#éducation

dunoir@diaspora-fr.org
#Corruption, #Éducation, #Inégalités, #Public / #Privé

Subventions pour Stanislas, factures non payées et insalubrité pour les lycées publics

Comment les néolibéraux organisent le transfert de fonds de l’éducation publique vers le privé.

Stanislas est un établissement scolaire d’extrême droite, de la maternelle au bac, réservé à la grande bourgeoisie parisienne. C’est le lycée catholique intégriste (...)

.... "Si les gosses de riches veulent rester entre eux, qu’ils paient de leur poche, et qu’on rende ses moyens à l’école publique"...
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#JO2024 #Paris2024 #Éducation, #Inégalités, #LuttesSociales, #Sport

JO 2024 : des banderoles étudiantes déployées contre les expulsions

C’était l’une des annonces de la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castera. 3000 étudiant-es de région parisienne seront expulsé-es de leurs logements CROUS pour y loger le personnel des Jeux Olympiques.
Deux banderoles géantes sur des CROUS de région parisienne contre les expulsions.

Des milliers de jeunes en situation de précarité, qui suivent leur parcours universitaire, invité-es à dégager manu-militari de leur résidence pour faire place nette. Les autorités veulent y loger les flics, soignant-es, secouristes et agents de sécurité pendant la compétition… En échange, un maigre lot de consolation : les étudiant-es recevront un dédommagement de 100 euros et deux billets pour assister à une épreuve des JO. Super !

Face au désastre annoncé de l’événement sportif et à la guerre sociale menée par le gouvernement, la résistance s’organise. Deux banderoles ont été déployées par un collectif étudiant contre la future opération d’expulsion. L’une sur la résidence Jourdan, à Paris, et une autre sur la résidence ENSAVT, à Créteil. La jeunesse ne se laissera pas piétiner par Macron et ses ministres.

Voici le communiqué de La Rescrous :

“Nous sommes des étudiantes et des étudiants vivant dans des résidences CROUS et nous avons décidé de nous organiser pour protester contre notre expulsion lors des JOP. Nous adressons ce message clair à Mme Oudéa-Castera et au gouvernement : nous ne sommes pas “fiers” de laisser nos logements pour l’été, nous nous considérons abandonnés, démunis et révoltés face à cette décision.

Tout d’abord, nous souhaitons rappeler que notre présence dans ces logements n’est pas une chance, c’est un droit. Le gouvernement se doit de promouvoir l’égalité des chances, pour que toutes et tous, de la France entière, puissions avoir accès à un logement et des conditions de vie décente, dans des villes où les loyers explosent. C’est un droit mis à mal au vu du faible nombre de place comparée au nombre grandissant d’étudiantes et d’étudiants.

Le nombre d’étudiants logés en CROUS est passé de 35% en 1960 à 6% en 2022. Alors que seulement un quart des étudiants boursiers avaient un logement CROUS en 2021, un étudiant sur deux saute des repas par manque de moyen, un étudiant sur trois envisage d’avoir recours à l’aide alimentaire et que 10% des étudiants bénéficiant de ces aides ont déjà dormi dehors, le gouvernement ne prend aucune mesure pour nous venir en aide. Pire, les charges de nos logements ont augmenté cette année et les loyers augmenteront encore l’an prochain.

Ce droit est aussi mis à mal quand ces résidences se détériorent d’années en années sans que de réelles mesures soient prises pour le bien-être des résidentes et résidents. Ce constat s’aggrave au vu des moyens mis pour rendre les résidences présentables pour les CRS alors que les résidences sont laissées dans un état déplorable pour les étudiantes et étudiants.

C’est pourquoi nous sommes contre la réquisition de nos logements qui nous poussent à l’incertitude, nous voici en mars et toujours très peu de visibilité quant au déroulement de cet été. Cette réquisition met en péril nos études, notre santé, notre situation financière. Une telle situation est une faillite du CROUS quant à son rôle social. Par ailleurs, c’est demander aux étudiants les plus précaires de payer le poids des JOP au travers d’un sacrifice de temps, de moyens et d’investissements pédagogiques que nous ne pouvons pas nous permettre.

Aucune des promesses formulées pour accompagner cette réquisition n’offre de garantie claire et précise. En se cachant derrière une gestion au cas-par-cas, le CROUS ne prend pas en compte les demandes de garanties pour les étudiantes et étudiants alternants, les étudiantes et étudiants passant leur diplôme, des étudiantes et étudiants étrangers. Ce flou entretenu sur nos situations durant l’été alourdit les impacts négatifs que cette réquisition a sur les résidentes et résidents.

Enfin, la maigre promesse de 100 euros et deux places pour des épreuves des JOP ne suffit pas à dédommager les résidentes et résidents face au prix de la réquisition, et tarde à se concrétiser. Pire encore, les incitations du CROUS à rentrer chez nos parents, c’est-à-dire généralement loin de Paris si ce n’est à l’étranger, montrent à quel point les promesses du gouvernement ne sont que des déclarations médiatiques !
Nous ne sommes pas considérés, nous ne sommes pas écoutés, nous sommes abandonnés !

