#luttessociales

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#Berlin

#Capitalisme, #Écologie, #Allemagne, #LuttesSociales et #Environnemental

Berlin : résistance et sabotage contre un géant allemand du béton

“Stopper l’A100, s’attaquer aux continuités coloniales”

Dans la nuit du 14 au 15 mars, une cimenterie du groupe Heidelberg Materials a été prise pour cible sur le chantier autoroutier de l’A100 à Berlin en Allemagne. Six bétonnières sont parties en fumée tandis que plusieurs pelleteuses ont été endommagées par les flammes. Le projet contesté vise à rallonger l’autoroute autour de Berlin, en traversant pour ce faire un parc de la capitale allemande ainsi qu’un quartier prisé de la jeunesse, détruisant ainsi à la fois des espaces naturels et des clubs techno très populaires. Des milliers de clubbers et militants écologistes avaient déjà manifesté contre les travaux en septembre dernier.

Un communiqué paru sur la plate-forme Indymedia Allemagne revendique l’action incendiaire contre l’entreprise écocidaire. Au-delà de la bétonisation de la chaussée pour ce projet autoroutier mortifère, Heidelberg Materials, participe aux continuités coloniales en accaparant des terres, en pillant des ressources et en exploitant leurs salariés aux quatre coins de la planète.

En effet, la société aux plus de 800 filiales est le deuxième plus grand producteur de ciment au monde. C’est la deuxième compagnie la plus polluante d’Allemagne derrière le géant de l’énergie RWE qui exploite des mines de charbons. Avec ces cimenteries et carrières, elle extrait, détruit, pollue et exploite des ressources en Indonésie, en Cisjordanie, au Togo ou encore au Sahara-Occidental.

Les actes de résistance contre les entreprises écocidaires et l’impérialisme se multiplient. Plusieurs sabotages ont eu lieu ces derniers mois contre l’industrie du béton chez nos voisins d’outre-Rhin. Le 27 décembre 2023 à Berlin, un incendie se déclarait sur le site d’un autre grand bétonneur, CEMEX. Cinq camions-toupie et un bâtiment technique étaient incendiés. Le 19 janvier 2024, deux pelleteuses présentes sur ce même chantier berlinois de l’autoroute A100 étaient dévorées par les flammes.

Le communiqué complet à lire ici : https://de.indymedia.org/node/346434

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#Agriculture #Paysans #LaConf #ConfederationPaysanne #Capitalisme, #Ecologie, #Inégalités, #LuttesSociales,

9 Mars : action paysanne dans un Leclerc de l’ouest

Nous sommes gouvernés par des porcs

Les paysans et paysannes restent mobilisées pour la défense de leurs droits. Plusieurs actions continuent d’être menées en France par la Confédération Paysanne, notamment dans l’Ouest. Récit d’une matinée mouvementée à Saint-Nicolas-de-Redon, en Loire-Atlantique :

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#JO2024 #Paris2024 #Éducation, #Inégalités, #LuttesSociales, #Sport

JO 2024 : des banderoles étudiantes déployées contre les expulsions

C’était l’une des annonces de la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castera. 3000 étudiant-es de région parisienne seront expulsé-es de leurs logements CROUS pour y loger le personnel des Jeux Olympiques.
Deux banderoles géantes sur des CROUS de région parisienne contre les expulsions.

Des milliers de jeunes en situation de précarité, qui suivent leur parcours universitaire, invité-es à dégager manu-militari de leur résidence pour faire place nette. Les autorités veulent y loger les flics, soignant-es, secouristes et agents de sécurité pendant la compétition… En échange, un maigre lot de consolation : les étudiant-es recevront un dédommagement de 100 euros et deux billets pour assister à une épreuve des JO. Super !

Face au désastre annoncé de l’événement sportif et à la guerre sociale menée par le gouvernement, la résistance s’organise. Deux banderoles ont été déployées par un collectif étudiant contre la future opération d’expulsion. L’une sur la résidence Jourdan, à Paris, et une autre sur la résidence ENSAVT, à Créteil. La jeunesse ne se laissera pas piétiner par Macron et ses ministres.

