă  Saint-Amand-les-Eaux (dans la 20e circonscription du Nord), ville dirigĂ©e par Alain Bocquet depuis 1995.

Le dirigeant communiste tire Ă  cette pĂ©riode ses revenus d’un emploi Ă  temps plein, dont il ne parle pas dans les archives de presse locale consultĂ©es par Mediapart, auprĂšs de Jean-Jacques Candelier, dĂ©putĂ© communiste de la 16e circonscription du Nord.

Fabien Roussel explique aussi qu’il exerçait parallĂšlement ses responsabilitĂ©s au PCF « Ă  titre militant et bĂ©nĂ©vole ».

RĂ©putĂ© proche du « pĂŽle de renaissance communiste de France », une tendance minoritaire du PCF, Candelier est une figure respectĂ©e du bassin minier, mais reste peu impliquĂ© dans les instances dirigeantes du parti. Fabien Roussel bĂ©nĂ©ficie auprĂšs de lui d’un salaire mensuel de 3 000 euros net par mois, soit prĂšs d’un tiers de l’enveloppe dĂ©volue au dĂ©putĂ© pour rĂ©munĂ©rer son Ă©quipe.

QuestionnĂ© sur ses missions exactes dans l’équipe parlementaire, le candidat communiste a expliquĂ© Ă  Mediapart qu’il remplissait un « rĂŽle trĂšs politique » auprĂšs de Jean-Jacques Candelier.

« J’irriguais ses travaux, ses discours, ses questions au gouvernement de mon travail avec les acteurs sociaux et politiques du dĂ©partement et de sa circonscription. Je me dĂ©plaçais sur les lieux de lutte, rencontrais les militants politiques, syndicaux, associatifs et les salariĂ©s afin de nourrir l’action et l’ancrage de terrain de mon dĂ©putĂ© », a-t-il indiquĂ©.

Fabien Roussel explique aussi qu’il exerçait parallĂšlement ses responsabilitĂ©s au PCF « Ă  titre militant et bĂ©nĂ©vole », en dehors de ses horaires de travail pour le dĂ©putĂ© donc (voir l’intĂ©gralitĂ© de sa rĂ©ponse en annexes), alors que les archives de la presse regorgent d’articles sur son activitĂ© en tant que secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral.

En 2013, un an aprĂšs l’élection de François Hollande, Fabien Roussel multiplie, par exemple, les apparitions mĂ©diatiques en lançant avec le PCF une campagne pour alerter sur la situation de l’emploi dans le Valenciennois. Il fonde un collectif, L’Appel du Valenciennois, adossĂ© Ă  un site internet spĂ©cialement crĂ©Ă© pour l’occasion, et recueille Ă  partir du mois de juin prĂšs de 3 000 signatures de soutien. Quatre mois plus tard, c’est la consĂ©cration : une reprĂ©sentation de dix Ă©lus communistes est invitĂ©e Ă  l’ÉlysĂ©e, le 22 octobre 2013.

Le dĂ©putĂ© qui le salarie, Jean-Jacques Candelier, n’est pas de la dĂ©lĂ©gation reçue par le prĂ©sident de la RĂ©publique. Et pour cause : le territoire pour lequel s’active tant Fabien Roussel recouvre, certes, le canton de Saint-Amand-les-Eaux, oĂč il rĂ©side et se prĂ©sentera aux Ă©lections municipales un an plus tard, mais pas la circonscription de son dĂ©putĂ©.

C’était un peu la course, on se tĂ©lĂ©phonait souvent.

Jean-Jacques Candelier au sujet de son ancien collaborateur Fabien Roussel

MalgrĂ© plusieurs relances depuis le jeudi 10 fĂ©vrier, l’ancien collaborateur ne nous a pas fourni le moindre document (une note, un mail ou un SMS, par exemple) attestant de ses cinq annĂ©es de travail aux cĂŽtĂ©s de Jean-Jacques Candelier. Également sollicitĂ©, ce dernier ne nous a pas, lui non plus, montrĂ© d’élĂ©ment concret.

Au tĂ©lĂ©phone, l’ancien dĂ©putĂ©, aujourd’hui ĂągĂ© de 76 ans, a toutefois assurĂ© que Fabien Roussel « travaillait sur les dossiers importants de l’AssemblĂ©e nationale ». Sur quel sujet exactement ? Les rĂ©ponses demeurent gĂ©nĂ©rales : « Il a fait son boulot », « C’était un conseiller politique », « Il m’a bien aidĂ© dans ma tĂąche ».