C’est pourquoi nous appelons le gouvernement à prendre plus au sérieux la détresse étudiante qui se propage rapidement et qu’il ignore. Nous sommes las face à ce mépris, nous ne sommes pas disposables comme bon leur semble, nous souhaitons que la jeunesse soit respectée, dans ses droits et ses valeurs.
Pour ces revendications, nous avons brandi des banderoles sur la façade de nos résidences, et nous avons décidé de continuer à porter nos revendications. Nous appelons toutes les personnes nous soutenant à s’opposer à cette réquisition en nous suivant sur les réseaux sociaux et en participant à la manifestation du 6 avril devant le ministère des JOP, au 95 avenue de France.

Le collectif la "Rescrous”

wazoox@diasp.eu

Lectures : petite écologie de l’éducation et de l’informatique

#science #éducation #enseignement #connaissance #intelligence

L’écriture à la main, que ce soit avec un stylo, un crayon, un marqueur ou ce que vous voulez est une étape primordiale dans le développement du cerveau et dans la compréhension future de la langue écrite.

Handwriting but not typewriting leads to widespread brain connectivity: a high-density EEG study with implications for the classroom (www.frontiersin.org)

La littérature à ce sujet semble unanime, mais l’étude suscitée va encore plus loin en mesurant l’activité neuronale lors de l’écriture à la main ou avec un clavier. Il n’y a pas photo : l’apprentissage de l’écriture se fait donc d’abord, et c’est essentiel, en écrivant à la main et en déchiffrant différentes écritures.

https://ploum.net/2024-03-05-lectures-education-informatique-ecologie.html

dunoir@diaspora-fr.org

#Éducation, #LuttesSociales, #Répression

Cachan : lycée insalubre, riposte lycéenne

Lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/03/cach.mp4

À Cachan, en banlieue parisienne, se trouve l’un des plus gros lycées d’Île-de-France avec 2600 élèves. Cet établissement public et populaire illustre à lui seul la destruction méthodique de l’enseignement par les autorités et le mépris infini de l’État contre la jeunesse des périphéries.

Dans ce lycée, un bout du plafond s’est effondré, une fuite d’eau a eu lieu dans une classe, des murs sont en ruine, il y a des rats, des salles sans chauffage où l’on grelotte en hiver et même des suspicions d’amiante. Aucune condition n’est réunie pour étudier dans des conditions normales.

Pendant que cet établissement abandonné par l’État s’effondre, les lycées privés réservés aux bourgeois, comme Stanislas, obtiennent des millions d’euros de subvention pour que les enfants de bonnes familles étudient dans les conditions les plus luxueuses.

Face à ce scandale, une pétition a été lancée, sans suite. Des alertes du personnel ont été formulées depuis des mois, elles ont été ignorées. Les enseignants ont même fait valoir leur droit de retrait, et la mairie à elle aussi dénoncé l’insalubrité du lycée. Mais l’État et la région Île-de-France n’ont répondu que par du mépris. 2600 lycéens et des dizaines de personnels travaillent dans des conditions humiliantes et dangereuses.

La jeunesse a encore relevé l’honneur de ce pays de plus en plus apathique. Ce mardi matin, un blocus lycéen a eu lieu contre l’insalubrité, mais aussi contre la répression selon certains lycéens interrogés. La police municipale venue aux abords du blocus a été chahutée et un de ses véhicules retourné. Puis face aux charges de la police, des affrontements ont eu lieu. Des élèves ont été interpellés.
La solidarité avec les lycéen.ne.s qui se battent concrètement contre le saccage de l’enseignement public et le mépris des autorités doit être soutenue.

florentwehrli@diaspora-fr.org

Bonjour à toutes et tous,
Voici la lettre d'informations de mars 2024.

https://informatique-ecole.weblib.re/IMG/pdf/lettre_informations_mars24.pdf
Au sommaire:

Autobd (créer une BD en ligne), Scribe (transcripteur libre de fichiers audio ou vidéo), Estimation (travailler la position des nombres sur une droite graduée), Le magasin de la classe du Lama (donner ou rendre la monnaie), Openboard (appliquettes complémentaires à télécharger).

ENI, Xubuntu, matériel avec Gnu-Linux, Instruction civique, banques d'images libres de droits.

Digimerge: assembler des fichiers audio ou vidéos.
Digimindmap: réaliser des cartes heuristiques.