Voici le communiqué de La Rescrous :

“Nous sommes des étudiantes et des étudiants vivant dans des résidences CROUS et nous avons décidé de nous organiser pour protester contre notre expulsion lors des JOP. Nous adressons ce message clair à Mme Oudéa-Castera et au gouvernement : nous ne sommes pas “fiers” de laisser nos logements pour l’été, nous nous considérons abandonnés, démunis et révoltés face à cette décision.

Tout d’abord, nous souhaitons rappeler que notre présence dans ces logements n’est pas une chance, c’est un droit. Le gouvernement se doit de promouvoir l’égalité des chances, pour que toutes et tous, de la France entière, puissions avoir accès à un logement et des conditions de vie décente, dans des villes où les loyers explosent. C’est un droit mis à mal au vu du faible nombre de place comparée au nombre grandissant d’étudiantes et d’étudiants.

Le nombre d’étudiants logés en CROUS est passé de 35% en 1960 à 6% en 2022. Alors que seulement un quart des étudiants boursiers avaient un logement CROUS en 2021, un étudiant sur deux saute des repas par manque de moyen, un étudiant sur trois envisage d’avoir recours à l’aide alimentaire et que 10% des étudiants bénéficiant de ces aides ont déjà dormi dehors, le gouvernement ne prend aucune mesure pour nous venir en aide. Pire, les charges de nos logements ont augmenté cette année et les loyers augmenteront encore l’an prochain.

Ce droit est aussi mis à mal quand ces résidences se détériorent d’années en années sans que de réelles mesures soient prises pour le bien-être des résidentes et résidents. Ce constat s’aggrave au vu des moyens mis pour rendre les résidences présentables pour les CRS alors que les résidences sont laissées dans un état déplorable pour les étudiantes et étudiants.

C’est pourquoi nous sommes contre la réquisition de nos logements qui nous poussent à l’incertitude, nous voici en mars et toujours très peu de visibilité quant au déroulement de cet été. Cette réquisition met en péril nos études, notre santé, notre situation financière. Une telle situation est une faillite du CROUS quant à son rôle social. Par ailleurs, c’est demander aux étudiants les plus précaires de payer le poids des JOP au travers d’un sacrifice de temps, de moyens et d’investissements pédagogiques que nous ne pouvons pas nous permettre.

Aucune des promesses formulées pour accompagner cette réquisition n’offre de garantie claire et précise. En se cachant derrière une gestion au cas-par-cas, le CROUS ne prend pas en compte les demandes de garanties pour les étudiantes et étudiants alternants, les étudiantes et étudiants passant leur diplôme, des étudiantes et étudiants étrangers. Ce flou entretenu sur nos situations durant l’été alourdit les impacts négatifs que cette réquisition a sur les résidentes et résidents.

Enfin, la maigre promesse de 100 euros et deux places pour des épreuves des JOP ne suffit pas à dédommager les résidentes et résidents face au prix de la réquisition, et tarde à se concrétiser. Pire encore, les incitations du CROUS à rentrer chez nos parents, c’est-à-dire généralement loin de Paris si ce n’est à l’étranger, montrent à quel point les promesses du gouvernement ne sont que des déclarations médiatiques !
Nous ne sommes pas considérés, nous ne sommes pas écoutés, nous sommes abandonnés !

C’est pourquoi nous appelons le gouvernement à prendre plus au sérieux la détresse étudiante qui se propage rapidement et qu’il ignore. Nous sommes las face à ce mépris, nous ne sommes pas disposables comme bon leur semble, nous souhaitons que la jeunesse soit respectée, dans ses droits et ses valeurs.
Pour ces revendications, nous avons brandi des banderoles sur la façade de nos résidences, et nous avons décidé de continuer à porter nos revendications. Nous appelons toutes les personnes nous soutenant à s’opposer à cette réquisition en nous suivant sur les réseaux sociaux et en participant à la manifestation du 6 avril devant le ministère des JOP, au 95 avenue de France.