Jean-Jacques Candelier peine aussi Ă  dĂ©finir les lieux oĂč il retrouvait son assistant pour travailler. Tour Ă  tour, il cite la mairie de Bruille-lez-Marchiennes, commune qu’il dirige depuis 1977, ou la permanence Ă  Somain, mais « le soir ». Plus loin dans l’entretien, l’ancien dĂ©putĂ©, qui soutient Fabien Roussel pour la prĂ©sidentielle, indique : « C’était un peu la course, on se tĂ©lĂ©phonait souvent. » Jean-Jacques Candelier ajoute qu’il pouvait aussi voir Fabien Roussel Ă  Paris, tout en prĂ©cisant dans la mĂȘme phrase que son collaborateur « venait Ă  Paris en tant que responsable du parti » 

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Fabien Roussel, secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral du PCF dans le Nord, en aoĂ»t 2011. © Capture d’écran France 3

Parlementaire particuliĂšrement travailleur, Jean-Jacques Candelier a toujours eu « l’habitude de beaucoup Ă©crire », ainsi qu’il le reconnaĂźt au cours de l’interview. « J’écris beaucoup, je note », insiste-t-il dans un premier temps, ce que nous ont confirmĂ© plusieurs de ses proches. Peut-il donc nous transmettre des Ă©crits issus de ses rĂ©unions de travail avec Fabien Roussel ? « Non, je ne note pas tout, se dĂ©dit-il, avant de mettre un terme Ă  notre Ă©change. On va arrĂȘter lĂ . »

L’ancien dĂ©putĂ© n’a pas toujours Ă©tĂ© aussi catĂ©gorique sur le fait que Fabien Roussel avait bien travaillĂ© pour lui au Parlement. Un an aprĂšs avoir quittĂ© l’AssemblĂ©e nationale en 2017, il a mĂȘme reconnu, au cours d’une discussion dont il reste une trace, que la situation de Fabien Roussel « n’était pas trop nette ».

Au cours de cette conversation, Jean-Jacques Candelier ajoutait que le fait de faire passer des salaires de permanents du parti sur des enveloppes dĂ©diĂ©es aux collaborateurs parlementaires aurait alors Ă©tĂ© monnaie courante. « Ça s’est toujours fait, dans tous les partis, indiquait-il. C’était des habitudes. »

Il prĂ©cisait aussi qu’il avait « bien fait d’arrĂȘter » son contrat avec Fabien Roussel en 2014, alors que les affaires des assistants parlementaires du Front national et du MoDem ont surgi ensuite.

Dans ces deux affaires, toujours en cours d’instruction, les juges soupçonnent les partis d’extrĂȘme droite et du centre d’avoir rĂ©munĂ©rĂ© plusieurs assistants europĂ©ens alors qu’ils travaillaient essentiellement pour leur parti, ce qui s’apparenterait Ă  des dĂ©tournements de fonds publics.

QuestionnĂ© par Mediapart sur ces dĂ©clarations, Jean-Jacques Candelier n’a pas rĂ©pondu.

Des collĂšgues de travail qui ne savent pas dire ce qu’il faisait prĂ©cisĂ©ment

Plusieurs anciens assistants du dĂ©putĂ© n’ont pas Ă©tĂ© en mesure de nous dire quelles Ă©taient les fonctions de Fabien Roussel, qui n’assistait pas aux rĂ©unions d’équipe hebdomadaires, le lundi, Ă  la permanence de Somain.

Un ancien collaborateur explique ainsi, dans des termes vagues, que Fabien Roussel travaillait sur des « dossiers d’envergure nationale ». Membre de la commission de la dĂ©fense nationale, Jean-Jacques Candelier, qui ne disposait pas d’équipe Ă  Paris, Ă©tait un dĂ©putĂ© Ă  l’activitĂ© prolifique, Ă©tant connu de tous ses collĂšgues pour battre des records de questions Ă©crites dĂ©posĂ©es (plusieurs centaines) chaque annĂ©e.

Fabien Roussel en rĂ©digeait-il pour son dĂ©putĂ© ? « Non, c’était plutĂŽt nous, ça », rĂ©pond l’ancien collaborateur prĂ©-citĂ©, avant d’écourter la discussion.

