#électricité

frenchhope@diaspora-fr.org

Débat : L’électricité, ce mensonge « phénoménal »

Le « messianisme électrique » dans lequel nous évoluons reprend l’adage lampedusien, en nous promettant de tout changer sans que rien ne change dans l’ordre établi.


Ce modèle de délocalisation des effets nocifs, inscrit si profondément dans notre mode de vie, nous empêche de voir que bien des vertus électriques relèvent à la catégorie « fake news ».


l’électro-numérique, univers de l’artifice, rend en effet le pouvoir incontestable. En apparence tout propre, rationnel parce qu’ordonné par les algorithmes, il étend sa toile autour du monde, s’adaptant à chaque culture.

Ne serait-il pas temps de s’interroger sur les causes profondes de cette offre constante, sinon délirante, d’objets automates, connectés ou non, affublés souvent d’une intelligence artificielle qui nous rend idiots, tandis que le potentiel d’immondices devient chaque jour un peu plus inquiétant.


Cette trajectoire qui dépouille l’être pensant de sa faculté de choisir son destin, s’appuie sur ce « modèle Edison » et ces macro-systèmes techniques qui recouvrent la planète. Nous sommes invités à croire au Père Noël nouvelle vague : une énergie propre.


Quand allons-nous comprendre l’énormité de ce mensonge ? La faute originelle ne repose évidemment pas sur la découverte et l’usage premier de l’électricité, mais sur la manière dont elle se transforme en instrument d’un pouvoir qui se croit hors de toutes limites… divin.

Cette manière de penser l’avenir nous fait craindre le pire, car ce traitement brutal du phénomène originel aboutit à un constat général : sous prétexte que la technoscience va guérir l’humanité de la pollution et du dérèglement climatique qui sont en train de la submerger, la transition devient l’occasion d’entamer un processus autonome par rapport au social, dont les seuls garants sont précisément ceux qui sont à l’origine du mal.

https://theconversation.com/debat-lelectricite-ce-mensonge-phenomenal-171968

#technoscience
#environnement
#écologie
#énergie
#électricité
#société
#modedevie

tina@diaspora.psyco.fr

La Fondation Abbé Pierre salue "un jour historique" après l'annonce par EDF de l'arrêt des coupures d'électricité.

EDF a annoncé vendredi qu'elle ne couperait plus l'électricité en cas d'impayés tout au long de l'année : "Un pas en avant vers la dignité", se félicite Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre.

Bon. À la place des coupures totales, EDF réduira la puissance fournie à ces clients, mais c'est déjà ça. Vivre une coupure brutale, compteur enlevé, est une expérience que je ne souhaite à personne. Beaucoup de locations sont en "tout électrique", les proprios pensant que c'est plus sûr. Peut-être... mais c'est aussi plus cher, et c'est contraignant.

#société #économie #énergies #électricité #précarité

thierrybayoud@pod.g3l.org

Enercoop : fournisseur d'électricité engagé.

L'ADEME (Agence De l'environnement et de la Maîtrise de l'énergie) vient de créer un nouveau label, le VertVolt, qui propose plus de transparence sur les offres d'électricité verte. Sans grande surprise, c'est la coopérative Enercoop qui obtient le label le plus rigoureux, « choix très engagé », avec la précision « sans nucléaire ».

https://www.enercoop.fr/label-ademe-vertvolt-choix-tres-engage-sans-nucleaire?utm_campaign=REZO_Clients%20PART_Annonce%20VertVolt_envoi1_281021&utm_medium=email&utm_source=mailjet

Changer de fournisseur d'électricité pour Enercoop est un acte d'engagement politique, alors n'hésitez plus à rejoindre cette coopérative !

#électricité #énergie #enercoop #ademe

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

L’accès à l’eau, un enjeu crucial pour le nucléaire

Pour fonctionner, l’industrie nucléaire a besoin d’eau froide. Dès son origine, elle s’est assuré l’accès à de grands volumes de cette ressource, mais la multiplication des évènements climatiques extrêmes révèle la fragilité de la filière par rapport au débit des cours d’eau et aux limites réglementaires de température.

