#vacances

aureliabrunet@libranet.de

[VOYAGE] Un jour sur une île

De mon passage sur l'île d'Arz, je rapporte une lumière incroyable et de bien beaux souvenirs.

Les produits locaux fabriqués sur l'île sont excellents (miam le fromage de vache), les restaurants servent des mets de qualité et les bars mettent une ambiance irréelle une fois la nuit tombée. Au détour de la seule supérette de l'île, j'ai pris quelques belles cartes postales illustrées par des artistes locaux (Jean-Baptiste Loiseau https://jean-baptisteloiseau.exposure.co/ et Gabrielle Daigremont) qui font honneur à ce joyau du golfe du Morbihan.

Si vous aimez les îles authentiques et propres, Arz vous ravira sans doute. On embarque ?

#France #île #ile #isle #arz #Morbihan #Bretagne #vannes #vacances #week-end #bateau #photographie #photography #holidays #golfedumorbihan #plage #ocean #soleil #montravail #mywork

aureliabrunet@libranet.de

[VOYAGE] Mon road-trip en Ecosse

J'ai été absence sur le réseau depuis quelques semaines, et pour cause...
Je reviens d'un road-trip en Ecosse.
Deux semaines exceptionnelles à traverser le Fife en train, en bus et à pied.

Je ne pensais pas en partant voir et faire autant de choses dans mon voyage.
Marcher, grimper des collines, visiter...
Et le pire, c'est que j'ai aimé ça !

J'hésite encore sur la façon de retranscrire ce que j'ai vécu. Un blog, des posts avec photos...

En attendant, voici le premier pas de mon voyage, qui débute dans une gare bien connue de notre hexagone.

C'est moi où les halls de gare sont monumentaux avec leur poutrelles en acier ?!

#voyage #road trip #Roadtrip #train #Ecosse #ecosse #travel #ontheroadagain #bus #randonnée #Royaume-Uni #gare #vacances

econolibre@diasp.eu

Actualité #Airbnjune #MonnaieLibre #Ğ1

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angeliqueandthehord@diaspora-fr.org

LE VIEUX COURBEVOIE

Quand on revient de vacances, on retrouve son quotidien avec un regard frais.

Quand on revient de vacances à Cesson et qu'on retrouve Courbevoie, ça fait un drôle d'effet.

Papa et Maman nous avaient déposés sur le trottoir avec les valises ; nous devions attendre là qu'ils eussent rangé la voiture dans le box.

J'observais cet étrange décor familier fait de grisaille, de pots d'échappement et d'âmes humaines quand je vis passer, sur le trottoir d'en face… devine qui ! le vieux monsieur bossu, avec sa canne et ses éternels habits noirs.

Le désignant, je fis la remarque :
« Tient ! rev'là le vieux Courbevoie. »

Cela fit marrer Caki, tandis que Nani opina :
« Ben ! t'es rosse de l'appeler comme ça, ce pauvre bonhomme. Il t'a rien fait !
- Ben quoi ? C'est pas lui qu'on appelle le vieux Courbevoie ?
- Bien sûr que non. Pourquoi on l'appellerait comme ça. On le connait pas.
- Mais si ! il arrête pas de passer et de repasser sur le trottoir d'en face. T'as pas remarqué ?
- Peut-être. Et alors ? Il a le droit. C'est pas une raison pour l'insulter… »

Oh là là ! des fois, elle n'était vraiment pas marrante, Nani.

Je n'avais voulu insulter personne, moi. À la maison, j'entendais souvent parler du vieux Courbevoie. Je m'étais mis dans la tête qu'il s'agissait de ce monsieur parce qu'il évoquait pour moi la vieillesse de Courbevoie.

Il y avait plein de vieux, à Courbevoie. À Cesson aussi, il y en avait mais ce n'étaient pas les mêmes. Les vieux de Cesson avaient l'air plus énergiques, plus vigoureux, plus présents à la vie.

Les vieux de Courbevoie, quand je les voyais passer dans la rue, j'avais l'impression que leur vie n'était plus présente en eux, qu'elle était derrière eux, bien rangée dans des tiroirs. Ils ressemblaient à des vestiges. Ce n'est pas péjoratif, c'est pathétique.

Dans les rues de Courbevoie, je voyais passer plein de vieilles dames aux cheveux blancs relevés en chignons et aux longues robes noires, toutes noires. Elles semblaient ne jamais sourire.

Les vieux de Cesson, c'étaient des paysans aux bottes en caoutchouc. Ça ne se voyait presque pas qu'ils étaient vieux. D'ailleurs, je n'avais jamais entendu parler d'un quelconque vieux Cesson.

Quand Maman nous rejoignit, Nani lui répéta ce que j'avais dit du vieux monsieur bossu.

Maman en fut mécontente. Elle me fit sa morale, genre :
« Ben enfin, ça va pas, non ! Qu'est-ce qui te prend d'être impolie avec les passants ? »

Cela m'énerva. Je ne pouvais jamais rien dire qui ne fût mal pris. En plus, ce n'était pas moi qui disais tout le temps du mal des gens sous cape, alors !… En plus, si le vieux monsieur bossu s'était retourné vers nous, c'était parce qu'il avait entendu Caki rire fort, alors !… Caki, on ne lui disait rien. C'était tout le temps moi qui prenais. En plus, je n'avais rien inventé : c'était Maman qui parlait tout le temps du vieux Courbevoie. Moi, je n'avais fait que répéter ses paroles, alors !…

« Si c'est pas ce monsieur-là que t'appelles le vieux Courbevoie, alors qui c'est ?
- Personne. »

répondit Maman en haussant les épaules.

