#vie

kcemorg@diaspora-fr.org
reinhard@diaspora.psyco.fr

Nikon’s Small World Photomicrography Competition (50th annual)

Leaf of a cannabis plant. The bulbous glands are trichomes. The bubbles inside are cannabinoid vesicles
Feuille d'une plante de cannabis. Les glandes bulbeuses sont des trichomes. Les bulles à l'intérieur sont des vésicules de cannabinoïdes.
Leaf of a cannabis plant. The bulbous glands are trichomes. The bubbles inside are cannabinoid vesicles

Cluster of octopus (Octopus hummelincki) eggs
Grappe d'œufs de poulpe (Octopus hummelincki)
Cluster of octopus (Octopus hummelincki) eggs

Seed of a Silene plant
Graine d'une plante de Silène
Seed of a Silene plant

Stonewort algae (Chara virgata) reproductive organs - oogonia (female organs) and antheridia (male organs)
Algues (Chara virgata) organes reproducteurs - oogones (organes femelles) et anthéridies (organes mâles)
Stonewort algae (Chara virgata) reproductive organs - oogonia (female organs) and antheridia (male organs)

Spores of black truffle (Tuber melanosporum)
Spores de truffe noire (Tuber melanosporum)
Spores of black truffle (Tuber melanosporum)

Eyes of a green crab spider (Diaea dorsata)
Yeux d'une araignée crabe verte (Diaea dorsata)
Eyes of a green crab spider (Diaea dorsata)

Ocelli between the compound eyes of a yellow jacket
Ocelles entre les yeux composés d'une veste jaune
Ocelli between the compound eyes of a yellow jacket

Beach sand
Sable de plage
Beach sand

#photo #photographie #photography #foto #art #nikon #small #world #photomicrography #competition #2024 #macro #micro #vivant #life #vie #beaute #beauty

sol_o_o_l@diaspora.psyco.fr

Sidération institutionnelle : la Vie dissolue d’Emmanuel Macron

#Sidération #institutionnelle : la #Vie #dissolue d’ #Emmanuel #Macron #France #élections #dissolution de l' #Assemblée #Nationale

...

"Dès lors que la dissolution est considérée comme un #coup #politique , la colère n'en prendra que plus d'ampleur. Ceux qui ont contribué à cette décision auront, face à l'histoire, une bien grave responsabilité. Car imaginer que tout le monde, hors de l'extrême droite, va rejoindre la Macronie au nom d'un combat sur les valeurs morales, c'est perdu d'avance et on le savait depuis 2017. On ne combat pas l'extrême droite, d'autant plus que son emballage a l'air plaisant, avec des incantations moralisatrices dont les électeurs n'ont rien à faire. D'ailleurs, Éric Ciotti, le président de LR, a rapidement confirmé qu'il n'était pas question de faire alliance avec la majorité présidentielle. Quant au PS, il ne lorgne que vers les insoumis sur lesquels ils ont repris l'ascendant électoral (et montre au passage le visage qu'il a toujours eu depuis 2018). Eh puis, que penser d'un Président qui répond "chiche !" aux revendications de dissolution réclamées à grands cris par l'extrême droite ? Comment peut-on tomber dans un tel piège tout seul ? Suicide collective à la mode kamikaze ? C'est comme si on sautait dans le vide de peur d'y être poussé."

[...]

paco146@diaspora.psyco.fr

Comment la troisième guerre arriva
#vendredilecture #lecture #livre #roman #espionnage #conflit #guerre #nucléaire #armaguédon #KenFollett #diplomatie #humanité
Alors qu'au milieu de cette semaine je n'en étais qu'à la moitié de ce roman qui m'a véritablement scotché, j'ai entendu aux #infos notre #psychopathe national affirmer que nous nous devons de fournir à l' #Ukraine des #missiles capables d'aller #frapper la #Russie loin sur son sol, je me suis dit qu'entre la #fiction décrite dans ce bouquin et la #réalité il n'y avait plus qu'un voile fin s’atténuant de plus en plus.
Pensées pour le monde, la #Terre et les formes de #vie qu'elle abrite encore, dans cet #espace-temps qui probablement est en phase terminale.