Le collectif la "Rescrous”

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#LuttesSociales, #Sport #JO2024 #Blocage #Grève

La grève générale pour les Jeux Olympiques ?

C’est désormais clair pour tout le monde : les Jeux Olympiques qui auront lieu à Paris cet été seront un sommet d’horreurs anti-sociales, d’expérimentations liberticides, une auto-célébration macroniste et probablement un ratage historique en mondovision puisque rien n’est prêt. Bref, la Start-up Nation va se taper une honte internationale.

Mais il reste un domaine dans lequel notre pays peut se démarquer et retrouver un peu de fierté : la révolte.

La CGT était jusqu’ici frileuse pour un appel à la grève pendant les Jeux Olympique. En décembre, sa représentante déclarait : «La CGT ne va pas s’amuser à gâcher la fête pour des millions de Françaises et de Français».

À présent, le ton a changé. Car Macron ne se contente pas d’avoir écrasé le plus grand mouvement social depuis Mai 68 en imposant le recul des retraites par 49.3, il continue à frapper dans tous les sens : destruction des allocations chômage, suppressions de milliers de postes dans l’éducation, cure d’austérité… Le tout en crachant au visage des «partenaires sociaux».

C’est sans doute trop pour Sophie Binet, à la tête de la CGT, qui annonce désormais un «carton rouge». Le syndicat va déposer début avril des préavis de grève dans la fonction publique pour la période des Jeux, du 26 juillet au 11 août. Les secteurs concernés pour le moment sont les transports et l’hôpital.

C’est simple, une seule profession a obtenu des primes énormes pour les Jeux : la police. Chaque agent pourra toucher jusqu’à 1.900 euros de prime lors de l’événement. Quant aux centaines de milliers de petites mains qui travailleront au même moment : zéro.

Une grève géante qui paralyserait les Jeux Olympiques ? De quoi donner des cauchemars au gouvernement. Mais ce n’est pas tout, du 20 au 21 Juillet 2024, une mobilisation internationale contre les mégabassines aura lieu dans le Poitou, alors que les caméras du monde seront rivées sur la France. Et un peu partout, des appels s’organisent pour perturber le passage de la flamme olympique.

Ces Olympiades seront-elles l’occasion de se venger du gouvernement et de monter sur le podium mondial de la révolte ? La réponse cet été

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#Éducation, #LuttesSociales, #Répression

Cachan : lycée insalubre, riposte lycéenne

Lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/03/cach.mp4

À Cachan, en banlieue parisienne, se trouve l’un des plus gros lycées d’Île-de-France avec 2600 élèves. Cet établissement public et populaire illustre à lui seul la destruction méthodique de l’enseignement par les autorités et le mépris infini de l’État contre la jeunesse des périphéries.

Dans ce lycée, un bout du plafond s’est effondré, une fuite d’eau a eu lieu dans une classe, des murs sont en ruine, il y a des rats, des salles sans chauffage où l’on grelotte en hiver et même des suspicions d’amiante. Aucune condition n’est réunie pour étudier dans des conditions normales.

Pendant que cet établissement abandonné par l’État s’effondre, les lycées privés réservés aux bourgeois, comme Stanislas, obtiennent des millions d’euros de subvention pour que les enfants de bonnes familles étudient dans les conditions les plus luxueuses.

Face à ce scandale, une pétition a été lancée, sans suite. Des alertes du personnel ont été formulées depuis des mois, elles ont été ignorées. Les enseignants ont même fait valoir leur droit de retrait, et la mairie à elle aussi dénoncé l’insalubrité du lycée. Mais l’État et la région Île-de-France n’ont répondu que par du mépris. 2600 lycéens et des dizaines de personnels travaillent dans des conditions humiliantes et dangereuses.