C’est un fait un peu oublié : l’eau est indissociable de l’industrie #nucléaire. Tout #réacteur thermique a besoin d’un apport continuel en eau froide pour produire la vapeur qui fait tourner la turbine de la centrale, produisant ainsi l’électricité . C’est pour cette raison que les centrales nucléaires sont très majoritairement situées en bord de mer ou de fleuve au débit important. Toutes les #centrales relâchent, dans le processus de refroidissement, une part importante de l’ #énergie produite sous forme de chaleur, soit dans l’eau vers l’aval des fleuves ou en mer, soit dans l’air.

L’enjeu ici n’est pas la sûreté des installations, mais la possibilité même de produire de l’ #électricité. En amont du circuit de refroidissement, un débit trop faible ou une température trop élevée ne permettent pas de refroidir suffisamment le circuit secondaire. En aval, quand l’eau de refroidissement est rejetée, la réglementation environnementale impose aussi un débit et une température donnés pour maintenir des conditions vivables pour la faune et la flore aquatiques, mais aussi, plus prosaïquement, pour maintenir le « bon état écologique » en diluant suffisamment les rejets de toute sorte.

Pour assurer ses apports en eau froide, l’industrie nucléaire française s’est, depuis sa naissance, liée à la construction de barrages. Cela tombait bien, #EDF faisait les deux. « La France a suivi la même stratégie que l’ex-URSS, celle de combiner les modes de production d’énergie électrique », dit Siegfried Evens, doctorant suédois travaillant au sein de l’équipe de recherche Nuclear Waters. Dans son pays « se sont développées des “atomic fisheries”, des zones de pêche dans les eaux plus chaudes, en aval des centrales ».
#reporterre #environnement #écologie

brouillon@framasphere.org

#engie et son projet de centrale géothermique profonde dans le Puy de Dôme #63

À quelques kilomètres de la chaîne des Puys, classée au patrimoine mondial de l' #UNESCO

J'apprends que suite à l'enquête publique, le commissaire enquêteur a remis un avis favorable (avec réserves) pour ce projet pas si inutile pour qui cherche par la même occasion du #lithium à grand coup de fracturation hydraulique :(

L'avis de Fédération Nationale de l'Environnement est édifiant !

Une association locale s'est créée, l'Association Citoyens Responsables Des Volcans, pour répondre à l'urgence de la situation: manque de communication, méconnaissance du dossier, antécédents de la géothermie profonde en Alsace avec la sismicité induite, mise en danger de la biodiversité.

Ils sont bien foutus de nous réveiller nos sages volcans d'Auvergne.

Où sont les médias, politiques, écolos ?
➭ Faites tourner l'info svp !!!

#ZAD #PuyDeDome #Auvergne #électricité #electricte #pollution #association #protection #vulcania #projetinutile #projetnuisible #mine #fracturationHydraulique #volcan #lutte #xr #citoyen #écologie #ecologie #eau #FNE #centrale #geothermie #géothermie #nature #paysage #biodiversité #seisme #environnement #patrimoine #aura #alsace

legeneralmidi@diaspora.psyco.fr

https://www.greenpeace.fr/electricite-votre-region-est-elle-verte/

A l’approche des élections régionales, nous avons réalisé un classement des régions métropolitaines les plus vertes et il y a de l'électricité dans l’air.

Votre région a-t-elle amorcé sa transition énergétique?
Quels objectifs de réduction de consommation d’électricité s’est-elle fixés, et a-t-elle respecté ses engagements ces dernières années ? Exploite-t-elle pleinement le potentiel de son territoire pour développer la production des énergies renouvelables ? Votre région pourra-t-elle produire une électricité 100% renouvelable d’ici 2050 ?