Pour rien au monde

Il ne faudrait "pour rien au monde" que ce qu'a imaginé Ken Follett n'arrive...

loran@diaspora-fr.org

English below :
Lorsque les ombres obscurcissent ton esprit,
Souffle sur les braises
de la joie d’être en vie.
Jette dans ce feu
tout ce qui n’est plus toi;
Que brûlent enfin
toutes les scories du moi.
Ressent le tambour
derrière ton sternum,
Et foule la terre tel les premiers hommes.
Que jaillisse
enfin de ta poitrine,
le souffle libre des origines.
L.V

When shadows cloud your mind,
Blow on the embers
of the joy of being alive.
Throw into this fire
all that is no longer you; Let all the dross of the self
all the dross of the self.
Feel the drum
behind your breastbone,
And tread the earth like the first men.
Let it burst
at last from your chest
the free breath of origins.
L.V

#poetry #poesie #dance #human #humain #heart #coeur #vie #souffle #life #breth #joy #joie #firedance #origines

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #nouvelle #écriture #champ #terre #miracle #vie #nature #mystère #délire #mywork #mytext

Pierrefiche était un champ de quelques hectares en jachère depuis bien longtemps. Aucune plantation de quelque nature que ce soit n’avait poussé sur cette terre abandonnée à la garrigue. C’était le paradis des lapins, avant la myxomatose qui les avait exterminés. Les quelques troupeaux de moutons peu exigeants qui sillonnaient encore le plateau y trouvaient quelque maigre pitance. Même le chêne poussait ses racines à grand peine dans ce terrain rocailleux. Autour des clapas, l’herbe était rase et grise. Par ci par là, quelques touffes de pebre d’ase, de thym et de lavande sauvage.Si bien que cette terre oubliée de tous semblait perdue à jamais, incapable d’engendrer la vie, de faire pousser la moindre graine. En passant près de ce lieu désolé, un chagrin vous prenait à la gorge. Au loin le Ventoux majestueux avec ses neiges immaculées semblait le narguer de toute sa hauteur, de toute sa splendeur. Le tableau, convenez en est tout sauf attrayant. Pourquoi ne pas laisser ce lieu à son terreux destin? Pourquoi cette tristesse disproportionnée à un petit bout de terre? Surtout que des garrigues pierreuses ce n’est pas ce qui manque dans le pays. Alors pourquoi là, ici ? Allez savoir….
Cette terre me faisait peine, elle m’attirait comme un aimant. Une terre plate il n’y en a pas tant, d’un accès facile, c’était du gâchis pour mon âme paysanne. Un espoir de résurrection insensé chaque fois déçu. Je ne pouvais d’aucune façon contrarier sa funeste destinée. Je ne suis ni propriétaire terrien, ni agricultrice, ni même agitatrice écologiste. Je ne suis qu’une dilettante friande de nature, amoureuse des arbres, des coucher de soleil derrière les nuages, de ciel enluminé. J’aime ces terres pauvres, pierreuses, sauvages. Mon regard affectueux, bienveillant et observateur leur offre la considération, le respect et la reconnaissance que leur beauté singulière mérite.
Bref, tel Don Quichotte j’avais trouvé mon moulin. Là s’arrête, bien entendu, la comparaison.Et puis, après bien des mois, des années même, par une nuit froide de pleine lune et d’insomnie, je décidai sans plus attendre, pour calmer une agitation rebelle à toute raison, «toute affaire cessante» de rejoindre illico presto mon plateau, un besoin irrésistible, une envie impérieuse d’aller marcher sous la lune, voir la haut ce qui se passe quand je ne suis pas là. On ne se promène pas assez au clair de lune. Tout change, tout est mystérieux. Une sensation de danger devant l’inconnu nous assaille, nous donne un agréable frisson d’angoisse, une délicieuse « chair de poule ». Seule au monde, je marche à grand pas vers je ne sais quel but, pour je ne sais quoi. Arrivée sur le plateau une lueur diffuse semble monter de la terre et se rapproche peu à peu de moi. Je n’entends pas les voix cristallines des anges, mais presque. Je sais , vous vous dites si ce n’est la camisole, c’est le divan qui lui tend les bras. Mais cela nécessite-il vraiment une introspection approfondie? Ce n’est de toute façon pas le moment au cœur de l’action d’entamer une conférence approfondie sur mon moi profond. Mon délire ne pourrait déranger que moi. Alors laissez mon cœur battre la chamade, laissez moi aller librement à mes chimères. Après une marche vivifiante en même temps qu’ irréelle, je retrouve surprise ma garrigue constellée de milliers d’étoiles étincelantes accrochées au moindre fétu d’herbe, au moindre caillou, au moindre cumulus. Après un instant de surprise, ébahie, j’admire sans retenue le phénomène, sans chercher à comprendre ce miracle. Ma pauvre terre sèche et aride scintille enfin de mille feux. Elle fait même la nique au géant caché plus loin par la nuit Un cadeau du ciel et de la terre à consommer sans modération. Mais comme tout passe et trépasse, un nuage impassoble devant tant de beauté s’est glissé subrepticement entre moi et la pleine lune et a éteint une à une les fragiles loupiotes. Comme une gamine devant une attraction foraine, j’attends que le miracle se reproduise, mais l’ instant est passé, la conjoncture des astres n’est sans doute plus alignée. Je repars légère, heureuse, riche de ce spectacle singulier, de mon attente enfin récompensée. J’étais au rendez-vous et ma terre enfin à la fête.
Mireille MOUTTE