La jeunesse a encore relevé l’honneur de ce pays de plus en plus apathique. Ce mardi matin, un blocus lycéen a eu lieu contre l’insalubrité, mais aussi contre la répression selon certains lycéens interrogés. La police municipale venue aux abords du blocus a été chahutée et un de ses véhicules retourné. Puis face aux charges de la police, des affrontements ont eu lieu. Des élèves ont été interpellés.
La solidarité avec les lycéen.ne.s qui se battent concrètement contre le saccage de l’enseignement public et le mépris des autorités doit être soutenue.

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#LuttesSociales #Ouvriers #employé #Salariat #film #Documentaire

CLASSE OUVRIÈRE : LES VRAIS HÉROS INVISIBLES

BLAST, Le souffle de l'info

"Au fil des Doc doc doc, on a croisé souvent de ces ombres dans la rue, de ces silhouettes affairées sur les chaînes de production. Ceux qui font tourner les rouages de notre monde et dont on parle si peu, on ose à peine les qualifier à présent. On dit classe moyenne. Souvent. Mes ancêtres aussi avaient les mains noires. Dans ces visages indistincts, il pourrait y avoir celui de mes grands-parents et je croise bien davantage le souvenir des miens dans les mots de Zola que dans ceux de Marcel Proust. Et c'est con, parce que j'aurais bien aimé. Alors, dans ce numéro, j'ai envie de prononcer ce beau mot d'ouvrier, dire ce qu'il porte d'histoires, de souffrance et de fierté. Montrer ce visage du peuple sans mépris et surtout sans paternalisme. Rencontrer les gens, croiser des regards, renouer avec cette tradition et avec ce passé, m'incliner devant ceux qui n'en ont pas l'habitude. Raconter la vie des figurants pris dans le vent d'une histoire qui leur passe dessus, en faire l'essentiel parce que finalement, sans eux, il n'y aurait pas d'histoire".

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#Argentine #Argentina

#milei, #ExtrêmeDroite, #CryptoFascisme, #libertarianisme, #libertarien, #libertarisme" #anarcho-Capitaliste " #LuttesSociales, #Grève, #Manifestation, #Repression
#milei, #ExtremaDerecha, #CriptoFascismo, #libertarianismo, #libertarianismo, #libertarianismo" #anarcoCapitalista " #LuchasSociales, #Huelga, #Manifestación, #Represión

affrontements contre le nouveau gouvernement d’extrême droite

lien de la #Vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/GEg5XxlEhKpRREwDAOekrG72SVQobmdjAAAF.mp4

Le 31 janvier et le 1er février, l’Argentine a connu deux journées de grève et de manifestations contre le nouveau gouvernement d’extrême droite. Javier Milei, le* président récemment élu*, impose au pays une thérapie de choc ultra-libérale et autoritaire. Cet adepte du capitalisme le plus extrême veut aussi largement restreindre la possibilité de manifester et de revendiquer dans la rue.

Parmi les premières mesures de Milei, la «loi omnibus» qui vise à déréguler l’économie et donc à appauvrir massivement les plus pauvre et provoquer une récession, soi-disant pour assainir les finances publiques.

Pendant que la loi était discutée au Parlement, de grandes manifestations ont eu lieu à Buenos Aires, la capitale, avec des affrontements contre la police. De nombreux manifestants ont été blessés par des tirs de balles en caoutchouc et, comme en France, les voltigeurs ont semé la terreur en fonçant en moto vers les cortèges et en tirant sans relâche.

Le deuxième jour de mobilisation, des députés sont sortis du Congreso pour tenter de protéger les manifestants face à la police. Malgré l’effet de sidération de la victoire de
Milei, l’Argentine résiste. Il y avait le 24 janvier, déjà, d’énormes manifestations dans tout le pays.

enfrentamientos contra el nuevo gobierno de extrema derecha

enlace al #Vídeo: https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/GEg5XxlEhKpRREwDAOekrG72SVQobmdjAAAF.mp4

El 31 de enero y el 1 de febrero, Argentina vivió dos días de huelgas y manifestaciones contra el nuevo gobierno de extrema derecha. Javier Milei, el*[presidente recientemente elegido*, está imponiendo una terapia de choque ultraliberal y autoritaria en el país. Este seguidor del capitalismo extremo también quiere restringir severamente la capacidad de manifestarse y hacer reivindicaciones en las calles.