Bonne lecture

#TeamPE #TeamERUN #TeamCPC TeamEDUC #TeamEnseignant #TeamProf
#informatique #éducation #ecole

dunoir@diaspora-fr.org

#SNU #Éducation, #ExtrêmeDroite, #MaintienDelOrdre #Arme

SNU : chant religieux, matraque et entraînement au tir

Lien de la #video : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/snuuu.mp4

Le Service National Universel va coûter plusieurs milliards d’euros par an, prélevés sur le budget de l’Éducation Nationale, pour forcer les lycéen-nes à suivre des stages en uniforme, encadrés par des militaires. Nos dirigeants annoncent que cela devait servir à «renforcer l’unité républicaine de notre jeunesse», à «créer de la cohésion», à éduquer à la «laïcité». Balivernes.

wazoox@diasp.eu

Près de 700 millions supprimés à l'Education nationale - Mis à jour

#politique #enseignement #éducation

Mis à jour le 23 février – Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru le 22 février au Journal officiel. L’Education nationale rend 692 millions, essentiellement destinés à financer des emplois. Cela pourrait signifier 2620 postes d’enseignants qui ne peuvent plus être financés dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. Enfin l’équivalent de 4600 postes d’AED et AESH ne pourraient aussi ne pas êtres financés. Selon le ministère, ces crédits sont ceux du fonds de réserve et leur annulation n’a aucun impact sur les emplois. Comme si ces sommes n’étaient pas utilisées pour payer les enseignants en fin d’année normale et nécessaires à la mise en place du “choc des savoirs”. Pour les syndicats, il est clair que sans ces 700 millions il est impossible de mettre en place la réforme du collège. Sauf si le gouvernement envisage de réformer aussi les obligations de service ou la carrière des enseignants.

https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale/

florentwehrli@diaspora-fr.org

Lettre d'informations de février 2024.

Nouveautés:
Parabolic (télécharger des vidéos), site internet avec les applications d'Arnaud Champollion, Antidote (correcteur orthographique), Dictionnaire des francophones.

Anciens articles:
informatique et mathématiques, TBI, VPI, Gnu-Linux Vs Windows, créer un blog d'école.

La Digitale: Digiflashcards, Digilink

https://informatique-ecole.weblib.re/IMG/pdf/lettre_informations_fev24.pdf

#TeamPE #TeamERUN #TeamCPC TeamEDUC #TeamEnseignant #TeamProf
#informatique #éducation #ecole

tina@diaspora.psyco.fr

En Auvergne, des parents d’élèves inscrivent trois ânes à l’école primaire du village.

L’Éducation nationale aimerait priver le village de Chateldon d’une de ses classes. En cause, selon elle : le manque d’élèves. Seulement voilà, les habitants ne sont pas du tout, mais alors pas du tout d’accord. Pour conserver leurs trois classes, ils ont décidé d’ajouter trois nouveaux élèves dans l’école : des ânes !

C'est ballot, le gouvernement de Gabriel Attal a attendu un mois avant de terminer sa liste... On aurait pu lui proposer quelques ânes, ça n'aurait pas fait grande différence... ^^

#Puy-de-Dôme #éducation #école #insolite

dunoir@diaspora-fr.org

#Éducation #mobilisation #Grève #Manifestation

Nouvelle journée de mobilisation des travailleureuses de l’éducation

Après la réussite de la journée de grève du 1er février, plusieurs organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grève le mardi 6 février. Un rassemblement est organisé devant la DSDEN à 11h30.

Après la réussite de la journée de grève du 1er février, nos organisations SNES-FSU, CGT Educ’action et SUD éducation appellent à la grève le mardi 6 février.
Oui au choc des salaires….

Le 1er février, les personnels ont largement dénoncé le mépris de la ministre pour l’École publique mais aussi les politiques qui organisent une forme de séparatisme scolaire et social.
Ils ont réaffirmé leur attachement à l’Ecole publique, laïque, gratuite et obligatoire. C’est aussi la politique menée par Amélie Oudéa-Castéra et Gabriel Attal qui suscite une grand colère chez les personnels. Le dossier des salaires ne peut pas être clos : les mesures prises ne permettent même pas un rattrapage des pertes de ces dernières années. Le pacte n’est pas de la revalorisation, mais une charge de travail supplémentaire et une attaque contre notre statut.
Non au choc des savoirs !

Le choc des savoirs dessine les contours d’une École passéiste et conservatrice. A travers les groupes de niveaux, c’est l’École du tri social qui se met en place. Nous n’avons pas choisi ce métier pour trier les élèves, mettre à l’écart les élèves les plus en difficultés, voire même les élèves en situation de handicap ou allophones ! La mise en place des groupes de niveaux à marche forcée destabilise aussi les collèges : quoi qu’en dise la ministre, il y a bien des suppressions de dédoublements, d’options pour financer ce dispositif pourtant largement rejeté par les personnels sur le terrain. Cette mise en place à marche forcée est d’une grande violence pour nos collègues qui voient leur identité professionnelle niée.

La colère est grande chez les personnels. Après une première journée réussie, pour gagner, il faut continuer l’action et amplifier le rapport de force ! Le SNES-FSU, la CGT Educ’action et SUD éducation appellent à poursuivre et amplifier rapidement la mobilisation pour nos salaires et pour l’abandon des contre-réformes de tri social du collège et des lycées comme les mesures choc des savoirs : soyons nombreuses et nombreux en grève le mardi 6 février.

SNES-FSU, CGT Educ’action et SUD éducation

La CNT-FTE 42 appelle également à se joindre au mouvement.