Sur la terre, face au ciel, tête en l'air, amoureux
Y a des allumettes au fond de tes yeux
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour. J. Higelin

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #poésie #écriture #eau #nature #déborder #source #fontaine #ru #cascade #baume #vie #mywirk #mytext
L’eau,

Du fleuve tumultueux au moindre ruisselet,
Exubérante l’eau déborde, sort des pierrées,
De partout ça bouillonne, inonde, s’étale,

Le ru discret se change en torrent, tout est en rut,
Des cascades jaillissent des falaises abruptes,
Les rochers noirs de pluie scintillent au soleil,
Des feuilles s’égouttent des chapelets de perles,
Les massifs, les prés, les champs, les forêts détrempent,
C’est un plaisir intense d’admirer la vie, l’eau,
Prendre toute sa place, celle qui lui est due,
Envahir la terre, la nourrir, la féconder,
Avant de s’infiltrer dans des baumes profonds,
Où calme elle repose chargée de minéraux,
Puis ici ou là réapparaitre mystérieuse,
Chanter aux fontaines du pays de Cocagne,
Désaltérer le passant, amuser les enfants,
De tout temps et à jamais Il en sera ainsi,
Enfin…..il faut croire à l’histoire ancienne.
Mireille Moutte

mimoutte@diaspora.psyco.fr

#news #écriture #poésie #eaux #vie #nature #fontaine #torrent #cascade #champs #forêts #baume #chanter #désaltérer
L’Eau,
Du fleuve tumultueux au moindre ruisselet,
Exubérante l’eau déborde, sort des pierrées,
De partout ça bouillonne, inonde, s’étale,

Le ru discret se change en torrent, tout est en rut,
Des cascades jaillissent des falaises abruptes,
Les rochers noirs de pluie scintillent au soleil,
Des feuilles s’égouttent des chapelets de perles,
Les massifs, les prés, les champs, les forêts détrempent,
C’est un plaisir intense d’admirer la vie, l’eau,
Prendre toute sa place, celle qui lui est due,
Envahir la terre, la nourrir, la féconder,
Avant de s’infiltrer dans des baumes profonds,
Où calme elle repose chargée de minéraux,
Puis ici ou là réapparaitre mystérieuse,
Chanter aux fontaines du pays de Cocagne,
Désaltérer le passant, amuser les enfants,
De tout temps et à jamais Il en sera ainsi,
Enfin…..il faut croire à l’histoire ancienne.
Mireille Moutte

(Je prie les gens des hauts de France inondés de m’excuser., En Provence l’eau est rare et ses débordements bienvenus.)