Entre las primeras medidas de Milei está la "ley ómnibus "** que pretende desregular la economía** y empobrecer así masivamente a los más pobres y provocar una recesión, aparentemente para consolidar las finanzas públicas.

Mientras se debatía la ley en el Parlamento, se produjeron manifestaciones multitudinarias en Buenos Aires, la capital, con enfrentamientos contra la policía. Numerosos manifestantes resultaron heridos por balas de goma y, como en Francia, los voltigeurs sembraron el terror corriendo hacia las procesiones en moto y disparando sin descanso.

El segundo día de manifestaciones, los diputados salieron del Congreso para intentar proteger a los manifestantes de la policía. A pesar del asombroso efecto de la victoria de Milei
victoria de Milei, Argentina resiste. Ya el 24 de enero hubo grandes manifestaciones en todo el país.

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#Paysans #ConfédérationPaysanne #LaConf #Capitalisme, #Gouvernement, #LuttesSociales, #Répression #CRS sur les Gens qui #Souffrent .... #Darmanin

Les blocages paysans expulsés par les forces de l’ordre

«On envoie pas les CRS contre des gens qui souffrent» avait promis Gérald Darmanin le 22 janvier, lorsque la #FNSEA saccageait des préfectures et des bâtiments administratifs. En réalité, cette promesse ne s’appliquait qu’aux agriculteurs de #droite et d’ #ÉxtrêmeDroite qui défendent le #productivisme.

Depuis plusieurs jours, des blocages paysans ont lieu devant les #plateformes-logistiques de la #grande-distribution pour dénoncer les réels responsables du mal-être paysan : le #néolibéralisme et les grandes firmes commerciales qui exploitent les #agriculteurs en les forçant à baisser toujours plus leurs prix pour faire toujours plus de #profits.

Pour Darmanin et #Macron, ces paysans-là, ceux qui dénoncent le capitalisme, ne «souffrent» pas. En tout cas, pas pareil. Ce samedi matin, des escadrons de gendarmes ont été envoyés pour déloger les blocages de la SCA Ouest près de Nantes, la grande centrale d’achat de #Leclerc, et de Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon, où se trouve un péage et la plus grande plateforme logistique de France.

Pendant que le #lobby de l’ #agro-industrie triomphe après avoir obtenu le droit d’utiliser toujours autant de #pesticides – ce qui ne règle rien au mal-être de la profession et continue d’ #empoisonner ceux qui travaillent la #terre -, la lutte paysanne est étouffée par la répression.

S’attaquer aux intérêts de ceux qui causent réellement la souffrance du monde agricole est interdit. Mais le mouvement n’a pas dit son dernier mot…

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#Tours #Paysans

#laConf #ConfederationAgricole #Capitalisme, #LuttesSociales, #Manifestation #Blocage #CentraledAchat #PlateformeLogistique #flux #BloquonsTout

Tours : le mouvement paysan cible un spéculateur en produits agricoles

Le 1er février, une action paysanne joyeuse, créative et déterminée a eu lieu dans la ville de Tours. La Confédération Paysanne appelait à se réunir pour exiger un revenu digne pour tou-tes les paysan-nes et la sortie des accords de libre-échange.

Plus de 200 personnes paysannes, syndiquées, gilets jaunes, amies et soutiens ont répondu à l’appel, en musique, avec de la paille, de la colle, des affiches, pancartes et slogans vers un lieu tenu secret.

Cette action surprise a réussi à déjouer un barrage de CRS déployé pour bloquer la route : après avoir encerclé les policiers, le cortège a pu avancer avec un tracteur et un camion jusqu’à l’entreprise Montenay, une société de Courtage en matière agricole. En clair : ceux qui s’enrichissent en spéculant sur la production des agriculteurs.