Ben voyons !

« J'ai pas rêvé ! J't'ai bien entendue dire plein de fois : "le vieux Courbevoie". Tu vas pas me dire que c'est pas vrai ?
- C'est un quartier, le vieux Courbevoie. C'est un quartier de Courbevoie qu'on appelle comme ça.
- Ah ? »

Bon, d'accord. Je m'étais trompée.

« N'empêche que…
- Fiche-moi la paix ! tu me fatigues. »

interrompit Maman.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
Chapitre 5 : Génération précoce
section 1 sur 13


#Courbevoie #Cesson #enfance #conflit #vacances

angeliqueandthehord@joindiaspora.com

LES VACANCES RATÉES

Comme la première fois, c'est dans l'allée ombragée que nous fûmes tous regroupés pour le choix de nouveaux ateliers. Les divers ateliers étaient listés sur un tableau. Les moniteurs avaient installé des flèches partout afin que chacun pût se diriger vers l'atelier de son choix.

Moi, je savais ce que je voulais faire : fabrication de paniers en osier. Tous les sentiments de la première fois revinrent très vifs dans mon cœur. J'avais plus que jamais besoin de me raccrocher à cette consolation pour pouvoir enfin partir du bon pied.

Nous fûmes invités à nous rendre à nos ateliers en des consignes parfaitement claires :
« Ne courez pas ! »

Je vis autour de moi tous les enfants désobéir, courir, se bousculer, me bousculer. Je me reculai pour qu'on ne me fît pas tomber puis je me rendis à l'atelier de fabrication de paniers en osier, confiante parce que j'obéissais parfaitement bien.

Pourtant, quand j'arrivai à mon atelier, on m'y refusa sous prétexte que j'arrivais trop tard et qu'il n'y avait plus de place.

C'était impossible. C'était incompréhensible. J'insistai, les larmes au bord des yeux.

« C'est moi. Vous m'reconnaissez pas ? La s'maine dernière, vous m'aviez dit que j'pourrais l'faire cette semaine.
- Fallait être plus rapide.
- J'ai obéi. J'ai pas couru.
- Eh ben, c'est qu't'y tenais pas tant qu'ça.
- Si, j'y tiens. C'est ma consolation. »

Après un moment de veine insistance, l'incohérence, l'injustice et la souffrance morale me firent faire ce malaise que les grandes personnes nomment péjorativement un caprice. Le moniteur qui avait dit de ne pas courir se moqua de moi parce que je me plaignais d'être punie pour avoir obéi, la monitrice qui animait l'atelier m'assura qu'il y aurait une place pour moi la semaine suivante et on m'emmena à un autre atelier.

Je n'avais vraiment plus qu'une envie : rentrer à la maison. Pourtant, il fallait attendre la fin de cette sale colonie pourrie. L'après-midi, l'aire de jeux m'était d'un ennui mortel. J'en avais marre.

Ras l'bol ! Ras l'bol ! Ras l'bol !!!

Je n'avais aucune envie de marcher mais je me résolus quand même à aller faire le tour du bâtiment pour tuer le temps. L'allée ombragée me parut lugubre.

Tout au bout, au moins, la belle piscine bleutée était toujours là. Nous y étions allés une fois, au cours de la première semaine. Ça avait été super chouette. Un moniteur avait joué avec moi, on s'était drôlement bien amusés, tous les deux. Mais il avait fallu abréger notre partie de plaisir parce que des enfants n'avaient plus envie de nager. Ils étaient sortis de l'eau, ils s'ennuyaient et ils avaient froid.

Si on avait été dans la vraie vie, ils seraient partis faire autre chose tandis que nous, on serait restés à la piscine le temps qu'il nous faisait envie ; puis on se serait rejoints plus tard. Mais la colonie, ce n'est pas la vraie vie, c'est la collectivité, tout comme l'école. En collectivité, il faut tous rester collés les uns aux autres. De fait, les enfants qui n'avaient pas envie de nager devaient rester bêtement à attendre au bord de la piscine que les autres eussent fini de s'amuser ; puis, ceux qui s'amusaient dans la piscine durent s'interrompre pour écourter l'attente des premiers. En somme, le principe de la collectivité, c'est de faire en sorte qu'on soit tous les boulets les uns des autres.

C'est nul, la collectivité. C'est pas des vacances.

Suite de la promenade : je longeai la façade sans m'approcher du portique. Pourtant, cette bande de garçons qui ne faisaient que rigoler entre eux me virent passer et me firent leur cinéma habituel :
« Hé, la fille ! dis qu't'es amoureuse d'Éric.
- T'as pas intérêt à l'dire. »

Comme si j'avais de l'amour dans mon cœur broyé par le chagrin !

Pis d'abord, j'm'appelle pas la fille, j'm'appelle Angélique.

« Non, chuis pas amoureuse d'Éric. »

Et qu'on me fiche la paix.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
2ème partie : LA PRINCESSE DANS LE DONJON
Chapitre 14 : Créons le mouvement !
section 8 sur 28


#colonie #vacances #moniteurs #injustice #chagrin