Nous avons analysé les ambitions et les données depuis 2013 jusqu’à 2019 pour chaque région afin de pouvoir répondre à ces questions et vous éclairer.

Un classement régional inédit
Pour réaliser cette étude, nous avons utilisé les scénarios 100% renouvelables existants* et les avons déclinés en trajectoires régionales, en tenant compte des singularités et des richesses de chaque région : situation géographique, démographie, industrialisation, potentiel de production renouvelable de chaque territoire… Cela nous a permis de définir des trajectoires inédites qui sont régionalisées et cohérentes avec un objectif national. Nous avons appelé ces trajectoires SobRE parce qu’elles allient Sobriété (diminution de la consommation, performance énergétique et lutte contre le gaspillage énergétique) et REnouvelable (pour le développement des énergies renouvelables).

Les 13 régions métropolitaines ont été évaluées en fonction de quatre critères clés : réduction de la consommation d’électricité, développement de l’#éolien (terrestre et en mer) et développement du #photovoltaïque.

*trajectoires électriques à 2060 de l’ADEME, Bilan prévisionnel long terme à 2050 de RTE, négaWatt 2017-2050, scénario AMS lié à la SNBC.

#Transitionénergétique : tops et flops des régions
Nous avons passé au crible chaque région de la métropole et les résultats sont très (trop) contrastés.

Réduire sa consommation d’ #électricité : un objectif tombé aux oubliettes
Beaucoup de #régions françaises sont encore bien trop gourmandes en #électricité. Plus des ¾ de la France ne dépassent pas le score de 2,5/10 : elles ne sont clairement pas sur la bonne voie pour réduire suffisamment leur consommation d’électricité.

Pire encore, des régions comme la Bretagne, la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire, l’Occitanie ou l’Auvergne-Rhône-Alpes ont tout bonnement augmenté leur #consommation entre 2013 et 2019, rien que ça.

A l’inverse, de bons élèves sortent du lot, en particulier les régions Hauts-de-France, Grand Est et Île-de-France que l’on retrouve tout en haut du classement.

On vous voit venir !

Ok c’est bien beau ce classement mais concrètement, comment fait-on pour s’aligner sur la trajectoire SobRE ? Comment réussir sa transition énergétique ?

D’abord, rappelons que nos régions sont les poumons verts de notre pays : comme le montre notre étude, les potentiels sont énormes et très diversifiés, et nos territoires recèlent des richesses insoupçonnées.

La transition locale vers une #énergie 100% #renouvelable est non seulement réaliste d’un point de vue technique, comme démontré dans les scénarios sur lesquels s’appuie notre étude, mais aussi souhaitable. Elle permettra aux citoyens et aux citoyennes de pleinement prendre part localement à l’adaptation de leur territoire face aux conséquences du réchauffement climatique.

Pour que le courant passe (vraiment) et que votre région se verdisse, une des clés sera la CON-CER-TA-TION. Populations, associations et plus largement acteurs locaux doivent être impliqués dans les projets de parcs éoliens et solaires sur leurs territoires. Quoi de mieux que de se concerter pour lever des obstacles, prendre en compte les intérêts de chacun et proposer des alternatives qualitatives, soucieuses de l’ #environnement, de la #biodiversité et des paysages.

Et en ce sens, les exemples ne manquent pas ! On vous invite par exemple à découvrir l’initiative d’Energie Partagée qui recense la carte des projets citoyens liés aux énergies renouvelables en France.

Et pour agir là tout de suite… c’est juste en dessous !

Agir pour sa région
Vous savez maintenant où se situe votre région, et clairement ça vous a donné un coup de chaud. Vous n’avez qu’une idée en tête, faire bouger les choses près de chez vous ? Alors profitez des élections régionales pour faire entendre votre mécontentement et interpeller vos responsables locaux : les candidats et candidates aux élections régionales doivent s’engager à amorcer la #transition énergétique de toute urgence, pour une région sans énergie fossile et sans nucléaire.

#greenpeace