MĂȘme gĂȘne chez cette autre collaboratrice de Jean-Jacques Candelier, membre de son Ă©quipe parlementaire en mĂȘme temps que Fabien Roussel. Tout en se disant « fiĂšre aujourd’hui de le voir Ă  la tĂ©lĂ©vision et d’avoir travaillĂ© avec lui », l’ancienne salariĂ©e se montre hĂ©sitante quand on lui demande quelles Ă©taient les tĂąches prĂ©cises de son collĂšgue. Elle « ne se souvient plus » et botte finalement en touche : « Il Ă©tait assistant. »

InterrogĂ©e sur la possibilitĂ© que Fabien Roussel ait rĂ©digĂ© des questions Ă©crites, elle se montre catĂ©gorique, avec une formule troublante : « Non, c’étaient les assistants en gĂ©nĂ©ral. »

« Fabien Roussel a toujours Ă©tĂ© un permanent du parti », tranche pour sa part Éric Renaud, ancien salariĂ© du PCF dans le Nord jusqu’en 2015, en guerre ouverte avec le candidat communiste depuis plusieurs annĂ©es.

Le tĂ©moignage d’une autre personne ayant travaillĂ© pour Jean-Jacques Candelier en mĂȘme temps que l’embauche de Fabien Roussel va dans le mĂȘme sens. « On ne le voyait pas, on ne travaillait pas avec lui », indique formellement cette personne, en prĂ©cisant le rĂŽle de chaque membre de l’équipe.

En fĂ©vrier 2010, neuf mois aprĂšs son embauche par l’AssemblĂ©e, le nom de Fabien Roussel n’apparaĂźt pas dans la prĂ©sentation de l’équipe du dĂ©putĂ© sur son site internet, Ă  la diffĂ©rence des autres collaborateurs alors sous contrat, comme le montre une archive consultĂ©e par Mediapart (voir ci-dessous). La page a ensuite Ă©tĂ© supprimĂ©e, la composition de l’équipe de Jean-Jacques Candelier n’étant plus dĂ©taillĂ©e sur son site internet.

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PrĂ©sentation de l’équipe de Jean-Jacques Candelier sur son site internet en fĂ©vrier 2010. © Document Mediapart

L’identitĂ© du candidat Ă  la prĂ©sidentielle n’apparaĂźt pas non plus dans un fichier, Ă©ditĂ© en septembre 2012, au dĂ©but de la XIVe lĂ©gislature, par le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du groupe GDR (Gauche dĂ©mocrate et rĂ©publicaine) et dont Mediapart a aussi pu prendre connaissance. Ce document rĂ©fĂ©rence les contacts des dĂ©putĂ©s communistes qui siĂšgent Ă  l’AssemblĂ©e.

Dans la case correspondant à Jean-Jacques Candelier sont recensés trois noms, ceux des collaborateurs qui travaillent à la permanence de Somain, accompagnés de leurs coordonnées téléphoniques. Pas de trace, en revanche, de Fabien Roussel.

SollicitĂ©e par Mediapart, la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du groupe parlementaire, Ă  qui nous avons envoyĂ© des extraits du document, n’a pas pu « attester que ce document vient du groupe ».

Jamais nous n’avons Ă©voquĂ© de dossier que Fabien Roussel aurait suivi dans les cinq annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

Un collaborateur embauché en 2015

AprĂšs les Ă©lections municipales de 2014, Jean-Jacques Candelier perd la prĂ©sidence de la communautĂ© de communes CƓur d’Ostrevent, qu’il prĂ©sidait depuis plus de 30 ans et oĂč Ă©tait salariĂ© un de ses fidĂšles conseillers politiques.

Le dĂ©putĂ© souhaite rĂ©organiser son Ă©quipe parlementaire, dans un contexte oĂč les noms des collaborateurs sont dĂ©sormais publiĂ©s dans des dĂ©clarations d’intĂ©rĂȘts, ainsi que le prĂ©voient les lois sur la transparence votĂ©es en 2013 aprĂšs l’affaire Cahuzac.

Fabien Roussel apparaßt publiquement dans la liste des collaborateurs officiels de Jean-Jacques Candelier sur sa déclaration approuvée le 25 janvier 2014, que Mediapart a pu consulter. Cinq mois plus tard, il quitte ses fonctions.