Ce sont ces entreprises qui créent des bulles spéculatives sur des denrées de base, comme le blé ou le lait, et provoquent de l’inflation alimentaire, ou au contraire font baisser les cours en fonction de la situation et étranglent les agriculteurs. Comme les agro-industriels et la grande distribution, Montenay fait partie du problème.

Des paysan-nes ont réussi à rentrer dans les bureaux de l’entreprise pour y récupérer symboliquement une chaise et coller des centaines d’affiches sur les murs du bâtiment. La plaque a même été dévissée et remplacée par de la paille, de la farine et du lait.

La Confédération Paysanne 37 raconte : «Dehors la cantine sert la bière paysanne et des tartines pour encourager le collage. Soudain un banquier en profite pour passer la corde autour du coup d’une paysanne ! Mais plus déter que jamais nous ne les laisserons pas continuer à faire du profit sur nos vies».

Cette action, réussie en tous points, démontre que les ennemis des agriculteurs ne sont pas les écologistes ou la réduction des pesticides mais bien les traders, banquiers et industriels. Elle pourrait en inspirer d’autres…

Reportage photo : Yoan Jäger

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#Capitalisme, #Inégalités, #LuttesSociales #Paysans / #AgroIndustrie

Agriculteurs : deux salles, deux ambiances

Lien de la vidéo : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/GOtdPxlOAUeufEYEAKLoshJj9AVvbmdjAAAF.mp4

Les organisations agricoles de #droite, la #FNSEA, les #JA et la #CR demandent la levée des #blocages après avoir été reçues à Matignon et avoir simplement obtenu de pouvoir mettre plus de #pesticides toxiques dans le sol.
À l’inverse, la #Confédération-Paysanne appelle à poursuivre les mobilisations, tout en taclant les positions de la FNSEA sur le #libre-échange.

Pour une agriculture populaire, paysanne et respectueuse de l’humain et de la terre

Montage : Glupatate

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#ConfederationPaysanne #laConf #Paysans #Agricuteurs #Capitalisme, #Blocage #LuttesSociales

Grande distribution : la carte des blocages

La Confédération Paysanne a listé 6 blocages de zones logistiques en cours ce jeudi soir

  • La plateforme de Carrefour à Bourges dans le département du Cher.
  • La plateforme Leclerc à Cabannes dans les Bouches-du-Rhone.
  • La plateforme Aldi à Cavaillon dans le Vaucluse. La presse locale écrit : «environ 160 camions transitent chaque jour par cette plateforme. La direction régionale d’Aldi craint une pénurie dans certains magasins de la région».
  • La plateforme Leclerc à Saint-Étienne de Montluc en Loire-Atlantique, qui ravitaille les grandes surface de tout le grand ouest.
  • La plateforme de Saint-Quentin Fallavier dans l’Isère : la plus grande plateforme logistique de France, située près du péage dans la même commune.
  • La plateforme Leclerc de Ruffec en Charente qui alimente 97 magasins.

Ces blocages visent juste. Alors que la #FNSEA détourne l’attention en faisant croire que «les #écologistes» seraient responsables du mal-être des agriculteurs, c’est bien la #grande-distribution et le capitalisme qui étranglent le monde paysan et arnaque les acheteurs.

Rejoignez les blocages près de chez vous.

Le #pouvoir est logistique, bloquons tout

dunoir@diaspora-fr.org

#Paysans #Capitalisme, #LuttesSociales

Grande distribution : la carte des blocages

La #ConfédérationPaysanne a listé 6 #blocages de #zones-logistiques en cours ce jeudi soir

  • La plateforme de Carrefour à Bourges dans le département du Cher.
  • La plateforme Leclerc à Cabannes dans les Bouches-du-Rhone.
  • La plateforme Aldi à Cavaillon dans le Vaucluse. La presse locale écrit : «environ 160 camions transitent chaque jour par cette plateforme. La direction régionale d’Aldi craint une pénurie dans certains magasins de la région».
  • La plateforme Leclerc à Saint-Étienne de Montluc en Loire-Atlantique, qui ravitaille les grandes surface de tout le grand ouest.
  • La plateforme de Saint-Quentin Fallavier dans l’Isère : la plus grande plateforme logistique de France, située près du péage dans la même commune.
  • La plateforme Leclerc de Ruffec en Charente qui alimente 97 magasins.

Ces blocages visent juste. Alors que la #FNSEA détourne l’attention en faisant croire que «les #écologistes» seraient responsables du mal-être des agriculteurs, c’est bien la #grande-distribution et le #capitalisme qui étranglent le monde #paysan et arnaque les acheteurs.

Rejoignez les blocages près de chez vous. Le pouvoir est logistique, bloquons tout

bon et ce soir crevé, dodo
#Bonne-Nuit au compagnons, camarades, et amis !

dunoir@diaspora-fr.org

#Nantes #Saint-Etienne-de-Montluc

#Blocage #Leclerc #Paysans #CGT #ConfédérationPaysanne #LaConf #NonSyndiqué #Capitalisme, #Rendez-vous, #LuttesSociales

Près de Nantes : rejoignez le blocage de la centrale d’achat Leclerc

Le blocage le plus festif de France est en cours en #Loire-Atlantique ( #Bretagne)

C’est un point hautement stratégique situé dans la commune de Saint-Etienne-de-Montluc : la centrale d’achat Leclerc, la SCA Ouest – Société Coopérative d’Approvisionnement de l’Ouest. Cette #plate-forme fournit 49 grands magasins et 72 drives Leclerc de Bretagne et des Pays de la Loire.

Depuis trois jours, le blocage est en cours à l’initiative de centaines de paysans. La nuit dernière, des sonos crachant de la musique accompagnaient un repas partagé, le tout éclairé par des guirlandes lumineuses et des boules à facettes. Des paysans #anti-productivistes, des syndicalistes CGT, la #jeunesse nantaise ensemble pour exiger un revenu paysan digne, la fin des accords de #libre-échange et la sortie du #néolibéralisme en bloquant un endroit stratégique des exploiteurs.

Pour être efficace, ce blocage doit impérativement tenir dans la durée. Un huissier a été dépêché sur place pour annoncer une possible expulsion policière. Il est donc vital d’aller renforcer cette action ce soir et les prochains jours.

Après la fin de la pièce de théâtre entre la #FNSEA et le #gouvernement, le #pouvoir est tenté de sonner le dernier acte. C’est le moment de construire un mouvement puissant et unitaire entre les mondes paysans, ouvrier, de la jeunesse et des luttes écologistes.

➡️ Saint-Etienne-de-Montluc, c’est à une vingtaine de minutes de Nantes en voiture et accessible en train. Venez nombreuses et nombreux relayer celles et ceux qui tiennent depuis plusieurs nuits.
dunoir@diaspora-fr.org

#Bruxelles

#Europe #UE #Agricuture #Agriculteurs #LuttesSociales, #Manifestation #

Bruxelles : les agriculteurs assiègent la Commission Européenne

lien de la #Video : https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2024/02/GA6vPhmULnd3TVcIAAET7ReAhW9CbmdjAAAF.mp4
Europe, Ce jeudi 1er février, à l’aube, des centaines de tracteurs sont entrés dans Bruxelles, capitale de l’Union Européenne, et se sont rendus devant la Commission Européenne. C’est aujourd’hui que se tient un sommet des dirigeants de l’Union.

Les agriculteurs exigent notamment l’arrêt immédiat des négociation su le Mercosur, un traité de libre-échange qui va mettre encore plus en concurrence les paysans européens avec ceux du reste du monde, et plus généralement la suspension des accords de libre-échange liés à l’agriculture.

Le cœur du pouvoir européen est assiégé. Il n’est pas encore midi et la situation est déjà très tendue : des barricades et des feux sont allumés sur la place, la police réplique avec du gaz et des lances à eau pour protéger le bâtiment. Une pancarte contre le despotisme est hissée dans un concert de klaxons. La journée risque d’être longue pour les dirigeants !