« Nous avons alors l’un et l’autre convenu que notre collaboration nous avait apportĂ© Ă  chacun tout ce que nous en attendions et qu’il Ă©tait temps d’écrire un nouveau chapitre », explique Fabien Roussel pour justifier son dĂ©part. « Il voulait se consacrer Ă  ses tĂąches politiques Ă  100 % », dĂ©clare, de son cĂŽtĂ©, Jean-Jacques Candelier.

À lire aussi Fabien Roussel, à l'ecole de boucherie a Paris (12e), le 19 janvier. Fabien Roussel : le Rouge qui fñche

28 janvier 2022

L’annĂ©e suivante, un nouveau collaborateur rejoint l’équipe du dĂ©putĂ©. « Quand je suis arrivĂ©, j’ai pris connaissance de tous les anciens dossiers du cabinet, les dossiers locaux comme les questions Ă©crites, le nom de Fabien Roussel n’est jamais apparu », tĂ©moigne-t-il auprĂšs de Mediapart.

« Tous les lundis, on se rĂ©unissait pour faire le point, prĂ©parer les textes Ă  l’AssemblĂ©e, Ă©voquer ce qu’il se passait au niveau des mouvements sociaux, Ă©plucher les dossiers locaux. Jamais nous n’avons Ă©voquĂ© de dossier que Fabien Roussel aurait suivi dans les cinq annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, or ce sont des dossiers au long cours », appuie cet ancien collaborateur, par ailleurs soucieux de rappeler l’importance de l’activitĂ© de Jean-Jacques Candelier Ă  l’AssemblĂ©e. « Avec lui, ça ne chĂŽmait pas. Il avait personnellement Ă  cƓur de montrer Ă  la population du Douaisis qu’il travaillait Ă©normĂ©ment, qu’il dĂ©fendait les intĂ©rĂȘts des travailleurs », tient Ă  rappeler son ancien salariĂ©.

Le collaborateur raconte aussi que le dĂ©putĂ© ne travaille pas avec ses Ă©quipes Ă  distance, ce qui va Ă  l’encontre des explications fournies par Fabien Roussel. Un souvenir surgit alors : « Quand je suis entrĂ© au cabinet Ă  Somain [en 2015], j’habitais en banlieue lilloise [Ă  une cinquantaine de kilomĂštres]. J’ai demandĂ© si je pouvais faire ne serait-ce qu’une journĂ©e de tĂ©lĂ©travail par semaine. Cela a Ă©tĂ© obtenu Ă  l’arrachĂ©e. »

« Il ne veut pas avoir ses collaborateurs loin de lui, par crainte que le travail ne soit pas fait », ajoute l’ancien assistant, « il ne parlait d’ailleurs pas de tĂ©lĂ©travail, mais de ‘tĂ©lĂ©-tĂ©lé’ avec un sourire en coin. »

Pascale Pascariello et Antton Rouget

source : https://www.mediapart.fr/journal/france/200222/l-assemblee-un-assistant-parlementaire-fantome-nomme-fabien-roussel

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#politique #politicien #gauche #droite ★ #anarchisme #Ă©mancipation

★ DE LA POLITIQUE À LA VIE, suivi de Dix coups de poignard à la politique...

" Dans ce texte sous forme de proposition gĂ©nĂ©rale pour une rupture avec la gauche adressĂ©e Ă  tous les anarchistes qui ne souhaitent plus attendre de miraculeux lendemains qui chantent, l’auteur trace des pistes claires pour une lutte anti-politique avec pour volontĂ© d’avoir une incidence sur la pensĂ©e comme sur les actes (...) "

▶▶ https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/08/de-la-politique-a-la-vie.html

yvesprovence@framasphere.org

SI j'ai bien tout compris, elle s'Ă©lĂšve contre une dĂ©cision de justice qui pourrait l'empĂȘcher de faire acte de candidature.
Il faudrait donc suspendre toutes les procédures de justice en cours contre tous les politiciens quand on arrive en vue d'une élection ? Combien de temps en vue d'une élection ?
Non, je me suis sûrement trompé, j'ai mal du comprendre.
https://www.huffingtonpost.fr/entry/examen-rachida-dati-decision-politique-2022_fr_6100f293e4b000b997dc2b09
#RachidaDati #Politicien #Justicepourtous